lundi 13 avril 2009

Le gros bobard diplomatique de Sarkozy

Chers lecteurs

En ces temps troubles que traverse notre pays, je vous propose cet article du journal français Libération qui revient sur les propos troublants du président français au sujet de la crise politique qui secoue la Mauritanie.

Bonne lecture.

DESINTOX

Le 27 mars, lors d'une conférence de presse, Nicolas Sarkozy s'est rendu coupable d'un étonnant mensonge d'Etat. Interrogé sur l'attitude de la France face au putsch qui a renversé le Président mauritanien en août, Sarkozy a prétendu avoir passé à ce dernier un coup de téléphone. Intox.

CÉDRIC MATHIOT

Nicolas Sarkozy à la télévision le 5 février dernier.

Nicolas Sarkozy à la télévision le 5 février dernier. (Ho New / Reuters)

Intox

C’est une affaire qui n’arrangera pas l’image déjà controversée de Nicolas Sarkozy en Afrique. Mercredi, la rubrique Désintox montrait comment Sarkozy a dérapé lors d’une conférence de presse au Niger, le 27 mars, en présentant le putsch en Mauritanie comme un quasi non-évènement. Le président français avait occulté aussi bien les condamnations internationales unanimes que les protestations locales, politiques ou populaires. Une vision très accommodante avec les putschistes qui avait suscité de vives réactions et dont certains observateurs suggéraient qu’elle a été soufflée par la bonne vieille Françafrique, décidée à frayer avec le nouveau pouvoir. Mais Sarkozy ne pourra seulement arguer la désinformation. Car lors de la même conférence de presse, pour réfuter toute ambiguïté de la position française, il a ajouté un énorme mensonge : «Quand le président démocratiquement désigné a été retenu, moi-même je l’ai appelé.» Sauf que…

Désintox

Nicolas Sarkozy a reçu un message, trois jours après ses déclarations à Niamey. Il émane d’un diplomate français, fin connaisseur de la Mauritanie, qui lui dit ceci : «Permettez-moi de vous rappeler que vous n’avez jamais parlé au téléphone avec le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, ni pendant qu’il était au secret au palais des Congrès de Nouakchott depuis le putsch du 6 août, ni ensuite dans son village de Lemden, où il est assigné à résidence.» Et le correspondant de Sarkozy de lui donner, à toutes fins utiles, le numéro de téléphone de son homologue mauritanien. Ce n’était pas une blague.

Contactée par Libération, la fille du président déchu, Amal Mint Cheikh Abdallahi, confirme ce qui ressemble à un étonnant bobard d’Etat : «Le président Sarkozy n’a jamais appelé le président Abdallahi. On est tombé des nues l’en écoutant dire le contraire lors de la conférence de presse.» La surprise a dû être d’autant plus saumâtre qu’Abdallahi, premier président démocratiquement élu du pays, en mars 2007, avait sollicité un tel échange. En vain. «Après le putsch, le Président a reçu l’ambassadeur de France en Mauritanie et lui a fait savoir qu’il souhaitait s’entretenir avec le chef de l’Etat français. Il ne s’est rien passé depuis», affirme la fille du dirigeant renversé. C’est elle qui a eu les seuls contacts directs avec Paris, via des conseillers de l’Elysée en charge des questions africaines. La junte n’a pas été moins bien traitée : ses dirigeants ont été reçus par le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant.

Les services de l’Elysée, que nous avons joints pour avoir une explication sur ce coup de fil «fantôme», nous ont affirmé n’avoir pas d’«éléments d’information» à donner sur le sujet, ajoutant seulement : «La position de la France n’a pas changé, elle est toujours en faveur d’un retour à l’ordre constitutionnel en Mauritanie.»

Il faudra plus que ces déclarations de principe pour lever les ambiguïtés nées des mensonges d’un président qui nie les résistances au putsch et invente un coup de fil de soutien imaginaire au chef d’Etat déchu. Dans la même conférence de presse de Niamey, le 27 mars, Nicolas Sarkozy appelait de ses vœux la «transparence» comme base de la nouvelle relation entre la France et l’Afrique. Il reste à l’évidence du chemin à parcourir.

143 commentaires:

Anonyme a dit…

Document confidentiel: la Junte voulait disloquer le RFD et contrecarrer For-Mauritania

copiarpegar

Bebe BA a dit…

Un peu d'humour,

RFD : La trahison rééditée


Depuis la première seconde du 3 août 2005, Ahmed Ould Daddah, président du RFD et opposant à vie, applaudit aveuglement tous les coups d’état en Mauritanie, sans en tirer la moindre ‘’prébende politique’’.
Mais depuis quand, surtout Ould Zahaf et Ould Ahmedouah, militants de première heure du PRDS et agents de renseignements de tous les temps, sont-ils RFD ? Ould Zahaf et Ould Ahmedouah, c’est de la fouteuse politique ; mais tant pis pour Ahmed Ould Daddah, qui les a acceptés, pour faire partie de son camp…
Accepter Ould Ahmedouah comme militant dans son parti politique, c’est signer sa mort.
Quant à Kane Hamidou Baba, c’est un fils d’éleveur sénégalais connu pour son opportunisme et sa versatilité. Il n’est même pas fidèle au bon pâturage de son père, et l’on sait que tout peulh est très attaché à ses vaches ! Est-ce que ce Hamidou Baba, lui aussi, veut se présenter à la magistrature suprême du pays. Pourquoi pas ? ley
Ahmed Ould daddah ne devrait pas être surpris de la trahison nouvelle, au sein de son parti.
Quant à Abdellahi Ould Nem, ce soit disant docteur (de mon œil), on l’appelle la momie politique, parce que il est tantôt baathiste, tantôt kadihin, tantôt PRDS, tantôt RFD. C’est un vrai caméléon.
Le HCE se trompe d’ennemi, en voulant aujourd’hui démanteler le RFD d’Ahmed Ould Daddah. Est-ce Ould Abdel Aziz a été conseillé par une racaille d’agents comme Vadili, le forgeron à la tête brûlée, ou par Ould Guig, dont le grand-père est un harnos bambara recyclé en chriv, venu à Oualata, dans les bagages des colons ? Décidément, il y a beaucoup de sujets à soumettre à la méditation de l’ex ministre, Isselmou Ould Abdel Kader.
Le HCE aurait du centrer sa stratégie de combat contre le FNDD qui lui rend l’existence difficile sur le plan international, surtout auprès des USA. Ce ne seront pas les nouveaux biafrais du RFD, qui vont aider le HCE à légitimer le résultat du scrutin du 06 juin prochain. Loin s’en faut. Personne ne croit à Ould Ahmedouah, même pas son fils Sidiya. Le RFD authentique, reste toujours et restera celui d’Ahmed Ould Daddah. Il faut dire que ce dernier doit se réjouir, aujourd’hui, d’être libéré des déchets politiques, comme Kane Hamidou Baba et Ould Ahmedouah.
Au-delà de la guerre verbale, désormais déclarée entre Ould Abdel Aziz et Ould Daddah, il faut plutôt se tourner vers l’avenir de la Mauritanie.
De toute façon, il n’y aura pas de surprise le 06 juin prochain, parce que Ould Abdel Aziz passera à 99% des voix, même si on ne connaît pas encore des noms de candidats potentiels. Il n‘y a encore dans la liste que Sarr Ibrahima et Mint Jidane. En attendant, vive le général pour trois mandats successifs (deux prévus par la constitution et le troisième sera une exigence du peuple, à en croire les populations récemment visitées au Guidimagha, à Tidjikja, à Atar et à Nouadhibou). N’en déplaise à tous les acteurs politiques, y compris Ahmed Ould Daddah lui-même. Mais, un conseil mon général : Ne comptez pas beaucoup sur les mauritaniens, surtout les beydanes et les halpulars, qui sont connus pour leurs promesses non tenues. Soit, ils vous craignent, soit, ils ont besoins de vous, présentement.
A part cela, ces deux composantes de la population, ne nourrissent aucune fidélité.

Bebe BA a dit…

Lu sur Tvidar:

Calendrier de Ba Mbaré à la Présidence : Des nuits blanches et des matinées moroses


Tous les salons de Nouakchott parlent déjà des différentes nationalités de Ba Mbaré (sénégalaise, mauritanienne, française, etc.). De toute façon, ce n’est pas un crime, parce que la plupart des mauritaniens possèdent une double ou triple nationalité.
Mais Ba Mbaré, que fera-t-il à la présidence, s’il n’aura aucune attribution ? Son séjour imminent mais éphémère au Palais ocre, est-il d’ailleurs prévu par la Constitution ? lol.
Y aura-t-il un décret définissant les compétences de Ba Mbaré durant 45 jours ? ley.
Accordera-t-il des audiences aux gens, qui voudront le rencontrer au Palais ? Sera-t-il en mesure d’accorder des licences de pêches ou nommer des présidents de conseils d’Administration de sociétés publiques ?
Que dira-t-il aussi à la presse sur son passage à la Mausov, les années 80 et son récent séjour au Port Autonome de Nouadhibou et surtout, parlera-t-il de la Fondation KB et les recrutements fictifs au Sénat ? Mohsen, inte vem ?
En tout cas, les diplômés chômeurs sont en train de se frotter les mains, parce qu’il a promis de ne pas dormir à la présidence avant de les nommer tous, en 45 jours. Autre question : Ba Mbaré prendra-t-il goût à la présidence pour ne plus quitter les lieux ? That is a question !

Anonyme a dit…

Bebe qui a ecrit ça?

Bebe BA a dit…

Tu n'as pas reconnu le style?

C'est sur Itvidar

Anonyme a dit…

Donc j'aurais du chercher 10 vaches laitières au lieu des 120 chamelles pour ma fiancée peule!!! Mais toi tu me seras fidèle hein! Tu ne seras pas comme Hamidou Kane?! Je n'ai pas aimé les relents racistes qu'il y a dans ce texte: Il a trahi, c'est un peul sénégalais (le crime odieux), il n'est pas fidèle... Ensuite les nationalités (encore le sénégal!!!) de Mbaré... Je n'aime pas ça du tout. Ce site me fait très peur et il met en péril mon futur mariage.

visiteur a dit…

Bonjour,
c'est pas pour casser l'ambiance mais comme bebe a commencé avec les histoires drôles, je vous propose celle-ci qui parle justement de mariage:
**
Faits divers : Il arnaque des filles sur de fausses promesses.

D’après nos investigations, Abou Bakri, soudeur de son état, est un arnaqueur hors paires. Il se faisait passer pour le représentant d’une agence commerciale de la place et promettait le mariage aux filles pour les arnaquer. Nous sommes au premier arrondissement de notre capitale (Teyarett).

Dans ce quartier, Abou Bakri a croisé une fille du nom de Fatemetou, maure blanche de 21 ans, qui venait de quitter son travail. Etait-ce un pur hasard ? Pour Abou, cela ne l’était pas. «Je suis représentant d’une agence de commerce de la place qui a besoin de jeunes filles pour mon marketing de ses produits”, a-t-il expliqué à F., qui est effectivement employée dans une société comme serveuse.

Au terme de leur conversation, ils ont échangé leurs numéros de téléphone. Une semaine plus tard, Abou lui a téléphoné: «Si vous le permettez, je vous invite à déjeuner au restaurant le prince». Quand ils étaient autour de la table, Abou Bakri lui a proposé le mariage, nous confirme la victime qui ne rêve aujourd’hui que de retrouver son prometteur de mariage disparu mystérieusement dans la nature.

Surprise, elle a gardé le silence. Quand ils ont fini de déjeuner, il a appelé le serveur. Ce dernier lui a remis l’addition. Bakri comme l’appelle ses amis et intimes a mis sa main dans sa poche et a fixé les yeux de Fatemetou. «Qu’est-ce qu’il y a ?», lui a-t-elle demandé. Faisant semblant qu’il cherchait dans les autres poches, il lui a répondu avoir perdu son argent et son cellulaire. «Je crois que je les ai oubliés dans ma chambre», a-t-il déclaré.

Aussitôt, F. a payé la facture et lui a donné son téléphone portable pour composer quelques numéros. Le lendemain matin, il lui a téléphoné : «Je veux rencontrer ton père pour te demander en mariage». Pleine de joie, elle l’a appelé, le même jour vers l’après-midi, pour lui annoncer : «Mon père t’attend demain pour le déjeuner». Avec une enveloppe à la main, Bakri est arrivée chez la famille de Fatemetou.

Au cours de la conversation avec son futur beau-père, il lui a remis les photocopies de plusieurs documents dont une fausse carte d’identité nationale et son bulletin de paiement invalide. Au cours de l’après-midi, il a accompagné Fatemetou et sa future belle-mère pour acheter quelques bijoux en or et des effets vestimentaires. Au fil des boutiques de la capitale, F. est arrivée à choisir des bracelets et une bague en or. «J’ai oublié une fois encore l’argent dans la chambre. Gardes ces bijoux pour demain», s’est-il adressé au bijoutier.

Mais, Fatemetou a payé la bague à 5.000 UM. Abou a été invité pour le dîner. Selon nos sources, il a même passé la nuit chez sa fiancée. Le lendemain matin, il rejoint Fatemetou à la chambre, lui a demanda de voir les bijoux dont elle dispose. Elle lui a montré six bracelets et deux bagues.

Et quand elle a rejoint sa mère à la cuisine pour préparer le petit-déjeuner, il a mis la main sur les bijoux et sur une somme de 100.000 UM. À leur insu, il a disparu. Fatemetou n’était pas la première victime de ce malfaiteur en cavale. Déjà, il a arnaqué d’autres pauvres fillettes dans plusieurs quartiers de la capitale, a-t-on appris auprès de quelques témoins.

Sada Mbodj

Bebe BA a dit…

Tout doux, mon coeur!

Ce site fait surtout rire!
D'ailleurs, il n'attaque pas seulement les noirs mais tout le monde.

Quand je me léve de mauvaise humeur, il suffit de visiter Itvidar pour me sentir mieux!

Il y'a pas plus ridicule que le rascisme!

Anonyme a dit…

Tu es vraiment mauvaise langue, visiteur, meuss trab. Tu vas nous porter la poisse. Au lieu d'accuser Kane en remontant à ses origines ces gens-là pouvaient seulement voir si ce qu'il dit est fondé ou alors dire que c'est le choix d'un individu qui n'engage pas sa communauté. Aray l'kum mes enfants seront peuls en partie donc attention

Bebe BA a dit…

Zein hatta, mon chéri, lui au moins, il assure, lol

Quant à celui qui a écrit cet article, il devrait se poser des questions sur la moralité et la crédubilité de fatimetou et de ses parents!

Bebe BA a dit…

Cela vous occupera pendant que vous buvez votre etay!

REPONSE AU DISCOURS DU COLONEL ELY A L'UNESCO



A l’occasion de la célébration de la Shoa, c’est –à dire la mémoire des Juifs exterminés à la deuxième guerre mondiale. Le colonel Ely, ancien président du CMJD qui a conduit la transition qui a abouti aux élections de 2007, avait signé les accords de Cotonou qui interdisaient la prise de pouvoir par les armes. A l’UNESCO où il a été officiellement invité, il a lu une déclaration et un poème.

A l’UNESCO, le colonel déclara entre autres : « A l’heure où les plaies du proche orient sont toujours ouvertes et mes frères palestiniens blessés dans leur chair et dans leur âme par une violence et une iniquité désespérantes, ma présence ici n’est pas une évidence comme responsable politique, comme arabe, comme africain, comme musulman ; comme arabe, comme musulman, je m’exprime devant vous. La mémoire de mon peuple n’est pas souillée par l’abjection de la Shoa ; elle ne résonne pas non plus des voix de ceux qui sont disparus dans les camps.

Comme arabe, je pourrais dire que la Shoa m’est étrangère, que celle-ci est une affaire d’européens, ce qu’elle a consacré, c’est la mort de l’humanisme occidental ; j’aurai tort ; j’aurais tort devant les vivants, j’aurais tort devant les morts.

Tort devant les morts d’abord, ce serait nier mon humanisme, même que dire : « Oui cette abjection a eu lieu ; non elle ne me concerne pas ; » Ceux qui sont morts dans les camps de concentration étaient mes frères, mes sœurs en humanité. Mon frère, l’enfant de Treblinka, ma sœur la fille d’Auscwitch.

Tort devant les vivants ensuite ; si je ne crois pas à la résurgence du nazisme, je crois que la barbarie est là, présente en germe dans l’évolution du monde vers des sociétés atomisées, technicisées, biologiques, qui fabriquent la solitude des masses, et l’individu sans défense. Je crois que seule la transmission, inlassable de la mémoire de ce qui s’est passé peut nous garder de nouveaux désastres car, ce qui s’est passé est une rupture à l’échelle universelle : des hommes, dans un système d’état organisé, ont planifié sereinement, délibérément, calmement, de gazer d’autres hommes, de gazer des femmes, de gazer des enfants, de gazer des bébés, des vieillards. Qu’avaient-ils fait ces vieillards pour se voir nier leur humanité ? Rien, ils étaient, c’est tout !

Il n’ya pas de pourquoi, il n’ya qu’un comment.

A tous ceux qui prennent de prétexte du scandale de déni de justice contemporain, et notamment de déni de justice en Palestine, pour nier ou justifier l’innommable, je dis solennellement attention. J’ai dit solennellement l’endormissement de la pensée, c’est l’affadissement de ce lieu de solidarité qui fait de tout homme mon frère ; cet endormissement, cet affadissement sont des dangers mortels pour la civilisation des hommes... »

Ce discours emphatique lyrique et humaniste que le colonel Ely a prononcé à l’UNESCO pour déplorer l’humanité des juifs gazés qui sont ses frères, les frères de tous les hommes à qui on a nié leur humanité, il le déplore, mais aussi rappelle qu’on doit aussi reconnaître celle de ses vrais frères palestiniens et oublie délibérément celle de ses autres « frères mauritaniens »que leur régime a liquidé d’une façon barbare et humiliante.

J’ai eu l’impression que tout ce qui a été décrit sur les juifs s’applique non seulement sur les palestiniens mais aussi sur les noirs mauritaniens. Il plaide brillamment le dossier des uns et escamote celui des autres. C’est d’autant plus grave que, il a été pendant vingt ans le Directeur de la Sûreté et le gourou du despote O/Taya qui a aussi ordonné à traquer, à attaquer, à embastiller, à liquider férocement les Noirs mauritaniens considérés par eux comme des « juifs mauritaniens étrangers venus du Sénégal » qui ont confisqué « la terre arabe » de Mauritanie.

L’histoire a été falsifiée et le mensonge intronisé. La politique de l’état sioniste appliquée sur nos frères palestiniens que nous soutenons, est la même que l’état raciste, esclavagiste mauritanien de Taya-Ely-Aziz ont appliqué sur les Mélanodermes mauritaniens, en renforçant, magnifiant leur arabité, en niant l’humanité de leurs frères Noirs qui ont aussi leur Treblinka et leur Auscwitch :

1966- Le Mouvement des 19 a été réprimé. L’état a planifié, médité, exécuté froidement des Noirs. Ce fut leur premier Shoa sous le régime civil de Moktar Ould Daddah.

Tous les autres Shoa se déroulèrent sous des régimes d’exception militaires :

1979- La Publication de l’Etat arabo-berbère et la Répression des négro-africains de Mauritanie, arrestation et répression.

1986- La Publication du Manifeste des FLAM, arrestation, répression, liquidation des patriotes à Walata ;

1987- Tentative de coup d’état des officiers Noirs. Arrestation, répression, liquidation.

1989/1991- Arrestations massives des Noirs, licenciement des travailleurs civils et militaires, dénégrification de l’armée, de l’administration et des forces de sécurité, déportations, viols, pogroms et confiscation des biens d’autrui.

Ces Treblinka et Auscwitch mauritaniens qui ont pour Nom : Walata, Jreïda, Inal, Nouakchott, Nouadhibou, Sorimalé et ailleurs ont été tus par le colonel Ely et qui a été l’un de ses auteurs de ces crimes. Connaît il combien de rescapés survivent péniblement ? Sûrement, non !

Ely, en tant que chef d’une junte militaire, a dirigé une transition unanimement accepté qui a abouti aux élections présidentielles de 2007, mais, il n’a jamais pipé le moindre mot sur nos propres douleurs, ni s’efforcer de les apaiser, comme si ces frères palestiniens avaient plus de valeurs que ses frères Noirs mauritaniens. Quelle félonie !

Depuis le putsch du général Aziz, le colonel Ely se réfugie dans un silence inextricable alors qu’il prétend être un responsable qui se soucie de l’édification d’un Etat de droit et de démocratie, contrairement à son cousin qui construit l’autocratie sur les ruines de la démocratie. Il le précise de cette façon dans son discours de l’UNESCO : « c’est pourquoi, j’apporte sans réserve mon soutien à l’initiative Aladin qui vise à transmettre la mémoire de la Shoa dans un esprit de respect mutuel et de dialogue parce que responsable politique engagé fermement en faveur de l’Etat de droit et de la démocratie.

Je ne veux pas de société et d’individus infantilisés, ou manipulés mais des sociétés et des individus pleinement responsables et libres de leurs choix d’hommes et de femmes libres. Le mensonge est une gangrène qui finit par faire pourrir tout un corps social. L’extrémisme quelque soit leur bord et les Oripeaux dont il se drape, est un poison létal. Il ne s’agit pas de hiérarchie l’horreur et la souffrance. Il s’agit de faire en sorte que partout l’ignorance recule, que partout l’humanité avance. »

Le colonel Ely sait bien mieux que quiconque, que l’Etat mauritanien est construit sur le mensonge, de déni de justice, et qu’il a injecté du poison létal dans notre structure social pour anéantir consciemment une humanité, y entretenir une autre. C’est un état défroqué, hypocrite qui ruse avec les principes islamiques. Nous sommes constipés de ses mensonges meurtriers et notre premier devoir est de les dévoiler, de mettre à nu sa nuisance, d’alerter Maures et Nègres sur les risques et les dangers qu’ils engendrent pour la partition de notre pays.

C’est un sacerdoce que nous portons n’en déplaise les détracteurs de tous les acabits. Ces mensonges, le colonel s’est mis au garde- à- vous devant eux sous le régime de Taya qui les a aggravés et élevés au rang de crimes qui ont conduit à nos Shoa précités. L’extrémisme qu’il harponne a été la sève de leur système inhumain qui liquida contrairement au Maroc, la berbérité (hassaniyanité), encensa l’arabité au détriment de la Haalwolsoonikité (Haalpulaar, Wolof, Sooninké).

Leur extrémisme et terrorisme d’état ont consolidé l’esclavage et pulvérisé le dialogue, la tolérance. Ces idéaux indispensables comme l’air et l’oxygène ont été voués aux gémonies.

Au moment où le colonel Ely niait la présence des réfugiés mauritaniens au Sénégal, l’Ambassadeur des USA à Nouakchott leur rendait visite au département de Podor et a déclaré « qu’il a vu, entendu et compris ».

A ce sujet, je lui ai adressé une lettre ouverte en France et une autre à Genève en Suisse et aussi avec les FLAM aux USA et d’autres organisations mauritaniennes nous avions manifesté contre lui devant le siège des Nations Unies à New York.

Votre discours de l’UNESCO n’a pas abordé la négation de l’humanité des Haratines, jusqu’ici considérés comme esclaves en dépit des luttes ardues qu’ils ont menées et mènent sous la direction de Messaoud O/Boulkheïr, Bodjel O/Houmeid, Boubacar O/ Messaoud, Baba O/ Jiddou, Birane O/ Dah et tant d’autres. Je félicite le parti Conscience et Résistance qui, comme FLAM, DEKAALEM, APP, FUAH, IRA, SOS Esclaves, etc. soutiennent ardemment nos frères Haratines et tous ceux et toutes celles qui sont victimes des injustices ; seul le président Sidi a eu le courage de s’attaquer à ce problème par la loi criminalisant l’esclavage, piétinée par les maîtres d’esclaves.

Le colonel et le général semblent ignorer cette question infâme qui nous humilie à l’orée du 21ème siècle.

Tous ces faits et tant d’autres nous font croire que la déclaration du colonel Ely à l’UNESCO n’est rien d’autres qu’une mystification et une dinguerie de plus ! Si le colonel est convaincu des vertus démocratiques, pourquoi ne le prouve-t-il pas sur le terrain politique ?

Taya, Ely et Aziz sont tous de la même farine, sauf que ce dernier pour appâter les électeurs, a demandé d’être pardonné, a promis de réparer l’injustice, mais nous savons que c’est un bluff ; seuls des partis sébiles aux chefs opportunistes et aplatis sont attirés par cette propagande mensongère. C’est une récupération de nos acquis que nous devons récupérer. Ainsi donc, l’un des horrifiques hommes, hors-la-loi, impénitent, qui nous plongea dans un désespoir himalayen, qui prétend abhorrer les injustices effroyables a été impavide devant celles que leur régime inepte et cruel avait provoquées. Les monstruosités qui frappèrent le peuple Juif inspirèrent le colonel Ely à rédiger ce poème qu’il déclama après la lecture de son discours à l’UNESCO.


