samedi 4 avril 2009

AHMED OULD DADDAH, COMME L'OISEAU DE MINERVE?

Dans la mythologie de la Grèce antique, un oiseau (une chouette !) perché sur l’épaule de la déesse Minerve (de la sagesse) prenait son envol seulement la nuit tombée. C’est ainsi que tout ce qui se rapporte à la sagesse est associé à l’oiseau de Minerve, arrivant sans précipitation, à point nommé, quand tout s’apaise. Au lendemain du désastreux coup d’Etat militaire qui mit brutalement fin à l’expérience démocratique en Mauritanie, de nombreuses voix se sont étonnées de la prise de position du chef de file de l’opposition que l’a junte à sitôt intronisé « soutien numéro » du coup d’Etat (ils diront plus exactement « rectification »). Les démocrates sincères ont alors estimé qu’il y avait-là au moins une faute grossière d’appréciation de la part d’un homme qui a si longtemps incarné la lutte intransigeante contre la dictature ou en tout pour la démocratie. L’article « l’heure d’Ahmed Ould Daddah » a souligné l’intérêt que trouveraient la Démocratie et Ahmed Ould Daddah à s’inspirer de l’exemple de Boris Eltsine volant au secours de son ennemi intime Michael Gorbatchev au lendemain du coup d’Etat dont celui-ci fut victime dans les dernières heures de l’empire soviétique. Ceux qui ont opté pour le système démocratique et le mode de dévolution pacifique du pouvoir par le seul suffrage universel direct peuvent se réjouir et se frotter les mains : le chef de file de l’opposition statutaire, leader historique de la lutte pour l’émergence de la démocratie, vient d’exaucer leurs vœux en rejoignant son camp naturel, celui de la lutte contre un coup d’Etat militaire perpétré contre un régime démocratiquement élu par le citoyen mauritanien.

Et vogue la rumeur
Grand perdant –mauvais perdant- le club des officiers putschistes qui voit s’envoler son plus grand atout, sa plus importante caution populaire, alimente la machine à rumeurs. L’industrie des potins connaissant une croissance et une vigueur à toute épreuve, les spéculations vont bon train quant aux réelles motivations du leader politique. Les ingénieurs en chef de la production industrielle de rumeurs soutiennent qu’il serait mû par la seule ambition de conquérir le pouvoir ! C’est la vocation première de tout parti politique et on ne peut le lui reprocher tant que les principes fondamentaux et les valeurs de la République sont observés. Ils ajoutent qu’il ne partagerait pas grand-chose avec le camp antiputsch ! Si : la reconquête de la démocratie et ça ne pèse pas peu. Ils terminent par l’argument selon lequel il trahirait dès qu’il en aurait l’occasion ! Nul n’es dupe ici : il ne s’agit pas d’un contrat à vie. Une fois le coup d’Etat mis en échec que chacun suive sa voie en tentant de gagner la confiance de l’électeur dans une saine compétition. Le fleuve déborde de son lit et les populations se désolent. Il le rejoint et elles se réjouissent en prenant leurs dispositions pour ne plus se faire surprendre par un nouveau débordement. Et c’est ainsi que coule l’eau sous les ponts.

Comme l’oiseau de Minerve
Ahmed Ould Daddah rejoint donc le camp des démocrates. L’oiseau de Minerve prend son vol tard. Il annonce le crépuscule non de ceux qui se dressent contre l’acte insensé mais bien de ceux qui ont pensé pouvoir impunément prendre des libertés avec les règles qui régissent la vie de la Société et qui, malgré plusieurs mois de brimades n’arrivent pas à imposer leur trahison (une première dans l’histoire d’une Mauritanie pourtant habituée aux coups d’Etats militaires). Il trouvera devant lui de vieux compagnons de route tels Messaoud Ould Boulkheir qui tient tête depuis les premières heures, Mohamed Ould Maouloud, Jemil Ould Mansour, Bâ Mamadou Alassane…et bien d’autres encore. Cette nouvelle prise de position arrive à point nommé : le pays est de plus en plus isolé et court à la catastrophe, le front antiputsch durcit le ton devant une junte désemparée qui accumule les fautes et s’isole de plus en plus. Le doute et la peur sont entrain de changer de camp. La violence aveugle dont fait montre la junte est un signe qui ne trompe pas. C’est parce que les choses sont entrain de lui échapper qu’elle emploie le seul langage qu’elle maîtrise vraiment : celui des canons face à une masse désarmée.

Abdoulaye DIAGANA
France
WWW.souslatente.blogspot.com
abdouldiagana@yahoo.fr

263 commentaires:

1 – 200 sur 263   Suivant›   Les plus récents»
Bebe BA a dit…

Ablaye,
Tu aurais choisir comme titre "AOD la girouette", mais bon!!!!

Kelkun, si B.Messaoud s'était vraiment fait tabassé, on l'aurait entendu ce matin sur France 24 et CNN. Ils en auraient parlé au sommet du G20.
Crois pas à tout ce que dit Taqadoumy

Si je suis la digne représentante de la Société Civile, je suis aussi la représentante de notre khaïma, donc je me devais de rester devant mon PC pour vous tenir au courant de se qui se passait.

Imagines moi ecroulée devant le carrefour BMD et mon fiancé éploré devant son ordi, ne sachant pas quoi faire?

Non, non, j'ai pas voulu lui faire de la peine!!

Traites moi de trouillarde ou d'égoiste, si tu veux!!!!!!!!!!!!

Ɔopiarpegar a dit…

thank you Ablay
AOD THAKOU BELAK le camp des démocrates. pour copiar le buveur d'etay c'est toujour la meilleure warga du monde
allez let's go les amis what do you think?

Anonyme a dit…

lu pour Bebe Ba

Le Front:"une détermination que ni la répression, ni l’emprisonnement, ni les harcèlements ne réussiront à fléchir "



Le Front s'insurge contre le traitement fait aux élus et au premier d'entre eux, le Président de l'Assemblée, Messaoud Ould Boulkheir, lors de la marche organisé hier. Dans un communiqué publié aujourd'hui et dont For-Mauritania a obtenu copie, le Front rappelle la responsabilité de la Junte quant aux "risques d’explosion liés à toute atteinte à la personne physique ou à la liberté d’un dirigeant quelconque des forces opposées au putsch". Il affirme que le combat d'aura de cesse qu'à la mise en échec du Coup d'Etat et exige la libération de l'ensemble des prisonniers d'opinion.



Voici le texte du communiqué:

Front National pour la Défense de la Démocratie

Communiqué

Bien que la marche organisée par la Coordination des Forces Démocratiques pour sauver le pays de l’abîme ait été responsable et pacifique, les forces de l’ordre à la solde de la junte ont répondu par une répression particulièrement sauvage et cruelle visant, personnellement et avec une intention de nuire délibérée, tous les dirigeants de la Coordination, en particulier le Président de l’Assemblée Nationale Monsieur Messaoud Ould Boulkheir qui présidait la marche. Pourtant, la présence d’une personnalité nationale si importante, qui plus est entourée d’élus, de Présidents de Partis politiques et de nombreuses figures de renom, aurait dû dissuader la police de charger les manifestants. Sans compter l’immunité dont jouissent le Président de l’Assemblée nationale et ses pairs députés !

La junte qui s’était jusqu’à présent illustrée par le piétinement de la Constitution, l’usurpation des institutions et biens de l’Etat, la violation des libertés individuelles et collectives et l’instrumentalisation de la justice et des médias publics pour servir les intérêts égoïstes de son chef de bande, attente maintenant à l’intégrité physique des opposants au coup d’Etat, les dirigeants de la résistance en tête, inaugurant ainsi un nouvel épisode dans le meurtre de la démocratie que commet le Général Mohamed Ould Abdel Aziz.

Face à cette escalade porteuse de risques graves pour la stabilité et la paix civile dans le pays et considérant les menaces désormais évidentes qui pèsent sur la vie des dirigeants du mouvement de résistance à la dictature du général limogé, le FNDD :

1- Condamne fermement l’acharnement des forces de l’ordre sur la personne du Président de l’Assemblée Nationale, Monsieur Messaoud Ould Boulkheïr et sur les élus et leaders de la Coordination des Forces Démocratiques ;
2- Met en garde le Général Mohamed Ould Abdel Aziz contre les risques d’explosion liés à toute atteinte à la personne physique ou à la liberté d’un dirigeant quelconque des forces opposées au putsch ;
3- Réaffirme sa détermination à poursuivre la lutte du peuple mauritanien pour la mise en échec du coup d’Etat ; détermination que ni la répression, ni l’emprisonnement, ni les harcèlements de quelque ordre que ce soit ne réussiront à fléchir ;
4- Réitère sa condamnation du coup d’Etat du 06 Août 2008 et son exigence de la restauration immédiate de la légalité constitutionnelle, à travers le rétablissement du Président de la République Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi dans la plénitude de ses prérogatives ;
5- Invite tous les mauritaniens à faire abstraction de leurs divergences politiques ou autres, et à se mobiliser pour mettre un terme à l’agenda unilatéral de la junte, afin de sauver le pays de l’abîme vers laquelle le conduit le général putschiste, qui ne semble pas mesurer les conséquences désastreuses de son entreprise ;
6- Met la junte en demeure de libérer immédiatement le Premier Ministre Yahya Ould Ahmed Elwaghf et ses camarades détenus politiques ;
7- Appelle la Communauté Internationale et les Partenaires au développement et amis de la Mauritanie à renforcer leur soutien au combat du peuple mauritanien pour la défense de ses acquis démocratiques.
Nouakchott, le 03 Avril 2009

La Commission de Communication

for-mauritania.org

copiar

Ablaye a dit…

Bonjour bebe,
comme tu le sais si bien "ce n'est pas la girouette qui tourne mais le vent" lol.
Le lien que j'ai ajouté au mail renvoie justement à un article où j'interpellais Ahmed. Il y en a un autre plus sévère http://souslatente.blogspot.com/2008/08/le-rdf-est-le-seul-parti-dmocratique.html

C'est mieux qu'il ait commencé comme ça pour finir comme il a fini.

Ablaye a dit…

Copiar, j'ai oublié d'ajouter que c'est toi qui est à l'origine de ce post: je me suis mis à écrire quand tu l'as demandé!!!

Ablaye a dit…

c'est toi "es", bien sûr!!!

kelkun a dit…

Salam Ablaye et les autres!
D'abord si on devait compter les petites coquilles dans les commentaires je crois qu'on va fermer boutique (pas le temps de se relire).
bebe j'ai bien ri avec l'excellente excuse du devoir d'informer pour ne pas aller à la manif: je l'accepte.
Et Bouba? Tu es sure qu'il n'a pas été touché? Tu penses donc que lui il suffit que l'air de la brise marine souffle sur ses cheveux pour qu'il rameute al alam koullouha?
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En tout cas la junte elle continue de tout détruire:
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Pêche : L'effondrement d'un pilier central de l'économie nationale Version imprimable Suggérer par mail
04-04-2009
Nous publions une étude inédite, réalisée par une association de cadres mauritanies, dont l'objet est le secteur de la pêche en Mauritanie. Elle s'étale sur les six dernières années et est basée sur des statistiques et des chiffres officiels. Le document s’intéresse aux quatre grandes familles d’espèces de poissons (les céphalopodes, les pélagiques, les démersaux et les crustacés).

Elles constituent plus de 92% de la totalité des exportations des produits de la pêche en terme de volume et plus de 91% en terme de valeur.

L'étude conclue, chiffres et graphiques à l'appui, à l’effondrement de ce pilier central de l’économie nationale.

Lire ce document en cliquant sur le lien PDF dessous :

Economie mauritanienne : Un pilier central s’effondre (Constats sur le secteur de la pêche) - Association AFCDEMO

Anonyme a dit…

Ils se sucrent tous. Lu sur Taqadoumy, un site à potins d'après ma moitié mais qui donnent quand-même des informations capitales et rares. Au moins nous savons ce qui se passe.

Par ailleurs, ma chérie, heureusement que tu n'es pas partie à cette manifestation. Parce que si on t'avait fait du mal je crois qu'il y aurait eu un mort: ou Aziz ou moi. Les femmes sont sacrées. On ne doit pas leur porter la main dessus; Notre société ne tolère pas ça. Voilà!!!
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Le Procureur Général se sert de la lutte contre la gabegie pour détourner des millions Version imprimable Suggérer par mail
04-04-2009
Taqadoumy reçoit un document, en provenance du Palais de Justice de Nouakchott. L'auteur de ce papier accuse le Procureur Général près de la Cour Suprême Seyed Ould Ghaylany et le juge antiterroriste Mohamed Salem Ould Mah de se livrer à un trafic de per diem, qui leur permet de toucher une prime de plus de 11 millions d'ouguiyas par Mois.

Il révèle également comment Ould Ghaylany a sacrifié l’ex-Procureur de la République Cheikh Sidi Mohamed Ould Cheina , afin d'éteindre ce qu'il appelle "la bombe Taqadoumy".

Anonyme a dit…

C'est le scandale au Palais. Ils sont entrain de soutirer de la vache laitière Mauritanie plus que les sommes qui sont prétendues détournées. Quelle absurdité!!!
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République Islamique de mauritanie Honneur – Fraternité - Justice Ministère de la Justice Parquet Général Nouakchott Le 2 avril 2009 Chronique du Palais De Justice de Nouakchott
 L’ex-Procureur de la République Cheikh Sidi Mohamed Ould Cheina est très en colère contre le Procureur Général Seyed Ould Ghaylany ; il croit qu’il a été sacrifié pour une affaire qu’il n’a pas géré et dont tous les éléments ont été piloté par Ould Ghaylany lui-même, secondé par le substitut Ahmed Ould Abdallahi. Mr Ould Cheina ne décolère pas et croit qu’il a été utilisé pour assainir une situation que son prédécesseur a rendu explosive et qu’on l’a sacrifié pour éteindre la bombe « taqadoumy ». Il est en train de préparer sa réplique et on va entendre parler de lui très bientôt car il ne veut pas que sa carrière soit brisé de la sorte ; à suivre.
 Le juge au près du troisième cabinet Mohamed Salem Ould Mah, chargé des dossiers : les islamistes, Air Mauritanie , Ahmed Ould Khattry (Procapec) entre autres est en train de réaliser une opération financière incroyable ; pour l’instruction de ses dossiers il a décidé de déplacer là où sont détenus les prévenus et ce déplacement est considéré comme une mission avec un per diem jamais égalé : chaque jour il facture ce déplacement comme suit : 100.000 ouguiyas pour lui, la même somme pour le substitut du Procureur (parfois Ahmed
Ould Adallahi et parfois El Khalil) et 200.000 ouguiyas pour Seyed Ould Ghaylany ( pour les frais : restauration, carburant, expert et divers). Le tableau suivant donne une idée de ce scandale qui montre pourquoi les instructions de ses dossiers ne se fait pas au Palais de Justice mais dans les prisons où sont détenus les prévenus :
Nom du Prévenu
Nombre de jours d’audition
Montant versé pour Med Salem O Mah
Montant versé au substitut
Montant encaissé par Ould Ghaylany
Yahya Ould Waqf
7 jours
700.000 UM
700.000 UM
1.400.000 UM
Moutapha Ould Hamoud
6 jours
600.000 UM
600.000 UM
1.200.000 UM
Isselmou Ould Khattry
4 jours
400.000 UM
400.000 UM
800.000 UM
Sidi Mohamed Ould Biya
1 jour
100.000 UM
100.000 UM
200.000 UM
LES ISLAMISTES
10 jours
1.0000.000 UM
1.000.000 UM
2.000.000 UM
Abdallahi Ould Mokhtar
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Tijani ben Houssein
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Ahmed Ould Khattry
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Montants déjà décaissé
28 jours
2.800.000 UM pour Md Salem Ould Mah
2.800.000 UM pour les substituts
5.600.000 UM pour Seyed Ould Ghaylany
 L’audition de Sidi Mohamed Ould Biye est un échec pour Ould Ghaylany et ses amis. Ils ont prévu 5 jours mais Ould Biye refuse catégoriquement de répondre car le code qui est en vigueur est adopté après son départ d’air Mauritanie voilà 10 ans.
 Les personnes non encore interrogées auront leur interrogatoire prolongé pour soustraire le maximum de per diem.
A la semaine prochaine pour une autre chronique du Palais de Justice ou « la caverne du Procureur Général Seyed Ould Ghaylany ».
Robin des bois (un Greffier en service au palais de justice)

Rajel a dit…

Eywa, ces trois présumés tortionnaires ils ont prié avec Aziz à keyheydi wolla?
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Passif humanitaire : Trois membres de la junte seraient tortionnaires Version imprimable Suggérer par mail
04-04-2009
Vingt ans après le massacre de centaines de Mauritaniens, noirs pour la plupart, sous le régime militaire au pouvoir, un autre gouvernement militaire promet d’indemniser leurs familles. Si certaines associations de victimes se félicitent de cette indemnisation, pour d’autres familles touchées, ainsi que de nombreuses organisations non-gouvernementales (ONG), indemniser reviendrait à accorder l’impunité à ceux qui ont commandité ces massacres... et sont toujours au pouvoir.

« Trois officiers responsables d’exécutions extrajudiciaires menées dans les années 1990 sont une nouvelle fois au pouvoir, au sein du conseil militaire », a dit Abdel Jemal Nasser Ould Yessa, de S.O.S. Esclaves, une association mauritanienne de défense des droits humains. « Ils ont déjà tué. Qu’est-ce qui les empêche de tuer de nouveau ? ».

A la suite du coup d’Etat du 6 août, qui a abouti à la destitution du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, un conseil militaire de 12 membres s’est installé à la tête de la désertique Mauritanie.

Le 25 mars, au cours d’une cérémonie organisée à Kaédi, une commune située à 430 kilomètres au sud de Nouakchott, la capitale, et dont bon nombre de victimes sont originaires, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui avait orchestré le putsch, a promis que le gouvernement assurerait aux familles des 244 victimes identifiées une indemnisation financière ou matérielle.

Abou Sy, ancien lieutenant peulh, a rapporté à IRIN qu’il avait été arrêté et incarcéré, et qu’il avait été le témoin de nombreux passages à tabac et massacres ; pour lui, les familles des victimes ont besoin de cette reconnaissance pour pouvoir honorer la mémoire des personnes tuées.

Violences frontalières

A la fin des années 1980, les tensions sont devenues de plus en plus vives entre le Sénégal et la Mauritanie, après que cette dernière eut incarcéré plusieurs officiers noirs de l’armée – dont bon nombre avaient de la famille peulh de l’autre côté de la frontière, au Sénégal - à la suite d’une tentative de coup d’Etat contre le gouvernement majoritairement arabe du président Maaouiya Sid’Ahmed Ould Taya.

En 1989, une querelle foncière entre éleveurs et fermiers est venue alimenter les tensions politiques et ethniques des deux côtés de la frontière : après que des milliers de Mauritaniens clairs de peau eurent été expulsés du Sénégal, où ils vivaient, l’armée mauritanienne a réagi par une campagne de passages à tabac qui a contraint des dizaines de milliers de personnes, dont une majorité de noirs, à fuir le pays.

Plus de 500 Mauritaniens ont trouvé la mort au cours de la répression, selon les enquêtes menées en 1994 par Human Rights Watch et la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH).

Indemnisation

Les autorités et les familles des victimes n’ont pas souhaité chiffrer les indemnités. « Aucune indemnisation, aucune compensation, n'équivaudra à une vie humaine », a déclaré Mohamed Ould Abdel Aziz au cours de la cérémonie.

Mais l’argent ne peut remplacer – et risque même d’entraver - la justice, estime Fatimata M’Baye, présidente de l’Association mauritanienne des droits de l’Homme. « Indemniser ne suffit pas, il faut que les bourreaux soient connus, il faut que la justice soit rendue, sinon c’est la porte ouverte à l’impunité ».

Maïmouna Sy, veuve, a expliqué à IRIN que son époux, agent des douanes, avait été tué en 1990 parce qu’il était noir. « Si seulement [l’ancien président] Ould Taya pouvait un jour être jugé, j'aurais enfin la conscience tranquille ».

Le président Ould Taya, renversé au cours d’un coup d’Etat, en 2005, vit aujourd’hui en exil, au Qatar.

Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, dernier président évincé, s’était engagé, au cours de la campagne de 2007, à agir en faveur de l’union nationale et de la réconciliation à la suite des massacres des années 1990.

En novembre 2007, le président Abdallahi avait convoqué une table ronde sur l’union nationale. Neuf mois plus tard, il était renversé et assigné à résidence après la prise de pouvoir du conseil militaire.

Depuis l’indépendance de 1960, les dirigeants militaires se sont succédé à la tête de la Mauritanie, jusqu’aux élections de 2007, qui ont abouti à l’arrivée au pouvoir du président Abdallahi.

Le conseil militaire dirigé par M. Abdel Aziz s’est engagé à organiser des élections présidentielles le 6 juin. Au cours d’interviews accordées aux médias arabes, M. Abdel Aziz a déclaré qu’il respecterait la Constitution – en vertu de laquelle les militaires ne doivent pas exercer de fonction publique - en démissionnant de l’armée 40 jours avant les élections, auxquelles il se présenterait.


© Irin News - Avril 2009

moua'mmar a dit…

C'est terrible, terrible!!!
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Situation en Mauritanie : Les mauvais génies d’Ould Taya / Dr Nagi O. Ahmedou Salem O. Bouh Version imprimable Suggérer par mail
04-04-2009
Ce sont deux petites phrases qui m’ont ouvert les yeux sur une réalité terrifiante : Ce que le système Ould Taya avait de plus mauvais est aujourd’hui aux commandes du pays et s’emploie, avec les mêmes méthodes fondées sur la ruse et la duplicité, à perpétuer son emprise sur la Mauritanie.

La première de ces phrases se trouve dans l’enregistrement des paroles de Sidi Ould Cheikh Abdallahi avec la délégation du Qatar, récemment publiée par Taquadomi et dit à peu près ceci : Il y a une opération chirurgicale de la démocratie : on coupe un membre (la présidence de la république) et on le remplace.

La seconde a été prononcée, dans un moment de sincérité, par le député Abderrahmane Ould Mini au cours du meeting organisé mercredi dernier par son parti, le RFD : Maaouya n’était visiblement pas le plus mauvais de son système. Nous ne lui connaissons qu’une seule maison.

La première me rappelle le coup d’Etat du 3 août 2005 : Alors que le pays était au bord de l’explosion et que le président Ould Taya ne cessait plus de parler de « changement », de « lutte contre la corruption » et d’« assainissement » ; alors qu’il avait accusé, à Kiffa, son entourage de lui cacher la vérité et l’enfermer dans une bulle, ses collaborateurs les plus proches (le Chef de sa sécurité, son Directeur de la sûreté, son Directeur de cabinet(il était complice, Ould Tomy !) et quelques officiers de sa fabrication) l’ont déposé, reprenant à leur compte un désir de changement très fort certes, mais qui devait les balayer eux apparemment et non lui. Nous avons changé, ce jour-là de Président (on a coupé la tête du système), et on voulait, certainement, le remplacer et continuer comme si de rien n’était, en offrant au peuple l’illusion d’un changement qui n’était en réalité qu’un bluff.

Mais la fermeté de la communauté internationale contre le coup d’état obligea les auteurs de l’ablation à changer de prothèse : il y eut les élections, au cours desquelles le système s’est redéployé comme les mauvaises cellules cancéreuses se disséminent dans le corps, quand une dose de médicament efficace est inoculée au malade, en attendant de développer des anticorps ! Et la prothèse (Sidi) a été rejetée par le corps malade. Le coup d’état du 6 août 2008 était une nouvelle ablation du même membre, et le médecin qui tient le bistouri, se dit qu’après un échec, il ne peut compter que sur lui-même pour remplacer le Président. Alors il fait tout pour réussir l’impossible : s’auto-greffer sur le système.

La seconde m’a amené à faire le constat suivant : depuis qu’il a pris le pouvoir, Ould Abdel Aziz accuse Sidi Ould Cheikh Abdallahi et son entourage de gabegie et de malversation. Il a même jeté certains des collaborateurs du président en prison et malmené sa famille avec une méchanceté inhabituelle dans notre société ! Cependant, il n’a jamais fourni aucune preuve concrète, ni ouvert un procès public pour juger les personnes qu’il accuse. Plus bizarre encore, Khattou Mint Boukhary a été accusée d’avoir puisé à la caisse de l’Etat illicitement. Mais aucun fonctionnaire n’a été jusqu’à présent arrêté pour lui avoir donné l’argent public illégalement, alors que c’est la responsabilité du fonctionnaire d’abord ! Comment peut-on vouloir tromper les gens avec des arguments si défaillants ?

Mais il y a plus bizarre que bizarre : Internet (et même la presse écrite (voir l’interview de Boidiel dans le Calame), recensent chaque jour les richesses de Mohamed Ould Abdel Aziz. Des maisons au Maroc, une grande ferme en inchiri, des immeubles bien placés, des sociétés, des hammams, plusieurs hommes d’affaires courtiers du général, etc.) Mais aucune réponse de celui-ci, ou de son entourage. Pourtant c’est des preuves. C’est ce imanque au dossier de Khattou, de Sidi et Ould Waghef pour que nous croyons à leur culpabilité ! Pourquoi la brigade des crimes économiques n’enquête-t-elle pas sur les richesses du Général-mains-propres ? Bizarre ! Bizarre ! Bizarre ! Pourquoi n’arrête-t-on pas Ely Ould Med Vall pour les 400 millions de Dollars, Ali Fall, Mohamed Ould Dié, Ould Abdi ould Jiyyid et d’autres pour l’argent qu’ils n’ont pas remboursé ? Bizarre et cent fois bizarre !

Les conclusions qu’on peut tirer de tout cela :

1- Les auteurs du coup d’Etat du 3 août 2008 n’étaient pas venus pour le changement, ni pour l’assainissement mais bien pour sauver le système à l’ombre duquel ils ont grandi et se sont enrichis des menaces que Ould Taya, désormais insatisfait de son entourage (il avait limogé Louleid Ould Weddad, placé Ould Tomy en prélude à l’éloignement des colonels Ely O. Med Vall et Mohamed Ould Abdel Aziz, pour le desserrement de l’étau familial qui se fermait autour de lui, renvoyé Cheikh El Avia, lancé l’armée aux trousses d’Al Qaida pour réorganiser la grande muette…). L’opération chirurgicale a été décidée par les mauvais génies de l’ancien président que le changement ne servait pas. C’est maintenant évident !

2- La lutte contre la gabegie est une vérité derrière laquelle se cache un mensonge. C’est un slogan porté par des symboles de la gabegie qui veulent tromper la vigilance de leur peuple. Exactement comme le Voleur qui piste avec les Pisteurs.

3- Les mauvais génies de Maaouya sont toujours à l’œuvre dans la crise actuelle, et ils en tirent les ficelles pour rétablir le système tel qu’il les sert. Ils opèrent de plusieurs fronts, et il faut qu’ils soient visibles pour nous :

• Ould Abdel Aziz et un Groupe d’hommes d’affaires de sa tribu ou proche à elle. Il tient la seule garnison militaire combative dans l’armée et il veut être président. C’est lui qui a enfermé Maaouya pendant vingt ans sous prétexte « d’assurer sa sécurité ». Il l’a fait à Sidi pendant quelques mois, avant de le déposer dès qu’il a donné des signes de volonté d’indépendance. Il a tout d’un dictateur dangereux.

• Ely Ould Med Vall. Il veut faire croire à tout le monde qu’il est contre le coup d’Etat de son cousin, qu’il travaille à l’extérieur pour serrer l’étau autour de la junte. Il est un dernier recours de Ould Abdel Aziz et il jouera un rôle dans son élection s’il ne peut pas se présenter lui-même. Les deux hommes sont formés à la même culture de la ruse et du double jeu.

• Louleid Ould Waddad, Kaba Ould Eléwa et Consorts. Ils viennent de créer un parti politique, qui sera un attrape-tout pour récupérer une partie des mécontents de la gestion actuelle par Ould Abdel Aziz de son coup d’Etat. Ils oeuvreront à la crédibilité des prochaines élections et auront leur part du gâteau de l’après 6 juin 2009. Il ne faut pas exclure que le calcul des uns et des autres est que Louleid revienne au Cabinet de Ould Abdel Aziz (ou d’Ely) après les élections, que Kaba redevienne ministre de l’intérieur…Une revanche sur le Maaouya d’après le 8 juin 2003, en quelques sorte.

• El Arbi Ould Jideine, Ghrini, Mint Mouknass, Moustapha Ould Abeiderrahmane, Valy Ould Bellal et Cie.(Pauvre de Maaouya, que tu en avais de mauvais génies !) Ces gens-là ont déjà pris fait et cause pour Ould Abdel Aziz, liant leur sort au sien. Mais ils n’hésiteront pas à tourner la veste dès que le général ne sera plus candidat. Personne n’a oublié les sorties honteuses de Naha Mint Mouknass contre Maaouya dont elle était la Ministre jusqu’au jour du coup d’Etat du 3 août 2006, ni la participation de Ghrini au démantèlement de son propre parti (Le PRDR) au service du Colonel Ely Ould Med Vall…

• Et ceux qui sont au Front anti-putsch me dirait-on ? Ils sont encore dans un brouillard qui ne permet pas de lire leur attitude en cas de consécration du fait accompli. Mais le présent les lave de bien des odeurs nauséeuses de conspiration contre l’intérêt du pays.


Dr Nagi Ould Ahmedou Salem Ould Bouh

Bebe BA a dit…

Rajel,

Ce n'est pas un scoop!
si tu te rappelle des commets qu'on avait écrit quand El Kheneral est allé soi disant pour demander pardon (il paraît qu'il a même essuyé 1 larme, lol), je m'étais posé cette question: comment peut on aller demander pardon, accompagné des tortionnaires?

Le colonel El Arbi nommé au senat par Sidioca en est aussi. Les ONG de droits humains ont protesté, elles sont allées voir Sidioca et Aziz, mais cela n' a servi à rien et sa nomination a été maintenu.

Cheri,
Je maintiens que Taqadoumy est un site potins qui attiste la haine pour arriver à ses fins et que Aziz nous prend comme des cons et qu'il ne faut lui donner raison!!!