Vous qui vivez en toute quiétude

Bien au chaud dans vos maisons.

Vous qui trouvez le soir en rentrant.

La table mise et des visages amis

Considérez que si c’est un homme

Que celui qui peine dans la boue

Qui ne connaît pas de repos

Qui se bat pour un guignon de pain,

Qui meurt pour un oui ou pour un non

Considérez que, si c’est une femme,

Que celle qui a perdu son nom et ses cheveux

Et jusqu’à la force du souvenir

Les yeux vides et le sein froid

Comme une grenouille en hivers ;

N’oubliez pas que cela fut.

Non, ne l’oubliez pas :

Gravez ces mots dans votre cœur.

Pensez-y chez vous, dans la rue,

En vous couchant, en vous levant,

Répétez-les à vos enfants.

Je vous remercie.

Paris, le 27/3/2009

ELY Ould Mohamed Vall



Ce poème du colonel Ely a inspiré Le DR Mourtoudo Diop à écrire ce poème appelé :



LES MEPRISES


Vous qui vivez dans le dénuement, hébétés,

Transpirant dans vos maisons pleines d’anxiété,

Ni table, ni de quoi boire et manger à satiété,

Considérez que, si c’est un homme privé de son humanité

Qui trime dans la boue, sans repos dans l’adversité

Qui rue sur un oui de la bassesse et de servilité,

Et qui meurt pour un non qui défend l’égalité.

Oh ! Femmes debout, armée de ta cordialité,

Vient militer avec ton savoir et ta sagacité

Défier les masochistes qui croient à ton infériorité

Sans perdre ton nom, tes yeux aux éclats de fidélité

Avec l’homme pour le triomphe de la liberté.

Cet idéal qui te régénère porteur de vitalité,

Efface l’oubli, t’aide à résister à la fatalité,

Remplit tes yeux de lynx qui surveillent la sécurité

Et tes seins, boulets plaisants, sans aspérité.

Non ! Nous n’oublierons pas notre passé amputé,

Bien qu’il soit frappé du sceau de la nullité.

Nous y penserons dans la rue, bien qu’irrités,

En nous couchant, en nous levant, en non butés,

Nous le répéterons à nos enfants avec une forte tonalité

Que les vagues de l’aliénation ont ballotée,

Non pas comme une grenouille en hivers raté,

Ou réussi, mais comme un lion, sur sa proie, arc-bouté

De prendre la relève avec courage et pugnacité.

Il a assisté à la cérémonie des Juifs électrocutés

Ou gazés, alors qu’il oublie celle de ses frères persécutés

Traqués, humiliés, spoliés et déportés,

Que Taya employa longtemps pour sa génialité,

Et comme gourou exécutait dans l’ombre, des atrocités.

Ils nous traitèrent comme des ânes bâtés,

Comme des sous-êtres, noyés dans la gentilité.

Oh ! Mes frères qu’avez-vous faits pour être persécutés ?

Oh ! Mes sœurs qu’avez-vous faites pour être dépiautées

Et que des Donquichottes s’acharnèrent sur vous avec bestialité ?

Non ! Je n’oublie pas. Il faut que cesse l’impunité !

Et qu’on se rappelle, ne serait-ce qu’une nuitée,

De notre Shoa pour rallumer notre humanité,

Repoussoir indéniable de l’animalité,

Notre Shoa que les méchants ne veulent ébruiter,

Pour nous aliéner, nos langues sont rejetées,

Nos cultures sous estimées et barbarement ligotées.

Encore des flibustiers vendent le noir, comme du pâté,

Le maintiennent comme esclave, sans le regretter.

Ils ventent leur pureté et supériorité

Au nom de l’arabité et de sacrée islamité,

Qu’ils ont éclaboussé par leur vanité.

Mais, l’arabité et la foi, je ne cesserai de respecter

Y compris tout homme qui ne cherche à m’étiqueter,

A me confondre, ou me fondre dans la mauvaiseté,

Ni considérer mes us et coutumes comme impureté,

A flétrir ou à ramollir mon honneur et ma fierté.

Pourquoi suis-je relégué dans la marginalité,

Alors qu’on ne cesse de prêcher l’entente et l’unité ?

L’hypocrisie ne rime nullement avec religiosité,

Et l’injustice est un poison de la fraternité.

La concorde disparait là où s’efface l’égalité,

Dieu m’a créé, m’a doté d’une sagesse et dignité

Qui les reconnaît, je respecte son humanité,

Qui les piétine, sentira ma férocité.

Je chanterai le « Gumbalaa » pour sauver mon identité

Et celle de l’autre pour enrichir notre Mauritanité.

Résolvons notre cohabitation avec équité.

Pour affermir notre entente et fraternité

En acceptant gaiement nos singularités

Loin de nous nuire, elles embellissent l’humanité.

Comme l’œil, où le noir et le blanc, forment l’unité,

Qui permet d’admirer la beauté de la diversité

Et ensemble de magnifier notre Divinité,

Allah, l’UN, Maître absolu de toute créativité,

Pour qui, la noblesse et la supériorité

Ne se mesurent qu’à l’aune de la piété.

Il hait les hypocrites, chantres de la perversité,

Aime les fidèles qui agissent avec justice et humilité,

Pour obtenir la grâce du jour de l’Eternité,

L’islam, religion immuable, n’est que VERITE

Qu’on ne doit pas utiliser pour légitimer l’inégalité,

Imposture, fourberie, mensonges et insanité,

Elle est LUMIERE qui dissipe les nuages de l’obscurité,

La Guidée qui attire vers la béatitude et la pureté.


Nouakchott, le 12 Avril 2009
Mourtoudo Diop

Bebe BA a dit…

Nasroun, Kelkun, je vous l'avez bien dit: Voila CNN qui s'y met, lol

L’ambassade des USA s’inquiète pour « les violations des libertés civiles » en Mauritanie


Dans un communiqué, dont copie est parvenue à l’ANI l’ambassade des Etats-Unis à Nouakchott a exprimé «sa profonde préoccupation pour la violation, par la junte militaire au pouvoir, des libertés civiles, depuis le coup d’État du 6août 2008 ».


Dans ce même communiqué, la mission diplomatique américaine a réitéré l’appel des USA en faveur du retour à l’ordre constitutionnel dans le pays.
ANI publie le texte intégral de ce communiqué :

Ambassade Des Etats-Unis d'Amérique en Mauritanie

Communiqué de Presse

L'ambassade des États-Unis Nouakchott exprime sa profonde préoccupation pour la violation par la junte militaire au pouvoir, des libertés civiles, depuis le coup d’État du 6 août 2008. Parmi les exemples récents figurent le refus d’autoriser des manifestations politiques pacifiques et la répression violente des manifestations non autorisées. Le 2 avril 2009, la police a mené une répression ciblée à l’encontre du Président de l’Assemblée Nationale, Messaoud Ould Boulkheir et du militant des droits de l'homme et lauréat du Département d’Etat en 2008 «Héro de la lutte contre l’esclavage moderne», Boubacar Ould Messaoud. Ould Boulkheir a été attaqué au gaz lacrymogène; Ould Messaoud a été battu jusqu'à perdre conscience. L’ambassade des États-Unis à Nouakchott réitère l’appel du gouvernement des États-Unis pour le retour à l’ordre constitutionnel en Mauritanie.

Mina a dit…

eskey: bebe ba je t'envie: avoir un cheri qui s'emporte dès qu'il sent qu'on touche même de loin à toi!!! weghyeurt ano!
Mais vraiment on ne doit pas banaliser les dicours qui profitent de toutes les occasions pour stigmatiser un groupe. Le choix de Kane est catastrophique pour l'image des politiciens et des opposants. Il faut se mobiliser autour de tous les intruments de la démocratie et l'opposition en fait partie.

Bebe donne nous la récette pour "mobiliser" ton chéri comme tu le fais!!!

kelkun a dit…

Bebe,

je crois que finalement Boubacar avait raison de porter l'affaire au plus haut niveau. Il faut faire une petition pour que le conseil de sécurité s'en saisisse. C'est un attentat contre la démocratie et les droits de l'homme.

Anonyme a dit…

La rupture des relations diplomatiques entre la Mauritanie et Israël coûtera deux milliards de dollars à l'Iran

copiarpegar

Anonyme a dit…

Mauritanie: la candidature du chef de la junte, "grave erreur" pour Ould Daddah

L'opposant mauritanien Ahmed Ould Daddah a vivement "déconseillé" lundi au chef de la junte, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, de se porter candidat à la présidentielle du 6 juin, en estimant que "ce serait une grave erreur" et "une violation du droit international".

Le général a annoncé dimanche qu'il démissionnerait "avant la fin de la semaine" de l'armée et de la présidence du Haut conseil d'Etat (junte) pour se "porter candidat à la présidentielle".

"Je lui déconseille vivement de se porter candidat, ce serait une grave erreur qui compliquerait davantage la situation, et une violation du droit international" a déclaré M. Ould Daddah, président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD, 17 députés sur 95, 5 sénateurs sur 56).

Au cours d'une conférence de presse, M. Ould Daddah a rappelé que la Mauritanie avait ratifié la charte de l'Union africaine (UA) sur la démocratie, les élections et la gouvernance, qui interdit aux auteurs de coups d'Etat de se porter candidats à des élections pour le retour à la vie normale et d'occuper des postes influents dans leur pays.

Au second tour de la présidentielle de 2007, M. Ould Daddah avait obtenu 47,15% des voix derrière M. Ould Cheikh Abdallahi, élu avec 52,85% des suffrages.

Après le coup d'Etat du 6 août, il a d'abord soutenu les putschistes, avant de prendre ses distances. Il appelle à présent à la "résistance démocratique" face aux militaires qui veulent "accaparer le pouvoir".

Il a refusé lundi de commenter les accusations proférées à son endroit par le général Ould Abdel Aziz. Ce dernier avait affirmé devant la presse que M. Ould Daddah lui avait "demandé personnellement de faire un coup d'Etat avant le 6 août" mais qu'il avait "refusé".

Aux journalistes qui lui demandaient de réagir, M. Ould Daddah a laconiquement déclaré: "Un communiqué du parti sera publié à ce sujet".

NOUAKCHOTT (AFP) - 13/04/2009 18h04
cridem.org

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Bebe BA a dit…

Ma Mina, gouli machallah!

Pour ce qui de Kane, il n'a fait que montrer son vrai visage! Il a été à la bonne école!
Mais bon, un kane est un kane, quoi!!

Kelkun,

Il est hors de question que le conseil de sécurité se saisisse de l'affaire!
Sinon, je démissionne!
Déjà, c'est une grande gueule, après cela, il sera invivable, lol

Rajel a dit…

Boubacar va faire comme d'autres: se faire connaitre, devenir célèbre, se faire inviter partout, devenir membre de la CENI puis président peut-être après le coup d'Etat de Ghazouani.

Anonyme a dit…

Articles/contributio: Ely Ould Mohamed Vall : « le processus en cours va s’écrouler dans un ou deux mo
Posté le 14 April 2009 à 00:48:20 CEST par MM

Ely Ould Mohamed Vall : « le processus en cours va s’écrouler dans un ou deux mois »

Selon des confidences faites à un proche de l’ancien président du CMJD Ely Ould Mohamed Vall, celui-ci aurait confié à Boidiel Ould Houmeid au cours de
leur récente rencontre que le processus conduit par le Général Mohamed Ould Abdel Aziz ‘’va s’écrouler dans un ou deux mois’’.
Ould Mohamed Vall a aussi souligné qu’il compte se rendre au Mali et au Burkina Faso pour faire face à ce « chaos » et d’affirmer qu’il (Ould Mohamed Vall) connait bien Ould Abdelaziz qu’il a « élevé et qui souffre de difficultés mentales » ajoutant qu’il ne lui reste ‘’au maximum que deux mois ».
L’ancien président du CMJD a multiplié récemment les rencontres avec les activistes politiques du FNDD. Il avait entre autre reçu Messoud Ould Boulkheir après une longue.
Selon de nombreux observateurs, Ely Ould Mohamed Vall mène une campagne hostile et acharnée depuis le 6 aout contre le HCE et son président et ce contre toute attente, car c’est bien ce dernier qui avait porté Ely Ould Mohamed Vall à la Présidence en aout 2005. La question reste ; pourquoi se

contente-t-il de confidences ? Ely attend-il la démission du Général pour afficher sa position. C’est un peut insulter le lion dans son dos comme dit
le proverbe maure

cheikhani2005@gmail.com
pointschauds.info

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Anonyme a dit…

Les professionnels du retournement des vestes dans l'expectative : Les incertitudes de la transition

La démission attendue du Général Mohamed Ould Abdel Aziz suscite beaucoup de questions et surtout d'incertitudes. Les militaires qui avaient pris le pouvoir en juin dernier, semblent s'embourber dans une lecture floue de la constitution, cherchant à quitter la scène, sans lâcher le pouvoir…

Selon des indiscrétions, la dernière réunion du HCE aurait été l'occasion d'une grande réflexion sur la gestion future des affaires de l'Etat après la démission du Général Aziz de l'institution militaire et de la direction de l'Etat. L'intéressé lui-même aurait assuré ses collègues que ce que le tenait le plus au cœur est le respect de la constitution.

Donc, ouvrir la voie grande à la gestion des affaires courantes par M. Bâ M'Baré, Président du Sénat. Ensuite, les modalités de la gestion de l'Etat pendant la transition de 45 jours a été abordée. Là, les ténors du HCE étaient loin d'être d'accord.

Selon ces mêmes indiscrétions rapportées par la presse électronique de la place, le Général Aziz aurait proposé un scénario particulier pour la question sécuritaire durant cette période. Il aurait suggéré que la présidence du HCE revienne au Général Ghazouani.

Le Général Mohamed Ould El Hadi dirigerait l'état-major national, le Colonel Hanenna Ould Sidi qui dirigeait jusque-là le BED s'occupant à la direction générale de la sûreté. Aziz, lui-même, aurait demandé à continuer à gérer le BASEP à partir de son domicile de Tevragh Zeina.

La première réaction serait provenue du Général Ghazouani qui aurait refusé de se départir de l'état-major, même s'il n'avait aucune objection à voir le Général Aziz continuer à diriger son unité fétiche, le BASEP. Le Général Ould Hadi, arguant de son ancienneté dans l'armée plaidera son droit de diriger l'état-major, surtout dans un moment assez crucial pour le pays.

Sentant la profondeur des visions entre les membres les plus influents du HCE, le Général Ould Abdel Aziz demandera que l'armée soit confiée au Général Békrine de la gendarmerie. Le Général Hadi devant alors aller à la tête de la gendarmerie. La solution ne semble toujours pas convaincre Ghazouani, l'homme lige de Aziz. La réunion sera brutalement levée sans qu'une solution d'entente ne soit arrêtée. Que fera Aziz de ses compagnons avant de quitter la direction des affaires ? C'est la question que tout le monde se pose.

La crainte des politiques

Les hommes politiques, eux, taraudés par le doute, semblent plongés dans une incertitude inexplicable. Des ailes influentes du groupe des indépendants, aile civile du putsch du 06 août, sont sceptiques pour la transition que dirigera M. Bâ M'Baré, qui, selon eux, est loin de faire le jeu.

Pour eux, les premières amours de M. Bâ, sont loin de faire de lui un homme consensuel. En fait, il continue d'être perçu par certains segments des indépendants comme un homme du FNDD, donc capable d'un tour qui fera basculer les choses à un moment où il sera impossible de parer à toute surprise.

En réalité, beaucoup de clans politiques associés aux indépendants voient d'un assez mauvais œil le fait qu'un négro-mauritanien puisse diriger, ne serait-ce que symboliquement le pays. Pour eux, la présence de M'Baré comme patron symbolique au Palais ocre fera sauter un verrou que les chauvins avaient minutieusement monté depuis les années, voire bien avant.

Sur un autre registre, le scénario qui semble se présenter est déjà connu d'avance. Le Président du Sénat qui circule actuellement sous une forte escorte du BASEP, sera un président en carton. C'est-à-dire un président qui ne préside en fait pas. Il sera juste un ange garde pour un palais qu'il ne connaîtra que symboliquement. Les décisions se prendront donc ailleurs. Au niveau du HCE et des rouages du gouvernement qui sera formé pour la circonstance.

En effet, les informations font état de la possibilité que le gouvernement de Ould Mohamed Laghdaf rende son ablier dans les semaines à venir pour laisser la place à un gouvernement élargi. Les deux partis de la majorité qui viennent de se créer sous la houlette de soutiens de la première heure du putsch, en plus des partis déjà dans la constellation formeront le fameux gouvernement d'ouverture. Il va s'en dire que le RFD et les partis du FNDD qui contestent tout le processus des militaires ne seront pas dans le gouvernement de l'agenda unilatérale.

Le gouvernement qui sera mis en place aura comme principale mission d'organiser des élections " libres " et " transparentes ". Seulement, les observateurs sont très sceptiques sur la nature des élections. Les militaires qui dirigent le pays ont verrouillé l'administration, lancé partout des hommes complices qui leur doivent tout. La caution d'une CENI mise en place dans un contexte particulier, loin de tout consensus, ne donnera aucune crédibilité au scrutin que les militaires envisagent de contrôler de bout en bout.

La grande peur

Toutes ces incertitudes plongent le pays dans le doute et l'expectative. Les militaires qui veulent se retirer de l'arène tout en contrôlant les ficelles du jeu ne semblent pas être d'accord sur la voie de le faire. Les civils qui ont toujours marché à l'ombre des hommes en kaki perdent, eux aussi, la boussole, tenaillés qu'ils sont entre les contraintes de leurs attaches idéologiques et leurs obligations que dictent leurs intérêts à l'origine de leur positionnement initial. Ils soufflent désormais le chaud et le froid.

Ils semblent ne pas savoir sur quel pied danser, surtout dans les temps de l'incertitude. Les professionnels du retournement des vestes sont dans l'expectative. Si le Général Ould Abdel Aziz garde la main, ils sont les plus fidèles des alliés. Mais s'il la perd, il sera voué aux gémonies.

Et la Mauritanie dans tout ce cela ?
cridem.org

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Bebe BA a dit…

Rajel, tu as vraiment un mauvais fond, lol

Tu pourrais pas laisser mon Président de Ceni préféré tranquille?

Quant à B. Messaoud, il n'acceptera jamais d'être un membre de la Ceni. Quant à être président de la république, ne parle pas de malheur.

Bebe BA a dit…

OULD DADDAH, "SI OULD ABDEL AZIZ M’ECOUTE, JE L'INVITE A NE PAS SE PORTER CANDIDAT"

Le chef du RFD Ahmed Ould Daddah a fait savoir qu'"il appelle le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, pour qu’il ne pas se présenter comme candidat à l'élection présidentielle afin de servir les intérêts de la Mauritanie".
Dans une déclaration à la presse l'issue de sa brève rencontre avec la délégation de l'Union africaine, Ould Daddah a dit; "si Ould Abdel Aziz m’écoute, je l'invite à ne pas se porter candidat, car cela n’est pas dans l'intérêt de la Mauritanie".
Il a souligné en réponse aux déclarations de Ould Abdel Aziz, hier soir à Nouadhibou, que le RFD "a effectivement coordonné avec les parties, qui avait tenté de la motion de censure sur le gouvernement car il s'agit d'une forme de démocratie", a-t-il dit, ajoutant qu’une déclaration sera publiée par son parti en réponse aux propos du général Ould Abdel Aziz, tenus à Nouadhibou.

Bebe BA a dit…

La france est en train de disputer à AOD sa reputation de Girouette!

Attendez vous à un démenti dans les heures qui viennent, lol

Lu pour vous sur L'Agence Mauritanienne d'Intoxication, d'après mon chéri:

Mauritanie : la candidature de Abdel Aziz n’est pas un problème, selon Paris

Un porte- parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal, a estimé, mardi à Paris, que la candidature du général Mohamed Ould Abdel Aziz ne posait pas de problème, tout en assurant que la France appliquerait des sanctions de l’Union africaine contre la junte au pouvoir à Nouakchott.

"Nous avons toujours eu des concertations régulières avec l’UA dans ce dossier. La France est prête à appliquer des sanctions contre le pouvoir, si elles étaient décidées par l’UA. Je vous rappelle que l’Union européenne a déjà pris ce type de mesures", a-t-il précisé, lors d’un point de presse.

Le général Ould Abdel Aziz, qui dirige la Mauritanie depuis le coup d’Etat militaire d’août dernier, a fait part, dimanche, de sa volonté de démissionner avant le 22 avril afin de pouvoir se présenter à la présidentielle fixée unilatéralement pour le 6 juin prochain par la junte militaire.



"Ce n’est pas à nous de décider à la place des Mauritaniens des personnes autorisées à se présenter. Ce qui importe, c’est le consensus pour organiser cette élection", a poursuivi M. Nadal.

Paris - 14/04/2009



Info source : PanaPress

Bebe BA a dit…

Lahllah ou réalité?



Récupération des politiques opposés au HCE : Les services secrets s’en mêlent et sévissent.

Alors que le RFD est décidé à bouter les galonnés hors de la scène politique, voilà qu’une aile de cette formation politique, amenée par Kane Hamidou Baba, vice-président du parti, s’est dit favorable à la participation des militaires à une future présidentielle.

Et comme pour joindre le geste à la parole, le vice-président a convoqué une conférence de presse pour dire qu’il s’inscrit dans une logique de participation à une présidentielle, même ouverte aux militaires sous les drapeaux avant le 6 août.

Comment le député Kane qui, depuis le 6 août, était opposé aux candidatures militaires, en est-il arrivé à amorcer ce virage à 180° ? Au RFD, où il n’est plus en odeur de sainteté, on dit qu’il a été traité en sous main par le HCE.



«Des prébendes sont distribuées, des nominations faites pour fidéliser une certaine clientèle, des agressions programmées et exécutées contre des partis politiques et des hommes, pour ouvrir la voie au maintien du pouvoir par la force. Une officine a été créée, sous l’impulsion du général Mohamed Ould Abdel Aziz, pour créer une scission au sein du RFD», lâche Ahmed Ould Daddah.

Devant la radicalisation de l’opposition de Ahmed Ould Daddah à toute candidature militaire, le HCE chercherait à amener une partie du RFD à prendre part à l’élection présidentielle programmée pour le 6 juin, et à crédibiliser une opération dont le seul but est de donner à l’installation du général Mohamed Ould Abdel Aziz au pouvoir une forme acceptable.

Cette opinion n’est pas partagée par Kane Hamidou Baba. Sa décision, selon lui, s’explique surtout par la volonté de sauver le pays d’une bipolarisation dangereuse entre les différents protagonistes de la crise. L’essentiel, à ses yeux, est de réunir les conditions d’un scrutin transparent et de dégager un calendrier électoral, de manière concertée. Il faut, dit-il, renoncer à exclure les militaires de la future présidentielle.

Il faut dire que ces derniers ne semblent vouloir reculer devant rien - pas même devant les sanctions internationales. L’annonce récente de la candidature du général Mohamed Ould Abdel Aziz, semble confirmer cette analyse, même si la révélation d’une note interne, que le site électronique Anba attribue aux services de renseignements, semble plutôt donner raison à Ahmed Ould Daddah.

Datée du 13 septembre et adressée à «monsieur le général Mohamed Ould Abdel Aziz», elle informe celui-ci «des démarches visant à approcher les hommes clés de l’entourage politique du leader du RFD, des hommes qui sont influents et dont le départ peut constituer une grosse fissure au sein du RFD». Le député Kane fait-il partie de ces hommes à approcher ? La note ne le dit pas, mais elle identifie les piliers sur lesquels s’appuie le leader du RFD dans son fief de Boutilimitt, et préconise de les approcher (et de les corrompre?), afin de mettre le grand parti à genoux.

Le plus important de ces piliers boutilimitois est Youssef Ould Abdelvetah, maire de la commune. Principal artisan de la conquête de la mairie de Boutilimit par le RFD lors des municipales de 2006, c’est grâce à lui que le rapprochement entre Ahmed et les Ehl Cheikh Sidiya a été possible. Pour les rédacteurs de la note, il est l’un de sponsors du RFD et «l’un des piliers d’Ahmed». La note indique que Ould Abdelvetah est en mauvais termes avec Ould Daddah, et pourrait, de ce fait, être le tendon d’Achille du leader du RFD. D’où l’urgence de le contacter pour qu’il sente l’intérêt que lui accorde l’Etat.

Les services de renseignements suggèrent également de prendre langue avec Ahmed Ould Mohamed Abdelvetah, directeur de la Nature au ministère de l’Environnement, qui joue un rôle déterminant dans le parti. L’actuelle crise qui secoue le RFD est-elle une des conséquences de la mise en oeuvre des recommandations des services de renseignements ? On ne saurait l’affirmer, même si de nombreux indices incitent à répondre par l’affirmative.

Youssef Ould Abdelvetah, en tout cas, ne figure pas sur la liste des maires qui soutiennent la participation des militaires à la présidentielle. Mais le résultat est là, le RFD fait bien face à une scission liée à la question de la participation ou de la non-participation des militaires au jeu politique.