Lu pour toi:


OULD ABDEL AZIZ : BARRONS LA ROUTE AU RETOUR AU POUVOIR DES PREVARICATEURS

Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, président du Haut Conseil d'Etat, Chef de l'Etat a affirmé que le 6 juin prochain constitue une opportunité précieuse pour faire décoller la Mauritanie de l'état du sous développement et ouvre la porte devant " une Mauritanie nouvelle où nous maîtrisons notre destin et gérons nos richesses et nos ressources ".
Le chef de l'Etat a indiqué que " la réalité que connaît la Mauritanie doit être dépassée grâce à la volonté des mauritaniens, à leur capacité et à leur mobilisation autour des objectifs du changement du 6 août et à la fermeture de la porte devant le retour au pouvoir des prévaricateurs ".
Le général Ould Abdel Aziz, a ensuite parlé des étapes de l'évolution de l'Etat mauritanien depuis l'indépendance, soulignant que celles-ci ont été "marquées par la mauvaise gestion, la maîtrise du pouvoir par un groupe de prévaricateurs qui ont bousillé l'enseignement, fait régner la corruption et, par leur mauvaise gestion, répandu le phénomène du chômage ".
Le chef de l'Etat a précisé que le pays a acquis son indépendance depuis 49 ans et que le citoyen a vécu la majeure partie de la période d'après l'indépendance des situations difficiles au cours desquelles les services sanitaires n'ont connu aucun développement, soulignant que "pour de simples maladies, nous faisons encore recours à l'étranger pour soigner nos malades et dépensons annuellement, sur le budget de l'Etat, trois milliards d'ouguiyas à cet effet dont ne bénéficient pas ceux qui en ont droit mais plutôt des personnes trillées sur la base de critères de parenté et de népotisme ".
Parlant des manifestations de la gabegie qu'a connue le pays sous le règne des anciens régimes, le chef de l'Etat a précisé que le pays a beaucoup souffert de ces manifestations à tous les niveaux.
Il a souligné que la Mauritanie exportait les viandes dans les année 70 du siècle dernier, mais cela, a-t-il dit, s'est arrêté et aujourd'hui elle n'exporte même pas un seul kilogramme, du fait de la faillite des sociétés nationales, suite à la gabegie qui s'est répandue au niveau de tous les services de l'Etat et qui a ruiné toutes les ressources et tous ses projets .
Le chef de l'Etat a précisé que la wilaya du Hodh El Gharbi a été affectée par les agissements des prévaricateurs et que ses fils connaissent les comportements de ceux-ci, soulignant que l'un des walis qui ont servi dans la wilaya a détruit les services publics et vendu les places publiques. Il s'est déclaré surpris de voir de telles personnes parler, avec démagogie, de la défense de la démocratie et des droits de l'homme. Il a précisé que l'action destructrice de ces prévaricateurs n'a pas épargné la cohésion nationale, en ce sens qu'ils ont divisé le peuple, répandu les haines au sein de ses composantes et laissé derrière eux un passif humanitaire qui a pesé très lourd sur l'unité du peuple, sa cohésion et sa solidarité. Le chef de l'Etat a ajouté que le pays a connu 49 années de gabegie qui ont laissé derrière elles une faiblesse dans le domaine des infrastructures et une absence des services de santé, d'enseignement etc et au cours desquelles la gabegie a gagné tous les départements et n'a épargné même pas la justice .
Le président du Haut Conseil d'Etat, chef de l'Etat a indiqué que les régimes qui se sont succédés sur le pays ont détruit tous les départements et les ont dépassés pour s'attaquer aux nobles valeurs qui sont ce qu'il y a de plus cher pour le peuple mauritanien, précisant que l'action destructrice du sommet s'est répercutée sur la base à telle point que la droiture est restée le point faible dans ce pays .
Le Président du Haurt Conseil d'Etat a indiqué que: "les ministres connaissent cette réalité comme je la connais moi-même". C'est ainsi que les budgets des départements sont conçus et mis à la disposition des gestionnaires qui ne prennent point en compte les exigences de la vie à Tintane, à Néma ou ailleurs, sans rechercher la rentabilité d'un projet ou d'une réalisation d'un acquis quelconque.
Le Général Ould Abdel Aziz a abordé la question de la minorité de prévaricateurs disant: "ce groupe, qui a mis dans une situation le paisible peuple musulman mauritanien qui ne mérite pas, est sortie de ses gonds après que nous nous en soyons débarrassé et a commencé à demander à l'étranger de nous mettre sous embargo après l'avoir fait lui-même, des dizaines d'années durant et s'être joué de ses intérêts ".
Il a encore dit que les mauritaniens ont devant eux une occasion réelle de changer cette réalité à travers les élections prochaines du 6 août relevant que cela "a constitué une exigence consensuelle du peuple mauritanien comme l'ont montré ses députés, ses sénateurs et ses maires ainsi que les représentants de la Mauritanie profonde qui se sont réunis et ont discuté la situation du pays et les moyens propres à le remettre dans la juste voie ".
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz a dit que la gabegie a exposé le pays à de violentes secousses et à des dangers énormes. C'est ainsi que la Mauritanie a connu en 2003 une tentative de putsch à laquelle nous sommes opposée, convaincus que nous sommes que la violence ne constitue pas la meilleure manière d'opérer le changement et avons donné l'occasion en ce moment au régime d'opérer les réformes. C'est à l'issue de 2 années et après être édifiés sur le fait qu'un tel régime était incapable d'une telle action, que nous avons entrepris le changement.
C'est à la suite de l'organisation d'élections transparentes que l'ancien Président a remis sur scène un groupe de prévaricateurs qu'il a voulu imposer au peuple. Alors les représentants de celui-ci ont refusé et l'armée a pris position pour la volonté du peuple qu'elle a concrétisée sur le terrain ".
Le Chef de l'Etat a ensuite évoqué les conditions et les objectifs du changement qui a eu lieu le 6 août dernier notant que lorsque le peuple mauritanien et ses représentants ont pris conscience du dérapage que le pays connaissait suite au retour au pouvoir des auteurs de la gabegie, ils se sont dressés contre.
Et de souligner que le changement n'était pas une action individuelle isolée, ni intervenu pour des fins personnelles mais pour prendre fait et cause pour la volonté du peuple, préserver ses intérêts qu'il appartient à tous de préserver.
Le Président du HCE a appelé les citoyens à s'engager en faveur du changement qui vise à construire une nation prospère, sûre et stable et à se débarrasser des prévaricateurs ".
Il a poursuivi en disant que "8 mois de réformes ont permis d'accomplir des réalisations concrètes avec des moyens propres ne faisant recours à aucun dollar d'aide extérieure de quiconque et avons pu baisser les prix et offrir beaucoup de services aux citoyens qui en ont été longtemps privés ".
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz a souligné que l'ère du despotisme des gouvernants subi par les populations est à jamais révolue grâce à la volonté du peuple.
Il a considéré qu'après le 6 août 2008, le pays s'est débarrassé d'un groupe de prévaricateurs et le pouvoir est devenu entre les mains du peuple.
Le gouvernant sent désormais que le peuple est celui qui décide", ajoutant que les meilleures réalisations accomplies sous la nouvelle ère est la prise de conscience du citoyen du danger de la gabegie et sa disponibilité de faire face à ses auteurs et à lutter contre la corruption et la mauvaise gestion ainsi que la dilapidation des fonds publics.
Le Chef de l'Etat a réaffirmé que pour garantir le non retour au passé qui nous a fait perdre beaucoup de temps, de ressources et de potentialités, il appartient au peuple de s'unir autour des objectifs de la réforme et du changement, de bien choisir ceux à qui ils confiera la gestion de ses affaires et de se préparer, après contrôle, à leur demander des comptes, s'ils commettent des erreurs .
Le président du HCE a aussi invité les citoyens à œuvrer, avec sérieux, pour une nouvelle Mauritanie où prévaut la justice et l'égalité et où le pouvoir appartient au peuple, relevant nos capacités de pouvoir promouvoir la renaissance de notre Nation, car dit-il, nous en avons la volonté et la capacité.
Il a notamment fait remarquer qu'une telle situation requiert de notre part d'opter pour le changement et d'appeler les jeunes à être à l'avant garde pour sortir le pays du sous développement car, si l'on opère les réformes dans notre pays, nous allons tous en profiter avec y compris les auteurs de la gabegie. Le pays se développera, l'enseignement marchera et les maladies disparaitront.
C'est, dit-il, ce que nous souhaitons pour la nouvelle Mauritanie que nous voulons pour nos générations futures et pour la construction de laquelle nous demandons à tous, notamment aux femmes, de prendre part.
Le général a appelé tous les citoyens à participer aux prochaines élections du 6 août indiquant que ce qui lui importe est que "l'ensemble participe à l'édification de la nouvelle Mauritanie dont le Président est soumis à la volonté du peuple" avant d'ajouter que la liberté de choix est garantie et il n'y a pas lieu d'achat de conscience .
Ce que je veux, conclue le Chef de l'Etat, n'est pas la démocratie du diktat des gouvernants et des walis mais des élections libres et honnêtes et celui qui est pour le retour de la gabegie, il lui est loisible de voter pour les prévaricateurs.

Rajel a dit…

Alors bebe qu'est-ce qu'on fait maintenant? Aziz crie Pardon et se trimballe avec des tortionnaires! Il dit qu'il faut sanctionner les mauvais gestionnaires et il a à ses côtés des hommes qui ont endeuillé des familles entières? Comme dire après ça Aziz est pour la réconciliation nationale?

Bebe BA a dit…

Rajel,
Aziz se fout du peuple, mais malheureusement, il n'est pas le seul (suivez mon regard)!!

Il faut tout simplement faire échouer ce foutu coup d'état et mettre Aziz hors d'état de nuire.

Et une fois Aziz neutralisé, mettre Messaoud, AOD, Bodiel et cie en résidence surveillée, redonner à Sidioca son tapis de prière et son chapelet, et laisser B.Messaoud, Lala Aicha, Me Diabira,Ould Yessa, Me M'Baye et Aminetou Crier à leur saoul (tant qu'ils ne crient pas, ils ne sont pas content,lol).

Comme cela, on pourra faire la fête sous notre tente préferée, avec du Etay à gogo!!!!

C'est un bon plan, non?

Rajel a dit…

mais pourquoi Messaoud? Il semble bon non?! Et les droitsdelhommistes? On en a besoin pour la veille! Sinon le reste du plan est excellentissime. Sauf que j'ai peur que tu ne sois entrain de nous concocter un plan qui mettrait ton mari au pouvoir pendant que tu nos trompes avec un peu de atay et de lben

Bebe BA a dit…

Rajel,
tu es vraiment une mauvaise langue!!!!

Mister Messaoud est comme tout les autres policards mauritaniens, Ils ont demontré qu'ils n'etaient pas crédublesn sinon on ne parlerait plus de ce coup d'état.

Comme le disait Ely, la classe politique mauritanienne se fossilise.

Nous avons besoin de sang neuf et si après cela mon fiancé devient président, c'est tant mieux pour la Mauritanie!!!!

Sauf que je me vois mal en 1ére dame avec ma langue pendue

Bebe BA a dit…

Alors le juste, Kelkun, Mahmoud, Nasroun, Ablaye, comment allez vous m'expliquer la logique (pas du formelle) de Bodiel?

Accueil du général à Lixeiba : Kane Moustapha y est allé sur autorisation de Boidiel.


Kane Moustapha était à l’accueil du Général Ould Abdel Aziz à Lixeiba. Jusqu’ici, il a fait école buissonnière dans les meetings et manifestations du FNDD.

A la surprise générale, il a fait irruption au cours de la conférence de presse du FNDD au siège de l’APP, samedi 04 avril.«Monsieur Kane Moustapha est dans quel camp. Que s’est-il passé entre le voyage du général à Lixeiba et aujourd’hui.?»

Réponse de Boidiel Ould Houmoid, président du parti Adil. A défaut de la réponse de l’intéressé lui-même, Boidiel Ould Houmoid, président de Adil, a pris la parole pour dire :



«Kane Moustapha est membre du Bureau exécutif de Adil. Avant d’aller à Lixeiba, il est venu chez moi. Je l’ai autorisé à aller à l’accueil. C’est l’hospitalité qui le commande. Il est allé à Lixeiba. Il a salué le général mais il reste dans ses positions. Il est toujours membre du FNDD.»


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org


Info source : Khalilou Diagana pour Cridem

Ɔopiarpegar a dit…

Ablaye thanks 7ata pour le post we elhaghou youghal. eneu hawn ta7t la khaima j'attends le grand jour et el3irss de ma soeur Bebe

elkheltta lu pour vous f taqadoumy
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Confidentiel / Finance : MAOA et O. Bouamatou se disputent le contrat d'assurance de la SNIM
04-04-2009
L'assureur NASR, propriété de l'homme d'affaires Mohamed Abdellahi Ould Abdellahi (MAOA, dit Chriv) vient de remporter le contrat d'assurance de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), d'une valeur de 10 millions de dollars par an. Le groupe MAOA, éponyme de ce parent du dictateur déchu Maaouiya Ould Taya, régnait sans partage sur l’essentiel de l’économie nationale avant le coup d’état du 3 août 2005.

Suivaient, en seconde position d’hégémonie, les établissements Abdellahi Ould Noueïgued (AON), autre référence dans la fratrie marchande.

Selon nos informations, l’éternel concurrent des deux, Mohamed Ould Bouamatou, propriétaire d'AGM (Assurance Générale de Mauritanie), tenterait d’utiliser ses liens de proximité tribale avec le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, afin de contraindre la SNIM à changer de garant.

Ould Bouamatou mettrait en avant ses efforts, depuis le putsch du 6 août 2008, afin d'assurer une reconnaissance internationale à la junte.

L'ont se souvient que la bataille sans merci, entre les deux entités, avait provoqué la disgrâce de Ould Bouamatou quand son bras droit Marc D'hombres fuyait la Mauritanie.

Détaché en juin 2001 par la Belgolaise, auprès de la Générale de Banque de Mauritanie (GBM), en tant que directeur général adjoint, Marc D'hombres, limogé de son poste le 3 mai 2004, a déposé plainte contre X, le 13 juillet 2005 - après plusieurs années de mésaventures - auprès du doyen des juges d'instruction du tribunal de grande instance de Paris.

La disgrace de Ould Bouamatou devenait manifeste lorsqu’il a été empêché, par Ould Taya, de se joindre à lui, parmi une délégation d’entrepreneurs, durant un voyage à l’étranger.

La farouche concurrence économique bat son plein, depuis, entre Ould Bouamatou d'une part et Chriv Ould Abdellahi et Abdellahi Ould Noueigeud de l'autre ; elle relèverait d’une compétition entre leurs deux ensembles tribaux (celui de Ould Taya d'un coté et celui d'Ely Ould Mohamed Vall et Ould Abdel Aziz de l'autre), vecteur, selon bien des analystes, du coup d’état du 3 août 2005.

La Mauritanie compte 12 société d'assurance mais seules trois possèdent des licences de réassurance :

- NASR, anciennement Société Mauritanienne d'Assurance et de Réassurance (SMAR), une entreprise publique, cédée, actifs et immeuble compris, par Ould Taya à son protégé Chriv Ould Abdellahi, au prix d’une ouguiya symbolique ;

- AGM, de Mohamed Ould Bouamatou, constituée, sur fonds propres, sans subvention par l’état ;

- Atlantic Londongate, propriété de l'homme d'affaire Smaïl Ould Abeïdna dont le fils, Abdel Ghoudouss, président de l'Union Nationale pour l'Alternance Démocratique (UNAD), est aujourd'hui militant de premier plan de la coalition anti-putsch, après avoir été un soutien actif de Ould Taya.

Les familles Abeïdna, Abdellahi, Noueïgued et Taya appartiennent au même ensembles tribal et continuent, malgré la chute de la dictature, d’exercer une forte influence sur l’appareil d’état, les services de sécurité et les douanes.

Ɔopiarpegar a dit…

houwa général lekhnana qui ose parler elvessad, eçirag,ethouloum houwa entouré de vermines çirag et tortionnaires mayehchim

copiarpegar

Ɔopiarpegar a dit…

Les femmes goûtent, elles aussi, aux gaz lacrymogènes et aux matraques de la police (+VIDEO)

Ɔopiarpegar a dit…

Ould Sidi Baba au sujet des propos de Sarkozy : "Peut-être qu’il était en état d’ivresse "

Evoquant les dernières déclarations du président français M. Nicolas Sarkozy sur la situation politique intérieure de la Mauritanie, où il avait pris parti pour l’actuel pouvoir dirigé par les autorités issues du coup d’Etat du 6 août dernier, M. Ahmed Ould Sidi Baba, ancien ministre et leader du Fndd, a laissé entendre que "les propos du président français niant l’existence d’opposition au putsch seraient peut-être venus dans un état d’ivresse".

Ahmed Ould Sidi Baba avait tenu ses propos lors d’une conférence de presse organisée samedi en début d’après-midi par le Fndd. Selon lui "il y a d’autres hypothèses pour expliquer les déclarations de Nicolas Sarkozy, comme par exemple, s’il évoquait le coup d’Etat en Guinée Bissau ou s’il faisait allusion au parlement français qui n’a pas remué le doigt jusqu’à présent, "étant donné, que selon les informations dont nous disposons, il doit chercher l’avis du gouvernement français sur sa position par rapport à ce qui se passe en Mauritanie ".

L’attaque de Ould Sidi Baba, qui est venue en réponse à une question soulevée sur la position française, a contraint le leader de la coalition anti-putsch du parti Tewa ssoul, en l’occurrence M. Mohamed Jemil Mansour à l’adoucir en cherchant à rectifier le tir.

Il a alors rappeler que la coalition anti-putsch, attend une réponse de la présidence française aux deux lettres des présidents de la République Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et de l’Assemblée Nationale M. Messaoud Ould Boulkheir. Des lettres qui ont été envoyées au chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy pour éclaircir la position français et assurer ses interlocuteurs mauritaniens de son authenticité.

Ould Mansour a souligné également, qu’en concertation avec le Rfd, les leaders du Fndd comptent coordonner leurs actionns communes pour mener de nouvelles formes de lutte contre les militaires sur toute l’étendue du territoire national.

A titre de rappel, le Rfd a lancé une campagne pour faire échouer le coup d’Etat qu’il a nommé "la résistance démocratique " et a commencé à coordonner ses actions avec la coalition anti-putsch. Cette dernière l’avait précédé dans la lutte contre les militaires.
Enfin, Ould Sidi Baba a qualifié la position du parti de Ould Daddah de "stratégique " même si le chef de file de l’opposition ne partage pas avec le Fndd le retour du président renversé Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.

Alakbbar via MOML
cridem.org

Bebe BA a dit…

Lu pour vous:

Défection probable dans les rangs du RFD

Selon des sources bien informées des divergences de taille existent, depuis un certain temps, entre le parti d’Ould Daddah et un bon nombre de cadres et militants de cette formation.


Ces mêmes sources ont affirmé à l’ANI que le RFD n’arrive pas à surmonter ces divergences et dépasser la vague de mécontentement qui sévit en son sein, eu égard à ce que des cadres de ce parti ont appelé « les décisions arbitraires et unilatérales » concernant la dernière évolution de la position du parti, au cours de la semaine dernière, par rapport à la crise politique qui règne dans le pays.
Un groupe de cadres et de militants du RFD dirigé par le Dr Mohamed Elkhamés Ould Sidi serait en passe de déclarer son retrait de ce parti.
Dr Mohamed Elkhamés Ould Sidi est le premier responsable du RFD au niveau de la Moughataâ de Mederdra, auparavant candidat aux sénatoriales dans la même Moughataâ

Bebe BA a dit…

Qu'est ce qui se passe?

C'est le calme plat!

J'espére que vous ne vous étes pas arrêter; à moins que vous ne faîtes comme d'hab: boire du etay sans réagir à ce qui passe dans notre beau pays!

Je vous rappelle que c'est pour cela que nous sommes sous la tente de Ablaye mais pas pour s'allonger et boire tranquilement du thé!!!

Alors, réagissez ou je ferais tout pour abtenir un mandat d'interdiction de boire le thé (cela n'existe pas, mais on va le créer).

Bebe BA a dit…

Lire

"J'espére que vous ne vous étes pas jait arrêter"

Bebe BA a dit…

Jeudi 9 avril prochain : Dernier Conseil des ministres présidé par le Général

Le président du Hce, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, aurait indiqué lors de la dernière session du Conseil des ministres, tenue jeudi 2 avril courant, qu’il ne présidera plus les réunions du Gouvernement, après la prochaine session, qui correspondant normalement à la date du 9 avril.

Cette intention de quitter les affaires publiques, pour se consacrer à la campagne présidentielle, rentrerait vraisemblablement dans l’optique de démission du président du Hce, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz.

Une démission décidée par l’homme fort de Nouakchott pour assurer légalement les conditions de son éligibilité, conformément aux dispositions constitutionnelles, et dans une moindre mesure, pour satisfaire aux sollicitations françaises, dernier grand soutien à la junte au pouvoir.



Toujours dans le cadre de ce départ du Général des affaires de l’Etat, celui-ci aurait confirmé, que tout autre Conseil des ministres qui se tiendra après cette date, sera présidé par l’actuel président du Sénat M. Bâ M’Baré. Le président de la Chambre Haute dirigera provisoirement les missions de la présidence de la République en attendant l’élection d’un président au scrutin du 6 juin prochain.

M. Bâ M’Baré prendra fonction à la tête du pays dés la démission du président du Hce, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, attendue pour le 18 avril courant. Il sera alors le premier citoyen négromauritanien à occuper ce poste dans l’historie du pays depuis son indépendance en 1960 ; si toutefois le Général honore ses promesses.

Ces déclarations interviennent à des moments où les opposants du Hce, dont le Fndd et le Rfd parlent de gestion unilatérale du calendrier électoral pour légitimer le fait accompli et pour dépasser l’actuelle crise politique conformément aux aspirations des autorités militaires et leurs soutiens civils.

Ceci est d’autant plus vrai, après la décrispation relative qui caractérise aujourd’hui la position de la communauté internationale. Cette dernière, manifeste depuis ces dernières semaines, une certaine souplesse à l’endroit de la junte et appelle à l’organisation des élections pendant la période transitionnelle.


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org

Info source : Alakhbar via MOML

Bebe BA a dit…

RFD : un parti chancelant à l'heure des défections

Selon des sources journalistiques le parti du chef de file de l'opposition dirigé par Ahmed Daddah enregistre de profondes divisions liées à un bon nombre de cadres qui opposent une sérieuse résistance au leader de la formation du RFD.

En effet depuis la crise politique qui frappe de plein fouet la Mauritanie, certains les cadres de ce parti qui continuent de soutenir lemouvement dit rectificatif n'hésitent pas è montrer leur mécontentement vis-à-vis de Ahmed Daddah qui ne répond plus à leurs attentes

Ces mêmes sources ont affirmé que le RFD n’arrive pas à surmonter ces divergences et à dépasser la vague de mécontentement qui sévit en son sein, eu égard à ce que des cadres de ce parti ont appelé « les décisions arbitraires et unilatérales » concernant la dernière évolution de la position du parti, au cours de la semaine dernière, par rapport à la crise politique qui règne dans le pays.



Un groupe de cadres et de militants du RFD dirigé par le Dr Mohamed Elkhamés Ould Sidi serait en passe de déclarer son retrait de ce parti.

Dr Mohamed Elkhamés Ould Sidi est le premier responsable du RFD au niveau de la Moughataâ de Mederdra, auparavant candidat aux sénatoriales dans la même Moughataâ.

Cette situation délétère que vit le parti risque de porter un sérieux revers à Ahmed Daddah et à sa formation tant et si bien que le RFD n'est plus loin de du gouffre et du goulot d'étranglement.



Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org

Info source : Points Chauds (Mauritanie)

Bebe BA a dit…

Lu pour moi sur Taqadoumy:

Zein Ould Zeidane, le retour

Lors de son dernier voyage à Doha, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz a longuement téléphoné à l'ancien premier ministre Zein Ould Zeidane. Selon nos sources, le Général tentait de le convaincre de se porter candidat à la présidentielle prévue le 6 juin 2009.

La même source précise que le Général a également approché la plupart des protagonistes de la présidentielle de 2007, afin de les amener à l'affronter lors de la prochaine.

Ould Zeidane aurait déjà entamé les démarches en vue de préparer sa campagne, notamment la collecte des signatures et la recherche d’un directeur de campagne.

Ould Zeidane était arrivée troisième lors de la présidentielle de 2007 avec 15% des suffrages. Ce score lui avait permis de négocier son ralliement au candidat Ould Cheikh Abdellahi qui le nommera premier ministre, après sa victoire, avant de le remplacer, au bout d'un an, par Yahya Ould Ahmed El Waghf.

24 heures avant le putsch du 6 août 2008, Taqadoumy avait révélé la mission secrète effectuée, en Europe, par Ould Zeidane, afin d'expliquer aux autorités suisses, belges et françaises, les raisons de la fronde parlementaire.

Le lendemain du coup de force, Ould Zeidane est invité d'Al Jazeera où il s'exprime, à partir des bureaux de la chaîne, à Paris. Il dément les informations de Taqadoumy, avant d'annoncer son soutien "total, inconditionnel et indéfectible" à la junte.

Bebe BA a dit…

Bon, comme vous avez décidé à l'unanimité de faire la gréve, je vous rejoint!

A un des ces quatre

kelkun a dit…

les gars si vous ne sortez pas de votre sieste bebe va faire comme vous, son mari va limiter, mina et La Marquise vont faire grève et ça sera le début de la in.
Sinon je pense que comme Zein n'a pas trop d'ambitions il peut servir de faire valoir à Aziz. C'est dommage pour l'ancien candidat des jeunes qui n'arrive pas à affirmer sa personnalité

Mina a dit…

wollahileu bebe tu ne vas pas faire comme les autres. Moi ba'd je suis compétement dépassée: il y a des fois j'ai une folle envie d'écrire mais tellement happée par le quotidien. En plus molli la situation est trop confuse au pays: Boydiel qui paie 103 millions avecla même facilité qu'on prétendant qui offre 120 chamelles et une palmeraie, le même Boydiel qui donne l'autorisation à Kane Moustapha d'aller accueillir Aziz...j'y comprends que dalle!
Dites! hagh Zein il va se présenter?

Nasroun a dit…

Le drame du FNDD c'est d'être représenté par des dynosaures insignifiants comme Ould Sidi Baba. N'est-il pas possible de la faire taire pour toujours ce minable?
***

O. Sidi Baba traite Sarkozy d'alcoolique
05-04-2009
Selon Ahmed Ould Sidi Baba, l'un des leaders du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), la coalition opposée au putsch du 6 août 2008, les dernières déclaration du Président français Nicolas Sarkozy, concernant la Mauritanie ne peuvent qu'être prononcés par une personne en état d'ébriété.

Ould Sidi Baba s'exprimait, lors d’une conférence de presse organisée hier à Nouakchott. Prenant la parole peu après, Jemil Ould Mansoure, président du parti Tewassoul (islamistes modérés), a tenté de minimiser la portée des déclarations de Ould Sidi Baba ; il rappellera que le Président de l'Assemblée Nationale, Messaoud Ould Boulkheïr, a envoyé un courrier à l'Elysée, en guise de demande d’explication.

Lors du sommet du G8, tenu à Hokkaïdo en juillet 2008, Nicolas Sarkozy avait tenu des propos peu cohérents devant la caméra, après un déjeuner avec le Président russe de l'époque, Vladimir Poutine ; les deux sont réputés ne pas consommer d'alcool.

Pour la plupart des analystes français, cette aversion des spiritueux est l'une des raisons de la relation tendue entre Nicolas Sarkozy et la puissante confédération des agriculteurs, contrairement à son prédécesseur connu, lui, pour son amour du vin, l'un des piliers de l'économie hexagonale.

Ahmed Ould Sidi Baba, ancien ministre sous Ould Daddah puis sous Ould Taya, a été nommé président du Conseil économique et social par le Président déchu Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi. Après le putsch, il sera limogé puis placé en résidence surveillée durant quelques jours. Depuis, il est devenu l'un des principaux animateurs de la contestation anti-putsch.

Rajel a dit…

Si Ely a vraiment favorisé ça Aziz va le finir et ça va saigner!!!
***

Document : Un cousin d'Ely touche un million de dollars d'une société soudanaise
05-04-2009
Taqadoumy publie un document officiel de l’entrepreneur soudanais "High Tech Group". Il s'agit d'une demande, au directeur de la Banque franco-soudanaise, de virer un million de dollars, du compte du groupe, domicilié à la banque Fortis à Bruxelles, vers celui d'Ahmed Baba Ould Eleya à la Générale de Banque de Mauritanie (GBM), à Nouakchott.

Le document est signé le 13 décembre 2006. A l'époque, le pays était dirigé par le Colonel Ely Ould Mohamed Vall, dont Ould Aleya est proche cousin mais aussi fondé de pouvoir.

La lettre précise que la somme correspond à la contrepartie d'une "opération d'enregistrement de blocs pétroliers en Mauritanie", sans en préciser ni le nombre ni la localisation.

Taqadoumy a présenté le courrier à un expert économique spécialisé dans les transactions pétrolières. Pour lui, Ould Eleya n'est pas signataire et la somme ne correspond pas à un dédommagement légal et authentifiable ; il ne s'agirait que d'un bonus de signature, donc une commission occulte.

En clair, ce serait la preuve d’une corruption versée à Ould Eleya, prix de trafic d’influence au profit du groupe soudanais, afin d'obtenir un contrat indu.

Pour notre analyste, en cas de litige juridique pour prise illégale d'intérêts, la relation de cousinage entre Ould Eleya et Ould Mohamed Vall peut être considérée, par un juge, comme une circonstance aggravante aussi bien pour l'intermédiaire supposé (Ould Eleya) que le bénéficiaire présumé (Ely Ould Mohamed Vall).

L’on s’en souvient, la détermination de Mohamed Abbe Ould Sidi Ould Jeïlany à instruire cette affaire ainsi qu’éplucher les comptes de la GMB, avait motivé son limogeage de l’Inspection Générale de l’Etat (IGE), au lendemain du coup d’état du 6 août 2008. L’ex-Chef de l’Etat Ely Ould Mohamed Vall, l’homme d’affaires Ahmed Baba Ould Eleya, le banquier Mohamed Ould Bouamatou (propriétaire de la GBM) et le Général Ould Abdel Aziz, chef de la junte, sont liés par l’appartenance tribale.

Unknown a dit…

Bonsoir tout le monde,
ma chère bebe, tu sais bien que tu ne peux pas nous rejoindre dans notre site comme tu sais bien qu'on ne te laisse animer que parce que tu es toute nouvelle fiancée: c'est comme ton bisutage.
Il parait que Kane Moustapha était venu à la conférence de presse pour déballer quelque chose et à la dernière minute Boidiel a eu peur et a préféré le couvrir pour éviter le scandale, mais quel sacandale? Qu'est-ce qu'ils nous concoctent encore ceux-là?

Quant à ZZ je lui dit bon courage pour retrouver la confiance de tous ceux qu'il a abandonnés sur la carreau. Il y a des chances qui ne se répetent pas.

Anonyme a dit…

Ma dulcinée t'en vas comme ça rejoindre les anonymes qui viennent juste se servir, ce n'est pas ta nature! Toi tu dois les sortir de leur léthargie pas faire comme eux!
Dis-moi? Est-ce que tu vas faire campagne? Et pour qui? C'est pour savoir comment je me positionne!

Ablaye a dit…

Bonsoir,

Pour ce qui me concerne le week-end a été charg plus que d'habitude et je n'ai pu me connecter que furtivement de mon téléphone. Je m'en excuse auprès de tous, d'autant que les choses se précipitent au pays. Le général a présidé ce qui sera je l'espère son dernier "conseil des ministres" de toute sa vie; Il semble déterminé à organiser des élections que lui seul peut gagner et Zein semble encor bouger et rêver d'une candidature qui cette fois ne peut être qu'un alibi. conclusion: le pays est loin de la sortie de crise. Les salaires ne vont pas être payés comme c'est le cas déjà semble-t-il dans de nombreux services, les financements vonta tarir et on devra faire désormais avec presque rien. On ne doit pas avoir la même conception de l'amour de son pays.

Unknown a dit…

EHHHHHHHHH oui mon cher Ablaye! Faut bien satisfaire les désirs de son excellence le Général! Tout ça va finir par nous coûter très cher. je ne sais pas s'ils voient ce qui se passe dans le reste du monde. L'Europe qui se met à genoux devant Obama pour reconstruire l'Otan, le G20 qui tente de régler la crise financière mondiale et le général...qui tente de résoudre son problème de pouvoir.

Bebe BA a dit…

Mes chères soeurs, on est pas au bout de nos surprises.
Ce qui est bizarre ce que personne au FNDD ne se pose de questions par rapport à cette "autorisation" de Mister Bodiel Gargantua!
Cela démontre à quel point le FNDD est "Inclair"!!!!!

Attendons l'explication que AOD dit la girouette va nous donner!!

*****
Lu pour mes soeurs, mina, Madame, La Marquise et mes autres anonymes, uniquement:

LE VICE-PRESIDENT DU RFD SERAIT CANDIDAT (MEDIAS)

Des medias locaux ont fait état ce dimanche de la probable candidature du docteur Kane Hamidou Baba vice-président du RFD d’Ahmed Ould Daddah à la présidentielle du 6 juin prochain.
M. Kane Hamidou Baba est également deuxième vice-président de l’assemblée nationale.

Ces rumeurs persistantes s’accompagnent des déclarations faites par le dirigeant du RFD le Dr. Mohamed El Khamis Ould Sidi qui ‘’étudie avec de nombreux cadres du parti les mesures à prendre après le revirement du président du parti.

JaaltaBe a dit…

La Sud du pays va se transformer en vallée des larmes (y compris de crocodiles):
Tois caïmans dans une mare:
Kane Hamidou Baba
Ibrahima Sarr,
Balas

Tous à la poursuite du vent et d'une carrière personnelle cacun se croyant plus grand bradeur de sa communauté de l'autre.
Seul Ibrahima Sarr échappe bien sûr à ce qualificatif parce que lui au moins il a une certaine légitimité.

La Marquise a dit…

Bonsoir,
Bon retour notre bebe nationale, si tu nous rejoins dans notre paresse ça devient sombre ici.
Moi je crois que Boidiel doit cacher encore quelque chose de très louche. Il a surement négocié deja avec les militaires pour récupérer "ses" millions. Peut être que Kane a menacé de tout déballer et là le mastodonte a dit "non non tais-toi je te couvre". En tout cas comme tu dis c'est "inclair".

Mina a dit…

Mais houweu il veut faire imploser le RFD ou quoi ce Kane Hamidou Baba? Mais dans quoi on nage en Mauritanie? Qu'est-ce qui se prépare? Moi si vous voulez mon avis il va y avoir un énorme big bang qui va complétement recomposer le paysage politique. On saura qui est qui. Je pense aussi que Boidiel va cacher son jeu même après l'élection mais qu'à la première occasion il va prendre le large. Pauvre FNDD! Dire qu'il y a des rêveurs qui y croient vraiment!

Anonyme a dit…

Ma chérie,
quelqu'un a dit ici que ce n'est pas la girouette qui tourne mais le vent. Ahmed ne fait que s'adapter à un vent tournant et à des mauritaniens naurellement et historiquement nomades. De toutes les façons que pouvait-il faire vraiment? Allez à une élection que Aziz a deja gagnée? Ahmed n'est quand même pas fou à ce point! Il est allé au lit avec la junte en pensant pouvoir se faire choisir candidat des militaires, ils se sont servis de lui pour valider leur putsch et l'ont jeté quand ils en on fini et maintenant il retourne faire ce qu'il sait faire: s'opposer pour avoir la seule chose qui compte: La Présidence de la République.

Ablaye a dit…

En fait l'auteur de cette citation est Edgar Faure (ce n'est pas la girouette qui tourne mais le vent). Il a aussi dit : "Voici que s'avance l'immobilisme et nous ne savons pas comment l'arrêter". Ne dormez pas trop sous la tente en attendant que les filles vous apportent le thé, sinon c'est la grève.
de plus le pays bouge beaucoup sans quon puisse dire où il va. Ce n'est donc pas le temps de l'immobilisme.

Bebe BA a dit…

Mes chères soeurs,

Je crois que vous faîtes fausse route!!! (mais cela n'e,gage que moi, lol)

Je vois mal Kane Hamidou suivre ses propres intérêts et laisser AOD en route. Kane n'est pas Balas et ce n'est pas son genre!
S'il a pu supporter AOD toutes ces années, c'est par loyauté.

Je me demande si AOD n'est pas en train de nous concoter un de ses plans foireux?

Peut être qu'il ne veut pas perdre sur les 2 plans et que la candidature de Kane est un plan B?

Désolé, mais j'arrive pas à faire confiance à AOD, il est trop inclaire!!!!!!

Bebe BA a dit…

Lu pour moi et mes chères soeurs:

Kane Hamidou Baba et ZZ candidats ?

Deux pointures qui peuvent crédibiliser la présidentielle de juin 2009.


Au moment où les observateurs politiques indexent le président du Hce, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz et ses soutiens, d’aller en solitaire vers une présidentielle, qui devra être selon des premiers indicateurs, largement boycottée par le Rfd et le Fndd, le Vice-président du parti d’Ahmed Ould Daddah, risque de créer la surprise générale, en manifestant officieusement ses intentions de postuler à cette élection décisive.

Si l’information se confirme, il en va sans dire, que la candidature du Général jusque là, fragilisée par les refus de nombreux acteurs politiques d’aller à cette consultation électorale, a toutes les chances de se crédibiliser et de se renforcer dans les prochains jours, inaugurant du coup, la naissance d’une nouvelle classe politique, autre que celle qui a présidé aux destinées du pays toutes ces dernières décennies, spoliant le peuple dans ses plus petits droits.

Même Zeine Ould Zeidane, le candidat de poids des élections présidentielles de mars 2007, serait, dit-on, en train d’affuter ses armes politiques, pour se lancer dans cette course décisive.



Alors, à ce rythme accéléré, les pointures montantes, telles que Hamidou Baba Kane, Zeine Ould Zeidane et, peut-être, le Général lui-même, pourront, l’avenir aidant, régénérer dans ce pays meurtri de nouvelles élites autres que celles rodées par la gabegie et le pouvoir personnalisé.

Nous y reviendrons.


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org

Anonyme a dit…

lu pour vous

Défenseurs des droits humains ou rabatteurs électoraux putschistes ? / Lô Gourmo Abdoul
06-04-2009
"Si depuis le putsch, l’esbroufe et l’arnaque, le mensonge et la contrefaçon sont devenus les seules valeurs sûres de la République du cash, le Passif humanitaire en est désormais la pure sanctification !".

Après la « rectification » du 6/8, la « lutte contre la gabegie » et autres niaiseries politiciennes, les orfèvres de la propagande putschiste ont sorti de leur chaudron, pour le dernier cent mètres de leur course vers les abîmes, la très grosse artillerie : « le Discours Historique de Kaëdi ». Les vieux opportunistes, blanchis sous le harnais, tout frissonnants de nostalgie respirent à nouveau le doux fumet des paroles d’antan. Le « 12/12 » c’était eux. Eux, le Discours de Néma. Eux également celui de Kiffa. Le Livre. Ah, la grande affaire ! « Bienvenue, Général » ! L’histoire t’attendait. Les morts que nous niions avec tant de véhémence hier, et bien, nous te les offrons, prends les, ensevelis- les avec le sable fin de nos mémoires.

Nous nous prosternons derrière toi, O nouveau Guide de nos prières funèbres. Nous te donnons nos larmes sèches à force d’être versées pour cette si auguste occasion ! Non, peu importe que l’argent ne puisse les ressusciter. Ils sont morts, ils sont morts… Tu l’as si bien dit. L’essentiel n’était-il pas que tu dises qu’ils sont morts et bien morts ? Voilà où était l’essentiel : ta confirmation, à Kaëdi, devant tous, hébétés, liquéfiés par ta sincérité de Soldat, que les morts sont bien morts. ILS SONT BIEN MORTS et l’Etat demande pardon pour ceux qui les ont massacrés… pardon… escamotés en son nom ! khlaass… !

Les nouveaux arrivistes, pour leur part, tout à leur empressement de néophytes, embouchent cette même trompette nasillarde, en croyant réinventer les règles de cet art si peu délicat de la flagornerie politique. Venus de partout et de nulle part, ils ont surgi comme des champignons toxiques pour prendre leur dû. Ils ont raté le coche de la transition de Ely. Raté le coche de la présidence Sidioca, après avoir, probablement, raté de peu, celui de la fin de règne de Ould Taya.

Voilà venu le temps de la revanche et de la rédemption financière. A leurs devanciers, ils promettent de faire mieux et plus fort. Eux ne s’encombrent pas de « réalité » même factice. Seule importe la psychologie du nouveau Maître, dont ils sont prêts à assurer la longue traversée de l’Histoire. Ils sont venus, ils ont vu le regard, senti le parfum, entendu l’accent du nouveau Maître. Ils en ont conclu qu’il était sincère, historiquement sincère. Ils ont compris tout le parti à tirer de la force impérative de l’instant présent qui ne prête à aucune longue promesse et qui force la main rude du destin : c’est maintenant que le putsch va réussir ou échouer. C’est maintenant que les âmes damnées prennent de la valeur et qu’on peut les vendre sans les brader. Puisque le Général veut tout, tout de suite, sinon rien, puisque eux n’ont rien que leur âme en échange, ils la cèderont, les yeux dans la mare de leur honte, pour être aux premières loges des bacchanales électorales qui se profilent.

A quoi rime tout cela, cette course contre la montre au dessus de la toiture, cette nouvelle « légende des morts » , cette débauche de fumisterie sur le compte des disparus, torturés, déportés et leurs ayant-droits légitimes, par ceux là même qui, victimes réelles ou fictives, naguère, firent du règlement du Passif, la condition des conditions de toute respiration politique dans le pays ?

Si depuis le putsch, l’esbroufe et l’arnaque, le mensonge et la contrefaçon sont devenus les seules valeurs sûres de la République du cash, le Passif humanitaire en est désormais la pure sanctification !

Oublieux de leurs propres déclamations d’antan, voilà cette nouvelle infanterie chantant en chœur que c’est leur Général et personne d’autre avant lui qui, le premier, a reconnu l’innommable et demandé pardon au nom de l’Etat !

Car, qu’a dit donc d’historique le Général Aziz et qu’avant lui, le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi n’ait lui-même dit et répété ? Le Président légitime n’avait-il pas, pour la toute première fois et devant la nation entière, reconnu les faits que la direction stratégique actuelle des putschistes, à peine changée, refusait avec hargne d’admettre naguère sous ses versions initiales ( Tayiste ou cmjd) ? Reconnu, que des citoyens mauritaniens avaient bien subi les pires épreuves en raison de leur appartenance ethnique, y compris crimes de sang et déportation. Et demandé, au nom de l’Etat, le pardon que les sbires actuels ne veulent reconnaître « historique » que dans la bouche du Maître du jour ?

Les principaux membres de la junte actuelle savent, dans le détail, la nature et l’ampleur de la tragédie que recouvre ce Passif. Ils ont été, sans discontinuité, au cœur du dispositif sécuritaire, tant central que local de la Dictature qui s’est imposée à notre peuple depuis des décennies et qui avait fait de la répression brutale le principal levier de commande du système. Certains ont directement mis la main à la pâte de l’infamie raciste qui a marqué cette répression sanglante et font l’objet de poursuites internationales. A Kaëdi, le discours du Général aurait donc eu quelque consistance au regard de ses laudateurs, s’il avait porté, non sur ce qui avait été déjà dit et répété mais sur ce que tout le monde attend de toute autorité en place à Nouakchott sur ce sujet : non seulement cette reconnaissance et ce pardon, non seulement les indemnisations et réparations adéquates mais aussi la vérité, la pleine vérité sur ce qui s’est passé avant que le pardon de la nation et des ayant-droits ne soit accordé. Cette pleine vérité c’est celle de l’identité des morts, leur nombre exact, leur lieu d’inhumation, les motifs des exécutions sommaires, les donneurs d’ordre etc.

Mais au-delà des mots, que l’on se paye ces temps –ci avec tant de déconcertante facilité, n’est-il pas temps de mettre bas les masques en allant droit au but ?

Ce dont il s’agit ici, c’est d’une opération de pur rabattage électoral destinée à mobiliser le plus de foules possible au sein des négro-africains pour le compte du Général « candidat » à sa succession « libre et démocratique ». Tout est dans le timing et le jeu des acteurs.

Car les zélateurs du « règlement du passif » évoquent et invoquent tout, sauf l’essentiel, à savoir la légitimité de la junte à prendre en charge un tel dossier. Une junte dont les membres ont collectivement renié leur serment de fidélité à la République, à ses règles élémentaires, foulé aux pieds les engagements internationaux de notre pays, a- t– elle le leadership politique, juridique et moral requis pour entreprendre un tel règlement ?

Il est vrai que, à Kaëdi comme partout ailleurs où ont été déclinés les engagements des putschistes, il ne s’est agi que d’un simple engagement électoral. Car, à en croire la « feuille de route » des putschistes, le Général va démissionner, son HCE se dissoudre, avec sa Commission invisible du Colonel Dia en charge du dossier, et cela dans un mois au plus tard ! Comment croire alors qu’ils puissent assurer un tel règlement dans ses parties essentielles relevées plus haut ? Du coup s’éclaire, sans fard, la raison profonde de ce subit intérêt pour la « cause négro-africaine » pour une junte dont les soutiens initiaux primordiaux et les soutiens cachés (dès l’époque de la fronde !) sont les chauvins historiques de Mauritanie, les piliers traditionnels du chauvinisme d’Etat…alliés à des aventuriers politiques négro-africains en perpétuelle attente de postes.Quelle sinistre farce !

Les « négro-africains » sont, pour diverses raisons historiques, singulièrement les cadres, la proie facile de tous les populismes. Ils sont tout désignés pour servir de chair à canon électorale au mouvement de « rectification » .C’est donc vers eux que les efforts les plus tenaces seront portés par les managers du putsch, pour fabriquer en leur sein une base opérationnelle hétéroclite et super active, dont les frontières transcendent les courants et partis politiques, précisément sur le fondement idéal du « passif humanitaire ».

De même que la « lutte contre le terrorisme » était destinée aux chancelleries occidentales, la « lutte contre la gabegie » aux petits bourgeois bien-pensants, la « rupture avec Israël » à l’opinion arabe, le « règlement du passif » est un simple instrument de propagande électoraliste populiste pour les Kwars… et la voie royale de tous les marchandages politico-commerciaux sur le dos des victimes et du peuple.

Les zélateurs anciens ou tardifs du putsch sont libres d’éteindre une à une, les lumières internes de leur conscience. Libres de se transformer, avec leurs raccourcis verbaux de toute sorte, leurs hommages appuyés à quatre sous et leur grandiloquence tapageuse, en rabatteurs électoraux des putschistes dans leur ultime effort pour perpétuer leur « rectification ».

Mais de grâce, qu’ils ne nous fassent pas prendre de simples engagements électoraux de putschistes en manœuvre, pour une œuvre messianique, le faux pour le vrai, des vessies pour des lanternes.


Me Lô Gourmo Abdoul
taqadoumy

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La Marquise a dit…

Salam, bebe,

moi par principe je ne jure de rien surtout dans ce milieu. Kane est bien capable de dire bye bye à Ahmed. de toutes les façons Ahmed a lui-même tellement changé de position qu'il est en mesure de le comprendre. En fait ce qu'il y a de révoltant dans ce "métier" c'est de mettre tout le monde au service des ambitions d'une seule personne qui, en plus, ne vous avise même pas (d'après ce que disent les cadres RFD). Après ce sera chacun pour soi! En France françois Bayrou a le même problème même si lui n'est pas une girouette pour reprendre ton mot.

kelkun a dit…

Ce texte de Gourmo semble être une violente charge venant du coeur. Je vais le relire calmement

Anonyme a dit…

kelkun,ente tekmi? eiwa thagueb meych and read tranquilos Gourmo and let us know what do you think?

Bebe enti mnein?

copiarpegar

Bebe BA a dit…

Copiapegar, je suis là!
Alors le thé de Ablaye, il est toujours aussi bon?
Moi, j'ai décidé ne plus en boire, il me donne des insomnies et lui, refuse de me tenir compagnie alors que c'est de sa faute: il aurait pu choisir un warga moins fort, lol

La Marquise, tu as peut être raison, mais on ne sait jamais ce qui se passe dans la tête de ces gens là!

De toute façon, on verra!

Anonyme a dit…

lu pour toi Bebe

L'UE suspend pour deux ans sa coopération avec la Mauritanie
Date : 06/04/2009 à 16:54:30

BRUXELLES (AFP) — L'Union européenne a décidé lundi de suspendre officiellement pour deux ans sa coopération avec la Mauritanie en raison du coup d'Etat d'août dernier, coopération qui ne pourra reprendre sans "retour à l'ordre constitutionnel".

L'UE avait engagé en octobre dernier des consultations avec la junte pour tenter de la convaincre de revenir à cet ordre constitutionnel. Mais lors des discussions, "les représentants de la Junte militaire au pouvoir n'ont pas présenté de propositions, ni d'engagements satisfaisants", a expliqué l'UE dans un communiqué.

Les pays membres de l'UE ont donc décidé lundi de clore ce dialogue et de placer la Mauritanie sous surveillance pendant deux ans.

Pendant cette période, toutes les aides, gelées préventivement juste après le coup d'Etat, sont officiellement suspendues, excepté l'aide humanitaire.
mauritanie-web.com

Anonyme a dit…

last copiarpegar was me

Anonyme a dit…

Bebe, warguet Ablaye zein 7ata

Bebe BA a dit…

Merçi Copiapegar pour cette information!

La population va en pâtir, parce que l'UE financaient bcp de projets qui vont devoir fermer sans parler de l'aide humanitaire dans les petits villages au fin fond de la Mauritanie!

Du coup, moi aussi je vais me retrouver au chomage!

Anonyme a dit…

el kheneral & co quand allez vous nous laisser tranquille avec vos bêtiiiiiiiiises ???

Bebe, don't worry, we'll send them out

copiarpegar

Bebe BA a dit…

Copiaepegar,

J'ai appris que Cheikh Saad Bouh Kamara a été nommé président de la CENI,but I don't see it nowhere on the Net

Bebe BA a dit…

J'ai parlé trop vite!!!!

Cheikh Sadda Bouh Camara : Président de la CENI

Le professeur Cheikh Saad Bouh Camara été nommé Président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) par le conseil des ministres réunis en session extraordinaire.

Cette commission sera chargée de la supervision de la présidentielle du 06 juin 2009 en Mauritanie. Cheikh Saad Bouh Camara était membre de la première CENI. Celle qui avait supervisé les différents scrutins de la transition 2005/2007.

Cheikh Sadda Bouh Camara, militant des droits de l’Homme, a été président de l’AMDH. Il a connu quelques séjours en prison sous le règne de Ould Taya Le Professeur Camara aura pour premier vice-président, Hamdi Ould Mahjoub.


Khalilou Diagana
Pour CRIDEM

kelkun a dit…

Ya woylneu,
Avec les sanctions de l'UE tout va se complique maintenant, la junte tient vraiment à nous mettre dans la mierda! Les mécanismes pour lever les sanctions sont trop lourds. Si en place notre bebe sera mise au chômage moi je dis il faut descendre dans la rue.

copiar
Mankmi même pas cigariit

Nasroun a dit…

Moi ce qui me gêne c'est que ce Cheikh accepte de participer à cette élection contestée. Il appartenait à l'ancienne ceni déjà; si les résultats de cette dernière ne sont pas respectés à quoi ça sert d'en présider une autre? Beaucoup de gens disaient qu'il aimait trop paraître je me demande si c'est pas ça qui l'a embarqué dans cette histoire.

Ablaye a dit…

Ma chère bebe, je suis toujours là à te tenir compagnie même si tu ne me vois pas! Je suis un peu surmené ces derniers temps à cause d'un surplus d'activités mais les choses vont s'arranger inchallah dans quelques jours. De plus ta présence me rend inutile.
Je pense comme kelkun que cette décision de l'UE va nous plonger dans une période extrêmement difficile. Le Togo a mis plus de dix ans à normaliser ses relations avec l'UE après la suspension de la coopération. C'est dommage qu'il n'y ait personne pour rappeler à ces militaires (dans leur entourage s'entend) que leur entêtement nous conduit à l'impasse. Ils ne peuvent pas prendre en otage tout un pays juste pour se maintenir au pouvoir.
Il faut qu'ils négocient pour mettre le peuple à l'abri.

Anonyme a dit…

Lu pour vous,

**
Le pardon ne se décrète pas,

La réconciliation se construit,

La justice est un droit

Et la vérité, une obligation de l’Etat





Après prés de trois mois d’observation des différentes démarches, officieuses le plus souvent, relatives à la volonté de résolution du passif humanitaire affichée par les autorités au pouvoir en Mauritanie, et l’analyse des résultats en découlant, notamment le cérémonial tenu le 25 mars à Kaédi, nous sommes inquiets quand au respect des valeurs de dignité et des principes de droits de l’homme dans la solution au passif humanitaire adopté le HCE.

En effet le HCE, a commis le Colonel Dia Adama pour la recherche d’une solution au passif humanitaire. A cet égard, il faut relever les points suivants :

Þ Le HCE est un organe militaire, donc issu de l’armée qui se trouve mal placé pour décider unilatéralement de la manière de résoudre un problème si important, aux enjeux non moins déterminants pour l’avenir du pays.

Þ D’autre part, l’implication de l’armée dans ce problème du passif humanitaire inspire le rappel d’un principe élémentaire de droit nul ne peut à la fois être juge et partie dans une même affaire.

Þ Enfin, il n’existe à notre connaissance (malgré les multiples recherches que nous avons effectuées) aucune décision légale et officielle (loi, ordonnance, décret..), d’une autorité, qu’elle quelle soit au sein de l’ETAT confiant ce dossier à un seul colonel de l’armée.

Par ailleurs, si l’on peut se réjouir de la reconnaissance du problème et l’implication de quelques victimes, il n’en demeure pas moins que la solution adoptée par le HCE est discriminatoire quand elle n’implique que les victimes affiliées au COVIRE.

Le COVIRE, à lui seul serait –il représentatif de l’ensemble des victimes. Et au nom de quoi et sur quels critères (objectifs) le choix de ces victimes fut établi au détriment des autres victimes de torture, de procès inéquitables, d’exécutions extrajudiciaires, de déportation de persécution et du racisme d’Etat (victimes directes ou regroupées au sein d’associations de défense de leurs causes) ? Il serait scandaleux à notre sens de croire aux allégations d’intérêt égoïstes et pécuniaires à la base de ce choix avancées par certaines sources.

Le passif humanitaire est une question nationale dont la résolution, s’il incombe à l’Etat ne saurait être durable avec l’aval de quelques oulémas et de quelques victimes. L’ensemble des forces vives de la nation, devraient y être impliquées avec la supervision d’une instance indépendante.

La Mauritanie ne pourrait s’écarter des normes requises par le droit international des droits de l’homme imposant à l’Etat l’obligation de mener une enquête efficace, indépendante pour l’établissement de la vérité. Il en découle que les victimes et le peuple mauritanien dans son intégralité ont le droit de connaître la vérité sur le passif humanitaire. En outre ce droit est tout aussi étroitement lié au droit à la justice et à un recours effectif, au droit à la réparation, et à l’information autour à tout processus de résolution.

De même que l’Etat se saurait une fois de plus dans l’histoire de la Mauritanie, avec la bénédiction de quelques oulémas ou marabouts, cautionné l’impunité de si graves violations des droits humains et négation de la dignité humaine.

Par conséquent nous exprimons ici notre désaccord par rapport à la solution adoptée par le HCE.

Dénonçons l’ensemble des illégalités, incompétences et dysfonctionnements attachés aux procédures enclenchées par le HCE pour la résolution du passif humanitaire.

Déplorons la légèreté, avec laquelle le dossier est traité, qui bafoue la dignité des victimes.

Exigeons le respect des droits fondamentaux et de la dignité des victimes, des normes juridiques nationales et du droit international des droits de l’homme dans tout processus de résolution du passif humanitaire.

Exhortons le recours aux mécanismes de justice transitionnelle, notamment l’établissement de la vérité en amont de tout processus de réconciliation.

Recommandons vivement la collaboration avec des organismes internationaux compétents en la matière.



Madina ATHIE & Biram Ould Dah Ould ABEID du Réseau francophone pour la justice transitionnelle.

Anonyme a dit…

Y a-t-il une place pour les victimes et les bourreaux dans un même cœur ? De la raison à la passion ?

Le Général a compati au Fouta avec des victimes du passif humanitaire… Il est parti exprimer à Doha sa solidarité à El Béchir un présumé bourreau rattrapé par la justice internationale… Le Fouta peut être à la Mauritanie ce que le Darfour n’est peut-être pas pour le Soudan : Un enjeu, un potentiel électoral…

On pourrait demander au Général ce que peuvent penser les populations meurtries du Darfour de chefs d’Etats arabes, africains et latino-américains soutenant tous sentimentalement un homme dont la responsabilité est engagée dans ce qui leur est arrivé en atrocité et en « barbarie de l’homme »…

Mais on peut surtout se demander par ici en Mauritanie si la fureur de régner vaut la peine de transformer son royaume, cette jusque-là paisible Mauritanie en brasier et en cendrier… Il y a quelques jours, à Nouakchott, une manifestation organisée par des opposants au Général a été sévèrement réprimée par les forces de l’ordre.

Des leaders ont reçu des coups. Il y a eu des blessés. Certains ont frôlé la mort. A l’image de Boubacar Ould Messaoud le dirigeant de SOS-Esclaves. L’homme a déclaré avoir reçu un violent coup sur la nuque avant de perdre conscience. Il doit la vie à Dieu qui a mis sur son chemin une député et l’épouse d’un dirigeant politique qui l’ont secouru… La ville pouvait être mise à feu et à sang ce jeudi 02 avril.

Le Front a-t-il décidé de donner la parole à la passion en décidant d’occuper la rue ? Pour une fois qu’ils les ont défiés, les opposants au coup d’Etat du 06/08/08 n’ont pas fait trembler les autorités mais ils auront réussi à les énerver au point de faire perdre aux éléments du maintien de l’ordre leur sel-contrôle.

Et cela est extrêmement dangereux. La conquête du pouvoir, sa conservation et tous les enjeux qui lui sont liés sont devenus autant de raisons inavouées de sacrifier le peuple.

Le général est ostentatoirement en campagne : il demande à toutes les populations chez qui il se rend de voter massivement le 06/06/09. Il ne dit pas pour qui. Deux partis politiques issus de ses soutiens ont été créés. Cette semaine d’importantes nominations ont été faites dans l’administration territoriale.

Tout ceci est d’augure. Du côté de ceux qui s’opposent le temps se fait pression. Et depuis la sortie de Messoud, l’on se montre plus déterminé à défier le pouvoir en place. D’où la marche de jeudi et ses conséquences que l’on connait désormais.

Pourvu qu’avant le 06 juin, une main miséricordieuse vienne sauver la Mauritanie de l’appétit des loups.

Kissima
cridem.org

copiarpegar

Anonyme a dit…

Lire le communiqué de presse publié aujourd'hui à Bruxelles, par la Présidence du Conseil (lien PDF)

entouma lekhriv il est ou?

copiarpegar

Anonyme a dit…

kelkun, ena ba3d ella hawn je bois le étay elma3loum avec silk min la vraie oumeneija et je lis we molli relis encore et encore Lô Gourmo errajil yeça7bi il est excellent

copiarpegar

Ablaye a dit…

Bonjour,

C'est vrai que nous n'avons plus eu de nouvelles de lekhriv depuis que copiar est parti boire du lait de chamelle, c'était déjà avant l'arrivée des 120 chamelles de bebe ba qui va désormais nous garantir tout le lait qu'on voudra; à la condition qu'Internet marche bien sur à Nouakchott; En effet de plus en plus de blogueurs disent être dans l'impossibilité d'accéder à leurs blogs; Ce n'est, je l'espère, peut-être qu'une coïncidence. il faut donc rester vigilant.

Bebe BA a dit…

Ablaye, c'est bon pour l'instant!
Mais je me demande pourquoi ils bloquent les blogs? cela n'a pas de sens, si ce n'est pas m'emmerder,lol!!!!!!!!!!

Bebe BA a dit…

Lu pour vous:

Rencontre Messaoud et Ely : Un entretien chaleureux

Le Président de l'Assemblée Nationale Messaoud Ould Boulkheïr s'est entretenu avec l'ancien Chef de l'Etat Ely Ould Mohamed Vall, hier soir au domicile du dernier. La rencontre, qualifiée de "chaleureuse et constructive" par une source informée, a duré trois heures.

Ould Mohamed Vall a signifié, à son visiteur, la profonde désapprobation des violences policières contre la dernière manifestation pacifique du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD).

Puis il d'abordait la situation actuelle, selon lui un "contexte délicat, qui nécessité l'union de tous les fils et les filles de la Mauritanie. Personne ne doit être exclu du jeu politique à cause de ses opinions politiques".

"Pour dépasser le contexte dangereux où se trouve le pays, la seule solution, c'est l'application de la démocratie et cela passe, nécessairement, par un retour à une vie constitutionnelle normale".

La veille déjà, Ould Mohamed Vall appelait Ould Boulkheïr, afin de prendre des nouvelles de sa santé, après l'asphyxie dont le Président de l'Assemblée fut victime, à cause des jets de grenades lacrymogène lors de la manifestation du front anti-putsch.

Bebe BA a dit…

Mauritanie / Agression et tentative d’enlèvement d’un défenseur

Paris, France, 7 avril 2009 — L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, un programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), dénonce l’agression physique et la tentative d’enlèvement par les forces de police de M. Boubacar Messaoud, président de SOS-Esclaves.

Selon les informations reçues, le 2 avril 2009, à l’occasion de la marche organisée par la Coordination des forces démocratiques (CFD), qui regroupe des partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civiles, dont des organisations de défense des droits de l’Homme, pour dénoncer le putsch du 6 août 2008, M. Boubacar Messaoud, président de l’association SOS-Esclaves et membre de la Commission nationale des droits de l’Homme, a été attaqué sur les ordres du commissaire Ould Nejib par des éléments du commissariat du Palais de justice de Nouakchott, venus en renfort des forces de police anti-émeutes.



M. Messaoud, bien connu des forces de police du Palais de justice, aurait été visé à dessein et agressé par trois ou quatre policiers qui l’ont mis à genoux et l’ont assommé à l’aide d’un coup de matraque sur la nuque. Alors que M. Messaoud s’était évanoui, les policiers ont continué à le rouer de coup, l’ont traîné à terre puis ont tenté de le jeter dans le coffre arrière d’une voiture banalisée. Heureusement, deux passantes ont reconnu M. Messaoud, se sont jetées sur les policiers et ont crié le nom de M. Messaoud pour ameuter les passants.

M. Messaoud a dû se rendre à l’hôpital le lendemain pour passer un scanner. Plusieurs autres personnes, en majorité des opposants politiques, ont également été battues par la police lors de la marche du 2 avril 2009.

L’Observatoire dénonce ces violences et cette tentative d’enlèvement à l’encontre de M. Messaoud. L’Observatoire craint que ces menaces ne visent uniquement à sanctionner ses activités de défense des droits de l’Homme, en particulier ses récentes prises de positions en faveur du respect des libertés fondamentales, dans un contexte de crise institutionnelle en Mauritanie.

L’Observatoire exhorte la junte mauritanienne à cesser tout acte de répression envers l’ensemble des défenseurs des droits de l’Homme, se conformer aux dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998, et, plus généralement, se conformer aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par la Mauritanie.


African Press Organization (APO)

Bebe BA a dit…

On aura tout!
Moi le jour où un KANE devient président de la République, je change de Nom et de Nationalité!


Kane Hamidou Baba : La trahison historique?
Libre Expression

Dans quelques heures, quelques jours, le vice président du RFD et député à l’Assemblée nationale annoncera sa démission définitive du Parti d'Ould Daddah. Le motif avancé par ce député est la contradiction et la fluctuation dans les postions de son parti.

Selon ses proches, Kane collabore et coordonne ses actions avec des éléments de la junte depuis au moins 4 mois pour provoquer l’implosion de ce grand parti au profit de l’agenda du général limogé. Il faut noter que Kane Hamidou Baba ne jouit d’aucune confiance des dirigeants du RFD et n’a aucune assise populaire.

Les observateurs de la scène politique en Mauritanie estiment que Kane Hamidou Baba comme d’autres faux dirigeants du Parti sont des créations politiques de Ould Daddah et que ce dernier est tout simplement en train de payer cher certains de ses choix historiques aberrants.

Faire de Kane, Ould Ematt etc.… des dirigeants d’un tel grand parti et aspirer au changement tant prôné aussi bien par le peuple Mauritanien que par Ould Daddah est une mission impossible et n'est qu'une fausse équivalence avec la cueillete des raisins à partir des épines.