Samba Camara



Info source : Biladi (Mauritanie)

Bebe BA a dit…

Lu pour vous:

Mission de la délégation du CPS en Mauritanie: Médiation positive et lueurs d’espoirs

A l’issue de ses nombreuses rencontres avec les principaux antagonistes de la crise politique nationale, notamment le président du HCE et chef de l’Etat le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, le chef de file de l’opposition démocratique et président du Rfd Ahmed Ould Daddah, le président déchu Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi (à Lemden), les leaders du Front National pour la Défense de la Démocratie et l’ancien chef d’Etat, le Colonel Ely Ould Mohamed Vall, la délégation de l'Union africaine a sanctionné son séjour par un rapport de satisfaction qui permet de redonner l’espoir d’amener tous les acteurs mauritaniens à la même table des négociations, aux fins de trouver une issue salutaire qui n’exclue aucune partie.

Cette délégation qui a passé presqu’une semaine à multiplié ses contacts, comprend des personnalités influentes, dont les incessants va-et-vient permettent de dire qu’ils sont sur un dossier politique qu’ils connaissent à la lettre pour pouvoir éviter toute démarche de nature à faire échouer leur médiation, qui d’ailleurs suscite un très grand espoir chez tous les actuers politiques mauritaniens. Cette mission de l’organisation panafricaine comprend le président du Conseil de paix et de sécurité de l'UA (CPS) Ramtane Lamamra et le ministre libyen chargé des Affaires africaines Ali Abdessalam Triki. Dans un mot accordé à un journal de la place, M. Ramatane Lamamra avait souligné que leur médiation s’inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts de médiation entamés par le Guide libyen, Mouammar El Khadafi, mais cette fois, par le biais du Comité à la paix et à la sécurité de l’Union Africaine.


C’est samedi dernier que cette médiation menée par la délégation du CPS avait commencé, mais, semble-t-il, pleine d’espoir et de détermination pour ne pas s’en aller les mains bredouilles, mais plutôt avec de garanties sûres de toutes les parties en conflit à placer l’intérêt de la Mauritanie au dessus de toute autre considération. Partout, où la délégation panafricaine a été, les contacts ont été francs et constructifs. A l’issue donc des différentes rencontres avec les antagonistes, dont la plus difficile a été celle qui a eu lieu à Lemden après 4 heures d’attente, la délégation conclut que son séjour a été positif et qu’elle a ressenti chez toutes les parties une disposition réelle à trouver le plus rapidement une issue à la crise qui sévit depuis plusieurs mois en Mauritanie.

Bebe BA a dit…

Ces deux là feraient de se mettre d'accord, pour une fois.

Lu pour vous:

OULD BOULKHEIR REJETTE LA PROPOSITION SENEGALAISE, ET OULD DADDAH QUALIFIE SA RENCONTRE AVEC LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES DU SENEGAL DE "TRES POSITIVE", ET EXPRIME SA VOLONTE DE DIALOGUE

Le Président de l'Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, a fait savoir son refus de l'initiative sénégalaise de réunir les parties prenantes à la cride politique, en Mauritanie au tour d’une seule table.
Ould Boulkheir a déclaré mardi à des journalistes après la rencontre qu’il a eu avec le ministre sénégalais des Affaires étrangères M. Cheikh Tidjane Gadio, au cours de laquelle il lui a fait savoir qu’il rejetait la proposition. Ould Boulkheir a justifié son refus en disant que l’initiative n'est pas en conformité avec les exigences posées par le Front pour s'engager dans le dialogue, et dont les plus importantes sont selon lui, «l'annulation du processus unilatéral des Forces armées, la libération des prisonniers, et que sans une réponse à ces conditions, rien ne sert à faire des concertations et le Front n’y ira pas."
toujours au même sujet, le site "SaharaMedia" citant Ahmed Ould Daddah, président du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), celui-ci a déclaré que "sa rencontre avec le Ministre des Affaires étrangères du Sénégal a été très positive», ajoutant qu'il a "exprimé à l'émissaire sénégalais sa volonté d'un dialogue sincère pour sortir la Mauritanie des affres de la crise politique dans laquelle elle se trouve", selon ses propos.

Bebe BA a dit…

Ould Ddadah dément les propos du général Ould Abdel Aziz tenus à Nouadhibou


Dans une déclaration, dont copie est parvenue, mardi à l’ANI le président du RFD et leader de l’opposition, répond aux propos tenus, dernièrement à Nouadhibou, par le général Ould Abdel Aziz, estimant qu’il s’agit de déclaration « malveillantes et dépourvue de fondement ».


Dans cette même déclaration, Ould Daddah a souligné : « J’affirme, avec force, avoir mis en garde le Général contre le recours au coup d’état ».

ANI publie le texte intégral de cette déclaration :


Réponse de M. Ahmed Ould Daddah, Président du RFD, aux propos tenus par le Général Mohamed Ould Abdel Aziz le 12 Avril 2009 à Nouadhibou

Lors d’une conférence de presse organisée à Nouadhibou, le 12 avril 2009, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz a cru devoir clore sa campagne électorale précoce, financée sur les frais de l’Etat, en tenant à mon égard des propos particulièrement malveillants et dépourvus de fondements.
Ainsi, a-t-il affirmé :

1°) que je l’ai incité à plusieurs reprises, avant le 06 août 2008, à perpétrer un coup d’état militaire ;

2°) que je lui ai déconseillé, il y a deux ans, la rupture des relations diplomatiques avec Israël, avant de changer d’opinion postérieurement et revenir à la charge pour demander leur rupture ;

3°) que je change souvent de positions politiques.

Je tiens à apporter, à l’attention de l’opinion publique, les clarifications suivantes.

a) S’agissant de l’incitation à perpétrer un coup d’état, je démens formellement avoir tenu les propos que me prête le Général. Par contre, j’affirme avec force avoir mis en garde le Général contre le recours au coup d’état, tout en lui rappelant qu’il s’agit d’un mode anachronique d’accession au pouvoir et que pour sortir de l’impasse politique que le pays traverse, des mécanismes démocratiques, tels que la motion de censure du gouvernement et la dissolution de l’Assemblée Nationale étaient à la portée des mauritaniens.

b) En ce qui concerne la rupture des relations diplomatiques avec Israël, ma position personnelle et celle de mon Parti sont constantes et notoirement connues.
Il convient de rappeler ici, à cet égard, que je suis le seul dirigeant politique à avoir souffert du bannissement à Boumdeid, en décembre 1998, pour avoir dénoncé ces relations et demandé leur rupture immédiate.
Tout récemment encore en décembre 2008, lors d’une rencontre avec le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, en présence des Présidents de Partis : Mohamed Lemine Chbih Ould Cheikh Melainine, Saleh Ould Hanenna, Sidi Mohamed Ould Mohamed Vall, Moustapha Ould Abeiderrahmane, Mohamed Yehdhih Ould Moctar El Hacen, j’ai instamment demandé, au moment où Israël perpétrait son agression sauvage contre nos frères palestiniens à Ghaza, de mettre fin immédiatement et totalement à ces relations qui nuisent tant à l’image de notre pays qu’à ses intérêts et vont à l’encontre de l’opinion de notre peuple.

c) Quant au changement fréquent de mes positions politiques, bien qu’il me paraisse inutile de m’attarder outre mesure sur cet aspect, je m’étonne quand même de cette «accusation», puisqu’il est notoirement connu que je n’ai jamais pratiqué le nomadisme politique comme beaucoup d’autres. Je me limiterai seulement ici à admettre que je suis l’objet de beaucoup de critiques exprimées parfois publiquement, à tort ou à raison, mais – Allah soit loué – je ne suis pas connu comme l’homme qui pratique le mensonge ou la félonie.

Enfin et puisque le Général Mohamed Ould Abdel Aziz laisse entendre que je suis l'inspirateur de bon nombre de ses décisions, je lui demande alors d'avoir le courage de respecter la légalité, et de s’abstenir de se présenter à une quelconque élection présidentielle. Ainsi il agirait dans l'intérêt supérieur de la Mauritanie.



Ahmed Ould DADDAH

Président du RFD

Bebe BA a dit…

Junte mauritanienne: ce n’est qu’un au revoir


« J’ai dit que je vais démissionner de l’armée et de la présidence de l’Etat à la fin de la semaine pour me présenter à l’élection présidentielle ». Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de la junte au pouvoir en Mauritanie, a été très clair dimanche dernier. Il s’en va certes, abandonnant toutes les prérogatives attachées à ses récentes fonctions, mais c’est pour mieux revenir aux affaires ô combien alléchantes.

En attendant son retour, prévu pour le 6 juin, date de la présidentielle anticipée, c’est, comme le veut la constitution, le président du Sénat qui assurera l’intérim… et rien que l’intérim. Les rouages de la légitimation sont donc enclenchés, avec la bénédiction du Guide libyen, qui n’a d’ailleurs jamais caché sa sympathie pour les putschistes du 6 août 2008.

Dès lors, bien malin qui, en Mauritanie, parviendra à introduire ne serait-ce qu’un grain de sable dans une machine bien huilée et lancée à toute vapeur sur l’objectif du 6 juin prochain. Un scrutin qui, de l’avis des nombreux opposants à la junte, ne fera qu’entériner le coup d’Etat. Raison pour laquelle plusieurs partis politiques ont annoncé leur boycott, accusant le général et les siens d’avoir verrouillé l’issue de la compétition.

Difficile d’en douter quand on sait que les dernières semaines de sa transition, il les aura consacrées à une tournée, fortement médiatisée, dans toutes les régions du pays. Cette campagne avant l’heure lui aura permis non seulement de fustiger un peu plus la politique de son civil de prédécesseur, mais aussi et surtout de se présenter comme « le président des pauvres », une image en forme de programme de gouvernement.

La machine est en route, alors qu’une délégation de l’Union africaine se trouve actuellement à Nouakchott pour tenter de mener à bien une « médiation de la dernière chance » entre la junte et ses opposants. Une mission d’autant plus délicate qu’entre les deux parties, les divergences ne cessent de croître.

Fort de son calendrier électoral doté d’une précision toute militaire, le futur ex-général se prépare donc à son adoubement et attend sereinement l’heure de son retour programmé aux affaires, après avoir empoigné, de la manière qu’on sait, ses galons de démocrate. Mais en bon militaire qu’il est encore, le général Abdel Aziz ne doit pas oublier qu’en politique comme dans l’art de la guerre, un proverbe bien connu nous prévient qu’à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.

Par H. Marie Ouédraogo


© Copyright L'Observateur

Bebe BA a dit…

Les négro-africains roulent-ils pour Aziz ?



Après la déclaration de candidature de Ibrahima Moctar Sarr, l’alignement du député RFD Kane Hamidou Baba (sur l’agenda électoral des militaires) et l’intérim de la Présidence que devrait assurer Bâ M’baré, l’on est en droit de se demander si les négro-mauritaniens roulent pour le Général Aziz ?

En tous cas l’entrée dans l’arène électorale des deux poids lourds de la communauté négro-africaine porte un coup à l’appel au boycott prôné par le FNDD et le RFD.

Pourtant lors de l’accession au pouvoir du Général Aziz le 06 août, beaucoup redoutaient un glissement des nouvelles autorités vers un nationalisme arabe chauvin. Après les critiques qu’avait essuyé Sidi Ould Cheikh Abdellahi, accusé de ne s’être préoccupé que du sort des populations haratines et négro-africaines par les courants arabophones, nombreux étaient ceux qui croyaient que le Général Aziz serait récupéré par ces milieux. D’autant plus qu’au lendemain du coup d’Etat des personnalités proches des courants arabes extrémistes accédaient à des postes de responsabilité dans l’administration. En dépit de ces nominations controversées, le Général Aziz recevait Ibrahima Moctar Sarr et lui assurait que le retour des réfugiés se poursuivrait et que l’épineuse question du passif humanitaire trouverait une solution consensuelle. De quoi satisfaire le leader de l’AJD/MR encore hésitant et préférant après tout s’aligner sur les positions des ses alliés de circonstance (Le RFD et Hatem) qui avait présenté un mémorandum portant plus d’une trentaine de propositions, au Président du HCE. Après l’entrée au gouvernement du Hatem et la cooptation de nombreux cadres du RFD dans l’administration, Ibrahima Moctar Sarr se retrouvait sur le carreau. Pis, une aile dissidente, proche du Colonel Dia Adama, défiait le Président de l’AJD/MR et se rapprochait du HCE. Pieds au mur, ce parti décidait non seulement de participer aux EGD (boycotté par le FNDD) mais se félicitait des décisions qui y étaient prises. Dès lors l’AJD/MR se montrait favorable au programme du HCE et ne pouvait qu’accepter l’agenda électoral prévu par la junte.

D’un autre côté, Kane Hamidou Baba, très proche du leader de l’AJD/MR, ne cachait pas son aversion pour le FNDD. Nul n’a oublié les propos peu courtois que Bodiel lui avaient assénés dans un quotidien de la place du temps de Ould Taya. Favorable à une participation à l’élection présidentielle, ce député aurait mal digéré le rapprochement du RFD avec le FNDD. Une décision qui n’aurait pas eu l’assentiment du bureau exécutif selon Kane.

Par contre Bâ M’baré qui va gérer les affaires de l’Etat pour une période de 45 jours, s’était montré assez mesuré quant à l’appui à la junte. Un appui en demi teinte du au sort peu enviable que lui réservait les sénateurs frondeurs qui n’avaient pas hésité à chercher sa tête au plus fort de la crise d’avant le 06 août. Homme effacé et peu volubile, Mbaré accède au poste le plus convoité de Mauritanie, même si c’est pour 45 jours. Du jamais vu pour un négro-africain dans l’anal historique du pays.

Outre ces trois poids lourds, une bonne partie de la communauté négro-africaine a paru partagée quant à la position à tenir face à la junte. Certains ont trouvé que le Général Aziz avait eu du cran en osant s’attaquer de front à la délicate question du passif humanitaire et à lui chercher une solution. Un argument qui a poussé de nombreux cadres de cette communauté à rallier le HCE ou son programme électoral. D’autres par contre soutiennent que ce n’est que de la poudre aux yeux. Ces derniers avancent que jusque lors de nombreuses victimes et ayant droit n’ont pas été indemnisés comme prévu. Ces opposants au régime militaire soulignent que ce dossier a été traité avec empressement sans l’aval de toutes les parties concernées.

Quoi qu’il en soit et peu l’aurait imaginé au lendemain du 06 août, ce sont les leaders négro-africains qui sont entrain de donner du crédit à la présidentielle de juin 2009, boycotté par les poids lourds de la scène politique mauritanienne.


Source: Le rénovateur

Bebe BA a dit…

LE MEDIATEUR SENEGALAIS DIT AVOIR DES "PROPOSITIONS CONCRETES"

le ministre sénégalais des affaires étrangères, cheikh tidjane gadio, a déclaré mardi à nouakchott avoir repris sa médiation en mauritanie, avec des "propositions concrètes pour une rencontre" entre les acteurs de la crise politique mauritanienne.
"cette fois-ci, nous revenons avec des propositions concrètes pour une rencontre le plus rapidement possible entre les leaders politiques mauritaniens autour d'un ordre du jour visant à discuter de l'ensemble des questions qui posent problème", a affirmé le ministre.
"nous continuons notre travail en rapport avec l'union africaine dont le comité exécutif se réunit demain mercredi à tripoli et nous voulons ainsi donner une chance au dialogue pour aboutir à une solution négociée", a affirmé m. gadio.
il s'exprimait après le départ de nouakchott, lundi soir, d'une délégation de l'union africaine qui avait également rencontré tous les acteurs politiques, au cours d'une mission de trois jours.
l'émissaire du sénégal a rencontré lundi soir le général mohamed ould abdel aziz, président du HCE.
m. gadio devait par ailleurs s'entretenir mardi avec les présidents de l'assemblée nationale et du sénat, M. ahmed ould daddah, des dirigeants du front national pour la défense de la démocratie ainsi qu'un candidat à la présidentielle M. Ibrahima moctar sarr.
"il s'agira de savoir qui est prêt à aller au dialogue, qui ne l'est pas", a déclaré m. gadio, qui avait effectué sa première mission de médiation à nouakchott le 27 mars.

Anonyme a dit…

Alors vivement l'enregistrement de la conversation entre Ahmed Ould Daddah et le Général Aziz: vous imaginez la scène: une bande sonore où Ahmed dit: il faut y aller et vite! Il faut le renverser avant le 6 août. Si on n'écoute pas cet enregistrement on a le droit de dire que le menteur c'est Aziz parce que Ahmed au moins, même s'il change de position comme une girouette il n'a pas encore été pris en flagrant délit de mensonge.

Big kiss à ma chérie

lewru a dit…

C'est purement et simplement scandaleux: combien vaut la vie d'un militaire noir?
**

Passif humanitaire: revu à la baisse le montant destiné aux victimes



L´AUTHENTIQUE





De sources informées, la Commission chargée du dossier du passif humanitaire a revu à la baisse le montant destiné aux victimes et autres ayants droit. Alors qu’ils devraient percevoir 2 millions six cent mille ouguiya comme Diya, ces derniers ne recevraient plus qu’un Million et demi ; cela pour chacune des familles des 200 militaires disparus.



Faut-il noter que le recensement a été largement contesté par les familles cibles qui considèrent que le nombre de militaires disparus atteindrait le millier. Autres contestations, celles qui proviennent des populations de la vallée qui cherchent encore à comprendre pourquoi la Commission refuse de faire cas des civils disparus.

Anonyme a dit…

Kane Hamidou Baba fait dans la triuche et le gonflement artificiel:
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RFD:La dissidence se rétrécit

BILADI

Selon des informations proches du RFD, la liste des cadres publiée avant-hier comme étant l’aile du parti favorable à la participation à l’élection présidentielle de juin prochain, a connu des désistements notoires. En effet, une quarantaine de ses soi-disant signataires se sont présentés, dès les premières heures hier lundi ; au siège du parti pour démentir formellement avoir cautionner une telle “manœuvre”, dirigée par le député Kane Hamidou Baba, Ckeikh Amed Ould Zahaf et autres.


Ils ont exprimé leur étonnement de voir leurs noms figurer dans une telle liste et réaffirmé leur attachement indéfectible aux idéaux du parti tout en soutenant le boycott de l’élection présidentielle entériné par les instances dirigeantes.
Parmi les noms inscrit dans la liste figurent des individus qui ont quitté, déjà depuis longtemps, le parti, tels Ould Ahmedoua, son fils, et quelques maires, ont indiqué les mêmes sources.
Nous apprenons au moment où nous sommes sous presse que le maire de la commune d’Ajouer, relevant de la moughataa de Boutilimit, a démenti formellement son appartenance à la liste qui, selon lui, constitue une rébellion contre les décisions du parti. Il a précisé que ce genre de procédés rappelle les mauvais vieux temps, indiquant que les divergences au sein des partis politiques doivent trouver leurs solutions au niveau des instances dirigeantes.
On rappelle qu’il aile participationniste du RFD avait annoncé dimanche sa naissance lors d’un point de presse organisé dans une propriété de Kane Hamidou Baba.

Bebe BA a dit…

Lewru,

La vie humaine n'a pas de prix!
Que ce soit la vie d'un noir, blanc, jaune ou albinos!

lewru a dit…

C'est bien ce que je pensais aussi bebe. Alors on peut accepter que dans un premier temps qu'on dise ok 2 millions juste symboliquement. Mais quand ils reviennent pour dire non 2millions c'est trop vous aurez juste 1,5 millions là il y a calcul et fixation de prix en marchandant comme s'il s'agissait d'acheter du café à la boutique du coin

Bebe BA a dit…

Lewru,

Comme on dit en pular "ko maydo boraa!"

Du moment qu'ils ont accepter de pardonner et de tourner la page, ils auraient dû accepter tout ce qu'on leur propose.

Bebe BA a dit…

Si Taqadoumy est vraiment éfficace, il n'a qu'à faire ce que demande mon chéri à savoir nous offrir la B.sonore de l'entretien entre Aziz et Daddah!

Alors là, il perdra définitivement sa réputation de "site à potin".

Lu pour vous sur Cridem:

Altercations verbales entre Daddah et Abdel Aziz : Grièvement blessé, le lion rugit

On ne peut pas mener un sain combat politique de plus d’une vingtaine d’années, rester immunisé à toutes les pratiques de la gabegie, du népotisme et du clientélisme, et se permettre de se faire piétiner aussi facilement et publiquement par un candidat ambitieux, qui, n’a pas trouvé mieux pour se frayer un chemin à la tête du pays que de s’attaquer aux hommes de bonne foi.

Sidi a été une victime, mais soumis à la patience religieuse, il a toujours tenu des propos aimables à l’endroit de ceux qui ont voulu le discréditer, à tort ou à raison. Ahmed Ould Daddah, beaucoup plus ouvert au monde contemporain, s’est laissé marcher dessus, jusqu’à ce jour où il a été blessé dans son plus profond amour-propre politique.

Pour ses pires ennemis, 20 ans de parcours sans faute, sont soldés par un zéro. Ahmed était attaqué dans sa dignité qu’il ne pouvait que défendre son honneur en hommage à ceux qui ont milité à ses côtés, qui l’ont accordé leur voix, pour lesquels, il s’est fait emprisonner…. Grièvement blessé, le lion a rugi et sa vengeance, même risque d’être fatale pour ses détracteurs.



Ainsi pour dire, au lendemain des déclarations virulentes du Général Mohamed Ould Abdel Aziz contre son compagnon de quelques semaines, Ahmed Ould Daddah, celui-ci, est sorti de son silence, pour apporter un démenti catégorique aux accusations portées contre lui, visant malhonnêtement à le discréditer, pour payer le prix de son désengagement total du "mouvement de rectification", publiquement qualifié par le chef de l’opposition démocratique de coup d’Etat pur et simple.

Dans ce démenti sans équivoque, Ould Daddah répond point par point aux trois principales charges portées contre lui par Ould Abdel Aziz, à savoir celle "d’avoir incité à plusieurs reprises, avant le 06 août 2008, à perpétrer un coup d’état militaire" (i), d’avoir déconseillé au Général, "il y a deux ans, la rupture des relations diplomatiques avec Israël, avant de changer d’opinion postérieurement et revenir à la charge pour demander leur rupture" (ii), de changer "souvent de positions politiques". S’estimant en devoir d’éclairer l’opinion publique sur ces allégations d’extrême gravité, le président du Rfd a apporté les clarifications suivantes.

- S’agissant de l’incitation à perpétrer un coup d’Etat, je démens formellement avoir tenu les propos que me prête le Général. Par contre, j’affirme avec force avoir mis en garde le Général contre le recours au coup d’Etat, tout en lui rappelant qu’il s’agit d’un mode anachronique d’accession au pouvoir et que pour sortir de l’impasse politique que le pays traverse, des mécanismes démocratiques, tels que la motion de censure du gouvernement et la dissolution de l’Assemblée Nationale étaient à la portée des mauritaniens.

- En ce qui concerne la rupture des relations diplomatiques avec Israël, ma position personnelle et celle de mon Parti sont constantes et notoirement connues. Il convient de rappeler ici, à cet égard, que je suis le seul dirigeant politique à avoir souffert du bannissement à Boumdeid, en décembre 1998, pour avoir dénoncé ces relations et demandé leur rupture immédiate.

Ici, Ahmed a rappelé que "tout récemment encore en décembre 2008, lors d’une rencontre avec le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, en présence des Présidents de Partis : Mohamed Lemine Chbih Ould Cheikh Melainine, Saleh Ould Hanenna, Sidi Mohamed Ould Mohamed Vall, Moustapha Ould Abeiderrahmane, Mohamed Yehdhih Ould Moctar El Hacen, j’ai instamment demandé, au moment où Israël perpétrait son agression sauvage contre nos frères palestiniens à Ghaza, de mettre fin immédiatement et totalement à ces relations qui nuisent tant à l’image de notre pays qu’à ses intérêts et vont à l’encontre de l’opinion de notre peuple".

- Quant au changement fréquent de mes positions politiques, bien qu’il me paraisse inutile de m’attarder outre mesure sur cet aspect, je m’étonne quand même de cette «accusation», puisqu’il est notoirement connu que je n’ai jamais pratiqué le nomadisme politique comme beaucoup d’autres. Je me limiterai seulement ici à admettre que je suis l’objet de beaucoup de critiques exprimées parfois publiquement, à tort ou à raison, mais – Allah soit loué – je ne suis pas connu comme l’homme qui pratique le mensonge ou la félonie".

Enfin, dans ses rugissements, le lion politique a dit "puisque le Général Mohamed Ould Abdel Aziz laisse entendre que je suis l'inspirateur de bon nombre de ses décisions, je lui demande alors d'avoir le courage de respecter la légalité, et de s’abstenir de se présenter à une quelconque élection présidentielle. Ainsi il agirait dans l'intérêt supérieur de la Mauritanie".