Il est temps qu’Ould Daddah se ressaisisse.

A bon entendeur … .



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Info source :
moulaye-ahme

Rajel a dit…

Bonsoir,

D'après ce que je viens de lire ma chère bebe Boubacar a donc bien été molesté contrairement à ce que tu disais. C'est maintenant, comme tu le disais, que Aljezeera, CNN et France 24 vont entrer dans la danse.

Jaltaabe a dit…

Bonsoir,

On a donc l'espoir de te garder longtemps comme compatriote ma chère bebe: il y a plus de chance de voir un coq pousser des dents que de le voir accéder à la présidence.

Ablaye a dit…

Bonsoir,
bebe tu fais peut-être partie des 5 internautes qui "salissent l'image de la Mauritanie" c'est pourquoi ils t'empêchent d'aller sur le net.
Kane Hamidou va donc dire bye bye à Ahmed?! Le général a vraiment tout chamboulé dans ce pays!

Mina a dit…

Bonsoir,

Pourquoi Cheikh Kamara accepte-t-il de se mêler à ça?

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Les autorités incitent le président de la CENI à demander le report de la présidentielle Version imprimable Suggérer par mail
07-04-2009
Selon nos informations, les autorités auraient incité Cheikh Saadbouh Camara, le tout nouveau président de la Commission nationale électorale indépendante (CENI), a demander le report de la présidentielle du 6 juin prochain, au motif que le délai imparti serait insuffisant à la mise en œuvre matérielle du processus, notamment l’infrastructure.

Le scrutin pourrait faire l'objet d'un report, sur demande insistante de la France mais aussi afin de permettre, au Général Ould Abdel Aziz, de parachever l'ajustement de l'administration, avant de quitter le pouvoir 45 jours avant le vote.

C'est dans ce cadre que les autorités auraient demandé, au maire de Nouakchott Ahmed Ould Hamza, de demander le report du vote mais, étant donné le peu d'écho reçu par sa sortie, la même proposition serait reprise par le président sénégalais dont le médiateur, le ministre des affaires étrangères Cheikh Tidjane Gadio effectue des allers-retours entre Nouakchott et Dakar.

Afin que ce report puisse être présenté comme une concession du pouvoir dans un souci de règlement de la crise, les autorités ont eu l'idée d'inciter une partie tierce à s’en approprier la paternité ; l’idée, conçue par le chef de la junte procède, en apparence, d’une triple paternité que se disputeraient le Sénégal, le maire de Nouakchott et le Président de la CENI.

kelkun a dit…

Bonsoir,

Bebe, ton ami boidiel a bien tacklé le général Ould Abdel Aziz. On attend qu'il réponde à toutes ses interpellations. Il parait que les voleurs adorent crier au voleur pour détourner l'attention.
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Boydiel au Calame : mes avocats vont ester en justice contre l'IGE, pour abus de pouvoir Version imprimable Suggérer par mail
07-04-2009
Boydiel Ould Houmeid, est un des hommes les plus en vue de la scène politique nationale. Il ne passe, manifestement pas, inaperçu. Ayant gravi tous les échelons de l’administration, il possède un CV plus qu’impressionnant.

Chef de service de la Solde, directeur du Budget et des Comptes, contrôleur d’Etat, directeur du Trésor et de la comptabilité publique, de la SMCP, commissaire à la sécurité alimentaire, ministre du commerce et de l’artisanat et du tourisme, du développement rural, des pêches et de l’économie maritime, de la santé et des affaires sociales, des finances, DG de la CNAM, qu’il a portée sur les fonts baptismaux, et enfin, ministre secrétaire général à la Présidence de la République.

Boydiel est l’un des rares à n’avoir pas craché sur le bilan d’Ould Taya, contrairement aux nombreux opportunistes qui ont, vite, enterré leur maître, hier tant adulé, comme l’ont fait beaucoup de ceux qui ne respiraient que par celui-ci. Connu pour son franc-parler, l’homme est resté très pondéré, depuis le coup d’Etat du 6 août. Son passage à la télé, quelques jours avant la tenue des EGD, fut très remarqué des deux protagonistes de la crise mauritanienne. Qualifié de «pachyderme», par un ancien journal de la place, Boydiel, ce grand leader haratine est, aujourd’hui, dans la ligne de mire du HCE. Cherche-t-on à le faire taire, en l’accusant de détournement ? Ou, tout simplement, le sortir de l’arène, en l’expédiant, comme d’autres déjà, en prison. Dans une déclaration de presse – voir encadré - et dans cette interview exclusive accordée au Calame, l’homme révèle, serein et confiant, les dessous de cette affaire et sa lecture de l’actualité politique de notre pays.

Le Calame : Commençons, si vous le voulez bien, cet entretien, par cette histoire de 102 millions imputés à votre gestion de la CNAM. Qu’en est-il au juste ? Est-ce une affaire classée ? Ne craignez-vous pas, au vu des déclarations du général, à Akjoujt, d’être l’objet de poursuites judiciaires ?

Boydiel Ould Houmeid : Je vous remercie de me donner l'occasion de clarifier cette affaire. Je vais vous remettre une déclaration de presse que j'ai, justement, préparée à ce sujet. Elle aborde tous les aspects de la question.

L'Inspection Générale d'Etat (IGE) peut considérer l'affaire classée, après la délivrance d'une mise en demeure qui a été exécutée. Mais, pour moi, c’est loin d'être le cas : j'ai requis quatre avocats qui vont, non seulement intenter une action devant les juridictions compétentes, pour le remboursement des sommes illégalement encaissées, mais, aussi, ester en justice contre l'IGE pour abus de pouvoir.

Que vous inspire justement cette sortie musclée du général à Akjoujt : "Tous des voleurs, sauf moi" ? Que pensez-vous des chiffres avancés ?

Je n'ai pas suivi les déclarations du général, mais je dois dire, comme je l'ai toujours dit, que les Mauritaniens ne sont pas nombreux et se connaissent, généralement; les voleurs, les saoulards, les trafiquants de drogue et de chair humaine sont connus de tout le monde. Avez-vous jamais entendu quelqu'un dire, de soi, qu'il est voleur, démagogue malhonnête ou menteur? Bien sûr que non. Dire le contraire est parfois nécessaire, le prouver, c’est encore mieux. Aussi souhaitons-nous, vivement, que le général appelle une commission d'enquête, indépendante, pour contrôler sa propre gestion à la Présidence, au BASEP, publier les noms de tous ses fournisseurs, justifier les numéraires retirés du Trésor public et de la BCM, l'utilisation des 50 millions de dollars – plus de treize milliards d'ouguiyas – accordés, par l'Arabie saoudite, à la Mauritanie, pour l'acquisition d'armement, montant que le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi avait décidé de ne dépenser qu'après son inscription au budget de l'Etat. Le général et ses services doivent expliquer au peuple mauritanien comment cette grosse somme a été dépensée. Ils n'ont qu'à nous expliquer l'octroi en bail des locaux de la SONADER de Rosso, le loyer d'un terrain, km10 de Rosso, aux services du développement rural, pour un montant inimaginable, ainsi que la location de la CAPEC de Rosso.

Du reste, le gaspillage et la corruption ne sont pas seulement d’ordre matériel, mais aussi d'ordre moral. Regardez dans quel état se trouve l'administration mauritanienne! Nous avons, théoriquement, une Fonction publique, mais, dans la pratique, on fait comme si l’on était dans une fonction privée. Voyez les nominations, chaque semaine : c'est, véritablement, le clientélisme à outrance, on nomme, aux plus hauts postes de l’Administration – SG, Directeur, Chargé de mission – des marins, des hommes d'affaires, des chômeurs, bref des gens qui n'ont aucun lien avec la Fonction publique. Tout ce qu'ils ont, c'est un lien de parenté ou de belle-parenté avec tel député, tel maire ou tel autre pourvoyeur potentiel d’électorat. C'est lamentable, du point de vue du rendement, et c'est, aussi, une grande humiliation, pour ceux qui ont choisi d'être fonctionnaires de l'Etat, qui ont passé, pour cela, des concours et suivi des formations spécialisées. Ceux-ci voient non seulement leur horizon de promotion bouché, mais se trouvent, en plus, commandés par des personnes n'ayant aucune compétence ni expérience administrative, des gens, sans position statutaire, engagés et payés par l'Etat, ce qui va coûter extrêmement cher au budget. Ça, ça a un nom : de la gabegie, ni plus, ni moins. C'est comme si l’on prenait des gens, sans aucune relation avec l'armée, pour leur confier la responsabilité de commander des militaires gradés. Ne l'oublions pas : le statut de nos fonctionnaires est copié sur celui des militaires de Napoléon, c'est pourquoi avons-nous les mêmes appellations de classe, grade, échelon, etc.

Le FNDD a disqualifié le guide libyen, président en exercice de l’UA, pour avoir pris fait et cause pour les militaires. Le même Kadhafi vient d’être désavoué par le CPS de l’UA. Ne craignez-vous pas que les sanctions, que vous appelez de vos vœux, aient plus d’impact sur les populations que sur les dirigeants ?

Nous n'avons jamais demandé des sanctions contre le peuple mauritanien, ni contre une quelconque catégorie de mauritaniens, mais nous avons dit que nous ne devons pas, comme dit le proverbe de chez nous, "nsou'ou ezzerga we nkhalou ezerrag" – courir après le projectile et laisser le lanceur. On doit se poser la question de savoir pourquoi y aurait-il des sanctions et la réponse est simple : c'est parce qu'il y a eu un coup d'Etat. Qui a commis ce coup d'Etat? Ce n'est, en tout cas pas, le FNDD. Si l'Union africaine, l'Union européenne, la Banque mondiale, le FMI et les autres optent pour des sanctions, ils ne font qu'appliquer ce que prévoient leurs réglementations, en cas de changement anti-constitutionnel. Pour éviter les sanctions contre le pays et contre leurs personnes, les auteurs du changement anti-constitutionnel doivent revenir sur leur décision de prendre le pouvoir par la force.

Dans le cadre d’une solution consensuelle qui éliminerait les deux principaux protagonistes de la crise, le FNDD serait-il prêt à lâcher Sidi ?

Pour le FNDD, il ne s'agit pas d'une affaire de personnes, ni d'un choix entre deux hommes, mais d'une question liée au respect d'une Constitution que le peuple mauritanien a adoptée, à plus de 90%.

Le FNDD et le RFD ont scellé une espèce d’entente pour mener ensemble le combat contre le HCE. Quelle stratégie mettront les deux parties, pour affronter ou contrecarrer un HCE désormais engagé dans une campagne électorale anticipée ?

La stratégie que nous envisageons de mettre en œuvre, pour revenir à l'ordre constitutionnel, vous la saurez, le moment venu. En attendant, nous ne participerons pas à cette fuite en avant, dont l'objectif n'est autre que de légaliser le coup d'Etat.

Du côté de la majorité, les parlementaires ont lancé une initiative, au lendemain du départ du guide libyen, consistant en la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, d’une CENI indépendante, évoquant la démission du général 45 jours avant le scrutin du 6 juin. Que pensez-vous de cette démarche ?

Cette démarche ne concerne que ceux qui l'ont initiée. Cela ne nous fait ni chaud ni froid.

Comment votre parti, ADIL, a-t-il accueilli la naissance de partis politiques, l’UPR et le RDPM, issus, tous deux, de la majorité présidentielle ?

Vous savez, il y a six mois, tout ce beau monde appartenait au parti Adil. Je souhaite à tous bonne chance et j'espère que les raisons qui les ont poussés à quitter Adil ne les amèneront pas, bientôt, à quitter leur nouveau parti.

Vous étiez ministre secrétaire général de la Présidence jusqu’au coup d’Etat du 6 août. Pouvez-vous nous raconter le film de cette matinée, à la présidence? Quel était l’état des relations entre Sidi et son chef d’état-major particulier depuis le début de la fronde ?

Le film de cette matinée-là a été raconté par les intéressés eux-mêmes. Je n'ai rien à y ajouter. Quant aux relations entre le président de la République et son chef d'état-major particulier, elles me paraissaient normales, du moins pour ce que j'en percevais. En tout cas, il était le premier qu'il recevait chaque matin entre 9H et 10H, avant le Ministre secrétaire général de la Présidence, premier collaborateur du président et le directeur de cabinet.

Comment avez-vous accueilli le discours du chef de l’Etat à Kaédi, sur le règlement du passif humanitaire ?

Je n'ai pas eu, là encore, à écouter le discours du général, mais je sais, en revanche, que la question du passif humanitaire est trop sérieuse pour être traitée en une matinée et dans la perspective de ce qui semble être une campagne présidentielle, solitaire, orpheline et qui ne dit pas son nom. En somme, une finale avant la lettre, comme diraient les sportifs.


Propos recueillis par Dalay Lam
Le Calame n°682, du Mardi 7 avril 2009


© Le Calame - Avril 2009

Anonyme a dit…

Bonsoir,

L'éternel guignard s'en va pour de bon. Adieu et bon débarras!
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Chérie aywa ch'tari?
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Après consultations avec ses anciens soutiens, Zein Ould Zeidane renonce à être candidat pour la prochaine présidentielle
Cliquer pour une photo plus grande

Selon des sources dignes de foi, après moult réunions et contacts avec les groupes politiques qui l’avaient soutenu lors de la présidentielle de 2007, M. Zein Ould Zeidane, ancien premier Premier Ministre du président déchu Ould Cheikh Abdallahi, aurait décidé de ne pas se présenter aux élections présidentielles du 6 juin prochain.
Ces mêmes sources ont indiqué que Zein Ould Zeidane a rencontré plusieurs groupes traditionnels ainsi que des hommes d’affaires et des cadres politiques qui l’avaient soutenu et propulsé en 2007 jusqu’à être le troisième homme de la présidentielle avec plus de 15%, notamment le «Mouvement pour les Réformes et le Changement» qui représentait le courant le soutenant à Nouadhibou, convoquant le coordinateur à Nouakchott, le docteur Aly Dartiges, Moulaye El Hassen Ould Idriss, Fah Ould Brahim, Ahmedou Ould Hmeity, etc.

Au cours des discussions qu’il avait eu avec eux, Ould Zeidane leur aurait proposé une rebelote en participant à la présidentielle du 6 juin prochain. Mais ils lui demandèrent de leur donner l’occasion de prendre contact avec les autres composantes qui avaient été de la partie pour examiner la situation et l’opportunité d’une telle entreprise.
Une réunion suivra alors à Nouadhibou au cours de laquelle le directoire du «Mouvement pour les Réformes et le Changement» prendra la décision de décliner l’offre et de ne pas porter M. Zein Ould Zeidane à la candidature présidentielle ni de le soutenir.

Les mêmes sources préciseront qu’à l’issue d’une réunion tenue à Nouakchott, dans le bureau de l’ancien ministre Mohamed Lemine Ould Selmane et à laquelle ont pris part plusieurs cadres politiques, ayant été dans le directoire de la campagne de Zein Ould Zeindane, tels notamment MM. Idoumou Ould Abdi Ould Jiyid, ancien secrétaire général du Ministère de la communication, Cheikhna Ould Elyass, SG du Ministère du Pétrole et bien d’autres), il a été convenu de ne pas soutenir l’ancien premier ministre Ould Zeidane s’il venait à se porter candidat à la prochaine présidentielle.

De même, ajoutent ces mêmes sources que M. Zein a rencontré nombre d’hommes d’affaires et de notables traditionnels et qu’il a fini par décider de ne pas se lancer dans la course au Palais Ocre le 6 juin prochain.

Anonyme a dit…

C'est la marche bers la liberté:
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Meeting de combat organisé par la Coordination au Stade de la Capitale, mercredi 8 avril, 14 heures

Après la spectaculaire marche du 2 avril pendant laquelle les Parlementaires et chefs de Partis, menés par le Président de l'Assemblée Nationale, ont bravé les interdictions de la Junte et balayé les barrages de sa police anti-émeute, la Coordination des Forces Démocratiques appelle les habitants de Nouakchott à assister au Grand Meeting de Combat qu'elle organise le mercredi 8 avril au Stade de la Capitale à 14 heures. Encore plus déterminés qu'avant les chefs de partis et les Parlementaires du Front, à leur tête le Président de l'Assemblée Nationale, seront à la tribune et animeront le meeting. Une importante animation artistique est prévue.

C'est l'occasion de donner l'estocade à une junte chancelante qui commence à chercher des échappatoires et d'autres alibis pour modifier son agenda unilatéral.

For-Mauritania appelle à la mobilisation générale, à la plus grande affluence et à une démonstration exemplaire.

Faites nous parvenir les images de cette manifestation le plus vite possible à l'adresse:

france@for-mauritan ia.org

Anonyme a dit…

ça se réveille!
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Le Groupe Parlementaire opposé au Putsch se réserve le droit de poursuivre les agresseurs de ses membres

Le Président de l'Assemblée agressé par la police de la Junte lors de la marche du 02 avril 2009

Le Groupe Parlementaire pour la Défense de la Démocratie (GPDD) a rendu publique une déclaration dans laquelle il dénonce l'escalade sécuritaire et liberticide entreprise par la Junte et qui connut son paroxysme le jeudi 2 avril dernier quand la police de la Junte avait agressé délibérément des Parlementaires, des chefs de partis et des responsables d'organisations de la société civile. Tout en appelant les Mauritaniens à intensifier la lutte, le GPDD affirme qu'il se réserve le droit de poursuivre les agresseurs de ses membres.
Comme pour signifier à la Junte la vanité de son intention de faire taire les manifestants, la Coordination des Forces Démocratiques (CFD) à laquelle appartient le GPDD appelle les Nouakchottois à venir nombreux au meeting de combat qu'elle organise au Stade de la Capitale, demain mercredi 8 avril à 14 heures.
Voici le texte de la déclaration du GPDD:

Groupe parlementaire pour la défense de la démocratie

Communiqué

Dans la foulée des manifestations de protestation pacifique et démocratique, initiées par les forces opposées au coup d’Etat du général Mohamed ould abdel aziz, le 6 Août 2008, la Coordination des Forces Démocratiques (qui regroupe le FNDD, les Centrales Syndicales, les Organisations de Défense des Droits de l’Homme et de la Société Civile) organisée le jeudi 02 avril courant, une marche pour dénoncer les élections prévues le 06 juin prochain dans le cadre de l’agenda unilatéral de la junte dans le but d’imposer le coup d’Etat comme un fait accompli, le Président de l’Assemblée Nationale, Messaoud Ould Boulkheir se trouvait à la tête de cette manifestation aux cotés d’un groupe de députés et de sénateurs, de dirigeants politiques, de centrales syndicales et d’organisations des droits de l’Homme et de la société civile.

Le Président de l’Assemblée Nationale, d’autres députés et sénateurs avaient porté pour la circonstance leurs écharpes officielles qui auraient dû leur valoir le respect et les égards des forces de l’ordre en vertu de la constitution mauritanienne. Mais cela n’a pas empêché les manifestants dès les premiers instants d’être accueillis par une pluie de grenades lacrymogènes, de coups de matraques et même de jets de pierres en dépit des faits qu’ils étaient dépourvus de tout moyen de défense et armés uniquement de leur détermination à exprimer leur rejet du pouvoir militaire et ses vaines tentatives d’imposer son agenda unilatéral. Cette répression brutale et aveugle a fait 7 blessés qui ont été transportés, en catastrophe aux urgences de l’Hôpital National, parmi lesquels le député Kebbad Ould N’deya, victime d’une fracture du bras ainsi que le Président de l’Assemblée Nationale qui s’est écroulé après avoir été asphyxié par les gaz lacrymogènes. D’autres parlementaires et dirigeants de partis politiques et centrales syndicales ont subi de multiples blessures et étouffements sous les coups de matraques et de jets de pierres de la police.
Le Président de SOS-Esclaves et membre de la Commission Nationale des droit de l’homme Monsieur Boubacar Ould Messaoud a été pris particulièrement pour cible par le commissaire Mohamed Mahmoud Ould Nejib et son groupe alors qu’il été à l’écart.
Il a été battu sauvagement tandis que le syndicaliste Isselmou Ould Jiddou a été blessé à la nuque au moment ou il essayait de protéger le président de l’Assemblée Nationale contre l’assaut des brigades de répressions.
L’un et l’autre sont tombés évanouis suite à ces agressions.
Dans les mêmes circonstances, le jeune Hemmam Ould El Hadj a été grièvement blessé au front, aux bras alors qu’il essayait de protéger sa mère, la députée Ezza Mint Hemmam. Le jeune étudiant Dialy Abou MBorom quanta lui était agressé brutalement par un groupe de policiers jusqu’à tomber évanoui avec un doigt brisé.

Une autre victime de cette folie meurtrière, la jeune fille Mroum Mint Messaoud Ould Boulkheïr a été chargée par la police et est tombée évanouie avec plusieurs blessures aux membres.
Des dizaines d’autres manifestants ont eu leurs lots de coups et d’étouffement.
Au cours de cette marche dont la répression a été minutieusement planifiée par le général lui-même jusqu’au plus petit détail, le groupe parlementaire pour la défense de la démocratie, saluant le courage, la résistance vaillante et l’esprit de sacrifice dont ont fait montre les leaders et militants de la coordination de la défense de la démocratie au cour de cette manifestation qui constitue un tournant décisif dans le combat pour le rétablissement de la démocratie, c’est à dire de la légalité constitutionnelle :

condamne fermement cette escalade de la répression inaugurée par le général limogé depuis qu’il a commis sa forfaiture ;
condamne avec la plus grande énergie l’atteinte à l’intégrité physique et morale du Président de l’Assemblée, Messaoud Ould Boulkheïr et le député Kebbad Ould N’Deya fracturé au bras ;
dénonce la répression des dirigeants politiques, des leaders syndicalistes et d’organisations de la société civile et particulièrement le Président de SOS-Esclaves, M. Boubacar Messaoud et tous ceux qui ont été malmenés au cours de cette marche ;
Appelle l’ensemble des parlementaires, juristes ainsi que toutes les forces vives quelque soit leur position vis-à-vis de la crise actuelle à se démarquer de ces pratiques barbares et à les condamner en tant que violation de la constitution, des lois et usages internationaux ;
Invite toutes les forces opposées au coup d’Etat à poursuivre leur lutte jusqu’à la mise en échec du coup d’Etat et au retour de la légalité constitutionnelle ;
Se réserve tous les droits de poursuivre tous les individus responsables des agressions contre les parlementaires et les manifestants.


A bas le coup d’Etat
Vive la légalité constitutionnelle

Nouakchott, le 06 avril 2009

Source: For-Mauritania

La Marquise a dit…

Bonsoir,

Quelqu'un peut-il nous confirmer si les étudiants sont de la partie?
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Violents affrontements entre les étudiants et les forces de l'ordre

Au moment où les étudiants brulent les voitures et manifestent pour avoir leur dû, le Président de l'Université de Nouakchott passe son temps à préparer la campagne du Général limogé

Le correspondant de For-Mauritania à Nouakchott rapporte que de violents affrontements sont en cours entre les étudiants de l'Université de Nouakchott et les forces de l'ordre. Il y aurait des blessés. La police a envahi l'Université à partir de l'entrée de la Faculté des Sciences et Techniques alors que les étudiants ont commencé à bruler des voitures dans les rues avoisinantes. Les étudiants de l'Université de Nouakchott réclament le payement de leurs bourses qui rentrent dans leur sixième mois de retard.
Alors que les étudiants affrontent les forces de l'ordre, le Président de l'Université, Monsieur Isselkou Ould Izid bih, était en réunion avec le ministre de la Santé et celui de l'Eduction Nationale pour le lancement d'une soit disant opération de collecte de sang au profit de l'Unesco. Le Président de l'Université avait affiché son soutien au Général limogé, se mettant ainsi en dehors de la ligne de son parti le Rassemblement des Forces Démocratiques 'RFD)
La Junte avait promis aux étudiants une augmentation de leurs bourses et une amélioration générale de leurs conditions de vie. Les étudiants ont fini par se rendre compte de l'ampleur de la supercherie.
La jonction entre les luttes estudiantines et le combat politique pour le recouvrement de la démocratie est salutaire pour la Mauritanie.

Anonyme a dit…

Nouvelles brèves:

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LE CARNET DE L´AUTHENTIQUE


Daddah- Kane Hamidou Baba
Rien ne va plus entre Ahmed Ould Daddah et son vice-président Kane Hamidou Baba. Alors que Ould Daddah annonce son boycott à la prochaine présidentielle, Kane fait campagne auprès des siens pour faire valoir sa participation.
Les deux hommes qui se retrouvaient tous les jours, soit dans leurs domiciles réciproques, soit au siège du RFD, ne se sont pas rencontrés depuis le début du mois de mars. Kane Hamidou fait désormais équipe avec le transfuge Cheikh Sid’Ahmed Ould Zehav, alors que Ould Daddah s’est lié de sympathie avec Ismaël Ould Amar.

Aval
Les pouvoirs publics ont enfin donné leur aval pour le meeting du FNDD. Ce sera jeudi prochain au stade olympique. Pour nombre d’observateurs, cette attitude n’est pas un signe d’ouverture ; loin s’en faut. Il s’agit pour le pouvoir, d’évaluer les forces réelles de ce regroupement, et partant de mieux cerner la scène politique en perspective de la future présidentielle.

Caisses de l´Etat
Tous les moyens (titres de séjours, prise en charge, perdiums…) utilisés par les députés proches du HCE lors de leurs missions à l’étranger, sont puisés sans les caisses de l’Etat et non du budget de l’Assemblée nationale. La déclaration émane des députés du FNDD.

Raisons

Parce que le général Mohamed Ould Abdel Aziz serait mécontent du député de Timbédra, il n’a pas observé une halte dans la localité de Oueinat Ezbel.

En réaction, les populations de cette localité, n’ayant pas pu présenter leurs doléances, ont déchiré les portraits du général.




Modes.

Après « la Mauritanie des profondeurs », le général Mohamed Ould Abdel Aziz défend l’idée de « la Mauritanie nouvelle ». Le concept a été présenté pour la première fois par le guide libyen Muammar Kaddafi, de passage à Nouakchott.

« La Mauritanie des profondeurs » indiquait une Mauritanie regroupant les chefs de tribus, les chefs religieux et les notabilités du pays. « La Mauritanie nouvelle » indique la Mauritanie vue sous l’angle du HCE. Celle-ci commencerait à partir du 6 juin 2009.


Modes (BIS).

Lors de ses dernières sorties aux Hodhs, le général Mohamed Ould Abdel Aziz a présenté « une autre Mauritanie », un pays meurtri depuis sa création, dira-t-il. Il y a quelques jours, le président du HCE ne parlait pourtant que des « vingt dernières années de gabegie et de détournements de deniers publics ».

C’est à croire que l’opposition d’Ahmed Ould Daddah dernièrement manifestée aux militaires, a influé sur la conception de la Mauritanie chez le général


Stratégie.

Il faut bien reconnaître que les leaders de l’opposition posent problème à la junte : non seulement le FNDD est resté intact et soudé jusqu’à ce jour, mais surtout, il a toujours su déjouer les déploiement des forces de sécurité en organisant des marches chaque fois qu’elle l’a décidé.

C’est pourquoi, nombre d’observateurs jurent déjà que l’opposition réussira fort bien à organiser une journée « ville morte » mercredi prochain à Nouakchott. Comment et à quelles heures ? Nul ne le sait encore. Sacrés politiciens et compagnons de lutte dans la clandestinité !


Au revoir.

De sources informées, le gouvernement tient jeudi prochain, son dernier conseil des ministres. Ce sera l’occasion de se dire au revoir et d’entrer en campagne électorale. Les rennes du pouvoir seront alors remises au président du Sénat, M.Bâ M’Baré.


Résidence.

Où va loger Bâ M’Baré le président du Sénat, futur remplaçant du général Ould Abdel Aziz, chargé d’assurer l’intérim durant la transition ? La question est sur toutes les lèvres. Nombre d’observateurs pensent qu’il conserverait sa résidence actuelle, mais se rendra chaque jour à la Présidence pour y conduire les affaires courantes et recevoir les hôtes de marque du pays… D’autres soutiennent que le général Mohamed Ould Abdel Aziz ne quittera pas la Présidence de la République, quand bien même il aura remis sa démission.


Retour.

Des sympathisants de Zeine Ould Zeidane ont lancé un ballon d’essai pour mesurer l’impact d’une candidature de ce dernier à la prochaine présidentielle. Le moins que l’on puisse dire, est qu’ils n’ont pas été surpris des résultats de leur expérience ! Le candidat à la présidentielle de 2007 n’a pas laissé de bons souvenirs auprès de ceux qui l’ont soutenu à l’époque.

Bebe BA a dit…

Rajel,

Une grénade est tombé devant lui et il est tombé dans les pommes!
Son neveu l'a repeché parce qu'il allait se faire pietiner par les manifestant qui faisaient comme messaoud! C'EST TOUT!!!

Je l'ai entendu lui même le raconter!

Kelkun, il n'a qu'à nous repondre d'abord pourquoi, il a autorisé M. Kane à acceuillir le General.
Quant à Aziz, tout le monde sait dans quoi il est!!!!!!!!

Pa JaaltaBe, Amin ya allah, tout sauf un Kane!!

Mon chéri, ma taari chi, sauf Ablaye pretend que je fais parti des 5 internautes recherchés! ya latif

Anonyme a dit…

Présidentielles du 6 juin 2009 : Louleid gêne le général



L´AUTHENTIQUE



Le député de Ouadane, Louleid Ould Wedad aurait décidé, selon plusieurs sources Imagejournalistiques, de déposer sa candidature pour les élections présidentielles du 6 juin 2009. L’entourage du parlementaire proche des militaires se serait déjà lancé dans la collecte des signatures pour déposer le dossier de candidature de leur poulain avant la clôture des dépôts. Il semblerait que le député de Kankossa, Kaba Ould Elewa, qui est du même bord que Louleid, aurait de son côté entamé les démarches pour collecter les signatures des conseillers municipaux et des maires au niveau des régions de l’Est du pays. Il faut rappeler qu’il faut pour chaque candidat à la présidentielle 100 signatures de conseillers dont celle de 5 maires titulaires, en plus d’une caution de 5 millions d’UM remboursable seulement si le candidat obtient au moins 2% des suffrages exprimés.




Dr Louleid Ould Wedad est considéré comme l’un des ténors de la politique nationale, avec Kaba Ould Elewa et Baba Ould Sidi, mais aussi le sénateur de Djiguenni, Mahfoudh Ould Khattri. Ces parlementaires sont en quelque sort considérés comme des dissidents, parmi la nébuleuse qui soutient le général Mohamed Ould Abdel Aziz. On rapporte que lors de la dernière réunion de réconciliation avec les parlementaires de la majorité favorables au «Mouvement de rectification », Louleid Ould Wedad aurait dit au général Mohamed Ould Abdel Aziz «vous pouvez nous compter parmi la majorité si vous rester à égale distance entre nous et les autres et nous n’accepterons pas de jouer les seconds rôles devant nos adversaires politiques ». Il faut bien sûr se rappeler de la scission intervenue au sein de la majorité parlementaire qui soutient la junte militaire au pouvoir. D’une part, il y a le clan de Louleid Ould Wedad et de Kaba Ould Elewa qui a choisi de créer son propre parti politique. Les militaires sont un peu méfiants par rapport à ce clan qu’ils soupçonnent être des nostalgiques de Ould Taya et des proches du colonel Ely Ould Mohamed Vall. De l’autre, il y a le clan de Mohamed Aly Chérif, Ould Maham et Mohamed Mokhtar Ould Zamel, lesquels ont eux aussi crée leur parti et semblent jouir de la confiance des généraux. D’ailleurs, le Président du HCE, le général Ould Abdel Aziz semble être très agacé par les manœuvres de Louleid et de Kaba. Pour lui, ils sont encore plus dangereux que le Fndd, car leurs actions, selon lui, risquent de diviser de l’intérieur la majorité qui le soutient.

Bebe BA a dit…

C'est bon, il n'ont qu'ont se manger entre eux!

Il ne faut pas qu'ils oublient ceux qui sont au FNDD (Sorry, mais je ne supporte pas la tayacratie, même ceux qui se sont soi disant repenties).

Bebe BA a dit…

Ce serait sympa si quequ'un pouvait me dire quelle Société Civile il s'agît, içi!
Parce que moi, j'y comprend que dalle! et toi Ablaye?

****

LA SOCIETE CIVILE MAURITANIENNE SOLIDAIRE DU PRESIDENT SARKOZY

La société civile mauritanienne composée d’ONGs de divers horizons a fustigé mardi les propos diffamatoires du FNDD à l’égard du président français Nicolas Sarkozy.
Voici la déclaration de la société civile mauritanienne :
‘’A l’heure où le pays s’achemine vers des élections présidentielles pour restaurer l’ordre constitutionnel au plus haut niveau de l’exécutif, les hommes politiques multiplient les initiatives pour marquer de leur empreinte cette étape historique de l’existence de la Mauritanie.

Malheureusement, certains politiques s’évertuent à empêcher la tenue de ces élections, y compris par des méthodes contraires à la loi, aux usages et aux coutumes de notre peuple, connu à travers l’histoire par le respect de la dignité humaine, des valeurs culturelles de l’autre, son esprit d’ouverture, de tolérance et son hospitalité légendaire.
Le ‘’camp du refus’’ (comme il entend s’appeler) se cantonnent dans ce qu’ils appellent le FNDD, n’a aucune existence juridique.
Au cours de la semaine dernière, un groupe du dit camp, incité par des ’’leaders politiques’’ a troublé l’ordre public en organisant, sans autorisation, une descente dans la rue. Pour parer à tout danger, les forces de l’ordre sont intervenues, comme l’ont fait récemment à Strasbourg, en France les forces de l'ordre françaises, en dispersant à coups de gaz lacrymogènes une manifestation non autorisée.
A cet égard, nous condamnons tout acte pouvant troubler l’ordre public et la quiétude des citoyens.
Nous condamnons également les propos diffamatoires et injurieux tenus par certains dirigeants politiques à l’égard de M Nicolas Sarkozy, Président de la République française.
Le manque d’égards manifesté par certains hommes politiques à l’endroit du Président français, a atteint le comble de l’irrespect lorsqu’ils ont été jusqu’à le traiter d’alcooliq, uniquement parce qu’il a développé une thèse différente de celle qu’ils prônent obstinément en ce qui concerne les derniers événements survenus en Mauritanie.

Outre l’indignation que suscitent ces propos, la société civile ne peut qu’appeler au respect de la déontologie en matière politique, car les excès et les écarts des dirigeants du ’’FNDD’’ nuisent à nos valeurs, nos us et coutumes.
Au président de la République Française , la Société civile apporte son soutien, lui exprime son respect et lui réaffirme l’amitié du peuple mauritanien à travers toutes ses composantes.
Croyant fermement à la solidité des relations d’amitié entre les peuples français et mauritanien, la société civile mauritanienne appelle les leaders du FNDD à présenter leurs excuses au Président de la République française conformément aux préceptes de l’Islam.

Nous considérons toute attitude contraire comme une persistance dans l’erreur, l’outrage, la calomnie et la diffamation orchestrée dans le dessein de porter atteinte à l’amitié franco-mauritanienne et aux relations de coopération unissant les peuples de Mauritanie et de la France.
Vive la Mauritanie , vive la France , vive l’amitié franco-mauritanienne.’’

Nouakchott, 7 avril 2009.

La société civile

Bebe BA a dit…

Lu pour mes soeurs et moi, seulement!!

Quel avenir politique pour la Mauritanie ?

A deux mois seulement de l’élection présidentielle du 6 juin, la crise politique que traverse la Mauritanie s’est encore accentuée et prend une tournure inquiétante.

Au regard des récents événements sur le plan politique en Mauritanie, nous sommes en droit de se demander quel sera notre avenir à tous et dans quelles conditions nous évoluerons.

Il y a un mois nous avons eu l’occasion de voir « débarquer la médiation libyenne », dirigée par le président en exercice de l’Union Africaine, Mouammar Kadhafi, celle-ci avait pour but de réunir les différents acteurs politiques autour d’une table afin d’entamer le dialogue et de permettre de trouver un terrain d’entente.

Rien de tout cela n’a été fait, à croire que la médiation libyenne est un échec cuisant et a été un facteur déterminant dans le processus d’enlisement de la crise.

Au lieu de se réunir et de décider de l’avenir du pays, de réfléchir aux conséquences de ce coup d’Etat et de rétablir un processus démocratique, nos dirigeants politiques se livrent à une lutte pour le pouvoir qui ne fait qu’enliser davantage la Mauritanie dans l’incertitude et l’insurrection.

Chaque partie de la crise campe sur sa position et aucune discussion ni aucun compromis ne sont possibles, la situation est arrivée à un point de non retour.

Le peuple constatant la faiblesse, voir l’absence totale des efforts, pour trouver une sortie de crise consensuelle, n’est pas en mesure, à ce jour de savoir ce qui va arriver. Cette crise est trop complexe pour que quelqu’un puisse prédire ce qui se passera dans les prochains mois pour ne pas dire les prochaines semaines.

De plus les medias officiels sont relativement monopolisés par l’Etat, même si on entrevoit une légère évolution, les citoyens mauritaniens sont dans l’obligation de s’informer sur internet ou de lire les journaux pour que leur soit reflété une information objective quand au déroulement de la crise qui sévit dans notre pays.

Notre but, en tant qu’acteur de la société civile n’est pas de produire un discours alarmiste mais nous souhaitons par tous les moyens que la Mauritanie se relève.

Sur le plan international, la situation paraît également mal engagée. L’Union Africaine, lors de la dernière réunion de son Conseil de Paix et de Sécurité, a décidé que les sanctions concernant les responsables du coup d’état du 6 août prendront effet à la fin du mois.

De son côté, le Chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy a déclaré, quand il était à Niamey, « que le coup d’Etat du 6 août n’a donné lieu ni à protestation ni à manifestation, aucun parlementaire ni aucun député n’a protesté ». Ces paroles ont défrayés la chronique et ont indigné les membres de l’opposition mauritanienne.

L’Union Européenne, quant à elle, à déjà enclenché le processus de sanctions qui visent la Mauritanie. Elle suspend sa coopération avec notre pays pour une période de deux, ans « si aucune solution consensuelle de sortie de crise n’est trouvée et que l’ordre constitutionnel n’est pas rétabli ».

Les retombées économique, si rien n’est fait, seront sans précédent, le Fond de développement européen a prévu une enveloppe de 156 millions d’euros pour des actions de développement en Mauritanie entre 2008 2012, un tiers de cette somme sera gelée tant que cette situation instable régnera dans le pays.

La Banque Mondiale, dés les premiers effets du coup d’état a cessé toute forme de relations économiques avec les nouvelles autorités.

L’OTAN met aussi son grain de sel, en déclarant, à l’issue du Sommet de Strasbourg-Kehl, tenu par les chefs d’État et de Gouvernement, qu’elle se « réjouit à la perspective du retour à l’ordre constitutionnel en Mauritanie ».

Nous pouvons dire, sans conteste, que notre pays et son contexte politique sont l’objet de multiples réactions et déclarations, seulement cela prouve qu’il ya une réelle cristallisation des problèmes, et que nos dirigeants politiques ne sont pas capables de résoudre cette crise par leurs propres moyens.

Au lieu de prendre des sanctions des plus fermes qui soient, la communauté internationale devrait prendre ses dispositions pour réussir à organiser des rencontres entre les différentes parties prenantes de la crise, pour trouver le chemin de la concertation.

En appliquant leurs menaces, la communauté internationale risque d’aggraver la situation actuelle en enlisant davantage le pays dans ce pourrissement politique.

Le problème initial réside dans le fait qu’il y a une forte discordance entre les mauritaniens eux-mêmes, ce coup d’Etat n’est pas « purement » militaire, nous rappelons que les deux tiers du parlement et du Sénat ont soutenu les putschistes pour cette prise de pouvoir.

La communauté internationale et plus particulièrement l’Union Européenne doivent comprendre que la source du problème ne réside pas intégralement dans la question du retour d’un cadre institutionnel, à ce moment là les solutions pourront être trouvées.

Nous comptons sur les prochaines élections présidentielles qui se devront d’être transparentes, libres et prises en charge par des structures crédibles et intégralement neutres.

SOS Abbere

Ablaye a dit…

Ma chère bebe,
en ces périodes troubles nous allons entendre parler de toutes sortes d'initiatives! C'est comme toujours en Mauritanie: quand il y a un événement tout le monde règle sa montre et cherche à prendre ce qu'il y a à prendre en attendant le prochain événement, la prochaine mode. Ce que je retiens surtout de ce message et qui aurait pu me faire rire en d'autres circonstances c'est ce passage:"Malheureusement, certains politiques s’évertuent à empêcher la tenue de ces élections, y compris par des méthodes contraires à la loi, aux usages et aux coutumes de notre peuple, connu à travers l’histoire par le respect de la dignité humaine, des valeurs culturelles de l’autre, son esprit d’ouverture, de tolérance et son hospitalité légendaire.".
Ils parlent bien de respect de la loi? S'ils pouvaient se faire entendre d'Aziz au moins pour le respect de la loi et de la volonté populaire, je crois que c'est qu'un combat que nous pourrions partager.

Bebe BA a dit…

Ablaye,

S'ils pensaient vraiement à tous ce qu'ils ont écrit;

S'ils ne sont pas guidés par un intérêt quelconque;

Alors,pourquoi ne font ils pas comme les autres ONGS de la Societe Civile, qui, quant ils font une déclaration, signent?

Parce que dire "des ongs de la société civile" sans dire quelles ongs, il s'agîrait, c'est trop vague, trop lâche et comme on dit chez nous, ça salit tout le monde!

Ablaye a dit…

Tu as raison. Mais en Mauritanie avec les méthodes que Ould taya a largement fait éclore tout le monde sait maintenant faire la distinction entre ce qui est sincère, solide et ce qui relève de l'opportunisme éhonté, le griotisme...
Les gens ont faim et cherchent à manger comme ils peuvent à tous les râteliers. Ils ne pensent même pas la nourriture qu'on leur propose peut être empoisonnée.

Bebe BA a dit…

Ablaye,

Ce genre d'indivudus n'a pas besoin d'avoir faim pour trahir ou raconter des conneries
!
C'est leur vocation!
Ce que je ne comprend pas ce que pourquoi les laisse t-on faire, alors qu'on sait pertinement de quoi ils sont capables?

Moi, je te dis que le massalaha (qui est une autre forme d'hypocrie) contribuera à la ruine de ce pays!!

Ablaye a dit…

C'est vrai qu'en Mauritanie tout fini par se régler par la masslaha. On peut y trouver quelques avantages mais il y a surtout de grands risques que nous finissions par nous dire que les actes que nous posons ne nous exposeront à rien de grave parce qu'il y a toujours un moyen d'esquiver la sanction: je roule sans permis de conduire, je tue un passant, je paie le prix du sang et c'est fini. Je vole de l'argent, ma tribu ou ma communauté se mobilise, il se trouve que nous connaissons des gens bien placés, le problème est réglé... C'est la culture de l'impunité qui nous conduit dans à cette situation. Ces girouettes comme tu aimes à les appeler continuent leurs manœuvres parce qu'elles font recette. Si tout le monde disait à ces gens-là "vous ne croyez en rien et vous n'êtes qu'à la poursuite de vos seuls intérêts" je crois qu'ils y réfléchiraient à deux fois avant de se servir d'une cause ou d'une autre pour faire du trafic.

Bebe BA a dit…

Le problème, c'est que personne ne le dira jamais!

Ex: ma soeur qui lit parfois les comments de la Kaïma, m'a appellé pour me ddire de ne pas parler ainsi de Bodiel, parce que j'apprecierais pas si on parlait ainsi de mon père ou d'un membre de famille!

Je lui retprqué que Dieu merçi mon pére était mort pauvre et que si cela n'était pas le cas, je ne l'aurais jamais defendu!

Quant à elle, a t-elle la conscience tranquille? parce qu'il ne faudrait qu'elle compte sur pour la defendre le jour où elle pendra ce qu'il ne lui appartenait pas!

Elles'est mise dans tous ses états!

Juste pour te montrer la bizarrité (ça existe?) de notre société!

La Marquise a dit…

Ce communiqué aurait pu dire que l'opportunisme, les calculs mesquins, l'absence d'altruisme... caractérisaient une bonne partie de notre "classe politique". ces gens-là ne se gênent devant rien et rien ne les arrête. L'Etat n'existe pas et tout le monde a le droit de le trahir, de le tromper. Chacun pense que s'il a l'occasion de faire "une coup" il ne doit pas se gêner parce qu'en chacun aurait fait la même chose à sa place. C'est ce qui va perdre notre pays. C'est pour ça que malgré 60ans d'indépendance nous en sommes à nous demander quel chemin emprunter?

Jaltaabe a dit…

Ta sœur est comme la grande majorité des mauritaniens qui pense qu'il faut éviter de dire certaines choses parce qu'un jour les actuels coupables pourraient nous rendre service. Du coup on devient tous complices de ce qui se passe sous nos yeux. Comme le dit un proverbe de chez moi: "DaminiiDo maayata ko e damal suudu penowo".

Mina a dit…

Bonsoir wonni bebe,

khalli annik ta soeur tranquille!!! Surtout nous les femmes en Mauritanie ce qui compte généralement c'est qu'il y ait l'aisance matérielle sans qu'on se demande d'où vient l'argent. S'il y a une seule vérité que je me souviens avoir entendu dire Ely c'est bien celle-là.
En fait, moi je pense qu'il y a comme une sorte d'équilibre de la terreur qui fait chacun tient l'autre, vous savez, le jeu de "je tiens, tu me tiens par la barbichette"...Comme tout le monde profite du système, tout le monde protège tout le monde.

Bebe BA a dit…

Pa jaaltaBe,

Pour elle, parler des autres, meme quant on raison, c'est calomnier!

C'est la pétite fille sage de la famille (tout à fait mon contraire, lol)

kelkun a dit…

Ella tdor el avia! Elle ne veut pas d'histoires la pauvre! Tu sais ce pays est très instable surtout avec des bidasses qui coffrent un vieillard de 70 ans, enferment des ministres et même un premier ministre et menacent de poursuivre les 5 ou 10 internautes qui polluent la Mauritanie. (Au fait qui sont-ils? Bebe? Ablaye, A-, Taqadoumy, Sanhaji, le prof? Qui?)

Bebe BA a dit…

Tu peux nous y enlever Sanhaji et moi, ils nous connaissent et savent qu'il y'a pas de risque de notre côté!

Ablaye et le prof Ely peut être, sauf qu'ils ne sont pas en Mauritanie.

Quant à Taqadoumy, ils savent qu'ils n'ont plus intérêt à lui faire de la publicité gratuite!

D'accord pour A-, parce qu'il derange avec sa manie de fouiller là ou on l'attend pas! et tu pourrais y mettre aussi Nasroun qui a deja commencé à s'arracher les cheveux pour ne avoir à les entretenir au gnouf,lol!!!!!!!

Ablaye a dit…

Moi je ne suis qu'un pauvre marabout qui ne cherche que la paix sous une paisible tente avec des potes rencontrés par un heureux hasard. Donc, comme bebe tu peux me retirer de la liste. Mais je ne pense pas qu'on puisse en déduire que bebe et moi sommes des poltrons.

Nasroun a dit…

Ma chère, tu ne crois pas si bien dire!!!
Je t'assure qu'en prison tu n'as même pas le temps de penser à ta toilette. Et je pense que sous Aziz c'est comme sous ould Taya sauf que Deddahi a été remplacé par d'autres qui sont encore plus cons!

Ablaye a dit…

Les amis,
je m'excuse vraiment vraiment mais je commence à bailler sérieusement et demain inchallah je me lève tôt. On se retrouve inchallah demain.
Bebe comprends pourquoi je suis toujours crevé: le projet doit être finalisé incessamment inchallah.

Mina a dit…

Merci de ma tendre la perche mon cher Ablaye. Je vais t'accompagner virtuellement et aller chercher le sommeil que je n'ai cessé de fuir depuis 22H

Bebe BA a dit…

Donc disons pour l'instant:
- Nasroun
- A-,
- Copiarpegar

Nous completerons la liste au fur et à mésure!

Bebe BA a dit…

Ok Ablaye,

Have a nice dream!

Nasroun a dit…

bebe est tête de liste mais comme on ne veut pas impliquer son fiancé qui a menacé publiquement Aziz on va te retirer de la liste. Moi je ne crains pas Aziz et il le sait.

Bebe BA a dit…

Hé Nasroun, laisses mon cher fiancé tranquille, faut l'enerver: il a le sang chaud lui, lol

Nasroun a dit…

c'est pour ça que je propose de te retirer de la liste. Je crois que Aziz lui-même n'a pas besoin d'ennemis au sang chaud surtout qu'il y a démissionner de l'armée bientôt et qu'il sera un simple civil

Nasroun a dit…

eywa l'amazone, je vais sortir un peu lay nseudeur. je serai là inchallah demain soir

Bebe BA a dit…

Nasroun,

Penses tu serieusement qu'il est assez con ( je sais que c'est un pléonasme,lol) pour demissionner 45 (1mois et 15 jours) sans son Basep?

Moi, je vais du wait and see!!!

Bebe BA a dit…

Ok a demain!!!!!!!

Bebe BA a dit…

Lu pour mes soeurs:

Le temps presse et les esprits s’échauffent.

Le Président sénégalais pourrait, dit-on, faire le déplacement à Nouakchott pour tenter de donner plus de poids à sa médiation dans le cadre du l’UA. En tous cas, le temps presse et les esprits s’échauffent.

La preuve, les élus qui soutiennent le HCE ont publié une déclaration grave qui est quasiment un appel au lynchage des opposants au putsch. En voici un extrait : «Lançons un appel au peuple mauritanien pour qu’il se dresse contre les auteurs de la subversion et les suceurs du sang du peuple et qu’il les repousse avec force jusqu’à ce qu’ils se repentent ou qu’ils aillent dans l’autre monde.» Un cauchemar! C’est clair, l’énervement est plausible.

Après, la suspension de la coopération de l’Union Européenne, l’UA prépare, quant à elle, la liste des personnalités militaires et civiles qui feront les frais des sanctions ciblées. Une prochaine étape qui ne fera que remonter la tension d’un cran..



A Nouakchott, la rue bouge. Après les échauffourées de la semaine dernière entre les forces de l’ordre et les militants du FNDD, les étudiants de l’Université ont pris ce matin le relais pour manifester leur ras-le-bol face au retard de leurs bourses. Ils accusent, également, les autorités de trop s’occuper de politique politicienne au détriment de l’essentiel, au moment où la paupérisation de la population prend une cadence inquiétante.

En fait, cela fait quelques jours que l’Union générale des étudiants mettait en garde les pouvoirs publics contre la nonchalance dont ils font preuve quant au règlement des nombreux problèmes qui se posent à l’Université. En vain !

Comme à l’accoutumée, le pouvoir a opté pour la manière forte en envoyant la police mater la contestation estudiantine. Les grenades lacrymogènes ont ainsi assombri le ciel et empoisonné l’atmosphère. En riposte, les universitaires ont jeté des pierres et allumé des feux. Et ce dangereux feuilleton promet d’être riche en épisodes tendues.

Les observateurs pensent que ce climat exécrable qui ne sert vraiment personne fera infléchir les uns et les autres vers une sortie de crise salutaire pour le pays entier. Eh, oui, il y a des limites à tout !

Après l’échec de la médiation de la Jamahiriya libyenne, croisons les doigts pour la réussite de celle du pays de la Teranga. On en a marre !!!!

Ahmed Ould Soueidi Source : www.challenge-mr.com


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org

Anonyme a dit…

Bonsoir,

Donc cette histoire de radicalisation du mouvement estudiantin se confirme. Il faut que toutes les forces vives se mobilisent pour mettre le putsch hors circuit e envoyer Sidi à la retraite immédiatement après.Et cette histoire d'appel au lynchage des opposants est irresponsable de la part des soutiens putschistes

Anonyme a dit…

lu pour vous: Libé parle de la gaffe de sako au sujet du coup d'Etat.
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Le journal Libération: "Sarkozy réécrit le putsch"

Libération, numéro 8684 du marcredi 8 avril 2009
Dans sa livraison d'aujourd'hui (8 avril 2009, numéro 8684), le quotidien français à très grande diffusion, Libération, revient sur les déclarations malheureuses du président français Nicolas Sarkozy, lors de sa conférence de presse tenue à Niamey, le 27 mars dernier. Le journaliste d'investigation, Cédric Mathiot, s'étonne de la facilité avec laquelle, Monsieur Sarkozy a pu affirmer tant de contre vérités. Pour lui, "cette vision d'un putsch "bien accepté" (et donc bien acceptable) aurait été soufflée à Sarkozy par certains conseillers qui, hors du cadre de la cellule diplomatique de l'Elysée, continuent de peser sur la politique africaine et s'arrangeraient bien du nouveau pouvoir en Mauritanie". Comme l'écrivait For-mauritanie à propos de cette « sortie » du président français, "la Françafrique ridiculise Sarkozy".

Cliquer sur l'image pour l'agrandirLa presse française commence à réaliser et à rendre compte de l'énormité de la bourde présidentielle. Affirmer, avec un aplomb de rigueur, tel que le fit le président Sarkozy, que le Putsch du 6 août 2008 en Mauritanie fut un "non événement", "contesté" par la seule France et "accepté" par tous les Mauritaniens ne pouvait passer manquer de susciter des réactions voire de l’indignation. Les conseillers occultes du président français doivent le regretter amèrement, ils n'en demandaient sûrement pas autant! Aujourd'hui, le Président Srakozy passe, au mieux, pour quelqu'un de mal informé sur un dossier dont les conséquences sur la stabilité en Afrique sont considérables, notamment par la recrudescence du nombre de coups d'Etat.

Source: For-Mauritania

Anonyme a dit…

Le général fait un scoop sur France 24: il va démissionner avant le 22 avril 2009.

Anonyme a dit…

Mbaré s'y voit déjà. ces éléments du Basep sont sans doute les mêmes qui veillaient à la sécurité du président Sidi avant de l'escorter chez Ould Abdel Aziz et de lui signifier qu'il est au gnouf
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Mbaré sous escorte du Basep
TAQADOUMY
Le Président du Sénat Mamadou Bâ dit M'Baré séjourne, depuis hier, dans sa circonscription de Maghama (Région du Gorgol). La seconde personnalité de l’Etat est arrivée sous bonne escorte d'éléments du Bataillon de la garde présidentielle (Basep), honneur tout à fait inédit et signe de la nouvelle fortune du personnage. Les militaires, habillés en civil, occupaient deux véhicules, devant et derrière celui du Président du Sénat.

Bâ M'Baré est prévu pour assurer l'intérim, à la tête du pays, après la démission du Général Mohamed Ould Abdel Aziz, 45 jours avant l’élection présidentielle du 6 juin 2009.

Anonyme a dit…

A chacun son noir,la bourse est ouverte, vendez-vous au plus offrant:
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Agenda électoral des militaires: Mise en place de la CENI

BILADI
Dans sa réunion du lundi 6 avril, le gouvernement a désigné le président, le vice président et
les quatorze autres membres de la Commission Electoral Nationale Indépendante (CENI) qui compte seize membres (celle du CMJD comptait douze membres). Apparemment le cabinet ministériel s’est réuni exclusivement pour procéder à la mise en place de cette structure, importante pour ‘’crédibiliser’’ un processus boycotté par les plus importantes formations politiques et rejeté d’avance par la communauté internationale.


Une provocation supplémentaire pour le camp opposé au putsch et un jalon nouveau de l’édifice démocratique qui reflète le sérieux de l’engagement des autorités, soutient le camp des militaires.

Cheikh Saad Bouh Kamara, métis, professeur de sociologie, âgé de 65 ans, célèbre militant des droits de l’homme, ex président de l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH) et ancien vice président de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH), assume la charge de président de l’organe chargé de la supervision des élections.
La deuxième personnalité, qui occupe le nouveau poste de vice président de cette structure, est maître Hamdi Ould Mahjoub, ancien bâtonnier de l’Ordre National des Avocats (ONA), premier maire de la capitale économique, l’un des ex dirigeants de l’UDP et président de l’un des ateliers des Etats généraux de la démocratie (EDG) que les militaires avaient organisé l’année dernière afin de ‘’structurer’’ leur projet pour le pays.
Au sein des seize membres de la nouvelle instance électorale, une représentation relativement forte - sept membres- (fait inhabituel) de l’élément négro africain. Un constat avatar d’un contexte politique particulier propre « à la manipulation et à l’instrumentalisatio n » d’une communauté martyre qui a subi bien des malheurs pendant les années de plomb. Ce n’est certainement pas pour leur rendre justice que le pouvoir issu du putsch a tendance à les sur représenter, mais plutôt pour la vulnérabilité de cette communauté. En les nommant, il tente d’acheter leur fidélité, s’allier avec eux et les utiliser contre ses ennemis. Exactement, comme l’avait fait Mohamed Khouna Ould Haïdalla, en son temps.
Sur le mode de désignation des différents membres, la méthode utilisée en 2009 tranche avec la procédure adoptée au cours de la première transition: propositions de l’administration, contre propositions des partis politiques pour aboutir à une mouture « consensuelle ».
Pour cette fois, le boycott des forces opposées aux militaires (FNDD et RFD) a réduit les « consultations » à leur plus simple expression les limitants au premier ministre, au ministre de l’intérieur et aux soutiens politiques du HCE.

Le rôle de la nouvelle institution consiste à veiller au ‘’bon’’ déroulement de l’élection présidentielle du 6 juin 2009, pour un scrutin « libre, transparent et crédible ». Vaste programme pour une institution prenant le train en marche après l’ouverture de période des candidatures à l’éventuelle présidentielle, et un mois après le démarrage du recensement à vocation électorale, une opération qu’elle aurait du suivre en amont et en aval. Un cas de figure totalement aux antipodes de la période de transition qui avait permis à la CENI de suivre entièrement l’exécution des opérations de recensement électoral.

C’est dire que la nouvelle institution devra déployer de gros efforts pour donner du crédit à l’opération des généraux. D’ailleurs, elle peut bien être, comme le soutiennent certaines sources, à l’origine d’une demande de report du scrutin. Ce qui lui permettra d’avoir un temps suffisant pour mener à bien son travail, désigner ses représentants à l’intérieur du pays et, pourquoi pas?, accorder un délai additionnel au cours duquel il peut y avoir une réconciliation entre les différents acteurs du jeu politique dans le pays.


Immuable agenda

La désignation des membres de la CENI intervient dans un contexte politique de raidissement de la crise politique et institutionnelle marqué par la volonté des opposants d’occuper la rue et les espaces de liberté pour faire échec au calendrier électoral du HCE. En fait, une détermination des forces anti-putsch qui répond à celle des militaires qui ont déjà effectué leur recensement à vocation électorale et ouvert la période impartie au dépôt des candidatures pour la présidentielle de juin prochain.

Il faudrait alors savoir dans ces conditions le sens et les chances de la médiation sénégalaise conduite par le ministre d’état, ministre des affaires étrangères, émissaire spécial du président Abdoulaye Wade.
Plusieurs sources concordantes évoquent un possible report de la date de tenue du scrutin présidentiel de juin, sur une demande « insistante » de Paris. Toutefois, les forces politiques opposées au pouvoir militaire regroupées au sein du FNDD ne se sentent pas concernées par une telle question. Même attitude chez le RFD que le pouvoir lui aurait proposé un tel report.
Alors qui pourrait solliciter un renvoi de date présenté comme « une concession » de la junte ?
Peut être une CENI qui vient de voir le jour et qui ne dispose que de deux mois pour l’organisation d’une échéance, logiquement aussi importante pour le pouvoir en ces temps de profond trouble politique et de vaches maigres au niveau des finances.

Koucheka

Anonyme a dit…

Lu pour vous
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LA LOUPE DU RÉNOVATEUR : Brouillamini politique


Par Cheikh Tidiane Dia

A quelle vitesse va le destin politique de la Mauritanie ? Le processus actuel nous mène-t-il vers une direction porteuse de changements et de transformations radicales et de rupture constructive, ou au contraire consacre-t-il la continuité de la ligne paternaliste inspirée des ex-régimes despotiques ? Pour répondre à ces deux questions, il est nécessaire de faire un bref survol de la situation politique actuelle et de la crise qu’elle a entraînée au sein des institutions Républicaines. Il y a plus de 7 mois que la Mauritanie est plongée dans une profonde agitation politique, d’une nature qui n’a jamais été connue dans le pays. C’est la première fois qu’une partie de l’armée engage une véritable confrontation ouverte avec les leaders politiques, après avoir réalisé un hold-up sur des institutions démocratiques qu’elle contrôle et manipule à sa convenance. Si dans le passé, les rapports d’hostilité entre le pouvoir militaire et les forces politiques étaient moins marquées, dans l’état actuel des choses les relations entre les ténors de la rectification et les opposants politiques au mouvement de la rectification sont des plus haineuses. Cette situation va crescendo à mesure que perdure la crise et que se radicalisent les positions des forces en conflit. La rupture du dialogue politique provoquée par les ressentiments et refus de chaque camp de renoncer à ses principes mais aussi aux fifres de la division, ne fait qu’élargir le fossé entre les protagonistes, que rien ne semble plus jamais rapprocher. La Mauritanie toute entière est livrée aux démons de la revendication au nom d’une légalité qui n’appartient en vérité qu’au peuple, le seul disposant de la souveraineté constitutionnelle de choisir ses dirigeants. Mais c’est pourtant en vertu de cette même souveraineté que les usurpateurs de la légalité tentent de convaincre le peuple d’opter en faveur d’un changement, pour lequel, il ne leur a pas donné mandat. Il suffit de voir la façon dont les choses s’accélèrent pour mesurer la gravité de la situation. Il suffit d’écouter le discours du chef de la junte et les répliques du coup par coup du front, pour évaluer l’ampleur du tsunami qui frappe le pays. Il est surtout inquiétant d’entendre un « apôtre » du changement tenir un discours qui éloigne de toute recherche de solutions et qui, plus est, ne se projette que sur une vision manichéiste, où d’une part, le bon est du coté des nouveaux venus et le mauvais du coté de tous ceux qui opposent un discours discordant. Vouloir apporter un changement et en même temps restreindre les chances d’un dialogue par le mépris et la marginalisation, suffit pour semer le doute sur les intentions affichées à ce sujet. En réalité, le retour à la légalité constitutionnelle demeure la condition incontournable pour tout processus susceptible d’acheminer le pays vers une sortie de crise salvatrice. La tenue d’une élection Présidentielle, dans un contexte d’isolement diplomatique et de contestation interne, ne garantit pas la paix et la confiance sans lesquelles il ne saurait exister une bonne gouvernance démocratique. La communauté internationale doit tirer les leçons de l’échec des négociations de l’UA pour venir au secours d’un pays fragiliser par les ingérences de l’institution militaire dans le jeu politique.



Cheikh Tidiane Dia

Anonyme a dit…

Lu pour vous
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Cette semaine nous celebrons deux évènements majeurs: le cinquieme anniversaire du lancement du site FREE SPEECH MAURITANIA et le vingtieme anniversaire des évènements de 1989. Nous felicitons nos lecteurs et lectrices pour leurs loyauté et tous ceux et toutes celles qui ont echappé aux pogroms mauritaniens, nous prions pour les victimes des massacres de Taya et souhaitons bonne chance à ceux et celles qui ont choisi de retourner au pays pour, esperons-le, enfin y rester et échapper aux pogroms à venir.