Mohamed Ould Mohamed Lemine

mdhademine(at)yahoo.fr

Anonyme a dit…

Bebe Ba,

ella ba3d bichor même la B.S de Aziz we Daddah ne changera rien le premier c'est un menteur invétéré who lies all day long wou retardé mental emmolli(sewli Ely Vall)le second son seul souci la présidence wemmelli rattrapé par la limite d'âge meskine what can he do?
eiwa ton chéri emneine? on va bientôt bouter le gobbi eb3iiiiiid hors palais

copiarpegar

Bebe BA a dit…

copiarpegar,

Tu veux qu'il y'a rien à tirer de ces deux là?

De toute façon, c'est pas une grande perte,lol

Ce serait sympa s'ils pouvaient dégager et me laisser me marier, non?

Anonyme a dit…

RFD, la poire est coupée en deux! «Nous organiserons des meetings, des marches et ...

... tous les moyens légaux pour exprimer notre rejet de cette parodie électorale…» .

Ces propos d’Ahmed Ould Daddah ont certainement sonné le glas de ce qui, au lendemain du 06 août 2008, avait pris la forme d’une alliance entre le chef de file de l’opposition et la junte militaire qui venait de renverser son rival et vainqueur de la présidentielle de 2007.

Son parti, le RFD fut en effet le premier à avoir soutenu le coup de force du 06/08/9. Lui-même avait alors choisi d’appeler ce qui se passait sous l’impulsion du Général Mohamed Ould Abdel Aziz, « mouvement de rectification ».

Depuis, il s’est employé à trouver les moyens de se faire procurer les chances d’accéder à la magistrature suprême, à condition de lever l’écueil des hommes en treillis… Vaines tentatives. Jusque-là, aucune assurance des militaires qui ne semblent plus prêt à créer un poulain pour une bataille électorale. Le cas Sidi leur ayant suffi visiblement de leçon.

Du coup, Ahmed Ould Daddah, désespérant finalement de dissuader le Général à se porter candidat à l’élection présidentiel, a fini par se rebeller contre lui et son programme. Et désormais, il s’est rendu compte qu’au lieu d’une « rectification » le Général avait belle et bien perpétré « un coup d’Etat »…

Une évolution dans le champ lexical de la destitution qui prendra forme à partir du meeting imposant du RFD il y a deux semaine et sur laquelle semblent fonder un espoir ceux qui veulent faire échouer l’équipe du Général…C’est sans compter avec une certaine fronde qui s’est vite dessiné au sein du parti. Ce qui n’avait encore que l’air d’une rumeur a fini par s’avérer : Kane Hamidou Baba a bien décidé d’aller à contre courant des décisions du chef du parti et de ses fidèles…

Chronique d’une rupture prévue…

A la faveur d’une conférence de presse tenue samedi 11 avril au siège de son parti ; tout juste à son arrivé de Paris, le chef de file de l’opposition, et président du Rassemblement des forces démocratiques n’a pas mâché ses mots à l’égard du pouvoir en place. Fustigeant « un abus des moyens de l’Etat auquel s’adonnent le Général Mohamed Ould Abdel Aziz et son Conseil d’Etat», Ahmed Ould Daddah s’est élevé contre le «comportement unilatéral visant la prise et la conservation du pouvoir par la force du Général. »

Pour lui, le Général « fait sa campagne sur le compte de l’Etat. » et « c’est une gabegie, une mauvaise gestion» souligne-t-il tout en jugeant « les nominations effectuées sur aucune base de compétence ni d’exigence administratives, de clientélisme visant à réaliser les objectifs du Général. » Irascible, il accuse non sans appeler « tous les Mauritaniens » à la « la résistance démocratique » : “Des prébendes sont distribuées, des nominations faites pour fidéliser une certaine clientèle, des agressions programmées et exécutées contre des partis politiques et des hommes, pour ouvrir la voie au maintien du pouvoir par la force.”

Le débauchage était en cours…

Sur un ton encore plus marqué, Ahmed Ould Daddah a dénoncé une agression contre les partis politiques et les institutions démocratiques. Ce qui est « une menace de la stabilité du pays a-t-il expliqué. En effet, le leader du plus grand parti d’opposition, en termes de représentativité parlementaire, a accusé la junte de comploter contre lui par des tentatives d’effritement de son parti». « Une officine a été créée sous l'impulsion du général Mohamed Ould Abdel Aziz pour créer une scission au sein du RFD»… a dit Ahmed Ould Daddah.

Déjà, des députés de son parti ont accueilli le général dans leurs localités lors des visites effectuées par celui-ci à l’intérieur du pays. Et puis, sur la question de la participation du RFD au scrutin prévu le 06 juin, la mésentente est claire : Par communiqué, des membres du directoire du RFD, avec le vice-président Kane H. Baba préfèrent « voir leur parti participer aux présidentielles du 6 juin ». Alors qu’Ahmed Ould Daddah, désormais non convaincu du sérieux d’une élection présidentielle anticipée voulue par la junte pour le 6 juin, a opté pour le boycott.

Et « le boycott sera actif car nous organiserons des meetings, des marches et tous les moyens légaux pour exprimer notre rejet de cette élection ». A martelé le chef de l’opposition pour qui toutes stratégies et mesures concrètes censées empêcher la tenue des élections selon le calendrier déjà proposé par les autorités devront être fixées par le Bureau exécutif du parti.

On sait cependant que la scission du RFD représenté par 17 députés à l’assemblée Nationale qui en compte 95, risque de porter un coup sérieux à Ahmed Ould Daddah.

Première réaction : après une brève réunion avec son état-major, Ahmed Ould Daddah regrette que sous « les pressions matérielles et l’usage abusif des moyens de la puissance publique, des cadres renoncent à leurs engagements de respecter les positions politiques du Parti ». Le message est du coup clair : Kane Hamidou Baba est donc de ceux qui « n’hésitent pas à se livrer des actes de félonie ».

La candidature de celui-ci serait commanditée par l’officine dont a parlé le Président du RFD et qui serait composé du Directeur Général de la Sûreté Nationale, le Général Mohamed Ould Hadi, du conseiller à la Présidence chargé de la communication, Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khlil et de deux membres du RFD.

Châtiment après crime…

La sentence contre du parti le député Kane sera signée par le Président lui-même. Le Président du Rassemblement des Forces Démocratiques décide « la suspension de qualité de membre de Monsieur Kane Hamidou Baba du Parti pour compter de la date de la présente décision », c'est-à-dire depuis le 11 avril 2009.

On reproche en effet au Vice-président du Parti natif du Fouta Toro « ses agissements, ses propos contraires à la ligne du Parti ainsi que les critiques de cette même ligne du parti, en dehors des instances, rendus publics à travers les médias écrits et audio-visuels ». On lui en veut en plus pour « la campagne menée au niveau des instances de base pour faire obstacle aux décisions du Parti et semer la division dans ses rangs en collaboration avec l’autorité militaire en place ».

Sans compter une « action diligentée visant à pérenniser un ordre hors-la-loi et anticonstitutionnel dans le pays, basé sur la gestion unilatérale du processus électoral, l’exclusion et l’acceptation du fait accompli, contrairement aux intérêts de la Nation et aux décisions de la Communauté Internationale.»

Un peu comme entre Aziz et Sidi ?

Décision nulle et non avenue, proteste Kane Hamidou Baba au cours d’une conférence de presse organisée à ‘La Case’ aux côtés de Mohamed Ould Boilil, Cheikh Ahmed Ould Zahhaf, Abdellahi Ould Nem, entre autres membres du RFD favorables comme lui à une participation aux élections. C’était comme ça quand Sidi avait décidé de limoger ses généraux !

Les raisons avancées par ce groupe de dissidents RFD sont « la rupture du dialogue au niveau du bureau et la non réponse adressée dans le cadre du comité permanent au Président du parti. » Kane et ses amis reprochent en outre au chef sa gestion unilatéral et les décisions informelles qui rendent « impossible le dialogue au sein du parti sur l’option à prendre face à l’agenda».

Aussi, le « groupe de cadres répondant à l’anxiété des militants et sympathisants et face à l’immobilisme, a envoyé une lettre au Président pour demander qu’un dialogue soit organisé mais cette lettre est restée sans réponse et a rencontré une hostilité dans un parti qui se réclame démocratique ».

Indiquant que 70 membres du Bureau exécutif du parti, 25 maires sur 33 que compte le parti t 7 parlementaires sont de la tendance favorable à la participation, le Vice-président de l’Assemblée a réitéré son attachement au RFD et a l’a appelé « à faire preuve de dépassement, dans l’intérêt national, en révisant son exigence sur la « non candidature des militaires en service au 6 Août 2008 », et d’envisager les conditions optimales de sa participation aux élections présidentielles ».

Arrive le ‘je t’aime, moi non plus’…

Autres griefs du groupe du Vice président de l’assemblée, «une certaine inclinaison du parti vers le FNDD, contrairement à sa position initiale, plus équilibrée parce que favorisant le dialogue entre les différentes parties ».Il s’agit là, déclare le groupe d’une « dérive (qui) risque de créer une bipolarisation, susceptible de crisper les rapports entre les acteurs politiques, éloignant ainsi, toute chance de dialogue pour une sortie de crise consensuelle ». Et Kane Hamidou Baba de s’écrier : « quel crime avons-nous commis en demandant que notre parti fonctionne de manière beaucoup plus démocratique ? »

Quant à savoir si effectivement des contacts ont été faits par les membres du HCE et du Gouvernement à leur endroit, Kane Hamidou Baba reconnait les faits mais insiste sur le fait que ces rencontres se font dans un esprit de « dialogue soutenu et critique ». « Si on veut le comprendre autrement, je ne peut pas être vice-président et regarder mon parti aller droit au mur et croiser les bras. Je ne peux pas regarder mon pays se déchirer et rester sans prendre ma part de responsabilités »…A martelé le vice-président du RFD qui tout n réfutant la décision de son président de le suspendre de sa qualité d membre du parti a tout de même organisé sa conférence de presse à La Case.

Curieux cependant que ce célèbre espace consacré à des célébrations de mariage serve finalement à la consécration d’une rupture entre Kane Hamidou Baba et Ahmed Ould Daddah que l’on a vu ensemble dix huit ans durant. Le HCE est-il en train de réussir ce que les autres pouvoir n’ont peut-être pas tenté : vider le parti d’Ahmed Ould Daddah de ce que d’aucuns pourraient percevoir comme sa « quintessence ». En tout cas le divorce a été prononcé ce dimanche 12 avril à la case par Kane Hamidou Baba sous cette forme : « Je n’ai pas attendu Ahmed Ould Daddah pour faire la politique …»

Kissima
cridem.org

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Anonyme a dit…

eiwa bismilahi ya le3riss de Bebe jib jay les chamelles, vaches et mille pièces d'or khalina nagraw elfat'ha

copiarpegar

Bebe BA a dit…

Hé copiarpegar, sois beau et reste cool! il n'a jamais été question de 1000 ppièces d'or!

Tu veux faire fuir mon fiancé ou quoi?

Il a promis 120 chamelles dont 10 seront pour toi, en tant que temoin de la mariée, lol

Anonyme a dit…

Bebe ch'guilti 10 pour moi eiwa Aziz fous nous la paix errani matleyt 7amilak chi

copiarpegar

Anonyme a dit…

L'Edito du Calame : Mirages ? / Ahmed Ould Cheikh
15-04-2009
Deux semaines après le meeting, monstre, organisé, par son parti, au stade de la capitale, le président du RFD est sorti, une nouvelle fois, de ses gonds. A peine débarqué de l’avion qui le ramenait de Paris, le samedi 11 avril, c’est en termes très durs, lors d’une conférence de presse, qu’il a fustigé l’entêtement du général à mener, unilatéralement, la Mauritanie, vers ce qu’il appelé la «farce du 6 juin prochain».

Il faut dire qu’il y a de quoi énerver le vieux leader de l’opposition historique. Après avoir soutenu, dès les premiers instants, le mouvement de «rectification», il s’est, véritablement, senti floué, lorsque le général a, obstinément, refusé de lui donner des garanties sur ses intentions réelles. Ould Daddah faisait, de la non-éligibilité des militaires, en activité le 6 août 2008, une condition sine qua none d’une transition réussie. Aussi a-t-il commencé à percevoir le vent du boulet, en constatant l’intransigeance des képis étoilés, insensibles aux pressions en tout genre exercées par de la communauté internationale.

Mais il gardait, toujours, le mince espoir de les voir se ressaisir, pour ne pas plonger le pays vers des lendemains incertains et des sanctions dont il risquait ne pas se relever. Mais il a dû, finalement, se résoudre à déclencher les hostilités, les militaires s’accrochant, ouvertement, au pouvoir et cherchant, désormais, à diviser son parti. Leur embrigadement, à cette fin, de son premier vice-président, Kane Hamidou Baba, a fait, largement, déborder le vase. L’homme, faisant feu de tout bois, a même envisagé, un moment, de contester, à Ould Daddah, le leadership du parti. Le soutien des militaires lui est, sans doute, monté à la tête, pour lui enfler, ainsi, les yeux plus gros que le ventre. Il se ravisera, finalement, pour situer son action, dans la discussion des choix politiques du RFD.

Face à ce qu’il considère comme un casus belli, le président de ce parti débarque de France plus que jamais remonté contre le général. Dans un style violent, il dénonce, pêle-mêle, la dérive du pouvoir actuel, les dangers qu’il fait courir au pays, l’utilisation des deniers publics dans une campagne électorale qui ne dit pas son nom, les nominations injustifiées. Ould Daddah s’opposera, donc, à l’agenda des militaires. Par tous les moyens. Y compris les plus violents? Pour éviter un bain de sang, Ahmed, s’était opposé, vigoureusement, en 1992, à ce que ses sympathisants, prêts à en découdre, défient le pouvoir d’Ould Taya.

Se résoudra-t-il, cette fois, à l’affrontement? Avec tous les risques que cela implique, pour le pays, dans les dangers qui s’accumulent aux créneaux. Ce qui est sûr, en tout cas, c’est qu’Ould Daddah peut compter sur un FNDD plus que jamais résolu à se battre. Son principal leader, Messaoud Ould Boulkheir, est, désormais, en guerre ouverte avec les militaires. Lors du dernier meeting organisé par le Front, il s’est attaqué, directement, au général, en termes parfois crus. Haranguant un public très fourni, entièrement acquis à sa cause, il s’est dit prêt à tout, pour empêcher la «mascarade du 6 juin».

Impuissant, peut-être lassé, le peuple observe les tranchées qui se creusent, entre des positions campées en chiens de faïence, plus ou moins conscient que tout cela peut, à tout instant, et de plus en plus qu’on s’approche de la «date fatidique», déraper. Avec, on s’en doute bien, les plus imprévisibles conséquences. Les deux prochains mois s’annoncent donc difficiles pour le pays.

La force contre le droit. Le droit usant, soudain, en désespoir de cause, de la force ; la force, se parant, en retour, de l’ordre et de la sécurité, pour atteindre, enfin, au droit? A qui donc ira la victoire? A celui qui dégainera le premier? Ou à celui qui fera preuve de patience? La tension, en tout cas, monte. Elle est patente. Qui servira-t-elle, en fin de compte? Réponse le 6 juin? Peut-être pas : les mirages passent, le fleuve suit son cours…


Ahmed Ould Cheikh
Le Calame n°683, du mardi 14 avril 2009


© Le Calame - Avril 2009
TAQADOUMY.COM

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Anonyme a dit…

Les familles du Général limogé et de l’Ambassadeur déserteur, Ould Mohamed Laghdhaf, font main basse sur l’Etat


La gabegie a trouvé en le Général limogé une illustration éloquente. (on lit, piétinée par la Junte, "légalité et démocratie")


De source bien informée, For-Mauritania apprend que le frère du Général limogé ainsi que le beau-frère, de nationalité marocaine celui-là, de son Premier Ministre, perçoivent régulièrement des salaires en tant que fonctionnaires à l’ambassade de notre pays à Bruxelles alors qu’ils n’ont, en réalité, aucun rapport avec celle-ci et qu’ils résident en Mauritanie.
En effet, depuis le coup d’Etat du 6 août, le frère du Général est rentré en Mauritanie où il est devenu l’une des personnalités les plus influentes du monde des affaires. Il a créé une société de transport de marchandises opérant au Port Autonome de Nouakchott (PAN). Celle-ci est l’écran d’une activité beaucoup moins licite consistant à faciliter la fraude douanière. Les opérateurs ne souhaitant pas payer les taxes sur les produits importés, s’adressent à ‘’M. Frère’’ qui empoche, au passage, une taxe moins importante que celle exigible par les caisses de l’Etat.
Depuis le coup d’Etat du Limogé, la corruption et le favoritisme sont devenus la marque de fabrique du système en vigueur en Mauritanie. Les administrations nationales accueillent, depuis le Coup d’Etat, des vagues successives de personnes sans qualification ni compétence, nommés en conseil des ministres en fonction des liens familiaux avec la cour du Général limogé.
Le dernier développement dans ce cadre est la lettre ouverte rédigée par plusieurs cadres dénonçant « le manque de transparence et d’objectivité ayant caractérisé les nominations opérées lors du dernier conseil des ministres, notamment dans le secteur de l’Hydraulique et de l’assainissement ». Les signataires de cette lettre ont pointé, notamment, le cas de quatre personnes nommées lors de ce conseil et qui ne sont même pas titulaires du baccalauréat. Ce serait, par exemple, le cas de Mohamed El Hafedh Ould N'Tieh, nommé directeur adjoint de l’Hydraulique et affublé d’un diplôme d’Ingénieur Hydraulicien alors qu’il n’est même pas bachelier.
Les mêmes cadres ont évoqué également l’exemple d’une personne nommée directeur adjoint de l’office d’assainissement, à son tour présentée comme Ingénieur Hydraulicien. En fait, la personne n’aurait même pas son baccalauréat. En revanche elle serait de l’entourage familial immédiat du Ministre chapeautant ce département.
Ces nominations, qui ont choqué l’opinion publique, démontrent, une fois de plus, que dans l’Etat du Général limogé le slogan de lutte contre la gabegie est bon pour les discours mais seulement pour les discours. En réalité, le règne de la médiocratie est de mise. Comment peut-il en être autrement ?
for-mauritania.org

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Bebe BA a dit…

Point presse de Romain Nadal, hier au Quai d'Orsay

Romain Nadal, Sous-directeur du porte-parolat et de la presse au Quai d'Orsay s'exprimait, hier, lors d'une conférence de presse à Paris. A la question : Une délégation de l’Union africaine a rencontré le président de la junte. Au terme de cette rencontre l’Union africaine pourrait prendre des sanctions contre la junte. Est-ce que la France est prête à suivre la position de l’Union africaine ?

Par ailleurs, quelle est la position de la France par rapport à la candidature de l’actuel président mauritanien [Ould Abdel Aziz, ndlr] ?

Il répond : Sur votre première question, concernant notre travail de concertation avec l’Union africaine, vous savez que nous nous concertons très étroitement avec l’Union africaine, sur la Mauritanie comme sur d’autres sujets concernant le continent africain.

Faute de progrès suffisants en vue du rétablissement de la démocratie, le Conseil de l’Union européenne a décidé le 6 avril d’appliquer un certain nombre de mesures appropriées, en application des accords de Cotonou. Il n’y a donc pas de divergence entre la France et l’Union africaine à ce sujet.

Sur votre seconde question, concernant le général Abdel Aziz, nous avons pris note de son annonce de démission d’ici le 22 avril dans la perspective de l’élection présidentielle, prévue le 6 juin. Ce qui importe pour la communauté internationale et pour le groupe de contact international qui s’est, je vous le rappelle, réuni à Paris le 20 février, c’est qu’un consensus réel se dégage sur les modalités de la transition et sur les garanties permettant d’assurer un processus électoral transparent, régulier et inclusif.

Et à la question : Est-ce que l’on peut comprendre que la candidature elle-même ne vous pose pas de problème ? C’est le consensus qui est important. Est-ce que le principe de la candidature lui-même ne pose pas problème ?

Il répond : Ce n’est pas à nous de dire qui doit être candidat ou pas. Mais il doit y avoir un consensus, un dialogue politique le plus large possible entre les différentes forces politiques mauritaniennes. Nous espérons qu’un consensus se dégagera de ces discussions politiques nationales mauritaniennes.


© Quai d'Orsay - Avril 2009

Bebe BA a dit…

Ould Abdel Aziz démissionne, ce soir, avant minuit


A l’issue d’une rencontre avec le général Ould Abdel Aziz avec des responsables du FONADH, M Sarr Amadou secrétaire exécutif de ce Forum a affirmé à l’ANI que le président du HCE a confirmé sa démission pour ce jeudi soir avant minuit.


Par ailleurs, des sources bien informées ont affirmé à l’ANI que le conseil constitutionnel devra se réunir vendredi pour annoncer la vacance de l’institution de la Présidence de la République. Ce qui devra conduire à la prise en compte de la gestion des affaires de l’Etat par le président du Sénat Bâ M’baré, conformément au texte de la constitution, pendant, au moins 45 jours.

Anonyme a dit…

Ma chérie seurthak même 1000 pièces d'or ne me feront pas fuir. Je crois que ces gens-là ne voient pas la mine d'or que moi je vois: une fille qui s'engage politiquement et à visage découvert alors que tout le monde se planque derrière son clavier et sa cagoule!!!.

Aziz va partir donc ce soir et la porte sera largement ouverte. Je demande de lire la fatiha pour que Ghazouani ou quelqu'un de propre mette Oueyziz dehors et fasse comme Ely (sans le vol de l'argent et la triche) pour remettre le pouvoir aux civils.

Nasroun a dit…

Il faut qu'on soit un peu sérieux en Mauritanie. Quand on décide de faire les choses dans l'illégalité restons-y. On ne peut pas parler de vacance du pouvoir et d'intérim par le président du Sénat alors que le Président élu est là et qu'il n'a jamais démissionné.

nasroun a dit…

houma ella des sarraghs
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Les familles du Général limogé et de l’Ambassadeur déserteur, Ould Mohamed Laghdhaf, font main basse sur l’Etat
La gabegie a trouvé en le Général limogé une illustration éloquente. (on lit, piétinée par la Junte, "légalité et démocratie")

La gabegie a trouvé en le Général limogé une illustration éloquente. (on lit, piétinée par la Junte, "légalité et démocratie")



De source bien informée, For-Mauritania apprend que le frère du Général limogé ainsi que le beau-frère, de nationalité marocaine celui-là, de son Premier Ministre, perçoivent régulièrement des salaires en tant que fonctionnaires à l’ambassade de notre pays à Bruxelles alors qu’ils n’ont, en réalité, aucun rapport avec celle-ci et qu’ils résident en Mauritanie.

En effet, depuis le coup d’Etat du 6 août, le frère du Général est rentré en Mauritanie où il est devenu l’une des personnalités les plus influentes du monde des affaires. Il a créé une société de transport de marchandises opérant au Port Autonome de Nouakchott (PAN). Celle-ci est l’écran d’une activité beaucoup moins licite consistant à faciliter la fraude douanière. Les opérateurs ne souhaitant pas payer les taxes sur les produits importés, s’adressent à ‘’M. Frère’’ qui empoche, au passage, une taxe moins importante que celle exigible par les caisses de l’Etat.

Depuis le coup d’Etat du Limogé, la corruption et le favoritisme sont devenus la marque de fabrique du système en vigueur en Mauritanie. Les administrations nationales accueillent, depuis le Coup d’Etat, des vagues successives de personnes sans qualification ni compétence, nommés en conseil des ministres en fonction des liens familiaux avec la cour du Général limogé.

Le dernier développement dans ce cadre est la lettre ouverte rédigée par plusieurs cadres dénonçant « le manque de transparence et d’objectivité ayant caractérisé les nominations opérées lors du dernier conseil des ministres, notamment dans le secteur de l’Hydraulique et de l’assainissement ». Les signataires de cette lettre ont pointé, notamment, le cas de quatre personnes nommées lors de ce conseil et qui ne sont même pas titulaires du baccalauréat. Ce serait, par exemple, le cas de Mohamed El Hafedh Ould N'Tieh, nommé directeur adjoint de l’Hydraulique et affublé d’un diplôme d’Ingénieur Hydraulicien alors qu’il n’est même pas bachelier.

Les mêmes cadres ont évoqué également l’exemple d’une personne nommée directeur adjoint de l’office d’assainissement, à son tour présentée comme Ingénieur Hydraulicien. En fait, la personne n’aurait même pas son baccalauréat. En revanche elle serait de l’entourage familial immédiat du Ministre chapeautant ce département.

Ces nominations, qui ont choqué l’opinion publique, démontrent, une fois de plus, que dans l’Etat du Général limogé le slogan de lutte contre la gabegie est bon pour les discours mais seulement pour les discours. En réalité, le règne de la médiocratie est de mise. Comment peut-il en être autrement.