Mais retenons qu'une nation ne se construit que sur ces exigences fondamentales que sont la liberté, l'égalité et la justice. C'est que le socle sur lequel doit s'édifier une nation est celui de la tolérance. Et cette dernière notion implique l'acceptation des differences mais aussi et surtout leur intégration. Ainsi, se réalise véritablement la paix sociale, paix indispensable au développement. Cette causalité posée, on comprend alors tout l´intérêt porté aujourd´hui á la démocratie en Afrique. Et comme le souligne à juste titre le rapport des Assises sur l´Afrique tenues à Paris sous l´égide de L´UNESCO, du 06 au 10 février 1995, "L´Afrique a besoin de la démocratie parce qu´elle est le chaînon manquant entre le développement et la paix".

Il faut noter que la démocratie en Afrique reste encore boiteuse. Si dans certains pays la démocratie a triomphé, dans d´autres, les institutions démocratiques servent á embellir les dictatures en leur donnant le masque indispensable à cacher leur dartre. Rien de plus logique car: “Ce n´est jamais dans l´anarchie que les tyrans naissent, vous ne les voyez s´élever qu´à l´ombre des lois ou s´autoriser d´elles". Et notre chère Mauritanie offre encore le plus édifiant des exemples.

La Mauritanie demeure encore un pays à double vitesse. Deux communautés vivent séparées et inégales: la communauté blanche maîtresse du pouvoir politique et économique et de la machine de répression et la communauté noire baillonnée, enchaînée, constamment humiliée, taillable et corvéable á merci et enfin deportable, “reinstallable” et “indemnisable” à merci. C´est vous dire qu´entre le discours officiel qui se veut ouvert et la réalité de la vie dans ce pays, il y a un fossé que les differents régimes essayent de combler en convoquant périodiquement des "élections" dont le vainqueur est connu d’avance. L’election de Juin 2009 ne fera que confirmer cette logique historique mauritanienne.

Le problème mauritanien n’est pas le resultat d’une election mal organisée mais plutot celui d’un pas historique faussé dès le départ. On ne rectifie pas une erreur historique par une election presidentielle, on ne construit pas une nation sur un cimetiere d’injustice et par le sang des victims. Donc l´urgence c´est de diagnostiquer ce régime malade, d´étudier sa nature profonde. Historiquement, pour un régime sans projet politique, la
seule chance de survie réside dans la répression. Il devient ainsi porteur d´une idéologie.
Ainsi s´explique le hiatus noté plus haut entre le discours et la réalité car "une proposition idéologique est une proposition qui tout en étant le symptôme d´une réalité différente de ce qu´elle vise, est une proposition fausse en tant qu´elle porte sur l´objet qu´elle vise". Une idéologie est pour Althusser une pensée déguisée; une pensée "masquée", "une pensée qui refuse de dire son nom" pour P. ANDJEMBE. Et puisqu´elle est masquée, "une idéologie ne laisse pas émerger n´importe quoi, dans son champ de vision". Cela dit, une idéologie se meurt lorsqu´elle est démasquée car on découvre alors que l´invisible fait contrepoids au visible. Et en Mauritanie cette idéologie veut qu´il n´y ait pas de Nation dans ce pays. Cette politique de division est notable dans tous les domaines de la vie.

Les évènements de 1989 ne sont que le sommet d’une pyramide de destruction politique dont le fondement a été érigé en 1987. Cette année offre au régime de l’époque l´occasion de concrétiser son plan d´extermination de la communauté noire. Cette année, le "putsch" des officiers noirs, bien que n´ayant jamais connu un début d´exécution, allait sonner le glas. Il permet au régime d´atteindre ces deux objectifs: d´une part "confirmer" auprès de la communauté blanche l´image qu´il avait peinte du noir et puis décapiter l´élite noire(civile et militaire). Désormais, le régime a carte blanche et une adhésion totale et sans faille de la majorité de la communauté blanche. C´est alors l´amorce du deuxième point en avril 1989 et dont l´expression la plus visible fut la déportation de plus de 120 000 hommes, femmes et enfants vers le Sénégal et le Mali. Après ce pogrom, le régime se devait d'inventer un bain rituel pour
se laver les mains: ce fut les "élections" de 1992 auxquelles seul le dictateur était finalement invité. C'est alors le couronnement de la mascarade de TAYA. Toute une structure politique fut alors mise en place pour maintenir le monstre au pouvoir. Comment ? en lui fournissant du sang et encore du sang d'innocents mauritaniens. Rappelez-vous du serpent Wagadu Biida. Mais les populations avaient fini par le décapiter. Et Tacite, dans la vie d´Agricola, fait préciser au chef breton Galgacus les impitoyables méthodes de l´impérialisme romain: "Là où ils ont tout dévasté, ils appellent cela la paix". Ce fut aussi l'opinion de TAYA.

Depuis quelques mois, la Mauritanie debat des themes historiques majeurs: le retour, le passif humanitaire et l’indemnisation. De la resolution de ces questions depend la resurection de la Mauritanie. A propos de l’indemnisation, notre position, en tant que victime, est claire: l'indemnisation monetaire est un crime historique. En effet, depuis son independance, l'humiliation des Noirs en Mauritanie a servi de sève nourricière aux differents regimes. Faut-il le rappeler, les evenement de 1989 ne sont en effet que la phase la plus recente d'un processus historique. Il est vrai que ces evenements de 1989 demeurent encore une plaie ballante et les discours recents ne font que confirmer cela.

Depuis l'avenement du regime Post-CMJD en Mauritanie, la negraille a reconcilié avec l'espoir et une fois de plus pense trouver enfin le "messiah". Elle n'a appris, malheureusement, aucune leçon de cette phase recente de notre histoire politique.

Le retour amorcé des refugiés est vu par beaucoup comme le pas necessaire pour re-concilier les differentes composantes du pays. Pour une partie de l'opposition, l'annonce en elle meme est suffisante pour qualifier le nouveau regime de " sauveur" et chanter la sainteté de l'homme à sa tete. Le retour est automatiquement passé à la tete des priorités et certains refugiés ont commencé à compter l'argent virtuel de l'indemnisation. Ceci est une erreur monumentale et un crime historique pour les generations à venir. En effet, on ne repare pas un genocide par un cheque, une humiliation par un detour par la banque,une deportation par l'octroi d'un billet retour, une phase histoiique par une monnaie devaluée. La première etape doit etre une admission par le nouveau gouvernement que les evenements de 1989 ne sont pas spontanés; ils sont le resultats d'une volonté politique et par consequent, l'Etat doit presenter ses excuses aux victimes.

Le nouveau homme fort de Nouakchott doit s'adresser à la Nation et à tous les refugiés et dire pardon pour ces crimes et pardon pour n'avoir pas oser lever le petit "finger" pour denoncer ces actes pendant pres de deux decennies. Pardon pour mon hibernation historique et pardon pour notre silence alors qu'une partie de notre pays etait "pogromée".

Il faut peut-etre aussi rappeler à nos compatriotes qu'on ne repare pas un acte historique par une monnaie "evaluée" et surtout pas avec une qui est totalement devaluée. Les victimes des evenements de 1989 doivent dire non au " bloody ouguiya" de l'indemnisation et dire OUI à " l'historisation" de cette phase. Elles doivent dire non aux appels de certains opposants qui pensent que l'argent peut panser notre humiliation et que le sourire du banquier peut effacer nos larmes indelibiles.

Le genocide 1989 est un acte historique et il doit etre reparé par un acte historique.Au lieu de votre bloody argent, nous voulons:

- Une reconnaissance officielle de cet episode politique par l'Etat.

- L'instauration d'une commission chargée d'etudier cet episode politique pour que de tels evenements ne se reproduisent.

- L' instauration d'une commission Justice et Reconciliation.

- Une Journée Nationale des deportés.

- Un musée au souvenir des victimes, une sorte de Gorée du desert.

- Des Monuments dans toutes les grandes villes de la Mauritanie commemorant la tragedie de 1989.

- L'introduction de ces evenements dans les cours d'histoires du primaire à l'université pour les generation à venir.

Ces etapes permettent de regler le passé, se reconcilier avec le present et eduquer et conseiller le future.

Voila le type d'indemnisation qu'il faut reclamer; il est historique et eternel. On ne peut pas estimer l'humiliation et les tortures de 1989 à 2007 en pièces sonnantes et trebuchantes. L'indemisation monetaire aux crimes historiques de l'Etat est un autre crime, une autre insulte aux victimes des evenements de 1989 et pour cela, nous disons non!

Siikam Sy
Chief Editor
Free Speech Mauritania

Anonyme a dit…

Sarko menteur tacklé sans le quotidien français Libération du 8 Avril.
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MERCREDI 8 AVRIL 2009 LIBÉRATION La contre-vérité du jour passée au crible Mauritanie : Sarkozy réécrit le putsch
"Est-ce qu’on a vu souvent un coup d’Etat sans manifestation et sans protestation, si ce n’est celle de la France ? Il n’y a pas eu un député, un parlementaire [mauritanien] qui a protesté." Nicolas Sarkozy, le 27 mars, à propos du putsch en Mauritanie.
IntOX. C’est une tradition sarkozienne : chaque visite sur le continent africain suscite son lot de polémiques. Après l’affaire du discours de Dakar sur l’« homme africain » en juillet 2007. Le président Français a de nouveau choqué lors de son dernier séjour africain. II a notamment livré, lors d’une conférence de presse au Ni¬ger le 27 mars, une vision très approximative du putsch qui a renversé en août le président-élu mauritanien. Sidi OuW CheUch Abdallah ! Interrogé sur l’attitude de la France vis-à-vis de ce coup d’Etat, Sarkozy a déclaré : « Est-ce qu’on a souvent vu un coup d’Etat sans manifestation et sans protestation, si ce n’est celle de la France ? Lorsque le président démocratiquement désigné a été retenu, moi-même j’ai appelé, mais force est de constater qu’il n’y a pas eu un député, un parlementaire qui a protesté et qu’û n’y a pas eu une manifestation. » Des propos qui ont doublement choqué ; parce qu’ils totalement feux, et qu’ils ont été aussitôt interprétés comme entérinant de facto le coup de force de la junte du général Mohamed Ould Abdelaziz.
DesintOX. Primo, le putsch, que Sarkozy décrit comme une « non-affaire » sur le plan international a été dénoncé avec fermeté par la commu-nauté internationale dans son ensemble. Les Etats-Unis et l’Union africaine l’ont immédiatement condamné. Le secrétaire général de l’ONU. Ban Ki-moon, également. Il est encore plus étonnant que Sarkozy oublie la position de fermeté prise par l’Union européenne (qu’il présidait alors), laquelle UE n’a pas changé d’avis depuis puisqu’elle a suspendu hier ses relations avec le nouveau régime de Nouakchott : les aides européennes, qui avaient été gelées juste après le coup d’Etat, sont officiellement suspendues. Sarkozy minore avec les mêmes œillères les réactions suscitées par le putsch au niveau local. "Des manifestations ont lieu depuis l’été dernier. Elles ont été réprimées, parfois brutalement" , affirme Alain Antil, chercheur à l’Institut français des relations internationales, responsable du département Afrique subsaharienne et spécialiste de la Mauritanie. Il est tout aussi faux d’affirmer qu’aucun député ni parlementaire mauritanien n’a protesté. Quatre partis politiques se sont unis pour dénoncer le coup de force. "Une partie des députés et des sénateurs se sont ralliés à la junte, mais ce n’est pas du tout la totalité" , assure Alain Antil. Au lendemain des propos de Sarkozy, Messaoud Oukl BouUcheir, président de l’Assemblée mauritanienne et dirigeant de l’Alliance populaire et progressiste disait sa surprise. Ould Boulkheir qui a condamné le putsch, a dû être d’autant plus étonné d’entendre dans la bouche de Sarkozy qu’aucun parlementaire n’a réagi qu’il a fait une halte en France lors de la tournée qu’il a entamée pour dénoncer le coup de force. Il avait été reçu par son homologue, Bernard Accoyer.
Cette sortie de route de Sarkozy a été d’autant plus remarquée qu’elle marque une rupture avec la position officielle de fermeté du Quai d’Orsay jusqu’à présent D’où le soupçon que cette vision d’un putsch « bien accepté » (et donc acceptable) aurait été soufflée à Sarkozy par certains conseillers qui, hors du cadre de la cellule diplomatique de l’Elysée, continuent de peser sur la politique africaine et s’arrangeraient bien du nouveau pouvoir en Mauritanie. Et certains de rappeler que Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, a reçu le 20 février des responsables de la junte. Deux jours après la conférence de presse, le président de l’Assemblée mauritanienne dénonçait clairement, derrière les propos de Sarkozy, les tractations et manipulations d’une certaine Françafrique qui, bien qu ’obsolète et anachronique, ne désespère toujours pas de renaître de ses cendres ». Sur RFI, début avril, il était encore plus explicite. « Ce n’est un secret pour personne qu’en France, Il y a la Françafrique qui fait des pieds et des mains pour faire accepter, par la France officielle, le coup d’Etat. Donc nous pensons qu’on a induit, volontairement, le président delà République en erreur et c’est très grave. » Sarkozy. sur ce coup-là, n’aurait été menteur qu’à l’insu de son plein gré ?
♦ CÉDRJCMATHIOT
http://www.liberation.fr/monde/0101560832-mauritanie-sarkozy-reecrit-le-putsch

Anonyme a dit…

Suivre le lien de la GRANDE DECOUVERTE que constitue l'annonce de la démission prochaine du général.
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http://www.france24.com/fr/20090408-mauritanie-chef-junte-president-mohamed-ould-abdel-aziz-demission-maintien-election-six-juin

Anonyme a dit…

Les élections truquées approchent, un detenu salafiste disparait, la Mauritanie risque fort d'être victimes d'actes de répresailles ou spectaculaires. Les jihadistes aiment profiter de ce genre de situations pour faire un peu parler d'eux.
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Urgent : Mort du détenu présumé salafiste Ould Sidina.

Selon des sources bien informées, le detenu présumé salafistes Cheikhani Ould Sidina, frère de Sidi Ould Sidina, est mort aujourd’hui, dans la prison civile de la capitale, des suites d’une maladie gastrique.

Cheikhani a été condamné à une année de prison pour avoir été complice dans l’affaire de la fuite spectaculaire des Sidi Ould Sidina, l’un des principaux auteurs de l’attentat contre les touristes français à Aleg.

Cheikhani qui a déjà purgé la moitié de la durée de sa peine, devrait être libre dans 6 mois.

Anonyme a dit…

Ahmed Ould Daddah opposant numero un au putsch?
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Mauritanie/UE : Réaction d'Ahmed Ould Daddah : C’est un coup dur pour la Mauritanie ?

C’est une catastrophe pour la Mauritanie. Mais les auteurs de cette catastrophe sont, d’abord, le général Mohamed Ould Abdel Aziz et ses amis qui ont ignoré, minimisé les positions extérieures et qui ont d’ailleurs minimisé les forces politiques organisées.

L’Union européenne, d’après-vous, pose correctement le problème ?

Parfaitement ! Pour nous la coopération est très importante, mais l’existence et la stabilité de la Mauritanie sont encore plus importantes pour nous. Et nous pensons que ce sont des conditions sine qua non de l’existence de ce pays, de sa stabilité et de sa paix civile.

Donc, sur ce point nous parfaitement en phase avec l’Union européenne. Si les conditions de retour à une vie constitutionnelle normale étaient réunies, les sanctions pourraient être reconsidérées. Si tel est le cas, ça nous semble une formulation qui ne ferme pas l’espoir, qui laisse une perspective.

Anonyme a dit…

C'est la lutte yakhay!
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Le meeting de la Coordination vient de commencer (page en actualisation permanente)

Des milliers de personnes au Stade de la Capitale (image El Akhbar)
19H:30
Le meeting de combat organisé par la Coordination des Forces Démocratiques (CFD) vient de commencer au Stade de la Capitale. Des milliers de militants et sympathisants de la cause anti-putschiste se massent en face de la tribune du Stade. Les dirigeants du Fronts en occupent les hautes marches.
Moins d'une semaine après la démonstration de force et de courage politique et physique, le Front est déterminé à poursuivre le combat encouragé par une foule qui est au rendez-vous
20H:00
Dans son discours, le Président de l'Assemblée Nationale, Messaoud Ould Boulkheir, Président de l'Alliance Progressiste et Populaire (APP) a souhaité la bienvenue au Président du RFD qui n'a fait que réjoindre la place qui est la sienne en rompant les liens contre nature avec les Militaires. Et Ould Boulkheir d'affirmer que le Front rejette catégoriquement les élections unilatérales que la Junte compte organiser le 6 juin prochain.
Evoquant le Chef de la Junte, le Général limogé, le Président de l'Assemblée Nationale lui lance "il ne sera jamais le Président de la Mauritanie, quoi qu'il fasse!"Il est rejeté à l'intérieur et isolé de l'extérieur, dira-t-il. Quant à la démission du Limogé, le Président Ould Boulkheir dira qu'il la considère une très bonne chose à condition qu'elle soit définitive et irréversible. ..
Source: For-Mauritania

Anonyme a dit…

Chtary (Quoi de neuf) ? Lecture rapide...

Bien escorté.

Le futur successeur du président du HCE, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, en l’occurrence, le président du Sénat, M. Bâ M’Baré, serait bien escorté, depuis qu’il a été donné premier homme chargé de la transition militaire qui se prépare. Au cours d’une visite dans son fief à Wali, dans la commune de Maghama, le futur président était accompagné de deux voitures à bord desquelles se trouvent des éléments de la garde républicaine.

Frondeurs du Rfd

Une fronde prête à exploser serait toujours en train de se murir au sein du Rfd, où certaines personnalités, jugées influentes de ce grand parti politique, auraient adressé une lettre interne aux instances suprêmes du Rfd, pour signifier leur refus de boycotter les prochaines élections. Parmi ces personnalités, sont cité entre autres Kane Baba Hamidou, Ould Zahav, Mohamed Ould Boilil et Ould Nem.

Démission du Général.

Le Général Aziz a dit hier qu'il démissionnerait "avant le 22 avril" et réaffirmé que les élections se tiendront le 6 juin prochain. Selon son entourage, le Général devrait démissionner de l'armée et de la présidence du HCE, pour se porter candidat à la présidence. "Il n'y aura pas de report des élections du 6 juin, 90% des Mauritaniens veulent ces élections, c'est le choix du peuple", a-t-il ajouté.

Il avait déjà démenti également tout report du scrutin, à l'occasion de l'installation à Nouakchott de la Ceni. Les élections doivent avoir lieu 10 mois après le coup d'Etat militaire qui a renversé Sidioca. Le Fndd et le Rfd comptent observer le boycott.

Vers une amnistie ?

Le président du HCE, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz serait sur le point d’accorder une amnistie au profit de 30 prisonniers dont des étrangers. On cite également le journaliste Abdel Vettah Ould Abeidna, qui a été extradé il y a quelques mois de Doha, après un exil incognito, dans le but d’échapper aux mains de la justice mauritanienne. Celle-ci l’avait condamné d’emprisonnement et d’amende de 300 millions dans l’affaire l’opposant au richissime homme d’affaires et argentier Ould Bouamatou.

De Tidjikja, où il devra se rendre samedi, le Général élargira-t-il les autres détenus d’opinion originaires de cette contrée dont le chef du gouvernement renversé Ould Waghf et certains ex-directeurs d’Air Mauritanie ? C’est surement dans le Tagant, que Ould Abdel Aziz est le plus décrié. Pas bien pour les calculs électoraux en cette période de chasse aux voix.

Empoisonnés

12 personnes du village de Taiba dans la commune de Ouad Naga auraient été évacuées d’urgence à l’hôpital du chef lieu de ce département, après une intoxication alimentaire, suivie de diarrhées et de vomissements aigues. Les autorités locales estiment avoir maîtrisé la situation malgré l’augmentation des cas signalés. Le dispensaire d’Aleg ne disposerait, dit-on que de 3 lits.

Tort ou raison ?

Le parti Sawab, qui veut dire dans le jargon "raison" a organisé un important rassemblement à l’ancienne maison des jeunes, sous le thème démocratie et stabilité sont indissociables". Au cours de ce rassemblement, Sawab a motivé le soutien apporté au profit des militaires, par son " attachement à l’unité nationale". Son président, le Dr Abdellahi Ould Horma a salué les mesures prises par le HCE pour le règlement du passif humanitaire et l’indemnisation des victimes.

Pardonné

La famille Ehl Taleb Issa a finalement pardonné au flic auteur de la balle perdue, qui avait causé, ces derniers jours, la mort de leur fils à Arafat, suite à une poursuite de voleurs, selon la police. L’affaire a été conclue à l’amiable avec de hautes personnalités de l’Etat, dont le Directeur de la Dgsn et le Wali de Nouakchott.

Toutefois, cette famille magnanime a sollicité en contrepartie, le concours du pouvoir mauritanien auprès du Royaume de l’Arabie Saoudite, en vue de la mise en liberté de leur second fils, toujours détenu, malgré la purge de sa peine pour trafic de faux billets. Les autorités ont promis de faire le nécessaire. Y arriveront-elles où décevront-elles la famille du défunt qui veut confier la veuve et ses enfants au frère du disparu ?

Après les Hodhs, Tidjikdja

Le président du HCE, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, se rendra samedi prochain dans la Wilaya du Tagant et de l’Adrar. Cette région, qui semble avoir été la plus visée et la plus hostile au coup d’Etat du 6 août dernier et dont certaines incontournables figures sont actuellement, détenus à la prison civile de Nouakchott.

A la recherche des voix pour pouvoir renforcer ses chances de remporter la future présidentielle confirmée par le régime qu’il dirige, le Général élargira-t-il les détenus d’opinion du Tagant à partir de Tidjikja, ou se laissera-il leurrer par des visages souriants aux cœurs vindicatifs ?

Persona non grata

Au cours des dernières rencontres entre le ministre d’Etat sénégalais et ministre de affaires étrangers avec les leaders du Fndd et du Rfd, menées dans la cadre de la médiation de Dakar, l’ambassadeur sénégalais accrédité auprès de Nouakchott, a été déclaré "persona non grata", en raison, dit-on de ses penchants pro-putschistes.

A-t-il par hasard des points communs à partager avec son homologue français, Michel Vandepoorter, dont les rapports diplomatiques envoyés au Quai d’Orsay, omettent exagérément, l’existence d’opposition aux militaires?

En outre, notons que le tête-à-tête entre le médiateur sénégalais et Ahmed Ould Daddah, s’est fait en présence du Vice-président Diop Cheikh Baidy, de Dah Ould Abdi et de Mariem mint Bilal. Où sont passés donc Kane Baba et Ould Lematt, pour ne pas répondre à cette importante rencontre pour le Rfd?

Trafic d’influence

D’insistantes informations, font état de la volonté des autorités de solliciter auprès du nouveau président de la Ceni, CSBK, son concours pour demander le report de la présidentielle du 6 juin prochain, au motif que le délai imparti, serait insuffisant à la mise en œuvre matérielle du processus électoral, notamment dans ses aspects techniques et matériels.

Si la Ceni ne peut pas immédiatement se départir de ses responsabilités, son patron requerra les conditions nécessaires pour l’accomplissement de sa mission, sans que cela fasse l’objet d’un quelconque trafic d’influence. C’est donc méconnaitre CSBK, qui va certes aux charbons, mais, bien sûr avec des yeux grands ouverts et une indépendance infaillible.

Décès de ould Sidina

A 20 jours de la purge définitive de sa peine, Cheikhna ould Sidina, frère du salafiste Sidi Ould Sidina, incarcéré suite au meurtre de 4 touristes français en 2007 à Aleg, est décédé, après une longue lutte contre la maladie à la prison civile de Nouakchott.

Souffreteux gastrique et de la fièvre, il a été évacué à deux reprises à hôpital pour recevoir des soins. Des sources estiment que, c’est plutôt, sous l’effet de la torture et le refus de bénéficier des soins, qu’il a finalement rendu l’âme. D’autres détenus dont Ahmed le tunisien, Abou El Maali, El Khalil ould Dehah, El Moustapha Ould Abdel Kader seraient également objet de violences pénitentiaires.

Candidat ?

L’un des hommes politiques et parlementaires qui était très engagé contre le régime de Sidioca avant de rallier la cause défendue par les parlementaires favorables au Général Mohamed Ould Abdel Aziz, compte se présenter à la présidentielle du 6 juin. Il s’agit de l’incontournable député de Kankoussa, M. Kaba Ould Eleywa, dont la candidature est qualifiée par certains de malin stratège, pour soutenir le président du Hce, dans un second tour, si ce dernier n’arriverait pas se détacher du lot des candidats au scrutin du 6 juin prochain.
cridem.org

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Anonyme a dit…

Les étudiants s'y mettent.
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La violente agression policière lors d’une manifestation pacifique de citoyens mauritaniens le jeudi 02/04/09 à Nouakchott, a suscité au sein des étudiants mauritaniens au Sénégal le besoin urgent d’organiser un sit-in devant l’ambassade de la République Islamique de Mauritanie au Sénégal, pour dénoncer cet acte réprobable qui bafoue tout droit de liberté d’expression des citoyens.

Le sit-in se déroulait dans le calme jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre sénégalaises qui, après avoir déchiré les banderoles, ont obligé les étudiants à se replier dans l’enceinte de leur ambassade pour terminer leur sit-in par quelques interventions.

Nous tenons à préciser, tout notre désaccord par rapport à l’acte inacceptable de la police mauritanienne et à la violence à la quelle ils ont fait part aux manifestants.

Notre seul grand soucis est que les droits de l’Homme soient respectés dans notre pays ; car l’on ne peut violer la liberté d’un seul citoyen, sans violer celle de tous.

En effet, aux grands maux, les grands remèdes ; or ni la violence, ni la répression, ne sont des solutions pour sortir le pays de l’ornière.

Anonyme a dit…

Le FNDD petit à petit
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Opposition anti-putsch
Le FNDD mobilise des milliers de militants Meeting du FNDD



CHALLENGE


Le FNDD a gagné son pari. Des milliers de manifestants enthousiastes ont répondu présent au meeting de cet après-midi - 8 avril 2009.

En attendant l’arrivée de Messaoud Ould Belkheir, leader de l’APP et président de l’Assemblée nationale, le groupe rap très en vogue Awlad Leblad a électrisé le stade de la capitale qui accueillait la manifestation avec un tube anti-putsch de tonnerre. Dans cette ambiance survoltée, la musicienne engagée, Tahra Mint Hembara a mis, elle aussi, de son énergie communicative.

L’entrée en scène de Ould Boulkheir réchauffa davantage l’ambiance survoltée du meeting. Sur l’estrade, tous les ténors de la contestation du coup d’état étaient là : Moussa Fall, Sow Deina, Bebaha Ould Ahmed Youra, Boidiel Ould Houmeid, Koréra Issagha, Mohamed Ould Borboss, Ould Khlil, Ahmed Ould Sidi Baba, Ould Maouloud, Ould Bedredine, Mint Khattry, Mohamed Ould Abeidna et tant d’autres. Sans compter les élus du FNDD qui étaient au complet, femmes et hommes.

Pour leur part, Mohamedhen Ould babah, Ould Lemat et Nanna Mint Cheikhna venaient représenter le RFD qui a rejoint son giron naturel depuis qu’il a claqué la porte aux velléités ambiguës du HCE. Ahmed Ould Daddah avait un empêchement, rassure-t-on. D’ailleurs, son ami de trente ans, Messaoud, lui décerna un éloge remarqué.

Au cours de son intervention, Ould Boulkheir confirma le boycott par l’opposition de l’agenda électoral de Ould Abdel Aziz et la détermination grandissante du FNDD à poursuivre la contestation malgré la répression des derniers jours. Non au putsch, non au putsch ! cria-t-il pour galvaniser des milliers de militants qui agitaient des centaines d’écharpes vertes. Une révolution verte serait-elle en marche en Mauritanie ? L’image était saisissante.

Pendant plus de 15 minutes, le président de l’Assemblée nationale tailla un costume d’enfer au Général : « Abdel Aziz a trahi la confiance, il a trahi la constitution, a trahi les us et coutumes, il a trahi sa parole, on ne peut plus lui faire confiance . A cause de son coup d’état, il est responsable de la suspension des coopérations avec l’Union européenne et les USA … Il a la poisse … Après ses passages en Assaba et au Hodh, ces wilayas ont perdu des sommités (Ould Radhi et Hamoud Ould Ahmedou, Ndlr). Méfiez de cet homme ! » Le vieil opposant parlait avec ses tripes.

Evoquant la nouvelle de la démission probable du Général avant le 22 avril prochain, Messaoud dira, en substance, que c’est un non événement et que de toutes les façons, il confirme, d’après ses informations, qu’aucune des personnalités dont on avance les noms pour crédibiliser le simulacre du 6 juin 2009 ne sera candidate face à Ould Abdel Aziz. Il faisait, peut-être, allusion à Ely Ould Mohamed Vall qu’il aurait rencontré en début de semaine.

Enfin, Ould Boulkheir lancera un appel pressant aux militants du FNDD, au RFD, aux organisations syndicales et à la société civile afin de faire échouer le coup d’état de Ould Abdel Aziz.



Ahmed Ould Soueidi

Anonyme a dit…

Ahmed est deveu opposant:
**

Réaction à RFI d'Ahmed Ould Daddah à la suspension de la coopération

Ahmed Old Daddah
C'est un coup dur pour la Mauritanie ?


C'est une catastrophe pour la Mauritanie. Mais les auteurs de cette catastrophe sont, d'abord, le général Mohamed Ould Abdel Aziz et ses amis qui ont ignoré, minimisé les positions extérieures et qui ont d'ailleurs minimisé les forces politiques organisées.



L'Union européenne, d'après-vous, pose correctement le problème ?



Parfaitement ! Pour nous la coopération est très importante, mais l'existence et la stabilité de la Mauritanie sont encore plus importantes pour nous. Et nous pensons que ce sont des conditions sine qua non de l'existence de ce pays, de sa stabilité et de sa paix civile. Donc, sur ce point nous parfaitement en phase avec l'Union européenne.
Si les conditions de retour à une vie constitutionnelle normale étaient réunies, les sanctions pourraient être reconsidérées. Si tel est le cas, ça nous semble une formulation qui ne ferme pas l'espoir, qui laisse une perspective.



RFI

Bebe BA a dit…

Lu pour vous:

Rétro/ Crise et raisons de la crise

le groupe de frondeurs qui , derrière des points de revendication fantaisiste et fallacieuse, prétend, se battre pour un idéal populaire; devenus soudainement vertueux et soucieux des intérêts du peuple les voilà qui combattent les « roumouz el vassad » c'est-à-dire les symboles de la gabegie !!!

Qui espèrent -t-ils tromper autre qu'une partie de l'opinion internationale , mal informée ?

En vérité il n'y a aucune différence entre les frondeurs et la majorité-Adil qui gouverne, tous venant du défunt Prds, recomposé en indépendants (futur Adil) , en Prdr, renouveau démocratique et Ucd; mêmes graines provenant de la même souche infectée .

Ce Prds, il faut le rappeler, avait été éclaté par la seule volonté d'Ely qui avait son agenda propre; misant sur les vices des hommes que sont l'envie, la voracité, la convoitise, l'égoisme, faisant miroiter monts et merveilles au bout du processus, Ely finira par amadouer, ainsi , un pan entier de "Prdeistes'', et jusqu'à Ould Daddah lui-même, qui ne fut pas moins apprivoisé que les autres, pendant cette transition !

Qu'on m'explique donc qu'elle différence il y'avait entre un Ba Houdou et Kane Moustapha , entre Camara Aly gueladio et Sidney Sokhna , entre Ould Zamel et Mohamed Yehdih ( de l'intérieur ), entre Ould Abeiderrahmane et Cheikh Ould Avia (Affaires étrangéres ), entre Aliou Ibra et Boydiel , enfin..

Absolument aucune , à mon avis !

Tous furent tous des vassaux devoués et zélés de Ould Taya que seule guidait la politique du ventre et de la rapine , loin des intérêts du peuple qu'ils avaient toujours floué, qui ne brillèrent ni par leur courage, ni par leur propreté.

C'est d'ailleurs pourquoi il y'avait crise; guerre interne de clans autour de la ' bouffe'' ; A la publication du gouvernement de Waghef , nos parlementaires frondeurs s'etaient sentis, simplement, frustrés, très frustrés d'avoir été privés, « injustement » du gâteau .Ils étaient d'autant plus outrés et blessés que cette part qui leur revenait « de droit » avait été cedée, anormalement, à des « étrangers honnis » .

Les frondeurs et l'attelage gouvernemental -Adil de Waguef c'est kif-kif ; avec une histoire identique, un même passé, les mêmes méthodes et les mêmes motivations sordides. Aucun des groupes ne fut jamais soucieux de l'unité nationale qu'ils contribuérent à anéantir, durablement ; aucun d'eux ne luttera, non plus, contre la gabégie et l´impunité . Réfractaires au changement ils chercheront plutôt, en dévoyant les réformes en cours, à toujours perpétuer le Système .

Passons à Ould Daddah .

Quand j'ai, récemment, entendu ould Daddah dire que les élections présidentielles n'avaient pas eté transparentes et qu'elles avaient été pilotées, en sourdine, par les militaires, quand je l'ai entendu demander la démission de Sidi sur des bases aussi légères, j'ai encore davantage compris de quoi un homme était capable, lorsqu'il était assoiffé de pouvoir, consumé et aveuglé par des ambitions du pouvoir !

En effet, qui n' avait pas aperçu -lorsqu'on est tant soit peu honnête - la main des militaires pendant ces élections ( voir article de Bara sur Flamnet- Agora : Le cheval gagnant )

Qui avait été dupe du scénario monté ? Et que ne les avait -il pas dénoncées alors , ces élections ?

Paradoxale attitude que celle de Ould Daddah . qui se mue aujourd'hui, en va-t-en guerre et en animateur, public, de la fronde contre Sidi !

Là où ould Taya, son persécuteur, l'emprisonnait à tour de bras , Sidi , au moins , lui offre la liberté de pensée et de mouvement .

Là où Ould Taya le toisait hautainement , voire le méprisait souverainement , Sidy lui octroie un statut officiel de chef de l'opposion, consulté régulièrement de surcroit !

Alors que Ould Taya lui refusait tout droit à l'expression, voilà que Sidy , lui , souffre la critique, sans risque, aucun, pour l'objecteur de conscience de se voir jeté derrière le violon.

Bref , quand il fallait se battre contre la tyrannie Ould Daddah avait tourné casaque - au moment où pourtant la base -UFD souhaitait en découdre-, et maintenant que la paix et la sécurité pour l'expression étaient assurées , le voilà qui tourne en « Assad in Libnaan. » !

Paradoxe quand tu nous tiens !

Le pouvoir , par tous les moyens , même par les plus honteux .voilà ce qui anime Ould Daddah !

Mais attention Négro -Africains , Ould Daddah n'est pas un choix , pour ne pas dire qu'il serait le pire des choix ! Le côté tyrannique et chauvin du personnage reste encore caché.

Sur la question négro- africaine, Ahmed est toujours resté équivoque, nébuleux ,obscur.

Pour lui, comme pour beaucoup de chauvins arabo-berbéres, il ne se pose pas de question politique négro-africaine .

Il suffit, par ailleurs, de noter le vide qu'il a fait autour de lui depuis l'UFD, concernant les Négro africains et les Haratines, puis la composition ethnique de son état major pour s'en convaincre; il suffit, aussi , de se référer à ses propos , qui n'ont jamais varié dans le fond, pour comprendre que Ahmed, comme son frère Moctar, reste et demeure un partisan résolu, d'une Mauritanie arabe , essentiellement ; chose que trahit , du reste, la conclusion de son discours au congrès dernier de son parti , le Rfd : " (.) notre parti demeure profondément attentif aux problèmes majeurs et au devenir de notre continent africain ( (l'espace ) et de notre nation arabe ( le peuple )":

En d'autres termes Ould Daddah reste soucieux des problèmes des peuples arabes et de l'espace africain !!! Des peuples noirs, il s'en f. !

SIDIOCA

Sur celui-là aussi il y'a dire , même à redire .

D'abord sa naiveté face aux prédateurs éternels, que soutend une sorte de philosophie fondée sur la croyance que « chaque homme est capable d'amélioration , de dépassement » , et « qu'en chaque homme il faut considerer l'être positif .».

C'est cette approche , optimiste , qui a perdu Sidioca , car il est des défauts ou des habitudes ancrées, contractés pendant trop longtemps, qui prennent racine, et dont on ne se défait que difficilement. Cette frange d'hommes du prds, en constitue la parfaite illustration ; nourrie à la rapine, moulée dans le mensonge et la corruption, prête à tous les coups pour se maintenir , cette frange demeure absolument inapte à s'améliorer . car pour elle le changement signifierait la mort certaine, à tout le moins, un déperissement et la perte inévitable des privilèges acquis. En un mot, changer pour ce monde là, reviendrait à se faire hara-kiri !

Voilà ce que le President n'a pas compris .comme il ne comprend pas, non plus ,que la Mauritanie politique est très spéciale , qui n'entre dans aucune grille de lecture classique

Cette approche conciliatrice et trop moderée, à mon goùt, du Président vis-à-vis des prédateurs l'a conduit à commettre une seconde erreur : le refus de procéder à la rupture . qui aurait empeché à cette faune prédatrice , un moment désorientée , de se recomposer, voire de s'adapter .

Par la rupture, fermement affichée, dès le début, mais loin de l'esprit de chasse aux sorcières, le Président aurait pris , à la fois, les militaires de court, l'opposition aux mots, et . suscité , en même temps, un vaste ( et enthousiaste) mouvement d'ensemble garant du changement, que les forces rétrogrades ne pouvaient contrarier .

Mais parcequ'il a opté pour la voie contraire, c'est-à-dire celle du louvoiement et de l'hésitation, du compromis voire de la nonchalance, Sidy se retrouve, maintenant piégé par le Prds, en recomposition, et la junte militaire qui n'entend pas quitter l'espace politique, à moins d'y être forcée !

Contrairement à ce que certains pourraient croire, la guerre des clans est loin d'être close, et la tête de Sidi , loin d'être sauvée .

Quelle solution ?

A mes yeux , la moins coûteuse pour Sidy, résiderait dans la mise en place d'une majorité nouvelle, acquise foncièrement à son programme, en remplacement de celle qui lui a été imposée par la force des choses, et sur laquelle il n'a et n'aura, en réalité, aucune prise. Ce qui pré-suppose, naturellement, la dissolution du parlement , avec tous les risques encourus, tel celui d'une cohabitation future, plus tendue , et/ou d'une reconduction de parti-Etat .

Que dire de ces kwars, curieusement, toujours impassibles et passifs, qui attendent peut être la venue d'un messsie bidhaan qui les délivrerait de tous leurs problemes ?

Que dire des Militaires ?

Si les militaires persistent, encore, dans leur attitude ambiguë face au pouvoir,( ils soutiennent avoir remis le pouvoir aux civils, mais sans vouloir s'en aller ), c'est bien parcequ'ils sont assurés, quelque part, d'un soutien émanant d'une catégorie de l'opposition; celle toujours prête à tous les jeux, à toutes les compromissions, comme ce fut avec la transition de Ely , soutenue , légitimée voire plébiscitée par toute l'opposition interne, y compris Ould Daddah , surtout Ould Daddah .

Présentement , ca n'est pas l'envie qui manque à Aziz et Ghazawi de faire tomber Sidy Seule la peur, en perspective, d'une réaction négative, puissante de l'opinion internationale, aux retombées ingérables, les retient encore .

Il nous faut trouver des solutions durables afin de nous mettre à l'abri, définitivement de notre Armée. Pour ce faire nous devons nous orienter, rapidement, non seulement à la réformer, au plus vite, mais aussi rester déterminés, au niveau populaire, à marcher contre toute tentation de retour au pouvoir, direct ou maquillé, des militaires et ce, quelque soit, pour l'instant, les lacunes et insuffisances du processus démocratique en cours.

A ce niveau il nous faut, dès à présent, comprendre le sens de la politique des petits pas qui se mène et l'agenda secret de l'un d'entre eux, déjà en début d'exécution .. .. Ely Ould Mohamed Vall tente, en abusant l'opinion internationale, de se forger une image neuve et positive d'homme d'Etat, propre, intègre et démocrate . en vue de préparer son retour sur la scène politique nationale ... Nous Négro- africains -qu'il nargue en permanence - accompagnés des forces progressistes arabo- berbères , devrions, impérativement , nous y opposer ; car Ely , comme ould Taya, a sa part de responsabilité dans le génocide commis sur la communauté négro- africaine, pendant les années de braise .

Chacun , où qu'il se trouve, devra informer l'opinion internationale, les médias autour de lui, les chefs d'Etat africains et Europeens, sur la véritable nature du tortionnaire, qui, indéniablement, a contribué à ruiner l'unité nationale en mauritanie. Dénonciations, et plaintes, tout devra être mis en ?uvre pour disqualifier ce personnage à acceder à la charge suprême .


Que dire enfin du Mnd, pour conclure ?

Sauf que la claque fut si magistrale et inattendue que le Goloisme, le Maréguisme et la grande gueule de l'intérieur , frappés d'hébétude, en ont perdu la parole ! .

« Makhalla », à trop vouloir, obstinément, s'inviter à tous les festins de tous les regimes, on finit, forcement, par se faire vider comme un malpropre, ou voir la porte vous claquer, sec, sous le nez !

Bara Ba

Bebe BA a dit…

Pour Nasroun et Kelkun:
Communiqué de presse

Depuis le 06 août 2008, la Mauritanie vit une crise politique grave pour la démocratie et l’avenir du pays suite au coup d’Etat perpétré par la junte. C’est pour exiger le retour à l’ordre constitutionnel que la Coordination des Forces Démocratiques (CFD), opposée à toute prise de pouvoir par les armes a entrepris des activités de protestation.
A l’occasion de la marche pacifique organisée le 2 avril 2009 par cette Coordination qui regroupe des partis politiques, des centrales syndicales et des organisations de la société civiles dont des groupes de défense des droits de l’Homme que Boubacar Messaoud, Président de SOS-Esclaves a été agressé ; quatre policiers, le brutalisèrent, sous les ordres de l’inspecteur Mohamed Ould Nejib, depuis élevé au grade de commissaire, comme en guise de récompense.
Alors que Boubacar s’était évanoui suite à un coup de matraque, porté à a la nuque et de dos, les agents ont continué à le rouer de coups, traîner par terre puis tenté de le jeter dans le coffre arrière d’une voiture.
Boubacar doit son salut à deux femmes qui l’on reconnu et se sont jetées sur les assaillants. Il a été transporté en urgence à l’hôpital grâce à la promptitude de ces témoins. Le lendemain, il a effectué un examen par scanner ; au terme des conclusions du médecin, Boubacar a obtenu un repos impératif de dix (10) jours.
Le FONADH préoccupé par la recrudescence de la répression sauvage :
- dénonce ces violences et rend les autorités responsables de toutes les conséquences qui pourraient découler de tels traitements,

- Lance un appel pressant, à tous les partenaires de la Mauritanie, pour concourir à protection des défenseurs des droits humains.
Le Forum des Organisations Nationales des Droits Humains comprend les ONG Suivantes :
Association des Femmes Chefs de Familles
Association Mauritanienne des Droits de l’Homme
Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture SOONINKE
Association pour la Renaissance du Pulaar en République Islamique de Mauritanie
Association pour le Renforcement de la Démocratie et l’Education Citoyenne
Collectif Anciens fonctionnaires de la Police
Collectif des Familles des Anciens Détenus Politiques
Collectif des Familles Séparées par la Déportation Collectif des Rescapés Anciens Détenus Politiques Civils Torturés
Comité pour la Défense des Droits de l’Homme en Mauritanie
Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains
Enfance Sans Partage
Groupe d’Etudes et de Recherches pour la Démocratie et le Développement Economique et Social
Ligue Africaine des Droits de l’Homme - Section Mauritanienne
Nous les Enfants
Regroupement des Victimes des Evénements 89 -91
SOS / Esclaves

Nouakchott, le 9 avril 2009
Le Secrétaire Exécutif
Mamadou Moctar SARR

kelkun a dit…

Non bebe vraiment tu as été dure avec notre Boubacar national: il a vraiment été molesté grave comme diraient les djeuns!!! Quand il aura retrouvé ses esprits on vera où il ira.

Bebe BA a dit…

Kelkun,

Je crois que quant il allait à la marche, il a laissé ses esprit chez lui, lol!
Du coup, il ne les a pas perdu, je te l'assure, il est à 50 m de moi, lol

Anonyme a dit…

Bebe, s'il te plait éloigne-toi de ce missieur! Il est capable de te taper avec un gourdin pour se venger de Aziz

Nasroun a dit…

En tout cas bebe avait raison de dire s'il avait été frappé CNN, Aljezeera et France 24 allaient en parler: mnadeum illa il sort de son coma et il bombarde le monde avec ses communiqués yakhay!!! Al avia zein.

Anonyme a dit…

C'est le début de la fin pour Aziz même s'il fait croire le contraire:

***

L'UE suspend son aide à la Mauritanie mais la France ne suit pas Version imprimable Suggérer par mail
09-04-2009
Les projets communs à l'Union européenne (UE) et à l'Etat mauritanien emploient plusieurs fonctionnaires de l'administration centrale. Ceux-ci sont habituellement détachés par leurs ministères et mis à disposition de l'UE.

Ce type de poste, très couru, permet de quadrupler le salaire mauritanien, sans compter les avantages et l'indépendance liés à la gestion d'un projet sous financement extérieur. La semaine dernière, l'UE a remis tous les fonctionnaires mauritaniens à disposition de leurs ministères d'origine.

La décision est consécutive à celle de l'UE, de suspendre l'aide au développement et de mettre la Mauritanie sous observation, pendant deux ans.

Seule exception, l'Agence française de développement (AFD) vient de débloquer les financements prévus pour la deuxième moitié 2009, dont certains étaient en souffrance, il est vrai au titre de l’échange bilatéral, non communautaire.

Bebe BA a dit…

Bon, j'ai plus rien à craindre, il est parti!

Nasroun, je vous l'avez dit: c'est une grande geule, mais il n'est pas méchant, lol

La position de la France m'étonne!
N'est elle pas censé suivre toutes les decisions de l'EU?

Cela veut dire quoi, exactement?

Bebe (celle ne qui ne comprend rien sans de longues explications)

kelkun a dit…

bebe, puisqu'il est près de toi demande lui quand est-ce qu'il retourne à la manif? hahahahahh

Anonyme a dit…

Cher ousmane permets de te dire d'emblée que j'avais du respect et beaucoup d'estime pour toi par rapport à ton engagement sans relâche pour le règlement global du problème du passif humanitaire. Aujourd'hui je me joint à la voix de nombreux compatriotes déçus par ta rencontre avec le général déstitué.Cher ousmane je rapelle que l'organisation Avomm que tu présidais a été la première à condamner le putsch du 6 Août 2008,qu'elle a été la première à exclure un de ses membres(Diacko abdoul karim) pour son soutien affiché au général Aziz.
Cher ousmane ne t'es tu pas opposé à l'envoi d'une quête reccueillie lors de la journèe des martyrs des FLAM le 6 Decembre 2008 à l'association des veuves mauritaniennes arguant que celle-ci soutenait Ould Abdel Aziz?
Camarade Ousmane je cherche mais je n'arrive pas à comprendre ton revirement pour rencontrer un général que tu contestais il y'a quelques semaines?J'ai écouté tes tentatives d'explication à la fois lors de ta conference de presse à Nouakchott ainsi que celle tu as tenu sur diamono tv mais j'avoue que je suis resté sur ma faim. Camarade Ousmane repondant à une question de Salem Mejbour Salem d´Africa numéro 1 par rapport à la condamnation par les FLAM du discours d'Aziz à Kaedi sur RFI tu as apporté une reponse évasive allant même jusqu'à "oubliér" de prononcer le nom du "mouvement" avec lequel tu partages beaucoup de convergences eskey alla ce mouvement s'appelle les FLAM et non "mouvement" tout court seydi sarr.Ousmane Seydi Sarr cubballam mo yaraani deebeele si aujourd'hui tu t'adjuges seul la réussite des deux maniféstation anti putsch en France ina haawni:tu oublies tes partenaires( Flam,Fndd, Plej....etc) .
Le covire ou du moins son président Abou Sy que tu soutiens est le seul mouvement regroupant des miltaires à avoir accompagné et soutenu le général Aziz aussi,autre chose que tu oublies aujourd'hui dans cette tragédie humaine du passif humanitaire il n'y'a pas que des militaires.
Non Ousmane le discours d'ould Abdel Aziz à Kaedi n'est pas bon dans la mesure ou s'est borné à parler dans les généralités sans jamais définir les coupables, ni la cause de la barbarie, il ne pourrait d'ailleurs en être autrement quant on sait que cet homme est entouré de tortionnaires et criminelles qu'il n'a pas hésité à promouvoir au grade de généraux.
Non camarade Ousmane, Taya n'est pas le seul responsable des malheurs de la communauté négroafricaine:c'est tout un SYSTÈME raciste et chauvin qui était derrière ces crimes.Dans ce système il y'avait à la fois Ould Abdel Aziz ainsi que de nombreux citoyens à la fois haratine,halpulaar et maure. Camarade Ousmane ta démission à la présidence de l'avomm ne s'expliquait que par ton désir et ta volonté de diriger la section européenne des FLAM,cet espoir décu Ousmane tu tentes de revenir en force au sein de l'avomm car l'exercice du pouvoir est inséparable du monopole du trône. L'histoire retiendra toujours les noms de ceux qui se mettent à l'encontre de la marche irréversible du progrès et de la paix.
Non aux putschistes du 6 Août 2008,non à leur soutien,Oui au règlement global et définif du passif humanitaire. La lutte continue.

Un camarade de lutte.

Bebe BA a dit…

Kelkun,

Cela m'étonnerait qu'il y retourne de sitot!!!

N'oubli pas que son toubib lui a prescrit 10j de repos, renouvellable, lol

Ablaye a dit…

On va certainement à la catastrophe. Pour s'aérer un peu en pensant quand-même à la situation, je vous livre ces paroles d'un chanteur inspiré. En espérant que l'arbre soit enfin sauvé.
**

L'arbre va tomber
by Francis Cabrel
Album: Samedi soir sur la Terre
L'arbre va tomber
Les branches salissaient les murs
Rien ne doit rester
Le monsieur veut garer sa voiture
Nous, on l'avait griffé
Juste pour mettre des flèches et des cœurs
Mais l'arbre va tomber
Le monde regarde ailleurs
L'arbre va tomber
Ça fera de la place au carrefour
L'homme est décidé
Et l'homme est le plus fort, toujours
C'est pas compliqué
Ça va pas lui prendre longtemps
Tout faire dégringoler
L'arbre avec les oiseaux dedans !
Y avait pourtant tellement de gens
Qui s'y abritaient
Et tellement qui s'y abritent encore
Toujours sur nous penché
Quand les averses tombaient
Une vie d'arbre à coucher dehors
L'arbre va tomber
L'homme veut mesurer sa force
Et l'homme est décidé
La lame est déjà sur l'écorce
Y avait pourtant tellement de gens
Qui s'y abritaient
Et tellement qui s'y abritent encore
Toujours sur nous penché
Quand les averses tombaient
Une vie d'arbre à coucher dehors
L'arbre va tomber
On se le partage déjà
Y a rien à regretter
C'était juste un morceau de bois
Un bout de forêt
Avancé trop près des maisons
Et pendant qu'on parlait
L'arbre est tombé pour de bon !
Y avait pourtant tellement de gens
Qui s'y abritaient
Et toutes ces nuits d'hiver
Quand les averses tombaient
T'as dû en voir passer
Des cortèges de paumés
Des orages, des météores
Et toutes ces nuits d'hiver
Quand les averses tombaient
Une vie d'arbre à coucher dehors
À perdre le nord
À coucher dehors... à coucher dehors

Bebe BA a dit…

Qu'est ce qui se passe Ablaye?
On a le blues?

Bebe BA a dit…

Voila qui va plonger Ablaye dans la dépression

Lu sur le site à potins:

Quai d'Orsay : La France ne fait pas d'objection à la candidature du Général

Le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, Frédéric Desagneaux, a estimé, jeudi, que la candidature du général Mohamed Ould Abdel Aziz n'était pas le principal enjeu de la prochaine élection présidentielle en Mauritanie, ajoutant que ce qui importe "c'est qu'un consensus réel se dégage sur les modalités de la transition".

Le président du Haut Conseil d'Etat (HCE, instance au pouvoir en Mauritanie depuis le putsch du 6 août 2008), a déclaré mercredi qu'il comptait démissionner de ses fonctions de chef de l'Etat avant le 22 avril afin de pouvoir se prononcer lors de la prochaine élection présidentielle.

"Ce qui importe, c'est un consensus sur les garanties permettant d'assurer un processus électoral "ouvert, transparent et régulier, seul à même d'assurer une large participation des forces politiques mauritaniennes", a poursuivi M. Desagneaux, au cours d'un point de presse au Quai d'Orsay.

Bebe BA a dit…

Qu'est ce qui se passe sous la tente?

Vous étes assomés par la "defection" des français?

Ne vous en faîtes, on règlera sans eux!

D'ailleurs n'oubliez pas que mon bonheur depend de l'echec de ce coup d'état, lol!!!

Ablaye a dit…

bebe, cet arbre qu'on abat c'est peut-être tout simplement notre Mauritanie.
Quant au communiqué du Quai D'Orsay, il recoupe plus au moins ce que demande le FNDD: des élections, libres, transparentes, justes et équitables. Le général en redevenant civil pourra y participer comme Ely d'ailleurs. L'essentiel c'est que le coup d'État échoue.

Je ne doute pas un seul instant que la cérémonie de livraison des chamelles et de la palmeraie est pour bientôt pour le bonheur de notre blogueuse préferée et du plus envié des anonymes!

Bebe BA a dit…

Aziz n'a t-il pas annoncé hier qu'il demissionnera avant le 22 avril? donc il redeviendra civil!

Si c'est ce que le FNDD demande, qu'est ce qui l'empêche d'y participer (aux élections)?

Ils ont peur qu'elles ne soient pas équitables?

***

Quant à cet arbre, c'est pas et ne sera jamais la Maurinie!
On l'acceptera jamais!!

Ablaye a dit…

En langage clair échec du coup d'État=départ du général, élections anticipées conduites par un Gouvernement Union composée de toutes les forces politiques et avec le président élu réinstallé à la présidence jusqu'à la proclamation des résultats.
bebe, ça fend le cœur mais le sort de la Mauritanie n'est loin de celui de cet arbre.

Mina a dit…

Ablaye,

On sent en effet que tu es gagné par la lassitude ou une grosse déception. Les crises graves on en a connu et on en s'en relèvera inchallah. Quand Mouawiyya s'en prenait à tout le monde y compris à de respectables érudits sous-couvert de lutte contre l'islamisme, tout lemonde savait que c'était le début de la fin sans savoir d'où la solution allait provenir.

Bebe BA a dit…

Ablaye, faut pas parler de malheur, deh!!!

Ils ne reclament plus Sidioca pour conduire la transition?

De toute façon, cela m'étonnerait que ces élections aient lieu!!!!
Beaucoup de chose peuvent se passer, même si M'baré ressemble un à Sidioca!!

Le Juste a dit…

Moi je pense que notre sort est pire que cet arbre: il n'y a presque personne pour penser à sauver la Mauritanie et à pleurer sur son sort. Ce pays est une concentration d'opportunistes qui sont prêts à le vendre à n'importe qui pourvu qu'ils en tirent un peu d'argent. Peu de gens croient en quelque chose. C'est vrai:l'arbe va tomber, on se le partage déjà (les blocs, les marchés)...

Ablaye a dit…

On parle toujours du Président élu (d'autres l'appellent Sidi).
Ces élections peuvent en effet ne pas avoir lieu mais de toutes les façons, elles sont comme ce coup d'État: une entorse grave qu'il faut arrêter rapidement et revenir à une vie constitutionnelle normale.
Quant au malheur, on y est jusqu'au coup: arrêt de la coopération, retard de développement, chômage, projets en berne...

Anonyme a dit…

Bonsoir,
Mina, c'est très juste ce que tu dis: il y a eu en effet les Cavaliers du Changement et la suite on la connait. Moi je pense que quelqu'un va régler son compte à Aziz, un vrai patriote qui va remettre le pouvoir aux civils et me permettre de faire un bon mariage mixte à l'image de la Mauritanie réconciliée.
Chérie, je t'aime, chérie je t'adore...

Rajel a dit…

Bonsoir,
alors bebe, tu as transmis le message à Boubacar ould Messoud ou pas (quand est-ce qu'il convoque une nouvelle manif)?
Et ta sœur elle n'a pas décidée de s'engager avec boubacar hableur? Elle n'a qu'à s'exprimer au moins sous la tente au lieu de se servir du thé dans l'anonymat!

Bebe BA a dit…

Vous n'étes pas de bonne compagnie, ce soir, les gars!!!

Qu'est ce qui a declenché cela?

Si vous vous sentez battus d'avance, mieux vaut abandonner la bagarre!

J'espére qu'au Front qu'ils ne sont pas aussi péssimistes que vous!!

N'oubliez pas que mon mariage depend de votre combativité, lol

Anonyme a dit…

Lu pour vous:
***
Meeting de la CFD:Le ton monte

BILADI
Mardi 8 avril le stade Capitale est pris d’assaut par les militants du Front, les personnalités du Front anti-putsch ne sont pas encore sur place. Certains sont venus en famille, comme c’est bien souvent le cas quand il y a un meeting du Front dans un endroit aussi spacieux que le stade. Convoqué pour 14 heures le meeting proprement dit n’a eu lieu qu’aux environs de 18 heures. Hommes, femmes, enfants arborant des bandanas de couleur verte, ils partagent un idéal : le retour à l’ordre constitutionnel d’avant le 6 aout, le rétablissement de Sidi Ould Cheikh Abdellahi dans ses fonctions de président, et ont décidé de répondre à l’appel de leurs leaders, sous l’œil vigilant de la police.


Fortement présente dans les alentours du Stade Capitale. Elle a pris position au carrefour situé entre le collège et la garde nationale. Elle a également pris position au niveau de l’artère qui passe devant le stade et qui monte tout droit vers la présidence, comme si elle cherchait à couper les routes qui conduisent au palais ocre. Qu’importe les militants du Front anti-putsch, continuent à affluer vers le stade. Ceux qui sont déjà sur place se sont massés devant la tribune sensée accueillir les leaders des partis politiques, des centrales syndicales et des dirigeants des ongs des droits humains engagés contre le coup d’état qui est survenu le 6 aout dernier à Nouakchott et qui n’en finit pas de faire couler de l’encre. Ils sont venus écouter leurs leaders dénoncer le putsch, dénoncer la détention arbitraire des responsables opposés aux putschistes, ils ont répondu présent à l’appel de ses leaders pour leur signifier leur soutien et surtout afficher leur volonté de faire échec au putsch.
En fait les militants de la CFD, Coordination des Forces Démocratiques, n’ont jamais cessé d’afficher leur volonté de faire échec au coup d’état qui a renversé le président démocratiquement élu Sidi Ould Cheikh Abdellahi.
A l’origine ils ont commencé par participer aux meetings populaires pour montrer qu’ils sont opposés au putsch comme celui qui s’est tenu le 12 aout au stade Capitale. Mais devant le refus des militaires de rétablir le président démocratiquement élu dans ses fonctions ils sont descendus dans les rues. Et continuer à descendre dans les rues, malgré les injonctions de la junte qui avait interdit toute manifestation. Les femmes, puis les syndicats des travailleurs, les leaders politiques vont subir dans les premières semaines qui suivirent le coup d’état, les matraques et les gaz lacrymogènes de la police, avant d’observer une longue pause qui a pris fin la semaine dernière. En ce mardi 8 avril, ils ont décidé de continuer sur leur lancée. En pure perte selon certains comme ce curieux qui se trouvait dans les parages du Stade Capitale en cet après-midi du 8 avril. «Qu’est ce qui se passe ici», demande-t-il à un militant connu de l’UFP. Réponse de ce dernier : «un meeting pour faire échec au putsch». «Ce rassemblement ne sert à rien, la bataille est perdue, les militaires ont le soutien de sénateurs», lance le curieux. «Une catégorie des sénateurs», rectifie le militant et d’ajouter : «il ne faut pas baisser les bras». Pour lui «le retour des militaires à la tête du pays est le retour de l’arbitraire». Voilà l’une de raisons il cherche à faire échec au putsch.


Samba Camara

kelkun a dit…

Bonsoir,
Moi je ne comprends pas, pourquoi se décourager? Les choses commencent à bouger! Les étudiants, les syndicats...il ne manque que les femmes et hop les choses basculent!
Ah non, le moral doit être bon!!!
En plus il y a une mission: le mariage de notre sœur, on ne peut pas prendre ça à la légère!

Bebe BA a dit…

Merçi pour ta solidarité, Kelkun!

Tu as raison, je ne vois pas pourquoi ils se découragent!

Les choses sont en train de bouger.
Après après voir combattu aprêment tous ces mois, je vois pas pourquoi vous baissez les bras, maintenant!

En tout cas, si vous raisonnez tous comme ça, cela fera super bien à Aziz!

Bebe BA a dit…

Lu pour vous sur Ablaye et Cie:

Les putschistes obligent les fonctionnaires à s’inscrire sur les listes électorales

A l’instar d’autres départements de l’Etat désormais consacrés à la campagne prématurée du général limogé, le Ministère de la santé vient d’inaugurer un nouveau type de chantage dont les victimes sont les employés.

Sommés de présenter les cartes d’identités nationales à leurs chefs hiérarchiques, ces derniers se voient enjoindre de s’inscrire sur les listes électorales afin de prendre part à la comédie baroque 06 juin prochain.

Cette manœuvre qui rentre dans le cadre de la restriction des libertés des citoyens prouve combien le chef de la junte tient à tout prix à se maintenir au pouvoir, quitte à piétiner les libertés les plus élémentaires. Cela révèle aussi le désespoir et l’incertitude des putschistes dont les pratiques constituent un aveu d’impuissance et d’échec.



En effet, le peuple a exprimé haut et fort sa position favorable à la légalité. C’est pourquoi il n’est pas du tout concerné par le simulacre d’élection que compte organiser un putschiste en mal de légitimité.

Mais le général n’en a cure : il oblige veut obliger le peuple à s’inscrire sur les listes électorales, avant de l’obliger à voter pour lui !



Info source : FNDD

Bebe BA a dit…

Cela vous remontrait il un peu le moral?

Qui croire parmi les responsables Français ?

Une dépêche de la Pana a évoqué, cet après midi, la non objection de la France à la candidature du Général Mohamed Ould Abdel Aziz, président du HCE (junte au pouvoir) qui « n'était pas le principal enjeu de la prochaine élection présidentielle en Mauritanie», selon le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères et européennes, Frédéric Desagneaux, cité par l’agence panafricaine.

Pourtant, dans le compte rendu officiel de ce même point de presse, même si la question est on ne plus claire, la réponse du responsable du Quai d’Orsay ne fait aucune mention de cette candidature.