Source: For-Mauritania

kelkun a dit…

Scandale: partouse au palais:
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Lu sur Taqadoumy

Ménage à trois au Palais Version imprimable Suggérer par mail
15-04-2009
De sources médiatiques annoncent la démission du Général Mohamed Ould Abdel Aziz, cette après midi, après avoir présidé son dernier conseil des ministres en tant que militaire. D'âpres négociations avec son alter ego, le Général Mohamed Ould Ghazouani, ont finalement aboutit à un nouveau partage des taches.

Une fois le Président du Sénat Mamadou Bâ, dit M'Baré, installé au domicile présidentiel, le Général Ould Ghazouani prendrait la tête d'un Haut Conseil d'État (HCE) dont aucun membre ne lui obéit.

Quant au Général Ould Abdel Aziz, il a l'intention de s'installer dans la maison des hôtes, derrière les bureaux, dans l'enceinte même du Palais.

Rien, en revanche, n'a filtré sur le sort du Bataillon de sécurité présidentielle (Basep) : Cette unité d'élite chargée de défendre le Palais et le titulaire de la magistrature suprême répondra-t-elle toujours aux ordres des Généraux Aziz ou Ghazouani ? Ou alors, hypothèse très peu probable, le Président intérimaire Bâ aura-t-il le droit de choisir le commandant de sa propre garde ?

Bebe BA a dit…

Merçi mon chéri!

Si vous continuez ainsi à me couvrir de compliments, je risque de cramer à défaut de rougir, lol
Chéri, chez les peuls, le "salali walali" est plus rapide!

Tiens un revenant (Nasroun)

Kelkun, je crois pas que cela soit possible!
Mais si c'est vrai, m'baré est disputera bientôt de la réputation de "marionnette" à Sidioca, lol

El Haadi a dit…

A défaut de donner à manger au peuple Aziz assure ses arrières:

Lu sur Taqadoumy, site à potins d'après la chérie du plus chanceux des anos:
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Le Maroc exporte les outils de la répression en Mauritanie / Mohamed Ayache Version imprimable Suggérer par mail
15-04-2009
Selon le journal digital mauritanien "Taqadoumy", un cargo en provenance du Maroc est arrivé au port autonome de Nouakchott, le 7 avril dans la soirée. La cargaison a été déchargée puis expédiée directement vers l’école de police, à Tevragh Zeïna, quartier résidentiel de la capitale mauritanienne.

Il s’agit de véhicules légers, de bus de transport des troupes et des personnes interpellées lors des manifestations, ainsi que de tubes capables de produire un puissant jet d’eau afin de disperser les foules. Ce matériel, don du Maroc, est destiné à renforcer la capacité des forces de police, à contenir les mouvements de masse.

Rappel des faits : Le 6 août 2008, le président démocratiquement élu en Mauritanie a été destitué après avoir démis de leurs fonctions certains hauts gradés. Ces derniers, moyennant un coup d’état, ont formé un Conseil Supérieur d’Etat placé sous les ordres du Général Mohamed Ould Abdelaziz.

Trois jours après le putch, le roi Mohamed VI dépêchait à Noukchott Mohamed Yassine Mansouri, directeur de la DGED et annonçait la mise en place d’une cellule de crise comprenant des représentants de la sécurité territoriale et les ministères de l’intérieur et des affaires étrangères pour suivre l’évolution de la situation en Mauritanie.

Au même temps, un éditorial du journal officiel du palais, Le Matin, dans son édition du 06/08/2008, faisait des louanges aux putschistes et critiquait le gouvernement renversé : " La stabilité et la sécurité de la Mauritanie... Ce qui pourrait s’apparenter éventuellement, chez d’aucuns, à un mot d’ordre de circonstance, voire à un slogan, est plus que jamais aujourd’hui l’objectif proclamé de hauts officiers qui viennent de changer le cours des choses et le mouvement de l’histoire dans ce pays frère et proche de nos cœurs.

Patriotes attachés à l’unité nationale de leur pays et à sa stabilité, soucieux également de préserver la dignité de leur peuple, ils n’ont eu de cesse de prévenir et d’alerter le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi à la fois sur la dérive d’un pouvoir de plus en plus émollient et au bord d’être miné par le népotisme. Les patriotes mauritaniens qui viennent de prendre en main le destin de leur pays, fidèles à l’éthique du service de l’Etat et de ses institutions démocratiques, soucieux de préserver la stabilité et le bonheur du peuple mauritanien continueront à compter sur le soutien du Maroc, de ses institutions, de son gouvernement et de son peuple frère."

Ces faits ont poussé beaucoup de mauritaniens à penser que le Maroc se trouvait derrière ce putsch et voyaient déjà des "tajines" et des babouches à Nouakchott. Surtout si l’on tient en compte que le royaume chérifien a toujours observé une certaine réserve vis-à-vis des différents régimes qui se sont succédé en Mauritanie depuis le renversement d’Ould Daddah.

La première tentative de renversement de Ould Haïdallah, le 16 mars 1981, orchestrée par l’Union pour une Mauritanie démocratique, trouve son appui au Maroc. Les putschistes se sont rendus en Mauritanie, via le Sénégal, avec des passeports marocains et des armes transférées sous protection diplomatique. Durant l’ère Ould Taya (1984/2005), les relations ne se sont guère améliorées, l’ancien président reprochant à Hassan II son soutien au Sénégal dans le conflit frontalier qui opposait les deux pays. Le défunt roi avait alors qualifié la Mauritanie de “pays voisin” et le Sénégal de “pays ami”.

Pour rappel, le président sénégalais a changé sa position vis-à-vis des putschistes grâce à l’intervention du roi Mohamed VI. Mais le grand mystère reste la volte-face du Président Sarkozy par rapport aux évènements mauritaniens. Le 27 mars 2009, à Niamey, conférence de presse conjointe avec son homologue nigérien, à la question : "La France a-t-elle été assez ferme contre les putschistes de Nouakchott, et ceux-ci n’ont-ils pas donné l’exemple à Bissau, à Conakry et à Tananarive?", Sarkozy a répondu : «Ce n’est pas une question, c’est une fresque ! [...] Sur la Mauritanie, vous connaissez bien cela, est-ce qu’on a souvent vu un coup d’Etat, sans manifestation et sans protestation, si ce n’est celle de la France? Lorsque le Président, démocratiquement désigné, a été retenu, je l’ai appelé, moi-même. J’ai exigé qu’il soit libéré, mais force est de constater qu’il n’y a pas eu un député, un parlementaire qui a protesté et qu’il n’y a pas eu de manifestation»... Et de cette façon, le président français s’est éloigné de la position défendue par l’ONU, l’Union Africaine et l’Union Européenne, lesquelles ont congelé toute sorte de coopération avec la Mauritanie, coopération qui ne pourra reprendre "sans retour à l’ordre constitutionnel".

Cinq mois plus tôt, très exactement, le vendredi 17 Octobre 2008 ; Alain Joyandet, secrétaire d’Etat français à la Coopération, déclarait, à Radio France Internationale, trois jours avant la première réunion de consultations, au titre de l’article 96 du traité de Cotonou, entre les Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (les A.C.P.), d’une part, et l’Union européenne, d’autre part, réunion que celui-là va présider, puisque la France est en charge de la présidence de l’U.E., du 1er Juillet au 31 décembre 2008, : "Même en Mauritanie, les collectifs les plus attachés aux droits de l’Homme ne demandent pas, d’une manière ferme et définitive, le retour du président déchu [...] Tout le monde, aujourd’hui, dit quasiment : il faut trouver la solution d’un retour à la Constitution, puisque c’est absolument impératif, mais personne ne dit : Abdallahi doit être remis sur son siège".

Avec cet aide octroyé aux putschistes, Le Maroc, royaume despotique connu, exporte ce qu’il maîtrise et connaît le mieux : Les outils de la répression. A cela s’ajoute le rapport d’Amnesty International Amnesty International, accusant le pouvoir mauritanien de recourir à la torture comme unique méthode d’investigation. Selon ce texte détaillé, les sévices et la pression physique sont devenus encore plus fréquents depuis le putsch d’août 2008. L’enquête précise que certains prisonniers sont brutalisés par des officiers marocains, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. L’adage arabe dit : "La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle possède". Dans ce cas, elle a donné répression et torture.


Mohamed Ayache


© Bella Ciao (France) - Avril 2009

Nasroun a dit…

bebe, je ne suis jamais loin, je me suis bien servi du thé mais trop fatigué et occupé ces derniers temps. Mais maintenant que le match va commencer il faut être sur la tribune ou sur le terrain.

kelkun a dit…

Moi, je crois que cette histoire de partouse est très plausible. On se demandait tous où Aziz allait loger on sait maintenant qu'il va juste démanger de quelques mètres. Il va peut-être même laisser ses habits au palais pour pouvoir se changer plus facilement. Les meubles ne vont pas bouger parce que Tekber continuera à s'installer dans le salon. pauvre Mbaré, sidioca lui a au moins pu nommer des gens, accepter des visiteurs au palais, s'installer comme il le voulait et même penser à limoger les généraux. C'est une vrai partouse et on sait qui est en haut et qui est en bas.

Bebe BA a dit…

Nasroun,

Il faut que je pense à voir Aziz avant qu'il ne démissionne pour qu'il me signe un décret interdisant de boire du thé incognito!

Kelkun,

Cela ne serait pas normal et M'Baré sera vraiment le dernier des C s'il accepte!

mais c'est peut être pour cela que Aziz est très confiant, car il dois vraiment l'être pour demissionner!

Bebe BA a dit…

Ablaye, il y'a une taupe au FONADH, lol

DES REPRESENTANTS DU FONADH REÇUS PAR LE GENERAL MOHAMED OULD ABDEL AZIZ

Le Président du Haut Conseil d’Etat qui s’apprête à annoncer sa démission, a reçu ce mercredi des représentants du Forum national des associations des droits de l’homme (Fonadh). Selon une source bien placée au sein de ce Forum, des questions relatives au passif humanitaire ont été abordées avec le Général Ould Abdel Aziz ainsi que des sujets intéressants la Nation. Le Fonadh dont certaines organisations n’avaient pas été associées à la prise en charge par les nouvelles autorités du dossier du passif humanitaire a réitéré, selon la même source qui s’est confiée à Masdarinfo, sa position de principe qui est une opposition au coup d’Etat. La source ajoute que le Général leur a confié n’avoir exclu personne de la résolution de ce dossier crucial. Il a notamment rappelé que le colonel Dia qui en a la responsabilité est un choix légitime.
Par ailleurs, il a été question de la prise à partie de responsables des organisations des droits de l’homme et de partis politiques dont le président de l’assemblée au cours d’une manifestation non autorisée. La source a indiqué que le général leur a dit n’avoir donné l’ordre à personne d’agresser qui que ce soit. Le Général leur aurait cependant déclaré que toute manifestation devait d’abord être autorisée pour une meilleure sécurité des citoyens et des biens, pour permettre aux forces de l’ordre de mieux l’encadrer et assurer la sécurité des participants et pour la stabilité du pays.
Au mois de mars dernier, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz avait abordé la question du passif humanitaire devant les populations de la vallée. Il a ensuite reçu à Nouakchott des organisations de défense des droits de l’homme basées en Europe, notamment l’AVOMM et l’OCVIDH. Celles-ci avaient été sensibilisées par le Fonadh sur leur non association au règlement du passif humanitaire.

Anonyme a dit…

Le nouveau dicatateur impose aux patients, atteints dinsuffisance rénale, de se soigner dans une clinique appartenant à son beau-frère

Ils étaient de tous âges et des deux sexes, plutôt pauvres. Ils sont malades mais décidés à se battre. Contre la maladie mais aussi contre l'injustice. Les patients mauritaniens atteints d'insuffisance rénale tenaient une conférence de presse aujourd'hui dans les locaux de la clinique Essava à Nouakchott. Ils disent leur amertume. Ils rappellent les propos désespérants du Général limogé, tenus à Kaidi: "il n'y a, pour vous, que deux alternatives: aller à l'Hôpital National ou bien vous faire soigner à la clinique Elhaïat". La Clinique Elhaïat est la propriété du beau-frère du Général et l'Hôpital National est un vrai mouroir.

Les patients sont amers. La Clinique Elhaïate est hors de prix et ses prestations sont insuffisantes. Ils auraient préféré avoir le choix. Ils auraient préféré pouvoir se faire soigner à l'autre clinique spécialisée, celle de Essava, mieux équipée et plus abordable. Mais le général limogé en a décidé autrement; ce sera chez le beau-frère ou à l'Hôpital National!

Les insuffisants rénaux se sont organisés en collectif et mènent, depuis plusieurs mois, une lutte acharnée pour attirer l'attention des autorités publiques sur la gravité et la précarité de leur situation. Mais le Général a d'autres chats à fouetter...Une dictature à mettre en place et à consolider.
for-mauritania.org

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kelkun a dit…

copiar c'est sérieux cette histoire de malades? Où en sommes-nous avec la démission du général?

Bebe BA a dit…

Démission du Général : Quels risques prend-il ?

Le Général Mohamed Ould Abdel Aziz présentera, sous peu, sa démission de l’Armée et partant de la présidence du Haut Conseil d’Etat. Cette «libération» du général pour lui permettre de se préparer l’élection présidentielle comporte-t-elle des risques pour lui? Et que ferait le HCE, si son candidat ne gagnait pas une telle élection?

Même s’il n’a pas dit s’il quittait la résidence présidentielle, la démission du général Mohamed Ould Abdel Aziz de l’Armée et du commandement du Haut Conseil d’Etat pose quelques interrogations. Il est bien vrai que c’est son ami de longue date, le Général Mohamed Ould Gazwani qui est prédestiné à lui succéder aux commandes du HCE.

Cependant, la nouvelle configuration –et les affectations qui vont découler de cette double démission- de l’appareil militaire dont le dispositif (Basep+ Etat-majors) devrait connaître des chamboulements.



Le HCE une épée de Damoclès?

L’une des principales critiques adressées par le microcosme politique à la nouvelle transition que devra diriger le président du Sénat, qui sera installé à la présidence de la République après la démission du Général, concerne le maintien du Haut Conseil d’Etat.

Si, donc, Ould Abdel Aziz, accueilli en grandes pompes dans toutes les régions, a des raisons d’être optimiste pour l’élection présidentielle du 6 juin, en l’absence d’outsider de taille, le soupçon d’une hiérarchie acquise à lui crée une ambiance préjudiciable à la crédibilité d’une telle élection.

Officiellement, le non démantèlement du Haut Conseil d’Etat, qu’il aura présidé lui-même, est expliqué par des raisons de sécurité (risques de manifestations de contestation), avait dit le président lors de sa conférence de presse à Nouadhibou.

Quoiqu’il en soit, la mise en place d’une Commission électorale nationale indépendante (CENI), chargée de gérer cette élection, reste le seul gage de la transparence de la future consultation. Mais quelle réaction, même si c’est difficilement envisageable aujourd’hui, pourrait avoir le HCE si son candidat était déclaré battu à la présidentielle?

Bien des observateurs estiment, en effet, que, malgré les promesses de garantie de transparence électorale, le maintien du HCE constitue en lui-même une épée de Damoclès suspendue sur la tête des belligérants de la présidentielle. Mais comme il s’agit d’extrapolation peut-on envisager de voir le HCE respecter les résultats d’une élection consacrant l’échec de son ex-président?

Le Général joue-t-il gros?

En dépit des conciliabules et à moins d’un retournement inespéré de positionnement après la visite de la dernière délégation de l’Union Africaine, l’on semble s’acheminer inexorablement vers la date du 6 juin prochain pour départager les futurs candidats. Si le candidat de l’AJD/MR est bien crédible, le RFD bis (la dissidence contre Ahmed Ould Daddah) pourrait aussi lancer un «présidentiable».

Il est fort à parier que d’autres candidatures tout aussi crédibles pourraient aussi être suscitées pour créer une ambiance de véritable émulation pour les futures joutes électorales. L’opinion publique aura également droit aux candidats «pershmergas» de la présidentielle.

Pour l’heure tout porte à croire qu’aucun candidat ne pourrait véritablement inquiéter le général-candidat. Mais si d’aventure cet «oiseau rare » éventuel parvenait à créer la surprise en battant aux urnes le général et que le HCE veillent sérieusement respecter le verdict des urnes, que restera-t-il comme recours au général perdant.

Aura-t-il tout perdu sportivement? Un tel résultat confortera-t-il les engagements de transparence justifiant la mise en place d’une Commission électorale nationale indépendante ?

Ce cas de figure marginal –il faut bien l’admettre par les circonstances actuelles- risquerait d’avoir un effet sournois sur beaucoup de critiques. Le général perdra-t-il l’élection tout en prouvant qu’il a joué franc-jeu avec ses concurrents?

L’acceptation par les frères d’armes (HCE) du général des résultats du vote réorientera la trajectoire pour tout le pays même si la transparence du scrutin n’est pas forcément synonyme de l’échec du général-candidat.

Mais qui sera assez fort aujourd’hui pour empêcher le général de se succéder à lui-même? Peut-être même au premier tour !

JD



Info source : Le Quotidien de Nouakchott

Anonyme a dit…

Lu pour vous sur Taqadoumy, le site à potins d'après mon bebe
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Un mandat d'arrêt contre le pore-parole du ministère des affaires étrangères
15-04-2009
Le Procureur de la République près la Cour de Nouakchott a lancé un mandat d'arrêt, hier, contre Babah Ould Sidi Abdallah, porte-parole du ministère mauritanien des affaires étrangères et directeur de publication du quotidien "Al-Watane". La justice reproche, à Ould Sidi Abdallah, d'avoirs émis des chèques sans provision.


Ould Sidi Abdallah assurait une mission officielle en Turquie ; son retour était prévu ce matin. Une équipe spéciale de la police se chargeait de son interpellation dès le débarquement à l'aéroport de Nouakchott.

Selon nos informations, Ould Sidi Abdellah a annulé son voyage, à la dernière minute, après avoir reçu l'information, par appel téléphonique de l'un de ses amis. La véritable raison de son arrestation programmée relèverait d’un différend avec quelques personnes du sérail du Général Ould Abdel Aziz, le chef de la junte, dont un membre de celle-ci.

Dans les années 90 du siècle dernier, Ould Sidi Abdellah était journaliste à Radio Mauritanie. Après son limogeage, il part au Maroc en 2000 où il travaillera comme journaliste à Médi 1, un réseau radiophonique franco-marocain, basé à Tanger.

En 2005, le tout puissant Mohamed Ould Mohamed Ali, représentant de la Mauritanie auprès de l'Unesco, le repère. A l'époque, le proche cousin du dictateur déchu Maaouiya Ould Taya est chargé de surveiller l'opposition en exil dans l'Europe occidentale. A cette fin, il recrute des agents.

Ould Mohamed Ali engage Ould Sidi Abdellah, attaché de presse à la représentation de Mauritanie auprès de l'Unesco ; l’ancien tailleur sorti de la Mahadhra et le journaliste éloquent parlent Arabe mais s’expriment laborieusement en Français. Entre les deux, à Paris, c’est un peu le faible qui prend appui sur le faible.

Quelques années avant la chute de Ould Taya, Ould Sidi Abdellah devient conseiller au ministère des affaires étrangères, en charge de la presse. Grace à d'indéniables capacités de caméléonisme, doublées d’une facilité oratoire à défendre tout et son contraire, ce personnage archétypal réussit à garder son poste durant la transition d'Ely Ould Mohamed Vall puis pendant les 16 mois de pouvoir de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi.

Quand Mohamed Mahmoud Ould Mohamedou arrive à la tête de la diplomatie mauritanienne, il hérite de Ould Sidi Abdallah devenu, entre temps, porte-parole du ministère, poste qu'il cumule avec celui de conseiller du ministre, en charge de la communication.

En plus de ses deux charges, Babah Ould Sidi Abdallah est également directeur de publication d'Al-Watane, un quotidien nouakchottois dont la ligne éditoriale se distingue par la défense acharnée du coup d'état du 6 août 2008.
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Illa chi min mbadiyat

Anonyme a dit…

kelkun,

eçoul c'est sérieux hag cette histoire de malades.Aziz ella smine wekhlass

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Anonyme a dit…

Avant d’entrer dans la poubelle de l’histoire, M'Baré servira à légitimer le pouvoir d'Aziz / Sow A.
15-04-2009
On dit chez mes oncles maures que "l’épine est pointue dès sa naissance"

Le coup d’Etat du Général Mohamed Ould Abdel Aziz ne fait que confirmer ce proverbe. En effet, fondé sur un mensonge délibéré – et éhonté – il se poursuit aujourd’hui en égrenant un chapelet de menteries, souvent à la limite de stupidité.

L’ancien président a empêché les députés de se réunir ; la majorité du peuple mauritanien est avec la "rectification", la Mauritanie est riche et peut se suffire de ses ressources, les sanctions n’existent que dans l’esprit des quelques personnes du FNDD, le FNDD est constitué de 5 personnes qui ont perdu leurs postes, le Général inaugure tel adduction d’eau, telle route etc...

Les contrevérités de ce pouvoir ne se comptent plus. Et les menteurs parmi les collaborateurs du Général limogé sont aussi nombreux que les mouches qui piquent à sa table de rois des mystificateurs ! Ould Moïne, Ould Dadde (rions, pour ne pas avoir à pleurer de cet énergumène !), Ould Rayess, Ould Abdel Meoula, El Moudir Ould Bouna, Mohsin Ould El Hadj, Ould Hormatallah...

Mais le plus grossier et le plus dégoûtant des mensonges est celui qu’il se prépare à mettre en scène ces heures-ci, en laissant croire qu’il va "démissionner", faire constater par le Conseil constitutionnel la vacance du pouvoir et "introniser" le pauvre Bâ M’Baré !

"Je vais démissionner avant le 22 avril, M’Baré va assurer l’intérim", ressasse-t-il depuis quelques jours, comme s’il voulait nous imprimer ce mensonge dans nos esprits.

Faux ! Faux, Général Mohamed Ould Abdel Aziz ! Cette démission est une poudre aux yeux. Tu ne démissionneras que pour la galerie, et tu garderas une mainmise totale et directe sur le Basep et sur l’armée. Le Basep sera placé sous l’autorité de façade de ton cousin Ould Lehreïtani ou d’un certain colonel Galaye, mais la réalité du pouvoir demeurera entre tes mains, comme pour toute milice. Le HCE sera maintenu et le Général Ould Ghazouani n’aura aucun pouvoir ni aucune autorité.

Le Président M’Baré, le pauvre, ne sera président que de façade. C’est pourquoi il est déjà quasiment pris en otage par l’armée qui le prépare soigneusement à jouer le rôle que tu as prévu pour lui : une marionnette pour 45 jours ! Il n’habitera même pas la résidence présidentielle (elle a été mise en "rénovation", dit-on, à Nouakchott), il n’occupera même pas le bureau présidentiel...

Pauvre M’Baré ! Et dire que certains d’entre nous jubilent déjà à l’idée qu’un négro-africain va être président de la Mauritanie pendant quelques semaines ! Pauvre M’Baré qui ne pourra plus recevoir ses amis et ses confidents d’hier ! Pauvre M’Baré qui ne sait pas quand est-ce une balle le fauchera pour ouvrir la voie à Mouhsin Ould El Hadj ! Pauvre M’Baré qui, dans le meilleur des cas, servira à légitimer le pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, avant d’entrer dans la poubelle de l’histoire, par la petite porte !

Toute cette mascarade est un gros et grossier mensonge : le Général ne nous dit-il pas maintenant qu’il va "se conformer" à la Constitution ? Mais comment peut-il trouver un scénario conforme à la Constitution alors que le pouvoir n’est pas vacant – Le Président de la République est là, en chair et en os mais chassé du pouvoir – et alors que lui, qui va "démissionner", n’est investi de rien du tout, même pas du commandement du Basep puisqu’il a été limogé ?

Mais quelle constitutionnalité les édits de Ould Ely Salem dont la fille ou la nièce est Directrice adjointe du cabinet de Ould Abdel Aziz peuvent-ils avoir ? Quelle crédit accorder à une institution qui n’a pas osé prononcer l’inconstitutionnalité du coup d’Etat ?

Mais comment Ould Abdel Aziz peut-il donc croire qu’il trompe quelqu’un avec tous ces mensonges aussi grossiers les uns que les autres ?

Finalement, il ne trompe que lui-même. Le pauvre.


Adama Sow dit Yaya
taqadoumy.com

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Bebe BA a dit…

Lu pour vous:

DECISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL


Le Conseil Constitutionnel a rendu public mercredi la décision dont la traduction suit:
"Le Conseil Constitutionnel;
Après avoir pris connaissance de la Constitution
Après avoir pris connaissance de la lettre N° 016/2009 en date du 15 avril 2009, adressée au président du Conseil Constitutionnel par le Premier ministre et dans laquelle ce dernier demande au conseil de bien vouloir s'assurer de l'existence des éléments d'un cas de vacance du poste du président de la République, tout en déclarant le cas d'urgence.
Après avoir pris connaissance de l'ordonnance N° 04/92 en date du 18/2/1992 portant loi organique du Conseil Constitutionnel
Après avoir pris connaissance de l'ordonnance constitutionnelle N° 002/2008 en date du 13 août 2008 définissant les pouvoirs provisoires du Haut Conseil d'Etat
Après avoir pris connaissance de l'ordonnance constitutionnelle N° 001/2009 en date du 15 avril 2009 amendant et complétant l'ordonnance constitutionnelle
N° 002/2008 en date du 13 août 2008 définissant les pouvoirs provisoires du Haut Conseil d'Etat
Après avoir pris connaissance du communiqué rendu public par le Haut Conseil d'Etat en date du 15 avril 2009.
Vu que l'article 41 de la constitution énonce ce qui suit: le conseil constitutionnel pour constater la vacance ou l'empêchement définitif, est saisi soit par:
Le Président de la République
Le Président de l'Assemblée Nationale
Le Premier ministre
Vu que l'article 40 de la Constitution énonce: En cas de vacance ou d'empêchement déclaré définitif par le Conseil Constitutionnel, le président du Sénat assure l'intérim du Président de la République pour l'expédition des affaires courantes.
Vu que l'article 1 de l'ordonnance constitutionnelle N° 001 /2009 en date du 15 avril 2009 amendant et complétant l'ordonnance constitutionnelle N° 002/2008 en date du 13 août 2008 définissant les pouvoirs provisoires du Haut Conseil d'Etat énonce: il est mis fin aux pouvoirs provisoires dévolus au Haut Conseil d'Etat au termes des dispositions des articles 1, 2 (alinéa 2), 5, 6 et 8 (alinéas 2 et 3) de l'ordonnance constitutionnelle N° 002/2008 du 13 août 2008.
Vu qu'il résulte de ces données qu’il existe une vacance effective du plus haut poste de l'Etat, c'est à dire le poste du président de la république.
Vu que le poste du Président de la République ne peut souffrir de vacance, même pas un instant, étant donné les grands préjudices que cela entraînerait, ce qui fait que la question a un caractère urgent, chose qui pourrait expliquer la déclaration du premier ministre sur le cas d'urgence dans sa lettre citée plus haut.
Vu que les conditions générales du pays depuis le 6 août 2008 ont un caractère exceptionnel qui exige qu'elles soient traitées avec une grande sagesse et responsabilité, en y appliquant la règle appelant à faire prévaloir les avantages et à éviter les méfaits, règle très connue dans la chariaa islamique qui est notre unique source de la loi, selon le texte de la constitution dans son préambule, surtout s'il s'agit de l'apport d'un intérêt et de l'éloignement d'un méfait à caractères publics.
Pour ces raisons et considérant ce qui précède, le conseil constitutionnel après délibération dans sa séance du 15 avril 2009 et après avoir considéré ce qui doit être considéré juridiquement
Décide
Article premier: Il y a bien vacance effectif dans le poste du président de la République.
Article 2: Le Président du Sénat assure l'intérim du Président de la République pour l'expédition des affaires courantes.
Article 3: la présente décision sera communiquée à qui de droit et publiée au journal officiel de la République Islamique de Mauritanie.
C'est ainsi que cette décision a été débattue par le Conseil Constitutionnel lors de sa séance du 15 avril 2009 à laquelle ont assisté MM.: Abdallahi ould Ely Salem, Président, Taghi Ould Sidi, Cheibani Ould Mohamed El Hacen, Cheikh ould Handi, N'gam Lerwanr et Mohamed Yahya Ould Oumar, membres".

Bebe BA a dit…

Alors comme ça, la démission de Aziz passe inapercue sous cette Khaïma?

Décidement, vous étes graves!

Bebe BA a dit…

PAR RESPECT DE LA CONSTITUTION ET EN APPLICATION DE SES DISPOSITIONS: DEMISSION DU GENERAL MOHAMED OULD ABDELAZIZ DE LA PRESIDENCE DU HAUT CONSEIL D'ETAT ET DE LA FONCTION DE CHEF D'ETAT

Le général Mohamed Ould Abdelaziz a proclamé, hier mercredi soir au Palais présidentiel à Nouakchott, sa démission de la présidence du Haut Conseil d'Etat et de la fonction de chef d'Etat, en respect de la loi et en application de ses dispositions.
Il a adressé un message à la Nation dans lequel il a dit le grand intérêt que le Haut Conseil d'Etat et le gouvernement accordent au rehaussement du niveau de vie des citoyens.

Voici une traduction de ce discours dans son intégralité:

" Bismillahi Rahmani Rahim wassalalahou Alla Nebiyihi El Kerim
"
Mauritaniens, Mauritaniennes, chers citoyens,

Je suis heureux de vous parler aujourd'hui alors que nous nous apprêtons à organiser des échéances qui nous permettront, grâce à Allah, d'élire le président de la République d'une façon démocratique et transparente au terme d'une période de transition dont la durée a été limitée par la majorité des mauritaniens. Cette courte période a été marquée par le grand intérêt accordé par le Haut Conseil d'Etat et le Gouvernement au rehaussement du niveau de vie des citoyens. Et Malgré les conditions difficiles découlant des répercussions de la crise économique qui affecte le monde, nous avons pu, grâce à l'aide Allah, alléger les peines qui pèsent sur les épaules du simple citoyen. Aussi, nous avons œuvré pour la réduction des prix des produits de consommation essentiels et la disponibilisation des aliments gratuitement aux citoyens les plus nécessiteux. Nous avons aussi tenu à contrôler les prix et à éviter tout ce qui est de nature à influer, par le biais de la spéculation, sur la stabilité du marché, donc sur la loi de l'offre et de la demande. Le gouvernement a déployé des efforts gigantesques pour redresser la situation financière et économique qui prévalait dans le pays avant le 6 août 2008 où le budget de l'Etat souffrait d'un déficit de 59 milliards d'ouguiyas à la fin du mois de juillet 2008. Pour faire face à ce déficit, le gouvernement a consenti des efforts gigantesques qui se sont reflétés à travers la rationalisation des dépenses, la rigueur dans la gestion et le recouvrement et dans la révision du cadre de l'investissement, notamment en ce qui concerne le système minier. Grâce à ces efforts et à la rationalisation de la gestion et la rigueur dans le recouvrement, nous avons pu réduire la dette intérieur de 21,1 milliards d'ouguiyas à la fin du mois de mars 2009 alors que le recouvrement est passé de 27 milliards d'ouguiyas au cours du premier trimestre de l'année 2008 à 32 milliards d'ouguiyas pendant la même période de l'année 2009. Ces chiffres prouvent que la cause principale du déficit dont ont toujours souffert les budgets de l'Etat dans le passé n'est autre que la mauvaise gestion.

Mauritaniens, Mauritaniennes,

Les visites que j'ai effectuées à certains quartiers de la capitale et à nos wilayas de l'intérieur m'ont permis de prendre connaissance des situations désastreuses dans lesquelles vit l'écrasante majorité des citoyens, situations qui me préoccupent plus qu'elles ne font peiner ceux qui les endurent. En effet, je suis certain que n'eurent été l'insouciance, la gabegie et les mauvaises pratiques dont le pays était victime durant les décennies passées, les citoyens n'auraient pas connu les mauvaises conditions dans lesquelles ils se trouvent aujourd'hui.
Effectivement, ce sont le détournement des deniers publics et l'absence de l'esprit de responsabilité caractérisant les régimes précédents qui ont mis l'ensemble des citoyens dans la pauvreté et l'exclusion. En effet, les problèmes dont souffre le citoyen à Maghama ou Vassala sont les mêmes qu'endurent les populations à Bir Mogrein ou Chinguitti : la rareté de l'eau potable, l'absence d'électricité et des prestations sanitaires, la faiblesse du niveau de scolarité et l'anarchie ambiante dans le secteur pédagogique et dans l'administration de façon générale, en plus de l'urbanisation anarchique et les problèmes qu'elle engendre.
Le gouvernement, comme vous l'avez constaté, a déployé pendant les mois passés des efforts considérables pour alléger la souffrance des citoyens dans tous ces domaines et de façon particulière dans les secteurs de la santé, de l'eau et de l'électricité. Il a aussi accordé un intérêt sans précédent à l'emploi en créant un département chargé de la formation professionnelle qui contribuera à juguler le chômage dans la tranche des jeunes. Dans ce cadre, les centres de formation professionnelle dans le pays ont attiré au cours de l'année en cours 925 personnes bénéficiant d'une formation moyenne dans des spécialités différentes en fonction des besoins du marché du travail. Il a également été procédé au recrutement de 500 cadres qui reçoivent actuellement une formation à l'Ecole nationale d'administration. Les formalités de recrutement de 100 ingénieurs et médecins vétérinaires ont aussi été achevées il y a quelques jours.
En plus de cela, plus de 120 opportunités d'emploi ont été créées dans des sociétés étrangères travaillant dans le pays dans le domaine de la prospection des richesses minières. Il est indéniable que le chômage reculera à un rythme considérable, d'autant plus que l'emploi dans le pays est désormais assujetti à des critères bien définis, au service du citoyen qui bénéficie de la priorité au recrutement.

Mauritaniens,
Mauritaniennes,

J'ai évoqué à plusieurs reprises, pendant la partie écoulée de la période de transition, la situation difficile que connaît notre pays et dont les causes sont aujourd'hui connues de tout le monde. Pour faire face à cette situation, nous avons déclaré une guerre sans merci à la gabegie et à ses tenants.

Nous avons également entamé la réforme du secteur de la justice, resté longtemps un foyer d'injustice, de corruption et de mensonge, puisque nous sommes convaincus que la réforme de ce secteur constitue une condition fondamentale pour asseoir les bases du développement et créer les conditions favorables à une vie sociale où règnent la justice et l'équité.

Dans ce cadre, le secteur de la justice a commencé à recouvrer son prestige et sa crédibilité en dépit des efforts que les pouvoirs publics se doivent encore de déployer pour l'assainir des mauvaises pratiques, contraires aux valeurs et comportements vertueux. Dans le cadre de nos efforts visant à répandre la justice et l'équité entre les citoyens, nous avons pu, grâce à Dieu, surmonter un problème qui a longtemps troublé la sérénité de la vie dans nos milieux sociaux et menacé la cohésion et l'unité entre les composantes de notre peuple. Je saisis cette occasion pour renouveler les remerciements aux parents des victimes qui ont préféré le pardon à la vengeance et la tolérance à la rancune et ont tourné, de façon honorable, une page douloureuse de l'histoire de notre pays. Je remercie aussi tous ceux qui ont participé, de près ou de loin, au règlement de ce problème qui nous hantait tous.
Quant aux mauritaniens rentrés des pays du refuge à l'étranger, le gouvernement a déployé les efforts nécessaires pour leur insertion dans la vie, matériellement et moralement.

Avec la volonté de Dieu, les efforts nécessaires se poursuivront pour garantir le retour de tous les citoyens désireux de revenir dans leur pays.

Mauritaniens, Mauritaniennes,

Au moment où nous nous penchions sur la recherche de solutions rapides aux problèmes précités, une poignée de citoyens réclamaient, et continuent de le faire, des sanctions contre notre pays pour la seule raison qu'ils ont perdu la source de leurs intérêts personnels et que leurs poches ont commencé à s'assécher des revenus illicites. Ces gens là, le peuple mauritanien a découvert leur jeu dès les premiers moments et le monde autour de nous est désormais conscient de leurs manœuvres après la lumière faite sur les rumeurs tendancieuses et les mensonges trompeurs.

Mauritaniens, Mauritaniennes,

Il ne fait pas de doute que le mouvement de la rectification a renforcé l'esprit de lutte, en particulier parmi les jeunes et les femmes qui sont des franges aspirant mieux que toute autre à dépasser la situation où prévalent le chômage et la pauvreté et à bénéficier d'un environnement meilleur empreint de liberté, de justice et d'équité. Le mouvement du 6 août a également favorisé un plus grand éveil parmi les citoyens désormais enclins à revendiquer leurs droits dans le respect de la loi et des normes civiques, loin de toute anarchie et de toute atteinte à l'ordre public. Et contrairement à ce que certains milieux prétendent, la liberté d'expression s'est consolidée ces derniers temps et il n'y a plus aucun prisonnier d'opinion dans le pays et ce, en dépit des atteintes criantes que commettent, à coup de provocations et de mobilisation, certains parmi les nostalgiques de la gabegie. Je voudrais souligner de nouveau que les forces de l'ordre traiteront avec toute la rigueur tous ceux qui essaieraient, d'une manière ou d'une autre, de transgresser la loi. En tout état de cause, celle-ci demeurera de mise dans le pays et tout celui qui essayera de la transgresser fera l'objet de rigoureuses sanctions, quel qu'en soit le prix.

Mauritaniens, Mauritaniennes,

Conformément à ce que j'ai dit récemment dans la ville de Nouadhibou, je déclare aujourd'hui, en tout respect de la loi et en vertu de celle-ci, ma démission de la présidence du Haut Conseil d'Etat et de la fonction de Chef de l'Etat. Je m'étendrai, le moment venu et dans tous les détails, sur les raisons de ma candidature à la présidence de la République. Et quelles que diverses que puissent être ces raisons, elles se résument dans ma sincère volonté d'édification d'une Mauritanie nouvelle empreinte de justice, de liberté et d'équité et où tous les citoyens jouissent de la prospérité.

Enfin, je souhaite que toutes nos entreprises soient couronnées de succès dans l'intérêt de l'Islam et des musulmans.

Je vous remercie".

Anonyme a dit…

Le Général Ould Abdel Aziz n'a pas démissionné de l'Armée


Dans un discours diffusé sur la Chaîne Qatari Eljazeera et dont les média nationaux n'ont pas été jugé dignes, le Général limogé abat l'une des cartes qu'il pense être maîtresse dans son jeu de dupes. Il annonce sa volonté de se mettre en conformité avec la Constitution mauritanienne pour se présenter aux éléctions qu'il compte organiser le 6 juin! Une constitution qu'il n'avait pas hésité, un instant, à violer en ce petit matin du 6 août 2008. Il annonce sa démission de la tête de son "Haut Conseil de l'Etat" qui n'est nullement prévu dans la dite Constitution. Il annonce sa démission de la fonction de "Chef de l'Etat". Or le "Chef de l'Etat" c'est le Président de la République, qu'il n'est pas. Alors de quoi le Général peut il, valablement, démissionner? De l'Armée. Il ne l'a pas fait.

Peut être attendrait-il qu'un président de la République, Chef des Armées, soit en place pour lui présenter sa démission? Dans ce cas, il devra attendre la réintégration de Sidi Ould Cheikh Abdallahi dans ses fonctions constitutionnelles.

Invoquer la Constitution quand ça nous arrange et la piétiner quand elle se met en travers de nos desseins, telle semble être la devise du Général limogé.

Il doit certainement compter sur la marionnette de M'Baré. Si ce dernier est bien le Président du Sénat et donc deuxième personnage de la République et prédisposé à assurer l'intérim du Président de la République, il n'en reste pas moins vrai qu'il n'y pas de vacance de pouvoir. Le Président élu est toujours là et bien là. Aucune vacance de pouvoir n'a été constatée et pour cause. Pas seulement parce qu'il serait difficile de prouver l'absence du Président de la République ou sa disparition ou son empêchement mais aussi parce qu'il y a des formes que la Constitution prévoit pour saisir le Conseil Constitutionnel, seul habilité à constater cette vacance. Le Conseil Constitutionnel ne peut être saisi, à cette fin, que par le Président de la République (Ould Cheikh Abdallahi), le Président de l'Assemblée Nationale (Ould Boulkheir) ou le Premier Ministre (Ould Ahmed Elwaghf) (article 41).

Evidement, pour quelqu'un qui a déposé, avec les armes, le garant de la Constitution qu'est le Président de la République, il est compréhensible qu'il ne s'embarrasse pas de ces questions de procédure.

Par ailleurs, dans son discours, le Général limogé se présente toujours en chef de l'Etat! " Les fauteurs de troubles seront châtiés avec la sévérité requise quel qu'en soit le prix", martèle-t-il en devançant l'intention de l'opposition au Putsch de manifester contre l'imposition du fait accompli. Pour un démissionnaire, il ne doit pas être allé bien loin...
for-mauritania.org

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Bebe BA a dit…

LE PRESIDENT DU SENAT REÇOIT LA DECISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL LE DESIGNANT AU POSTE DE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, ET LE ET PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE PAR INTERIM ARRIVE AU PALAIS PRESIDENTIEL

Le Président du Sénat, M. Ba Mamadou dit M'baré, a reçu, hier mercredi soir au siège du Sénat, la décision rendue par le Conseil Constitutionnel le désignant au poste de Président de la République pendant la période séparant la démission du Président du Haut conseil d'Etat, Chef de l'Etat et l'élection présidentielle prévue le 6 juin prochain.
La décision a été remise par le secrétaire général du Conseil constitutionnel au cours d'une cérémonie organisée au Sénat en présence de Me Ali Ould Mohamed Salem, conseiller chargé des affaires administratives et juridiques à la Présidence du Haut conseil d'Etat.
Voici le texte de cette décision :
"Bismillahi Rahmani Rahimi,
Monsieur le président du Sénat,
J'ai l'honneur de vous transmettre une copie de la décision no 2009 / 04 en date du 15 avril 2009 rendue par le Conseil Constitutionnel et relative à votre désignation au poste de Président de la République pour gérer les affaires courantes conformément à l'article 40 de la Constitution.
Abdellahi Ould Ely Salem".
M. Ba Mamadou dit M'Baré, Président de la République par intérim est donc arrivé au Palais Présidentiel mercredi soir où il a été accueilli au portail dudit palais par le Premier ministre, le Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, le directeur de cabinet du chef de l'Etat, M. Cheyakh ould Ely, la directrice adjointe du cabinet du chef de l'Etat, Mme Zeinebou Mint Ely Salem et un certain nombre de conseillers et de chargés de mission à la Présidence.
M. Ba Mamadou dit M'Baré, président de la République par intérim a tenu, après son arrivée au palais, une réunion qui a groupé le Premier ministre et les membres du Cabinet de la Présidence.

Anonyme a dit…

O. Daddah sur la ligne rouge : Fin de cycle ou nouvelle ére au RFD ?
16-04-2009
Au moment où son parti est secoué par la démission du 1er vice-président, Kane Hamidou Baba, le leader du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) se voit obligé de faire face aux attaques tous azimuts de ses adversaires du pouvoir, avec en première ligne le Général Ould Abdel Aziz.

Assistons-nous à une fin de cycle de l’éternel rival de l’ancien président Taya ? Le cauchemar continue de hanter les nuits du leader du Rassemblement des forces démocratiques (Rfd) Ahmed Ould Daddah depuis que son protégé, le vice-président du Rfd, Kane Hamidou Baba, l’a abandonné. Ce dernier vient de déclarer sa candidature aux prochaines élections du 6 juin 2009. Une décision saluée par une frange de la population, qui voit en lui un nouveau Obama, capable de titiller la hiérarchie des candidats Beydanes, à l’occurrence le général Ould Abdel Aziz. Une pilule que le leader du Rfd aura du mal à avaler.

Ainsi, après avoir constaté les agissements de Kane Hamidou Baba, notamment ses propos contraires à la ligne du parti ainsi que les critiques, Ahmed Daddah avait décidé de suspendre le 1e vice-président de l’Assemblée nationale pour rétablir l’ordre dans le camp du Rfd. Une suspension qui a fait voler en éclats le Rfd, car depuis une semaine, une nouvelle tendance pro-Kane Hamidou Baba est née dans ses rangs. Cette tendance regroupe 25 des 33 maires du parti, sept parlementaires et 70 membres du bureau exécutif. Une guerre des tranchées qui risque d’être fatale à Ahmed Daddah, depuis que le général Abdel Aziz a révélé à Nouadhibou que certains acteurs politiques, en l’occurrence Ahmed Daddah, présents dans des sites de l'opposition, ont souhaité voir se produire un coup d'Etat militaire avant août dernier. Une révélation qui a fait l’effet d’une bombe au sein du Rfd.

Pour sauver les meubles, le leader du Rfd a qualifié les propos du général Ould Abdel Aziz de ‘malveillants et dépourvus de fondement’. Lors de son périple à Nouadhibou, le général Ould Abdel Aziz avait clamé haut et fort qu’Ahmed Daddah l’avait incité, à plusieurs reprises, à perpétuer un coup d’Etat militaire avant le 6 août 2008. Il lui avait aussi conseillé, il y a deux ans, la rupture des relations avec Israël. Ces accusations sont tombées comme un couperet sur la gorge d’Ahmed Daddah qui n’avait pas encore digéré le knock-down de son vice-président, Kane Hamidou Baba.

Répondant aux allégations du général Ould Abdel Aziz, Ahmed Daddah a démenti catégoriquement les propos que ce dernier lui prête. Par contre, il affirme avec force avoir mis en garde le général contre le recours au coup d’Etat, tout en lui rappelant qu’il s’agit d’un mode anachronique d’accession au pouvoir. En ce qui concerne la rupture des relations diplomatiques avec Israël, il affirme que sa position personnelle et celle de son Parti sont ‘constantes et notoirement connues’. A cet égard, il a rappelé qu’il est le seul dirigeant politique à avoir souffert du bannissement à Boumdeid, en décembre 1998, pour avoir dénoncé ces relations et demandé leur rupture immédiate. ‘J’ai instamment demandé, au moment où Israël perpétrait son agression sauvage contre nos frères palestiniens à Gaza, de mettre fin immédiatement et totalement à ces relations qui nuisent tant à l’image de notre pays qu’à ses intérêts et vont à l’encontre de l’opinion de notre peuple’, rapporte le leader du Rfd.

Accusé par le général d’être l'inspirateur de bon nombre de ses décisions, Ahmed Daddah demande alors au général ‘d'avoir le courage de respecter la légalité, et de s’abstenir de se présenter à une quelconque élection présidentielle. Ainsi, il agirait dans l'intérêt supérieur de la Mauritanie.’ En prélude aux échéances du 6 juin, toutes les tactiques pour décourager l’adversaire sont bonnes. Et depuis quelques jours, la guerre des mots par les gros mots a commencé entre le général et les factions de l’opposition, ce qui présage d’une campagne présidentielle houleuse.


Mame Seydou Diop
Correspondant permanent à Nouakchott


© Walfadjri - Avril 2009
TAQADOUMY.COM

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kelkun a dit…

Aneu ce qui me fait rigoler c'est qu'ils font semblant respecter la Constitution alors que le Président élu est mseikine vivant et qu'il n'a jamais démissionné. Que va faire Mbaré? Que va faire Ould Ghazouani?
Allah sauve la Mauritanie

Bebe BA a dit…

Ordonnance,constitutionnelle,no 2009 / 001 modifiant et complétant l'ordonnance constitutionnelle no 2008 / 002 du 13 août 2008 régissant les pouvoirs provisoires du Haut conseil d'Etat f

Le Haut conseil d'Etat a adopté :
Le président du Haut conseil d'Etat, chef de l'Etat promulgue l'ordonnance constitutionnelle dont la teneur suit :


Article premier : Il est mis fin aux pouvoirs provisoires dévolus au Haut conseil d'Etat au terme des dispositions des articles 1, 2 (alinéa 2), 5, 6 et 8 (alinéas 2 et 3) de l'ordonnance constitutionnelle no 2008-002 du 13 août 2008 régissant les pouvoirs provisoires du Haut conseil d'Etat.

Article 2 : Le Haut conseil d'Etat continue à exercer ses responsabilités relatives à la sécurité nationale, à la stabilité du pays et aux affaires des forces armées et de sécurité jusqu'à l'entrée en fonction du président de la république élu.

Article 3 : le président de la république élu entre en fonction immédiatement après avoir prêté serment, conformément aux dispositions de l'article 29 (nouveau) de la constitution du 20 juillet 1991.

Article 4 : les dispositions de l'ordonnance constitutionnelle no 2008-002 du 13 août 2008 régissant les pouvoirs provisoires du Haut conseil d'Etat, contraires à la présente ordonnance constitutionnelle sont abrogées.

Article 5 : les dispositions de l'ordonnance constitutionnelle no 2008-002 du 13 août 2008 régissant les pouvoirs provisoires du Haut conseil d'Etat ainsi que celles de la présente ordonnance cessent d'être applicables immédiatement après l'investiture du président de la république élu.

Article 6 : la présente ordonnance constitutionnelle sera exécutée comme loi de l'Etat et publiée suivant la procédure d'urgence et au journal officiel de la République islamique de Mauritanie.


Pour le Haut conseil d'Etat,

Le président

Le général Mohamed Ould Abdel Aziz



Date publication : 16-04-2009 12:03:29 Lecture N°: 79

nasroun a dit…

hahahah!!! Ils nous font croire que tout est reglé maintenant, rentrez dans les rangs. Les gars! Aziz n'a même pas démissionné de l'armée et c'est le plus grave. C'est donc un galonné qui se présente à une élection présidentielle. Il faut mettre fin à cette mascarade. Ghazouani, prends tes responsabilités et débarrasse le pays de ce fou furieux.