Par contre, la France, souligne-t-il, reste attachée à la solution consensuelle « souhaitée » par la Communauté internationale, notamment le Groupe de Contact International. Ci-après l’extrait du point de presse :


« Question : Quelle est votre réaction à l'offre du président de la junte mauritanienne Mohamed Ould Abdel Aziz de démissionner avant le 22 avril pour pouvoir se présenter à la prochaine élection présidentielle ?

Réponse : Pour la France comme pour la communauté internationale, ce qui importe c'est qu'un consensus réel se dégage sur les modalités de la transition et sur les garanties permettant d'assurer un processus électoral ouvert, transparent et régulier, seul à même d'assurer une large participation des forces politiques mauritaniennes. C'est ce qu'a souhaité le groupe de contact international réuni à Paris le 20 février ».

Anonyme a dit…

Bebe ba
je suis venu sur ce blog pour la premiere fois bien que j'apprecie beaucoup les ecrits de Diagana et surtout que c'est un legaliste.

Je dois reconnaitre que je suis bien dans mon element au Canal, mais je viendrais aussi souvent sous la tente pour m'aerer la cervelle un peu.

A propos du dictat du choix, je crois qu'il a atteint son paroxysme lors du referendum sur l'amendement constitutionnel en 2006. Avant il y avait un appel discret au profit du PRDS mais jamais d'ordre ou de dictat. Ca c'est la verite pour l'histoire.

Sanhaji

Bebe BA a dit…

Bienvenu Sanhaji,
Tu pourras remonter un peu le moral de Ablaye et Cie!

Tu as parfaitement raison sur certains points!
Mais, avant on avait pas besoin d'ordre, en fait c'était cela ou rien!
Bien sur, il y'en a qui ont resisté au nom de principe ou autres, mais avant 2003, Presque les 2/3 y étaient!

Anonyme a dit…

Sanhaji,herzlich willkommen in diesem Forum

lu pour ma soeur Bebe

Les putschistes obligent les fonctionnaires à s’inscrire sur les listes électorales

A l’instar d’autres départements de l’Etat désormais consacrés à la campagne prématurée du général limogé, le Ministère de la santé vient d’inaugurer un nouveau type de chantage dont les victimes sont les employés.

Sommés de présenter les cartes d’identités nationales à leurs chefs hiérarchiques, ces derniers se voient enjoindre de s’inscrire sur les listes électorales afin de prendre part à la comédie baroque 06 juin prochain.

Cette manœuvre qui rentre dans le cadre de la restriction des libertés des citoyens prouve combien le chef de la junte tient à tout prix à se maintenir au pouvoir, quitte à piétiner les libertés les plus élémentaires. Cela révèle aussi le désespoir et l’incertitude des putschistes dont les pratiques constituent un aveu d’impuissance et d’échec.

En effet, le peuple a exprimé haut et fort sa position favorable à la légalité. C’est pourquoi il n’est pas du tout concerné par le simulacre d’élection que compte organiser un putschiste en mal de légitimité.

Mais le général n’en a cure : il oblige veut obliger le peuple à s’inscrire sur les listes électorales, avant de l’obliger à voter pour lui !
cridem.org

copiarpegar

Bebe BA a dit…

Branle bas le combat!

Sanhaji, on peut obliger des indivudus à s'inscrire, mais pas à voter pour vous!

Avec tout ce qu'il y'aura comme observateurs, il sera difficile de savoir pour qui tel ou tel a voté!

Anonyme a dit…

Ma chere bebe,
Le pRDS n'avait jamais obligé quelqu'un: les gens y allaient par intérêt certes mais ils choisissaient d'y aller; Mais là ce que font les militaires c'est grave: ils enrolent de force comme à l'armée! C'est normal: quand on ne connait que l'armée, les régiments, les casernes... on croit que tout doit être pareil dans le pays. Il faut dire stop à ça.
Bienvenu sanhaji

Anonyme a dit…

Lu pour vous

Vidéos de l'intervention du Président de la République sur France 24 (+ Transcriptions)


Le Président de la République a reçu, à Lemden, une équipe de la Chaîne de télévision française, France 24, aujourd'hui. For-Mauritania fournit à ses visiteurs le lien pour visionner les deux vidéos, celle en français et celle en arabe ainsi que les transcriptions correspondantes..

Il est remarquable que, huit mois après avoir été renversé et malgré la prison, les pressions et le chantage en tous genres, le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi continue à tenir tête à une junte qui le donnait pour « retraité de la politique. » Le Président Ould Cheikh Abdallahi aura fait, pour la Démocratie, pendant cette période sombre de notre histoire, bien plus qu'il n'aurait pu faire si le Coup d'Etat n'avait eu lieu.

Voici la transcription de l'intervention du Président de la République faite en langue arabe :

« Ce que le général Ould Abdel Aziz déclare, confirme ce que nous savions tous, à savoir que le but du coup d'Etat du 6 août de l'an dernier était que Mohamed Ould Abdel Aziz arrive au pouvoir. Il y est arrivé par un coup d'Etat. Il y a une tentative qui vise à transformer ce coup d'Etat en une opération démocratique parce qu'il sait qu'aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, l'accès au pouvoir par une voie non démocratique ne peut permettre de s'y maintenir.

Moi et tous ceux qui me soutiennent allons nous battre pour faire échouer ce coup d'Etat.

Je ne me porte pas candidat à ces élections parce qu'elles constituent une mascarade complètement étrangère à notre Constitution. Notre Constitution prévoit les modalités d'organisation des élections et comment le pouvoir peut changer de main.

Je suis un président élu de façon légale et transparente. Je n'ai pas démissionné et avais refusé de démissionner. Tout ce qui est fait en dehors de cela et sans en tenir compte est nul et non avenu du point de vue de notre constitution. »

Voici la transcription de l'intervention du Président de la République faite en langue française :

Ces élections constituent une véritable farce. Elles ont été organisée unilatéralement par la Junte militaire en dehors du cadre qui constitutionnel qui régit les conditions de transmission du pouvoir. Ces élections, pour moi, ne représentent rien et ne versent pas dans la recherche de solution aux problèmes de la Mauritanie.

(Est-ce que vous allez vous présenter à ce scrutin ?)

Je crois qu’il découle de ce que je viens de vous dire que je ne me présenterai pas à ces élections.

(Est-ce que vous pensez retrouver le pouvoir un jour ?)

Mais bien entendu. J’en suis convaincu.
for-mauritania.org

copiarpegar

Bebe BA a dit…

Lu pour vous

Point presse du Quai d'Orsay

Frédéric Desagneaux, porte-parole adjoint du ministère français des affaires étrangères s'exprimait, hier, lors d'une conférence de presse organisée à Paris. A la question : Quelle est votre réaction à l'offre du président de la junte mauritanienne Mohamed Ould Abdel Aziz de démissionner avant le 22 avril pour pouvoir se présenter à la prochaine élection présidentielle ?

Il répond : "Pour la France comme pour la communauté internationale, ce qui importe c'est qu'un consensus réel se dégage sur les modalités de la transition et sur les garanties permettant d'assurer un processus électoral ouvert, transparent et régulier, seul à même d'assurer une large participation des forces politiques mauritaniennes.

C'est ce qu'a souhaité le groupe de contact international réuni à Paris le 20 février".

Anonyme a dit…

De la caserne au palais / Jean-Dominique Geslin
10-04-2009
L’armée reste un important vivier de présidents. Sur les cinquante-trois pays que compte le continent, dix-huit sont dirigés par des « galonnés », qu’ils aient été militaires de carrière ou qu’ils aient servi dans les rangs d’une rébellion.

Et, parmi eux, certains font preuve d’une belle longévité. Le plus ancien, Mouammar Kaddafi, célébrera le 1er septembre prochain le 40e anniversaire de son accession à la tête de la Libye. Quant à l’Équato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema et au Congolais Denis Sassou Nguesso, cela fait trente ans qu’ils ont conquis le pouvoir. Le premier a renversé son oncle, Macias Nguema, le 3 août 1979. Le second a été élu président du Parti congolais du travail (PCT) le 5 février 1979, devenant de facto le président de la République. Vaincu à la présidentielle de 1992, il connaîtra cinq années de traversée du désert et une guerre civile avant de renouer avec la magistrature suprême, en 1997.

Autre anniversaire, celui de l’accession au pouvoir du général soudanais Omar el-Béchir le 30 juin 1989. Il deviendra officiellement président en 1993. Formé à l’Académie militaire du Caire, El-Béchir est un véritable combattant, qui a même servi dans l’armée égyptienne pendant la guerre contre Israël en 1973. Aujourd’hui encore, il s’appuie sur l’armée, et son régime reste très militarisé.

Pouvoir kaki

Si la « militarisation » d’un régime est souvent très sensible dans les mois qui suivent la prise du pouvoir, elle finit, avec le temps, par s’estomper. C’est notamment ce qui s’est passé au Burkina, où Blaise Compaoré, compagnon d’armes de Thomas Sankara, va mener la « rectification » après la mort de ce dernier le 15 octobre 1987. Les références révolutionnaires vont peu à peu disparaître, et les hommes en treillis déserter les allées du pouvoir pour regagner les casernes.

D’autres présidents restent liés à leur corps d’origine, ne serait-ce que parce que les circonstances les y obligent. C’est le cas au Tchad d’Idriss Déby Itno, qui a encore revêtu son treillis quand les rebelles soutenus par le Soudan ont tenté de le renverser, en février 2008. Diplômé de l’École supérieure de guerre de Paris, le commandant en chef de l’armée prit la tête du mouvement qui chassa Habré de N’Djamena en 1990. En Centrafrique aussi, l’exécutif conserve une teinte très kaki. Il est vrai que François Bozizé, qui a renversé Ange-Félix Patassé en mars 2003, était auparavant le chef d’état-major des armées. Plus récemment, deux militaires de carrière ont accédé au pouvoir. Le 6 août 2008, en Mauritanie, le général Mohamed Ould Abdelaziz a renversé Sidi Ould Cheikh Abdallahi. En revanche, en Guinée, c’est un officier de grade plus modeste, le capitaine Moussa Dadis Camara, qui a pris la tête de la junte formée après le décès du président Lansana Conté, le 23 décembre 2008.

Si beaucoup sont issus de l’armée régulière, d’autres ont fait leurs classes dans le maquis, comme l’Éthiopien Mélès Zenawi, et son frère ennemi érythréen, Issayas Afewerki. Paul Kagamé et Joseph Kabila sont deux autres « présidents rebelles ». Le premier, qui a pris Kigali à la tête du Front patriotique rwandais (FPR) le 4 juillet 1994, a d’abord été ministre de la Défense avant de devenir chef de l’État en avril 2000. Le second, qui accéda au pouvoir en janvier 2001, a occupé les fonctions de « commandant des opérations » au sein de la rébellion anti-mobutiste en 1996. Après des études militaires à Pékin, il devient chef d’état-major de l’armée de terre en 2000, avant de succéder à son père assassiné. Il sera légitimé par les urnes en octobre 2006.

Enfin, une dernière catégorie doit être mentionnée, celle des officiers devenus présidents dans le strict respect de la Constitution. Parmi eux, deux sont en fonction. Le Nigérien Mamadou Tandja a été élu en 1999 et réélu en 2004. Enfin, le président malien Amadou Toumani Touré constitue un cas particulier. En mars 1991, il a pris la tête du pays lors du putsch contre Moussa Traoré. Après quoi il a organisé une conférence nationale, puis des élections législatives et présidentielle en 1992. À l’issue de cette transition, il a remis le pouvoir aux civils et quitté la scène nationale. Jusqu’à ce qu’il décide de se porter candidat à la présidence du Mali en 2002. Non sans avoir préalablement obtenu sa mise en retraite anticipée de l’armée.


Jean-Dominique Geslin


© Jeune Afrique - Avril 2009
taqadoumy.com

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Bebe BA a dit…

Lu sur Avomm:

Après la plainte de la Belgique contre le Sénégal devant la CIJ : Le Sénégal s’engage à maintenir Hissène Habré sur son territoire

Cette promesse, indique le communiqué de la CIJ parvenu à notre rédaction, a été formulée à l’issue de 3 jours d’audiences devant la CIJ, laquelle a été saisie par la Belgique en demande de mesures conservatoires pour assurer qu’Hissène Habré « n’échappe pas à la justice en fuyant son pays d’accueil ». Selon le communiqué, cet engagement du Sénégal a été salué par les victimes de l’ancien président accusé de « crimes contre l’humanité et de torture systématique pendant son régime de 1982 à 1990 ». « C’est un grand soulagement pour les victimes », a déclaré Djimadoumadji Ngarketé, plaignant belge d’origine tchadienne qui a assisté aux audiences, qui demande cependant au Sénégal « d’engager concrètement des poursuites contre le bourreau du peuple tchadien », lit-on dans le document. De l’avis de Reed Brody de Human Rights Watch qui accompagne les victimes, « avec cette promesse du Sénégal, le risque qu’Hissène Habré se refugie dans un Etat de non droit semble écarté ». Mieux pour lui, « Le Sénégal a une occasion historique d’organiser un procès équitable pour Hissène Habré et de démontrer que l’Afrique est capable de juger des crimes commis en Afrique contre des victimes africaines ». Le document précise que c’est le directeur des affaires criminelles et des grâces au ministère de la Justice, le Juge Demba Kandji qui a donné « l’assurance solennelle » que M. Habré ne quittera pas Sénégal tant que la présente affaire est « pendante devant la Cour ». Quant à Alioune Tine de la Raddho, il a invité le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade à « laisser la justice faire son travail ». On rappelle que c’est le 19 février dernier que la Belgique a porté plainte contre le Sénégal devant la CIJ.

le soleil

Anonyme a dit…

Ils vont se bouffer ceux-là, je vous l'assure.
**

Confidentiel : Malaise au sommet Version imprimable Suggérer par mail
10-04-2009
Une transition risquée en Mauritanie

Avant de quitter la Présidence du Haut Conseil d'Etat (HCE) au pouvoir depuis le 6 août 2008, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz souhaite effectuer un certain nombre d'ajustements, en fonction de l'évolution de la situation sécuritaire. Il vient de soumettre un nouvel organigramme à ses pairs. Tous les membres du HCE ont voté pour. Tous, sauf un.

Le plan du Général Ould Abdel Aziz est le suivant, tel que décliné, par lui, lors d’une réunion récente de la junte :

- Lui même quitte la présidence du HCE mais garde le contrôle du Bataillon de la Sécurité Présidentielle (Basep) qu’il assurera à partir de son domicile de Tevragh Zeina, quitte à entrer dans le Palais et au Basep (en face) tard dans la nuit, incognito, lorsque sa présence relèverait de la nécessité ;

- Le Général Mohamed Ould Ghazouany assure la direction du HCE, organe de sécurité autour du Chef d’Etat par intérim, Mamadou Bâ dit Mbaré, Président du Sénat ;

- Le Général Mohamed Ould Hadi devient Chef d'Etat-major de l'Armée nationale ;

- Le Général Mohamed Ould Meguett quitte l'Inspection Générale des Forces Armées et devient Directeur du Bureau d'Etude et de Documentation (BED) ;

- Le Colonel Hanenna Ould Sidi Ould Hanenna devient Directeur Général de la Sûreté Nationale (DGSN).

Dès la fin de l’exposé par le Général Ould Abdel Aziz, son compagnon de lutte Ould Ghazouany demande la parole pour signifier son refus de quitter l'Etat-major de l'Armée, quitte à cumuler cette charge avec la Présidence du HCE dont il soulignera, au passage, la vacuité, étant donné que le Basep continuera à lui échapper.

Le Général Ould Hadi demande la parole et plaide son ancienneté, dans l'Armée, par comparaison à Ould Ghazouany. En conséquence, si ce dernier a réussi à gérer l'Etat-major, lui aussi y parviendrait.

Sentant l'atmosphère se réchauffer, Ould Abdel Aziz tente de réconcilier les deux Généraux. Il propose, alors, de confier l'Armée au Général Ahmed Ould Bekrine et la Gendarmerie à Ould Hadi mais Ould Ghazouany dira, comme pour couper court aux négociations : "Cela ne me gène pas, Monsieur le Président, que vous gardez le Basep mais je reste à l'Etat-major".

Sans transition, Ould Abdel Aziz lève la réunion, sans demander à ses pairs si l'un d'eux a quelque chose à ajouter, comme il est devenu d’usage à la fin des réunions du HCE et du Conseil des Ministres

Bebe BA a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Bebe BA a dit…

Nasroun, Kelkun, bientôt les Nations Unis vont se saisir de cette affaire, alors qu'on devrait plutôt plaindre la pauvre grénade qui était tombé sur ce gros front, lol!!

Au fait, je me demande pourquoi on parle de tentative d'enlevement?

*****
Lu pour vous sur le site à potins:

D&D dénonce l’agression et la tentative d’enlèvement d'un défenseur des droits humains

Droits et Démocratie (D&D) dénonce l’agression et la tentative d’enlèvement par la police mauritanienne de M. Boubacar Messaoud, président de SOS-Esclaves et membre commissaire de la Commission nationale des droits de l’homme de Mauritanie, partenaires de Droits et Démocratie depuis 2007.


Boubacar Messaoud a été agressé et brutalisé le 2 avril dernier par les forces de l’ordre dans les rues de Nouakchott, la capitale, lors d’une manifestation organisée en vue de dénoncer les élections présidentielles de juin prochain. Les représentants des partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile, dont des organisations de défense des droits de la personne, prenaient part au rassemblement. Plusieurs manifestants, en majorité des opposants politiques, ont également été battus par la police.

« Les nouvelles qui nous parviennent de Mauritanie sont très inquiétantes. Le gouvernement a le devoir de protéger ses citoyens. Ce geste inacceptable met en jeu la crédibilité des institutions nationales », a déclaré Rémy M. Beauregard, président de Droits et Démocratie (le Centre international des droits de la personne et du développement démocratique).

Droits et Démocratie demande à la junte militaire au pouvoir de respecter les droits humains de ses citoyens, y compris celui de manifester leur opposition et d’exprimer publiquement leurs opinions politiques. Droits et Démocratie demande, en outre, au régime militaire mauritanien de cesser tout acte de répression à l’égard des défenseurs des droits humains de son pays et de se conformer à la Déclaration universelle des droits de l’homme et aux instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de la personne ratifiés par la Mauritanie.


© African Press Organization (APO) - Avril 2009

Nasroun a dit…

illa il profite de l'occasion pour se faire un peu de pub. C'est comme les footbaleurs: je te touche un peu et tu plonges pour abuser l'arbitre. C'est de la simulation. Cheikh Saad Bouh Kamara était un expert en la matière sous Ould Taya surtout quand il a été arrêté en 1997. Il aimait raconter partout que "c'est une bonne chose car maintenant je suis connu partout dans le monde". Entendez je vais pouvoir voyager partout et recevoir plein de perdiem et de subventions.

Bebe BA a dit…

Hey Nasroun,

Ne mélanges pas Angleterre et Pommes de terre, dey!!!

Il ne peut y avoir aucune comparaison entre B.Messaoud et CSB. Kamara!!

Ce dernier a toujours combattu pour des valeurs auquelles ils y croyaient et si Today, il a accepté de cautionner ce coup d'état en acceptant la présidence de la CENI, ce n'est pas pour argent ni pour se faire "voir", il faut chercher ailleurs!
Il est vraiment consultant international et il n'est pas le seul: Me M'baye, Me Diabira, Lala Aicha, etc.

Ce qui n'est pas le cas de B.Messaoud, qu'on "voit" partout!

Nasroun a dit…

Toi tu as une "dent" contre notre Bouba international! Je t'assure que Cheikh, je le connais très bien, il n'est pas insensible à la gloire et aux honneurs. Quand tu le rencontres deux heures il te parlera de lui pendant 1h45mn. En conférence c'est pareil. Ce n'est pas le cas des derniers que tu as cités: Lala Aicha et surtout Fatimata Mbaye c'est vraiment de la sincérité et de la simplicité.

Bebe BA a dit…

J'ai pas de dent contre B.Messaoud, en fait je le connais trop bien et je l'aime bien aussi!

Quant à CSBK, il parles comme un professeur dispensant son cours!
Durant les années de braise, il aurait pu comme tout le monde rejoindre Taya du jour au lendemain (de toute façon, c'était à la mode), mais il ne l'a pas fait! Qu'est ce que Me M'baye et lui n'ont pas subi?

C'est quequ'un d'extremement simple et ceux qui le connaissent ne l'ont pas laché quant il a accepté la présidence de la CENI

Nasroun a dit…

C'est vrai qu'il a des convictions je ne dis pas le contraire,mais il aime les honneurs et le paraître contrairement à Me Mbaye qui est plus naturelle, plus simple.

Et notre Bouba m'che'chia, il a lu ce que tu écrivais sur lui l'autre jour?

Bebe BA a dit…

Le jour où il lira ce que j'écris sur lui:
- Soit, il viendra me sommer de lui de donner des explications, sur le champ,
- Soit, il ne me parlera plus, clamera haut et fort que la fille de feu son ami (d'après lui) ne suit pas les traces de son père!
- Soit il éxigera que je sois renvoyer, mes idées étant anti militant et que je soutiens ce coup d'état,lol

Si tu comprends bien, BM, c'est qq qui milite pour l'instauration de la démocratie, mais qui n'est pas du tout démocrate,lol

Anonyme a dit…

Dear Bebe,

le CSBK il s'est fait grillé comme on dit en hassaniya 7rag raçou il ne fallait pas accepter la veyavi présidence de la ceni

copiarpegar

Nasroun a dit…

Tu es sérieuse?
Non!? Il travaille avec toi?

Bebe BA a dit…

Copiarpegar,
Tu as raison, il est grillé mais moi, je crois tj en lui!
quand cela ne serait plus cas, ce serait bien dommage!!!

Nasroun,
Eh oui!
Je travaille avec tous ceux que j'ai cité!

kelkun a dit…

Bonsoir,
bebe, les gens qui crient pour la démocratie mais qui ne l'appliquent pas chez eux c'est presque tout le monde chez nous: pas de droits à la femme, ni aux enfants. même quand vous discutez sur des idées on n'écoute pas les plus jeunes.

Rajel a dit…

sel hag il s'est grillé. Un homme aussi respectable qui atteint la fleur de sa vie, mseikine au lieu de prendre un chapelet et s'abonner à la mosquée il se fait manipuler par un petit général de rien du tout dans une affaire aussi louche. C'est triste pour lui.

Mina a dit…

Bonsoir,
Je suis sure que Cheikh Kamara a commis une très grave erreur surtout qu'il faisait parti de la commission qui a validé les résultats des dernières élections. C'est comme s'il n'accordait pas de crédit aux dernières élections. S'il doit organiser des élections et accepter qu'on les remette en cause aussi facilement c'est qu'il n'est plus crédible. A ce niveau il ne devait pas se laisser embarquer dans ce genre d'aventures. Et je suis d'accord que c'est un homme respectable.

La Marquise a dit…

Bonsoir,
bebe je suis morte de dahak!!! Donc la grenade a eu plus mal que boubacar et il fait tout ce bruit!!! Moi je donnerais tout l'or du monde pour aller le voir à la prochaine marche de l'opposition.

Bebe BA a dit…

Kelkun, tu as raison et c'est pour qu'il faut à tout prix degager ces vieux qui ont plongé le pays dans cette foutu crise!

La Marquise, il ira à la prochaine marche contre vent et marée, la célébrité qu'il a acquise grâce à cette pauvre grenade, il ne perdra en faisant preuve de lacheté et tout sait qu'il est tout sauf lâche

Bebe BA a dit…

Kelkun, tu as raison et c'est pour qu'il faut à tout prix degager ces vieux qui ont plongé le pays dans cette foutu crise!

La Marquise, il ira à la prochaine marche contre vent et marée, la célébrité qu'il a acquise grâce à cette pauvre grenade, il ne perdra en faisant preuve de lacheté et tout sait qu'il est tout sauf lâche

Bebe BA a dit…

Comme dit le fou de Maatala, il va y'avoir du sport

URGENT / Le président du RFD organise une conférence de presse samedi

La Direction de la Communication du RFD a rendu public un communiqué dans lequel elle convie la presse «à un important point de presse que Monsieur Ahmed Ould Daddah, Président du RFD, organisera dès son
arrivée de Paris le Samedi 11 Avril 2009, à 19 heures au siège du Parti à Tavregh Zeina.»

Il est à noter que le RFD reste très divisé quant à une participation ou non aux élections présidentielles prochaines.

JaltaaBe a dit…

Ma fille, ça va barder au RFD en effet: Kane qui va certainement annoncer sa candidature dimanche et Ahmed qui cherche à lui couper l'herbe sous les pieds: kou meun sa morom doumeu (que le meilleur gagne)

Bebe BA a dit…

Pa JaaltaBe, sur ce coup Kane a agit en vrai Bossayabé!

Apparement le "diviser pour mieux regner" de Aziz, a réussi au RFD.

Espérons que Kane a convié pour démentir cette rumeur

JaltaaBe a dit…

Dément... quoi??? A mon avis Kane doit se dire que c'est son tour et peu importe que ses principes soient envoyés au diable!!! Il faut voir ce que vont faire les ould Lematt, les ould Moine...
Ould Abdel Aziz s'était promis de faire exploser le RFD, il est en passe de réussir. Il doit rire sous cape ce général!!!

Le Juste a dit…

ça va en effet être la castagne à Nouakchott, pire que le far west mon cher!!! Il va y avoir du sang et de la cervelle sur les murs. Sortez vos gilets pare-balles!!!

Bebe BA a dit…

Pa, même si j'aime pas bcp AOD, c'est bien triste pour son parti

Le juste, j'ai remarqué que tu étais méga pessimiste, mais là c'est le bouquet!
Si tu es prêt à te faire exploxer la tête pour ces policards et ces bidasses, c'est ton choix, mais ne nous impose pas cela!

Le Juste a dit…

ma grande c'est pas du pessimisme c'est du réalisme!!! Ceux qui paient les pots cassés n'y sont généralement pour rien; On peut dire que la Mauritanie a beaucoup de Baraka et on se permet de faire tout et n'importe quoi parce que ça passe toujours jusqu'au jour où ça ne prend plus! Ahmed Ould Daddah a passé toute sa vie, en tout cas dans sa dernière phase, à bâtir un parti pour conquérir le pouvoir et il voit sous ses yeux qu'un général félon est entrain de casser l'œuvre de sa vie. Il peut bien se radicaliser parce qu'il aura été poussé dans les extrêmes. C'est juste une question de réalité politique. De son côté le général va jouer lke tout pour le tout et ne voudra rien lâcher. Imaginons que la prochaine manifestation fasse plus de victimes qu'une pauvre grenade qui tombe sur le front géant d'un vieux briscard, imaginons que la casse soit plus importante, je ne le souhaite pas, juste parce que certains assoiffés de pouvoir n'ont pas voulu céder, qui peut en prévoir les conséquences? Maintenant on peut être sauvé par notre fameuse baraka mais jusqu'à quand?

Bebe BA a dit…

Le juste,

AOD ne fera rien du tout!ù
Il avait gagné aux 1éres élections présidentielles, il lui ont fait une rectification!

Tout le monde attendait sa réaction pour descendre dans la rue et en finr une fois pour toute avec les bidasses, il n'a pas bougé le p'tit doigt et ne le bougera pas!

C'est une grande geule, pas un homme d'action: Sinon ça fait qu'il aurait président!!!!!!!!!

Anonyme a dit…

el khaltha, ha hiyeu une dame de fer!!! C'est pour ça aneu je me suis engagé à aller faire mon reuggueu pour avoir à mes côtés une qui ne me laisser pas être un plouc! Je vous assure que si Ahmed avait à ses côtés une comme bebe il y a longtemps que le problème ne se pose plus. Ahmed a toues les occasions de prendre la rue et d'y rester et au lieu de ça il convoque les micros pour blablater!!! Ce qui devait être dit a été dit depuis longtemps. Il faut montrer ce que vous savez faire sinon prenez une retraite daredare. Il va encore regarder Aziz détruire son parti sans réagir!!!

Bebe BA a dit…

Merçi mon chéri!
En tout cas, AOD est notre plus grande deception!
Je me demande ce qui l'empêche de réagir et de bien réagir!!!!

Tah a dit…

hahahaha, on rigole bien sous cette tente!!!! Ahmed Ould Daddah descendre dans la rue?!!!! Hahahahaha!
Les plus anciens se souviennent certainement de la fameuse marche en 1992 après les élections truquées dont parle bebe. Je revois encore Messaoud ould Boulkheir dire à la foule "direction présidence" et Ahmed qui disait le contraire. Le pouvoir lui tendait la main et il a eu peur de le prendre. Depuis le pouvoir est vexé que Ahmed n'ait pas voulu venir vers lui et il boude Ahmed. descendre dans la rue?!!! hahahahahha

Dane a dit…

Ali moulana! Tah c'est le jour où les rues de Nouakchott ont gardé le plus grand nombre de chaussures perdues ngoulak! Je voyais le pouvoir, je le sentais, il était là à portée de la main, et l'autre mrbott se désiste. Faut pas trop compter sur lui.

Bebe BA a dit…

Daane, il y'a pas eu que des chaussures,lol
Il y'avait des foulards, des pagnes, etc.

Si descente dans la rue, il y'a?
cela ne serait pas de l'initiative de AOD.
Il y'a des gens comme moi, qui ne lui preteront même pas un bout d'oreille, lol

Sinon, cela doit venir du peuple et cela doit spontanné!
Mais pas d'un leader politique quelconque!

Anonyme a dit…

mon cœur,
C'est à toi avec tes copines de faire un travail auprès de la femme de Ahmed; Il faut qu'elle parle à son mari. Tout le pays devait compter sur lui et tout le monde dit qu'il ne fera rien c'est hchim! C'est honteux. Une conférence de presse de plus; rien d'autre!!! Aziz fera son élection qu'il a déjà gagnée, Ahmed et ses amis diront qu'ils ne sont pas d'accord et puis c'est tout. Quand il aura 90 ans et qu'il comprendra que le pouvoir si mort pour lui il dira peut-être : si je savais j'aurais essayé quelque chose parce que en ne faisant rien c'est un peu comme si j'étais mort depuis longtemps.

kelkun a dit…

Mais le peuple ne descendra pas comme ça, il faut un déclic, il faut un peu d'organisation, il faut être vraiment structuré comme en Ukraine, en Géorgie, en Malaisie, à Madagascar...: internet, msn, texto...

Bebe BA a dit…

Mon coeur, je vois mal AOD se faire convaincre par sa femme.

N'est pas Khattou qui veut!

Et je vois mal la femme de AOD nous recevoir et nous écouter.

Mina a dit…

bebe, hgallah il y avait des foulards et des pagnes?! Donc nos flics n'ont pas hésité à taper sur des femmes? Et elles regardaient leurs maris fuir en les laissant derrière?! J'imagine la scène: chérie je vais devant on se rejoins à la maison! mor! En plus les bidasses devaient surementprofiter de la scène pour se rincer les yeux: c'est peut-être même pour ça qu'ils ont fait tomber les pagnes et les foulards. Pauvre Mauritanie.

Bebe BA a dit…

Ma chère mina,

Ils ont fait plus que frapper les femmes!

Il y'a l'exemple de Malouma, de Defa kane et sa niéce!

C'était horrible

Les hommes ont suivi l'exemple des leaders politiques, la fermer quant il le fallait, lol

Ablaye a dit…

Bonsoir la famille,

Visiblement vous avez décidé de lui faire la fête ce pauvre Ahmed. Je crois qu'il a assez de difficultés pour ne pas l'accabler davantage! Le pays a vraiment besoin de lui et je crois qu'il peut réellement apporter quelque chose. Il faut peut-être que bebe écoute son mari et aille parler à la femme de Ahmed, qui sait, les dames de fer se cachent peut-être là où on ne les cherche pas.

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