Rajel a dit…

La stratégie de désossement du RFD se poursuit.
**

Déclaration Politique:

Aprés etude munitieuse et analyse approfondie des perspective de l'Etat mauritanien, Vu la position du RFD par rapport aux elections du 06/06/09,le Député Cheikh Ould Hamdi Ould Mohamed El Mamy et sa collectivité ont décidé ce qui suit:

1- Leur retrait du RFD
2- Mettre l'interêt national au dessus de toutes les considérations
3- Le refus de la mondialisationde la crise mauritanienne et toutes les tentatives d'imposer un embargo sur le peuple mauritanien.

4- Apprecier la vaste campagne engagée contre la gabégie et ses auteurs en vue de respecter les déniers publics et l'optimisation des ressources naturelles du pays.

Partant de ces principes, le député Cheikh Ould Hamdi et sa collectivité déclarent qu'ils apportent leur soutien à la candidature de Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz aux futures élections présidentielles.


Le député de la Wilaya de Nouadhibou appelle également toutes les forces de la nation à soutenir cette démarche en vue de bâtir une Mauritanie Nouvelle sur des bases de justice, d'égalité et de prospérité.


Qu'Allah guide nos pas.


Le Député Cheikh Ould Hamdi Ould Mohamed El Mamy

Ablaye a dit…

Que nous réservent encore ces "politiques"? Y'a-t-il vraiment des mauritaniens pour croire en ce qu'essaie de faire le général? Ou font-ils semblant de le croire comme ils l'avaient fait avec Mouawiyya, Ely et Sidi? Peuple de transhumants?

Bebe BA a dit…

Rajel,

Tu ne t'es posé la question: pourquoi la stratégie du "désossement du RFD" a réussit?

Rajel a dit…

bebe,
D'abord on ne peut pas dire que la stratégie a réussi: le RFD a résisté à des crises plus graves que ça.
Ensuite si elle réussit en partie c'est à cause de la légendaire versatilité des mauritaniens. Ils ne croient en rien, mais alors rien du tout

Bebe BA a dit…

Les mauritaniens sont versatiles?
D'accord!

Le RFD depuis sa création a resisté à plus d'un démantelement!
D'ailleurs +sieurs partis politiques mauritaniens sont issues du UFD!

Donc la création la question qui se now c'est pourquoi un aussi grand parti, un parti politique si bien structuré fait tt temps l'objet de défection, désistement, etc?

En réalité, le RFD n'a pas besoin de Aziz pour se désosser, comme tu dis!

Rajel a dit…

Dans le monde entier, partout, des partis connaissent des dislocations sans que cela ne remette en cause leur solidité et sans que ça soit de la versatilité (PDS au Sénégal, PS en France...). Je reconnais que le problème du RFD aujourd'hui c'est d'avoir accueilli des gens sans convictions après le départ de Ould Taya

Bebe BA a dit…

Voila où je voulais en arriver!

Le RFD avait ouvert ses portes à tous ceux qu'il combattaient auparavant.

On ne pourrait pas blamer AOD seulement mais tous ceux qui composaient le RFD à l'époque, parce que je vois mal AOD leur imposer ces symboles.

Apparemment, les militants du RFD et AOD ont la même conception politique que ces symboles, là!

kerch a dit…

moi je dis vous allez crier jusqu'a mourir mis ça ne sert à rien: Aziz est notre général bien aimé. On va l'élire mieux que même Bouteflika. Vous perdez votre temps pour rien: Sidi est fini il faut accepter çà.

Bebe BA a dit…

kerch,

Normal qu'Aziz gagne car personne ne votera si ce n'est partisans!

Rajel a dit…

bebe c'est normal qu'un parti cherche des militants surtout quand ils peuvent te faire gagner une cause. Après rien n'interdit de se méfier et de travailler avec les gens solides. Mais de toutes les façons les traitres qui ne voient que leurs ambitions démesurées il y en a partout. Il faut faire avec. C'est facile d'accabler Ahmed et le RFD mais qu'auraient-ils pu faire? Refuser ces militants? Sur quelle base? Au nom de quoi?

Bebe BA a dit…

Rajel,

Desolé, on a droit certains critères pour intégrer un parti!
Ce n'est pas normal d'accepter des indivudus qu'on toujours combattu!
ils ont peut être changé du jour au lendemain?
Une fois président, AOD aurait il fait comme si rien ne s'était passé?
Tous ces voleurs auraient ils ontinué à profiter de leurs biens malhonnetement volés?
Le RFD, aurait il fait comme si les 20ans de taya n'vaient jamais existé?

En fait, Rajel, ce qui arrive now au RFD n'est que la conséquence de la "politique" de ses dirigeants et même de ses militants qui acceptent tous!

kerch a dit…

Non bebe!!! Aziz il va gagner parce que c'est e meilleur, il aime son pays et il va tout changer. Il n'a pas besoin de voler comme les autres, il ne pense qu'au développement du pays. Le pouvoir ne l'intéresse pas parce que il a eu l'occasion de le prendre plusieurs fois mais il n'a pas voulu. Alors pourquoi ne pas essayer avec lui?

Bebe BA a dit…

Général Aziz s’adressant à des représentants d’ONG du FONADH : « je sais qu’il y en a qui sont contre moi, moi aussi je suis contre eux »


Au cours d’une conférence de presse organisée jeudi à 12 heures au siège du FONADH, les représentants des organisations de ce forum reçus en audience, mercredi, par le général Ould Abdel Aziz, ont parlé des différentes questions évoquées durant cette rencontre, notamment le passif humanitaire, l’esclavage et le dossier des salafistes.


Au cours de cette conférence, les représentants des différentes organisations ont pris, tour à tour la parole, évoquant les discussions qu’ils ont eues avec Ould Abdel Aziz le mercredi, à quelques heures avant sa démission.
Ils ont souligné avoir été 14 représentants d’ONG à signifier, clairement, au général leur désapprobation quand il s’agit de leur exclusion du processus de règlement du passif humanitaire pour lequel ils ont toujours milité. Ils ont, en outre, exprimé leur regret par rapport au fait d’avoir vu d’autres organisation, totalement étrangères à ce combat, se faire inviter et associer à cette question, soulignant qu’il exprime certaines réserves sur la procédure suivie pour aboutir à ce règlement. Il a été à ce titre opportun pour ces organisations de dire à Ould Abdel Aziz que les victimes du passif humanitaire ne sont pas seulement des militaires et qu’il existe plusieurs autres groupes issus d’autres origines socioprofessionnelles qui sont passés sous silence.
A cette même occasion, M. Boubacar Ould Messaoud avait souligné qu’il avit posé le problème de l’esclavage, expliquant au général qu’il reste insuffisant de promulguer des lois sans pour autant prendre des mesures d’accompagnement pour les appliquer. Il a ajouté que la pratique de l’esclavage dans des zones difficile d’accès, notamment sur la frontière avec le Mali constitue un cas flagrant auquel il conviendrait d’apporter des solutions. C’est aussi le cas de litiges fonciers fréquents se nourrissant des séquelles de l’esclavage, opposant des anciens maîtres à des anciens esclaves affranchis.
Le président de SOS esclaves aura remarqué que ce dossier humanitaire ne requiert pas autant d’importance chez le général.
Concernant le pouvoir politique et la crise du pouvoir en Mauritanie, ces organisations ont signifié à Ould Abdel Aziz leur désapprobation pour l’usage de la force comme moyen d’alternance.
Ce sera alors au tour de la présidente de l’AFCF d’intervenir pour dire qu’elle avait soumis au général le problème de la recrudescence de la violence, en général, et celui de la violence contre les femmes en particuliers. Elle a également affirmé avoir évoqué la situation des détenus présumés salafistes et les conditions de vie déplorables dans lesquelles se trouvent les locataires des maisons d’arrêt en Mauritanie.
Les représentants des organisations de ce forum n’ont pas manqué de rapporter à la presse les réponses du général aux différentes questions et remarques soulevées au cours de cette rencontre.
Par rapport à la question du passif humanitaire, ils ont affirmé que le général avait déclaré que, présentement, il s’agit d’un début, avant de promettre de tout faire pour apporter les solutions définitives et globales se rapportant à ce dossier. Il a également indiqué qu’il avait chargé un ressortissant de la zone du fleuve, en l’occurrence le colonel Dia, de ce dossier, dont il demeure convaincu de tout l’engagement et toute la sincérité dont il a fit preuve pour parvenir aux résultats connus.
Concernant le dossier des salafistes, Ould Abdel Aziz avait indiqué qu’il s’agit d’un problème complexe qui demande des juges et des tribunaux avec des compétences particulières, avant de s’engager à améliorer les conditions de détention de toute la population carcérale.
Certains représentants d’organisations ont affirmé que le général Ould Abdel Aziz avait déclaré au cours des entretiens qu’ils ont eu avec lui : « je sais qu’il y en a qui sont contre moi, moi aussi je suis contre eux ».
Auparavant, les groupes de Oumar Abdoul Sarr et de Soumaré Abdoul Aziz avaient demandé, avec beaucoup d’insistance, au général Aziz de rencontrer les ONG membres du FONADH, avant sa démission, estimant que ceux sont elles qui ont, de tout temps milité, sur le terrain, en faveur de la question du règlement du passif humanitaire.

Rajel a dit…

Puisqu'il n'y a jamais eu de condamnation de ces personnes pourquoi n'ont-ils pas le droit de militer dans un parti? Ce ne sont pas des criminels à ce que je sache!!! Et de toutes les façons les mêmes sont allé dans tous les partis y compris à l'UFP. Seul Tawassoul et Hatem les avaient officiellement et publiquement prévenus que ce n'était même pas la peine qu'ils viennent les voir. Et quand on voit comment a fini Hatem et Saleh on se dit qu'il ne reste que Jemil et Tawassoul

Bebe BA a dit…

Kerch,

tu as le droit de soutenir qui tu veux! même Aziz, si tu veux!

Mais pour le defendre, cherches d'autres arguments, car ceux que tu balances ne sont pas crédubles, pas du tout!!!!

Une idée, prends des cours avec ma chère Bilkiss! Elle le fait très bien et du fond du coeur!

Bebe BA a dit…

Rajel,
Trés bien, je vois déja à quel genre d'indivudu, j'ai affaire!

Comme , ils n'ont pas été jugés, cela sous entend, qu'ils sont innocents?

Dis moi, qui va juger ces gens là? alors ceux qui sont censés de la jugés doivent aussi être jugés!

Donc, ils ont le droit de mettre en ruine?

C'est parce que les islamistes et le hatem ne les ont acceptés que leurs partis battent l'aile?

Que dire du RFD qui les accepter?

Tu sais Rajel, en Mauritanie "on sait qui est qui"

Chéri, (si tu es là) Rajel ne sera pas invité pour notre mariage

Rajel a dit…

Même si tu ne m'invites pas je vais venir par la force (ano faut pas écouter les femmes elles ne font que semer la zizanie entre les hommes).
Notre chérie (moi aussi je voulais mais j'ai trouvé plus rapide que moi)
comment peut-on savoir qui est coupable? Qui est responsable? Qui est complice? Qui est victime de calomnies? Qui est innocent? Qui est diffamé? Il faut un procès sinon ils sont innocents. C'est le droit qui est comme ça, je n'y peux rien aneu ba'd.

kerch a dit…

bebe c'est toi qui n'a pas d'arguments. Tu es qui pour donner des leçons? Vous vous dites démocrates et vous ne connaissez rien à la démocratie! Tous des dictateurs! Si ce n'était pas Aziz aujourd'hui Ould Taya est entrain de boire du thé sous une tente au palais. Aziz c'est le meilleur je te dis que ça plaise ou non et il va être élu au premier tour inchallah; ceux qui ne sont pas contents ils peuvent aller à Doha!!!

Anonyme a dit…

kerch je crois que tu es nouveau ici tu ne connais pas encore qui es qui! si tu ne veux pas que j'ouvre l'ordinateur pour te régler ton compte touche pas à bebe! Tu n'es qu'un corrompu spécialiste de la danse du ventre qui ne cherche que son intérêt matériel. On se moque de Aziz, on se moque de savoir s'il est le meilleur ou pas. Tout ce qu'on lui demande c'est de respecter les règles du jeu démocratique. S'il veut être président il n'a pas à se servir du Basep pour s'imposer par la force aux mauritaniens. Il n'a qu'à attendre la fin du mandat du président élu et se présenter librement comme tout mauritanien.

kerch a dit…

ano tu n'es qu'un ane. C'est toi le corrompu qui courre derrière les étrangers pour vendre ton pays! morr wo morr wo morr!!! Si toi et ton bebe vous n'êtes pas contents il faut boire l'eau du bhar. Aziz est notre président et il sera élu encore et encore. Vous n'avez que les mots à la bouche; si ce n'était pas lui Ould Taya serait encore parmi nous comme chef. C'est peut-être d'ailleurs ce qui est bien pour des cons comme vous. Tfeu

Anonyme a dit…

Ould Dadé petit tyran en herbe et personnage ridicule : malversations, favoritisme et ignorancecopiarpegar

Anonyme a dit…

kerch, ya mnadoum bered bered bered

Anonyme a dit…

ya mnadoum bered bered bered we esma3ha

copiarpegar

kerch a dit…

Que des cons sous cette tente! Venez vous battre en Mauritanie si vous êtes si courageux. copiar ma n ar chinhi, Thit!!!

kerch a dit…

thir kiv tayra

Anonyme a dit…

kerch thit c pas zein chi tayeb gal Couli
va remplir le kerch avec ton Aziz et sa bande d'opportunistes mais soyez assurés que vous allez tous payer pour ce veyavi

copiarpegar

Bebe BA a dit…

kerch, sois beau et reste cool et surtout laisses de coté les insultes!

Si je te dis de chercher des arguments, c'est parce que les tiens laissent à désirer!

Je reprends ce que tu as dis:
"Aziz il va gagner parce que c'est e meilleur"
- Moi, je te dis que Aziz gagnera (c'est un fait) parce qu'il n'aura personne de valable en face de lui et ne se seront pour voter que ses partisans!

"il aime son pays et il va tout changer. Il n'a pas besoin de voler comme les autres,"
- Cela, je n'en disconviens pas parce que moi, j'aime la Mauritanie plus que tout!

"il ne pense qu'au développement du pays. Le pouvoir ne l'intéresse pas parce que il a eu l'occasion de le prendre plusieurs fois mais il n'a pas voulu."
- Maintenant, tu nous prends pour des cons!
- Le général n'a jamais voulu du pouvoir, la preuve: quant il a été limogé, il a fait un coup d'état!
- Le général n'a jamais voulu du pouvoir, la preuve: Il se debarasse de sa tenu militaire pour endosser celle du président
- Il n'en veut tj pas, mais il paye des candidats pour ne pas rester tout seul dans l'arene!


"Alors pourquoi ne pas essayer avec lui?"

Non merçi, on a eu 21 ans de Taya, on ne veut avoir 2ans de plus!
S'il a voulu Taya hors de la Mauritanie c'est pour preserver ses richesses et sa tête qui n'auraient pas résisté à un autre coup d'état des amis ou des fans de Hanena

Sois sincère en toi même et eqpliques moi la diffèrence entre Taya et Aziz

Je ne pourrais jamais me pretendre plus intellectuelle que quiconque içi, n'ayant qu'un bac!
D'ailleurs, c'est pour cela je suis là!

PS: Tu serais sympa de ne plus insultés mon fiancé et cela va de soi que tu n'es pas invité au mariage, lol

Sans Rancunes!!!!!!!

kerch a dit…

je vais commencer par la fin: comme Rajel j'ai le droit d'aller où je veux en Mauritanie: le mariage si je veux je viens par la force, mais je suis que quand Aziz sera président et que tout le monde verra que c'est le meilleur président de l'histoire de la Mauritanie je serais votre invité d'honneur.
Tu dis qu'il va gagner parce qu'il n'y a personne de valable en face de lui. Moi je te demande sérieusement: qui est valable en Mauritanie. Ton Hanene? Parlons-en? Ce taximan a essayé un coup d'Etat d'amateur et Aziz l'a écrasé comme une vermine. Les autres, tous les autres ils n'osaient même bouger leurs petites queues quand Taya était là. Alors aujourd'hui tout le moinde doit dire merci à Aziz de nous avoir débarassé d'un dictateur qui nous a rendu la vie impossible pendant 21 ans. Il faut être reconnaissant. Oui: Aziz ne voulait pas du pouvoir la preuve il l'a cedé à deux reprises. Mais devant des incapables notoires qui ne savent pas gerer le pays et qui mettent en danger la sécurité des Mauritaniens Aziz a été obligé de se présenter démocratiquement à une élection. Et tu veras que les mauritaniens ne sont pas ingrats comme vous: ils voteront pour le président des pauvres, celui qui allait visiter les kebbat au lieu d'aller se promener en Espagne, en France et au Japon, celui qui est allé visiter des villages qui n'ont jamais vu un simple directeur à plus forte raison un ministre, un premier ministre ou un président. Alors, l'océan atlantique c'est loin, aller boire!

Anonyme a dit…

kerch,tu ne vois pas que tu ne fais pas le poids?
guithalak ba3d Bebe matjewegh eiwa vas y emlla kerchak

copiarpegar

kerch a dit…

copiar tu peux rêver de vengeance, tu montres que tu n'es qu'un jaloux envieux qui ne pense qu'à la vengeance et c'est pas mieux que thir!

Bebe BA a dit…

Rajel,

C'est foutu pour toi!
Le mariage se fera sans toi et n'essaie pas d'influencer mon chéri, il a le sang chaud, lui!!

S'il y'a eu de proçes, c'est parce que ceux qui devaient le faire étaient plus impliqués que les autres!

Rajel a dit…

Je suis sur que ton chéri connais bien la assabiya! Il va donc m'inviter ne serait-ce que parce qu'il a fait la course alors qu'il aurait du rester loyal et attendre que tout le monde soit prêt avant de poser sa candidature par surprise (il y a des putschistes partout).
Si tout le monde est mouillé il faut donc remettre les compteurs à zéro parce qu'on ne va pas emprisonner tout le monde ou fusiller la moitié du pays.

Mina a dit…

Bebe ntiyeu gah machaalah! il faut que tu prévoies plus que le nombre des invités parce qu'il y aura beaucoup d'imprévus. Je vous que les pros aziz rappliquent!!! Heureusement que tu as des gens pour te défendre.

Bebe BA a dit…

Kerch,

Hanena n'est pas mon le mien!
reconnais que s'il n'avait pas ouvert cette brêche, il y'aurait pas eu de coup d'état, le 5août!
C'est un taximan perhaps, mais un taximan qui a des couilles (sorry cheri)

Si Aziz était vraiment sur d'être dans son droit, il n'avait qu'à attendre 2012 pour se présenter aux urnes!

S'il est vraiment meilleur que les autres, je serais la 1ére à l'applaudir car je ne veux que du bien pour mon pays!

Il a commencé la lutte contre la gabégie, mais comme on dit "avant de balayer la porte de ton voisin, commence par ta porte". j'étais la 1ere à dire qu'il faut continuer ainsi quand Bodiel a payé (il y'a eu un débat sur Bodiel içi), mais en même tps, on a remarqué que c'était un vulgaire règlement de compte!

Au fait, c'est quoi thir


PS: Pour mon mariage, je te ferais "vider par les videurs"!

Mina a dit…

J'ai vraiment pitié de Mbaré: il va rester là à garder le pouvoir pour Aziz sans rien pouvoir changer! C'est la présidence la plus frustrante de l'histoire du pays.

Bebe BA a dit…

Qu'est ce que tu veux, mina?
Ils ont surement un dossier sur lui!

kerch a dit…

Les cons ont commencé à critiquer Aziz avant même de le laisser travailler. Comment peut-on juger quelqu'un avant même qu'il ne dise quoi que ce soit?
Hanane n'a rien fait du tout sauf tuer des innocents. Aziz il y a longtemps qu'il préparait son coup mais il fallait attendre le bon moment. Il faut suivre ce monsieur je vous assure qu'il va créer la surprise.
PS: je ne sais pas comme l'écrire avec le clavier français mais Thir (le clavier ne parle pas hélas) c'est littéralement "vole" "envoles-toi" comme l'oiseau: signifie dégage.

Unknown a dit…

Bonsoir,
kerch mais toi-là tu cognes fort hein! bebe c'est toi qui nous l'a sorti de son sommeil: il y en a qui font bien de venir se servir et de repartir en douceur lol. Kerch nous ici on est zen! Suis le conseil de copiar, bered, bered!

Mina, Mbaré fait pitié en effet: un semblant de président! Il ne va même pas présider un conseil des ministres. Même la Reine d'Angleterre vaut mieux.

Mina a dit…

tu es entrain de m dire que ce pays est foutu parce que s'ils ne tiennent les gens que par les dossiers et les enregistrements tout le monde se mettra à carreau. J'aimerais bien savoir que le FNDD va faire maintenant que Aziz ne dort plus à la présidence.

Bebe BA a dit…

Kerch, tu sais que tu es vraiment de mauvaise fois, en ne reconnaissant ça à Hanena!

C'est normal qu'on critique Aziz.
Au cas où tu serais pas au courant: il a fait un coup d'état qu'il a appellé rectification!!!

De toute façon là, on est obligé de le suivre!

mina,

Le FNDD cherche une solution pour reporter ces élections et ils vont à Dakar pour parler avec Aziz et son cousin sénégalais!

kerch a dit…

Je te dis que Hanane il n'a rien fait et il n'est rien: la preuve il est entrain de manger dans la main de Aziz qui l'a maté deux fois. Comme dirais l'autre Tendgha mouta arvine, ou encore Feyti khamna police police khamna feyti.
Le coup d'Etat c'est Sidi qui l'a fait et pas Aziz qui a sauvé le pays encore une fois.

Bebe BA a dit…

Kerch,

Si tu m'expliquais un peu comment Sidi a fait un coup d'état et Aziz nous a sauvé? ( je crois vite mais il faut expliquer longtemps)

PS: entre hannena et aziz, c'est un putchiste vers un autre!
normal quoi!!!!!!!!!

Ablaye a dit…

Bonsoir,
keurch merci d'enrichir les débats. Ici tous les points de vue sont écoutés, lu avec attention tant que tout le monde respecte le point de vue de tout le monde. Je ne pense pas que le problème soit la personne du général Ould Abdel Aziz. C'est juste une question de respect des règles. On a une constitution qui fixe les règles d'accession au pouvoir. Si chacun décidait de jouer sa particition on ne s'entendrait plus. Il faut le même code de la route pour tout le monde sinon, tu roules à gauche moi à droite et il y aurait toujours des accidents de la route.

kerch a dit…

Attention: entre hanane et aziz c'est un apprentis putschiste vers un valeureux officier qui sauve un pays livré à un vieux manipulé par des corrompus et des vieux (Ould Sidi Baba , Moussa Fall) qui ne savent que conduire le pays au gouffre. En limogeant les valeureux officiers qui ont sauvé le pays à plusieures reprises Sidi a dépassé les bornes

Bebe BA a dit…

Kerch,

Sois cool et expliques moi, le coup d'état de Sidi!

Putchiste ou apprenti: bourou fof ko farine!

kerch a dit…

le coup de Sidi c'est contre la Mauritanie: limoger les vaillants généraux de l'armée que lui-même a salué et félicités la veille sur Al Jezeera. En plus sans ces généraux qui connaitrait Sidi?

Bebe BA a dit…

Kerch,

Je suis desolé mais cela ne justifie pas un coup d'état et personne n'est indispensable!

Si un président ne peut plus se permettre de limoger ses généraux, on va où?

Pour le reste, tu as raison, Sidi a été militairement élu!

kerch a dit…

copiar tu vois! je vais avoir mon invitation au mariage: bebe est d'accord avec moi que sans Aziz Sidi ne serait rien. Cette fille ce qui me plait en elle c'est qu'elle est objective. Bravo ma soeur.

kerch a dit…

Rajel woylak tu vas être vidé moi je vais trouver une inviter yakhay. Tu vas chômer avec tous les FNDD qui marchent pieds nus surtout depuis que Boidiel il a remboursé les 103 millions qu'il avait volé, le sarragh

Anonyme a dit…

remettre les compteurs à zéro Rajel mahou valek tu veux que les pilleurs resteront en toute impunité manalla il faut yaça7bi poursuivre en justice tous les présumés coupables de pillage des deniers publics houma ye3ttihoum fergha sont responsables de tous les maux yelli yekhlihoum inchalla

Kerch, voila you made it bered raçak et tout ira bien
ente ta3raf minhouwa cheikh les videurs?

copiarpegar (témoin et videur)

kerch a dit…

cheikh les videurs ella Aziz. Leyn y déconni wahed towv n a'ytouh wokhlass. Aziz il vide tous les déconneurs: Ould Taya, Ely, Sidi. Vive le général!!!

Le Juste a dit…

kerch, tu devrais te faire appeler kebch comme tous les moutons comme toi qui suivent Aziz aveuglément. Vous avez un homme qui ne connait que la violence et qui vous demande de sauter par la falaise et tous les moutons sautent. Vous allez sucer le sang de ce pays et nous mettre dans une merde pas possible. Allez demander aux pays qui ont vécu un peu sous embargo: votre nouvel ami le Roi des fous sait de quoi il parle. Vous allez tuer ce pays à petit feu.

Anonyme a dit…

kerch,le videur de ton Aziz ella yetla7aç(Hadi, Gazwani..... et copiar entouma vem)
wait ch'wey and see

copiarpegar

kerch a dit…

et toi tu devrais te faire appeler Le Faux, Le Menteur, Le Kezzab avec Majuscule molli. J'ai compris votre jeu ici: vous vous réunissez tranquillement entre amis sous prétexte de discuter de la démocratie alors que vous n'êtes que des désœuvrés qui s'ennuient à l'étranger dans les bras de vieilles occidentales que vous ramassez dans des bars. Je vais aussi en parler à tous les patriotes sincères et on va vous exploser. Il faut aller boire l'eau du bhar ou tu changes de nationalité: ici l'homme juste et aimé c'est Ould Abdel Aziz le meilleur des fils de la Mauritanie.

kerch a dit…

copiar, ça ne marche pas cette tactique: Ould Abdel Aziz, Ould Ghazouani et ould Hadi même combat: vider le pays des charognards et des voleurs du FNDD et des vas-nu-pieds qui sont à l'étranger et qui ignorent tout des réalités de leur pays. On est là, on reste là et les autres vont plonger leur bec dans le bhar et leurs coupes de champagne.

Anonyme a dit…

monsieur l'agent de tirage du trésor public les vas-nu-pieds minhouma? hahaha je suis en train de rire gal Coli aloummoulana kerch ente ça ma tehchim

copiarpegar

kerch a dit…

a ton avis copiar qui sont les va-nus-pieds? Tu peux rigoler tout ton saoul mais tu ne changeras rien à la réalité. C'est facile de rester accoudé à vos bars à l'étranger et de crier contre le sauveur son Excellence le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, le meilleur des fils de la Mauritanie.

Ablaye a dit…

Le match est très chaud ce soir: kebch, il n y a pas que des bars à l'étranger et les bars ne sont pas qu'à l'étranger si tu vois ce que je veux dire. Il y a des maisons et des gens à Nouakchott avec des gens qui nagent dans le vin comme il y a des mosquées et des salles de prières à l'étranger comme tu dis. Tu sais dans le mode d'aujourd'hui il n y a plus d'étranger. Le monde est un et indivisible et c'est pourquoi qu'on ne peut pas isoler la Mauritanie du reste.
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Bonne lecture.


Médiation sénégalaise en Mauritanie: Gadio met les bouchées doubles

BILADI
A quelques heures de la démission de toute fonction officielle et militaire du chef de l’Etat, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, donnée pour «imminente» et même certaine avant jeudi à minuit, la médiation sénégalaise, rondement menée par le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, met les turbos.
Négligée au départ, cette médiation suscite de plus en plus d’intérêt dans l’opinion et pourrait bien aboutir à quelque chose.


Au cours de la quinzaine écoulée, l’émissaire du président Abdoulaye Wade a pris langue avec tous les protagonistes de la crise politique et institutionnelle prévalant dans notre pays depuis le coup d’état du 6 août 2008.
Ainsi, le chef de la diplomatie sénégalaise a rencontré le président déchu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, dans sa «réclusion» volontaire de Lemden, le général Aziz à deux reprises, le président de l’assemblée nationale, Messaoud Ould Belkheir, les responsables du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD) et le président du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), Ahmed Ould Daddah, par ailleurs chef de file institutionnel de l’opposition, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le professeur Cheikh Saad Bouh Kamara, fraichement installé dans sa mission d’observation et de surveillance de l’élection en vue (l’importance de ce dernier réside dans une hypothèse de report de l’élection dont son organe pourrait bien être, dans le cadre d’un compromis, le demandeur).
Ce forcing, véritable débauche d’activités diplomatiques par un incessant balai et une succession de voyages entre Dakar et Nouakchott, vise l’organisation d’une table ronde entre frères «ennemis» mauritaniens se regardant en chiens de faïence depuis plusieurs mois. Une tentative de conciliation sous l’égide du président Abdoulaye Wade dont la capitale sénégalaise offrirait également le cadre.

Nouveau plan de sortie de crise

La médiation du chef de l’Etat sénégalais, avec à la clef un plan de sortie de crise, aurait notamment comme première ambition de recueillir l’assentiment de la communauté internationale. En fait, les différentes organisations partenaires de la Mauritanie : Union Africaine (UA), Organisation des Nations Unies (ONU). Elle se déroulerait notamment en présence du Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki Moon et du président de la Commission de l’Union Africaine (UA), Jean Ping.
Particulièrement méfiantes à l’égard des positions pro putsch du Guide libyen, le colonel Mouammar El Kadhafi, président en exercice de l’Union Africaine (UA), le FNDD et le RFD ont suggéré à l’émissaire sénégalais une présence de l’Union Européenne à l’hypothèque table ronde de Dakar.
Dans le détail, le plan proposé comporterait notamment la formation d’un gouvernement d’union nationale, la mise sur pied d’une Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) consensuelle, une future élection présidentielle ouverte à tous les candidats. Les conditions de formation d’un nouveau gouvernement et d’une nouvelle CENI renvoient naturellement à un report de l’élection présidentielle du 6 juin 2009.
Avant l’ouverture de toutes négociations, le Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD) exige certains préalables : l’arrêt de l’exécution de l’agenda électoral unilatéral des militaires, la libération des détenus d’opinion (l’ancien premier Ministre, Yahya Ould Ahmed Waghef et ses codétenus)…
Le FNDD estime que toute négociation doit avoir pour «finalité» la mise en échec du coup d’état du 6 août 2008 et contre carrer l’exécution du calendrier électoral de la junte.
Cependant, la dernière sortie du front comporte une nouveauté dans la mesure où le communiqué de presse du 15 avril ne réitère pas la condition de rétablissement du président renversé dans ses fonctions. On le présente seulement comme partie de la solution de la crise. Une évolution notoire de la position du FNDD qui parait plutôt préoccupé par le départ de Aziz que par le retour de Sidi.
Ahmed Ould Daddah, président du RFD et chef de file institutionnel de l’opposition, pourrait également faire une «concession» dans son refus catégorique de la candidature des militaires en service à la date du 6 août 2008. En cas de gouvernement d’union nationale et d’une CENI consensuelle, il tolérerait la candidature de Aziz.
Ces «nouvelles» dispositions, qui restent à confirmer chez les uns et autres, pourraient faire naître encore un mince espoir de solution. D’ailleurs, lors du dernier conseil des ministres, Aziz, répondant à une question ministérielle, a fait savoir que l’hypothèse de gouvernement d’union nationale demeure possible en cas de compromis entre les acteurs de la crise.
Pendant ce temps, la junte ne varie point dans la mise en œuvre de son chronogramme qui semble prendre même de l’allure avec la démission du général Mohamed Ould Abdel Aziz, l’intérim de Mbaré et la réorganisation du HCE. Au moment où nous mettons sous presse, le général devrait s’adresser à la nation à travers un discours d’au revoir ou d’adieu. Toutes les hypothèses demeurent ouvertes.


Koucheka

Ablaye a dit…

Je vais prendre le relais de bebe pour vous livrer quelques lectures:
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Communiqué conjoint du Front et du RFD à propos de la médiation sénégalaise

Le Rassemblement des Forces Démocratique (RFD), Présidé par le Chef de file de l'Opposition, Monsieur Ahmed Ould Daddah, et le Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD) viennent de signer une déclaration commune relative à la médiation du Sénégal en vue de trouver une issue à la crise dans laquelle se débat le pays depuis le Coup d'Etat du 6 août 2008.

Dans ce communiqué, les deux forces opposées au putsch militaire de Ould Abdel Aziz, posent les préalables à l'ouverture de dialogue et précisent le cadre dans lequel la solution devrait être trouvée. L'arrêt de l'agenda de la Junte, la libération des prisonniers politiques, le respect des résolutions du Groupe de Contact et de l'Union Africaine et la levée des restrictions des libertés publiques sont les principales revendications des deux ensembles.

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Importante Conférence de Presse du FNDD



La Direction du FNDD face à la presse, ce jeudi 16 Avril 2009 à 17 H au siège de l’UFP. Rendez-vous médiatique important.



Nouakchott, le 16 – 4 – 2009





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Voici le texte de cette déclaration:

Communiqué conjoint relatif à l’initiative de sortie de crise présentée par le Sénégal

Le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et le Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD), dans le cadre de leur coordination et de leur concertation au sujet de la grave crise que vit actuellement la Mauritanie :
- Conscients du fait que la persistance de cette crise menace dangereusement le présent et l’avenir du pays ;
- Animés par la ferme volonté de rechercher une solution consensuelle rapide à cette crise qui garantisse le retour à une vie constitutionnelle normale ;

Proclament leur disponibilité par rapport à l’initiative présentée par le Ministre des Affaires Etrangères de la République Sœur du Sénégal et visant l’ouverture d’un dialogue sérieux et sincère entre les trois (3) parties concernées en vue d’aboutir à une sortie de crise consensuelle,
Affirment leur conviction que la réussite d’un tel dialogue passe nécessairement par le rétablissement d’un climat de confiance et l’observation des préalables suivants :
1. L’arrêt immédiat de la feuille de route relative aux élections présidentielles ;
2. La libération de tous les prisonniers politiques et l’arrêt de toutes les poursuites engagées depuis le 6 Août 2008 ;
3. Le respect de toutes les libertés publiques et l’ouverture des médias publics à toutes les parties ;
4. La reconnaissance du communiqué publié à Paris le 20 Février 2009 par le Groupe de Contact International sur la Mauritanie ainsi que des résolutions de l’Union Africaine comme références uniques pour le dialogue à venir.


Nouakchott le 16 Avril 2009

Le RFD
Le FNDD

Ablaye a dit…

Ahmed ould Daddah n'apprécie pas la blague de Ould Abdel Aziz:
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Ould Daddah: "la démission de Aziz est une blague de mauvais goût"
Quant au népotisme, favoritisme et commerce des avantages indus, il suffit de jeter un coup d'oeil sur les nominations opérées depuis le 6 août 2008 et plus particulièrement depuis les derniers mois.

Quant au népotisme, favoritisme et commerce des avantages indus, il suffit de jeter un coup d'oeil sur les nominations opérées depuis le 6 août 2008 et plus particulièrement depuis les derniers mois.

Le Président du rassemblement des Forces Démocratique (RFD), Monsieur Ahmed Ould Daddah, s'est attaqué, sur le plateau de la chaîne de télévision El jezeera, au petit jeu du Général limogé visant à grappiller des miettes de légitimité pour son coup d'Etat du 6 août 2008. Pour Ould Daddah, dont le parti est la cible des services de renseignements de la Junte depuis qu'il a décidé d'affronter cette dernière, la démission supposée du Général ne pourrait se faire que devant un Président élu. Il s'agit là, dira le Chef de file de l'Opposition Démocratique au Président élu, d'une farce au goût douteux.

Revenant sur la lutte contre la corruption, cheval de bataille du Général limogé, Ould Daddah fait remarquer que ce dernier est à la tête de l'une des plus grandes fortunes du pays. Depuis les années quatre-vingt que Ould Abdel Aziz servait les régimes en Mauritanie, il n'a pas pu amasser cette fortune en faisant fructifier son seul salaire de militaire, dira-t-il en substance.

Quant au népotisme, favoritisme et commerce des avantages indus, il suffit de jeter un coup d'oeil sur les nominations opérées depuis le 6 août 2008 et plus particulièrement depuis les derniers mois. Plus un critère de compétences ou d'adéquation entre poste et son occupant n'est respecté. Souvent la seule référence des heureux élus est une parenté avec le Général.

Ould Daddah reviendra sur la question des sanctions. Il est opposé aux sanctions collectives visant tout le peuple mauritanien mais favorable à un ciblage dans ce domaine. Qu’elles soient collectives ou individuelles, les sanctions sont déclanchées par l'action de Ould Abdel Aziz, par son coup d'Etat.

Il faut rappeler que l'Union Européenne a suspendu la coopération avec la Mauritanie en application de l'Accord de Cotonou qui prévoit l'obligation faite aux bénéficiaires de respecter l'Etat de droits. La Junte, son gouvernement et ses soutiens politiques et financiers sont l'objet de sanctions individuelles de la part de l'Union Africaine et des Etats Unis. Toutes ces sanctions ont été provoquées par le coup d'Etat du Général limogé et cesseront quand il sera mis en échec.

Source:For-Mauritan ia

Ablaye a dit…

L´EDITO DE BILADI


Ça s’appelle tenter de sortir ‘’par le haut’’ de cette crise politique qui secoue le pays depuis le putsch du 6 août dernier. Le général Aziz a, en effet, démissionné hier de toutes ses fonctions civiles et militaires. Il est remplacé, à la tête de l’Etat, par le président du Sénat qui assure apparemment l’intérim d’on ne sait qui: Aziz ou Sidi?
Un montage pas trop pertinent, ni juridiquement, ni politiquement.


Mais le conseil constitutionnel, dont le président a été consulté de vive voix par le directeur du cabinet du président du HCE, semble avoir trouvé la parade à cet imbroglio. En refusant le volet communicationnel de la démission que préconisaient les services de la communication du général (acte qui peut être assimilé à une désobéissance caractérisée à l’autorité et d’indépendance d’esprit des membres du conseil), l’honorable institution ne pouvait pas, tout de même, pendre son courage et refuser tout à l’exécutif. Elle a cautionné ce montage, un véritable simulacre, qui lui a été proposé.
Après huit mois et quelques jours, le général accepte, donc, de quitter le pouvoir, comme on dit, par la fenêtre pour y revenir par la porte. C'est-à-dire qu’il va tenter, après avoir y été par la force, de le conquérir par les urnes. Une option à laquelle ses adversaires s’y opposent fortement.
Pourtant, au cours de son dernier conseil de ministres, il n’a pas exclu l’idée d’un gouvernement de consensus national. Une manœuvre ou une conviction ?
Au-delà des hypothétiques chances de sortie de crise, cette démission suscite beaucoup d’interrogations, trop d’incertitude et provoquerait, certainement, des convoitises.
Le pouvoir est peut être la seule chose qui ne se prête pas, ne peut pas être confié à la ‘’garde’’ en attendant de faire autre chose et d’y revenir.
Au paravent, cette performance n’a jamais été réussie dans les annales de l’histoire. Un pari que Aziz compte bien gagner !

Ablaye a dit…

Lu pour vous:
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SALUT MON FRERE SARR IBRAHIMA IL FAUT TE RESPECTER TOI-MEME ET RESPECTER LES NEGROS MAURITANIENS. IL FAUT QU´ON VOUS DISE LA VERITE. VOUS AVEZ COMMIS DES ERREURS IMPARDONNABLES ET L´HISTOIRE RETIENDRA VOTRE COMPLICITÉ AVEC LES PUTSCHISTES. VOUS DITES QUE LE PRESIDENT SIDI EST UN HOMME IMPOSÉ PAR LES MILITAIRES ET VOUS VOILA; SOUTENIR LE CRIMINEL MILITAIRE AZIZ QUI A FAIT UN COUP D´ETAT CONTRE UN PRESIDENT ÉLU DEMOCRATIQUEMENT. VOUS AVIEZ VOUS-MÊME RECONNU VOTRE DEFAITE ET SALUÉ LA VICTOIRE DU PRESIDENT SIDI QUE VOUS N´AVIEZ PAS MANQUÉ DE L´ENCENSER À L´EPOQUE APRÈS VOS DIFFERENTES AUDIENCES AU PALAIS.NOUS N´AVONS PAS DE MEMOIRE COURTE MONSIEUR SARR. LORS DE VOTRE PASSAGE A DAKAR, L´ETÉ DERNIER; DEUX JOURS AVANT LE COUP D´ETAT DU FAUX GENERALE. JE VOUS AVAIS POSÉ LA QUESTION: POURQUOI SUIVEZ-VOUS AHMED DADDAH COMME SON ESCLAVE ET JE T´INVITAIS A PRENDRE TES RESPONSSABILITES EN TANT QU´OPPOSANT INDEPENDANT ET DE REFUSER LA MANIPULATION D´AHMED DADDAH. VOUS M´AVIEZ REPONDU DEVANT TOUS LES REFUGIES MAURITANIENS "JE SUIS AVEC AHMED DADDAH POUR DEFENDRE MON INTERET PERSONNEL".C´ ETAIT DANS LES LOCAUX DU CENTRE AMADOU MALICK GUEYE A DAKAR. MES TEMOINS SONT TOUJOURS VIVANTS : WANE MAMADOU, MOUSTAPHA TOURE. AMADOU THIAM, DIA MOHAMED ABDALLAHI, SAMBA THIAM TOKOSSEL, BARRY OUSMANE. TU M´AVAIS DECU PAR CETTE REPONSE ET JE NE RECONNAISSAIS PLUS MON ANCIEN COMPAGNON DE PRISON A OUALATA.DEPUIS JE ME SUIS FAIT UNE IDÉE SUR IBRAHIMA SARR, IL NE CHERCHE QUE DE L´ARGENT ET LE POUVOIR TOUT LE RESTE C´EST DU PIPEAU.LA DEMOCRATIE IL N Y CROIT PAS, AZIZ L´A COMPRIS ET A ACCEPTÉ LE JEU. TROIS NEGRES POUR LE SOUTENIR À LEGITIMER LE PUTSCH: BA MBARÉ, SARR IBRAHIMA ET KANE HAMIDOU BABA. J´AI HONTE POUR NOTRE COMMUNAUTÉ MARTYRISÉE ET JE PENSE À NOS CAMARADES MORTS À OUALATA. ILS NE DOIVENT PAS APPRÉCIER CE QUI SE PASSE AUJOURD´HUI SOUS NOS YEUX. . LA LUTTE CONTINUE KANE IBRAHIMA AU CANADA

Anonyme a dit…

kebch(perdón manighaçid'ha) kerch lu pour toi

jeudi 16 avril 2009
Question cherche réponse:
Comment peut-on démissionner quand on est déjà limogé?
Pr ELY Mustapha
haut-et-fort.blogspot.com

copiarpegar

Bebe BA a dit…

Lu pour vous sur le site à potins

L'Union du Maghreb Arabe souhaite observer les élections présidentielles en Mauritanie

Le ministre des affaires étrangères Mohamed Mahmoud Ould Mohamedou a reçu un message du secrétaire général de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), Lehbib Ben Yahya, dans lequel il lui affirme la disponibilité de l'UMA d'observer la présidentielle en Mauritanie ; élections qu'il a qualifiées de "développement positif de nature à garantir ce auquel nous aspirons tous: le retour de notre chère Mauritanie, et de façon complète, à la situation constitutionnelle".

Le secrétaire général de l'union a exprimé dans son message ses "sentiments sincères d'appui et de soutien à la Mauritanie, président, gouvernement, parlement et peuple, émettant le voeu de voir ses efforts couronnés de succès dans l'intérêt du peuple mauritanien frère et la fierté de tous les fils du Maghreb Arabe, dans la souveraineté nationale complète, les espoirs des frères et des partenaires de voir la Mauritanie jouir toujours de la sécurité et de la stabilité et consacrer tous ses efforts au développement et à la construction".

M. Lehbib Ben Yahya a exprimé le soutien de l'Union à la feuille de route adoptée par la Mauritanie, soulignant que le secrétariat général qui a, par le passé, soutenu la Mauritanie à travers sa participation aux journées nationales de concertation en octobre 2005 et les Etat généraux de la démocratie à la fin de l'année dernière, aspire sincèrement à voir la Mauritanie poursuivre son rôle agissant dans le processus de construction de l'Union du Maghreb Arabe et d'appui à la marche d'intégration maghrebine".

La disponibilité exprimée par l'Union du Maghreb Arabe d'observer les élections présidentielles en juin prochain intervient trois jours après une déclaration de M. Ahmed Ben Hilli, secrétaire général adjoint de la ligue Arabe dans laquelle il a affirmé la disponibilité de la Ligue des Etats Arabes à observer ces élections à propos desquelles le regroupement du Sahel et du Sahara qui regroupe 28 Etats africains était le premier à affirmer sa disponibilité à les observer.

Plusieurs organisations et institutions internationales non gouvernementales ont aussi exprimé la même disponibilité, dont notamment le regroupement des organisations locales arabes et africaines.


© News Press - Avril 2009

Bebe BA a dit…

Mes soeurs, apparement ça chauffé hier dans la khaïma!

Mes soeurs, il faut pas laisser les gars tous seils içi, il faut passer de tps en tps pour les modérer.

Quant on est pas là pour les rappeller à l'ordre, ils se laissent aller, lol!!!

Bebe BA a dit…

Lu pour vous:

Fin de cycle ou nouvelle ére au Rfd ? : Ahmed Daddah sur la ligne rouge



Au moment où son parti est secoué par la démission du 1er vice-président, Kane Hamidou Baba, le leader du Rassemblement des forces démocratiques (Rfd) se voit obligé de faire face aux attaques tous azimuts de ses adversaires du pouvoir, avec en première ligne le général Ould Abdel Aziz.

Assistons-nous à une fin de cycle de l’éternel rival de l’ancien président Taya ? Le cauchemar continue de hanter les nuits du leader du Rassemblement des forces démocratiques (Rfd) Ahmed Ould Daddah depuis que son protégé, le vice-président du Rfd, Kane Hamidou Baba, l’a abandonné.

Ce dernier vient de déclarer sa candidature aux prochaines élections du 6 juin 2009. Une décision saluée par une frange de la population, qui voit en lui un nouveau Obama, capable de titiller la hiérarchie des candidats Beydanes, à l’occurrence le général Ould Abdel Aziz. Une pilule que le leader du Rfd aura du mal à avaler.

Ainsi, après avoir constaté les agissements de Kane Hamidou Baba, notamment ses propos contraires à la ligne du parti ainsi que les critiques, Ahmed Daddah avait décidé de suspendre le 1e vice-président de l’Assemblée nationale pour rétablir l’ordre dans le camp du Rfd. Une suspension qui a fait voler en éclats le Rfd, car depuis une semaine, une nouvelle tendance pro-Kane Hamidou Baba est née dans ses rangs.

Cette tendance regroupe 25 des 33 maires du parti, sept parlementaires et 70 membres du bureau exécutif. Une guerre des tranchées qui risque d’être fatale à Ahmed Daddah, depuis que le général Abdel Aziz a révélé à Nouadhibou que certains acteurs politiques, en l’occurrence Ahmed Daddah, présents dans des sites de l'opposition, ont souhaité voir se produire un coup d'Etat militaire avant août dernier. Une révélation qui a fait l’effet d’une bombe au sein du Rfd.

Pour sauver les meubles, le leader du Rfd a qualifié les propos du général Ould Abdel Aziz de ‘malveillants et dépourvus de fondement’. Lors de son périple à Nouadhibou, le général Ould Abdel Aziz avait clamé haut et fort qu’Ahmed Daddah l’avait incité, à plusieurs reprises, à perpétuer un coup d’Etat militaire avant le 6 août 2008.

Il lui avait aussi conseillé, il y a deux ans, la rupture des relations avec Israël. Ces accusations sont tombées comme un couperet sur la gorge d’Ahmed Daddah qui n’avait pas encore digéré le knock-down de son vice-président, Kane Hamidou Baba.

Répondant aux allégations du général Ould Abdel Aziz, Ahmed Daddah a démenti catégoriquement les propos que ce dernier lui prête. Par contre, il affirme avec force avoir mis en garde le général contre le recours au coup d’Etat, tout en lui rappelant qu’il s’agit d’un mode anachronique d’accession au pouvoir. En ce qui concerne la rupture des relations diplomatiques avec Israël, il affirme que sa position personnelle et celle de son Parti sont ‘constantes et notoirement connues’.

A cet égard, il a rappelé qu’il est le seul dirigeant politique à avoir souffert du bannissement à Boumdeid, en décembre 1998, pour avoir dénoncé ces relations et demandé leur rupture immédiate. ‘J’ai instamment demandé, au moment où Israël perpétrait son agression sauvage contre nos frères palestiniens à Gaza, de mettre fin immédiatement et totalement à ces relations qui nuisent tant à l’image de notre pays qu’à ses intérêts et vont à l’encontre de l’opinion de notre peuple’, rapporte le leader du Rfd.

Accusé par le général d’être l'inspirateur de bon nombre de ses décisions, Ahmed Daddah demande alors au général ‘d'avoir le courage de respecter la légalité, et de s’abstenir de se présenter à une quelconque élection présidentielle. Ainsi, il agirait dans l'intérêt supérieur de la Mauritanie.’

En prélude aux échéances du 6 juin, toutes les tactiques pour décourager l’adversaire sont bonnes. Et depuis quelques jours, la guerre des mots par les gros mots a commencé entre le général et les factions de l’opposition, ce qui présage d’une campagne présidentielle houleuse.

Mame Seydou DIOP

Source: walfad

Bebe BA a dit…

Lu pour Kerch:

Ould Abdel Aziz, 2 fois putschiste puis candidat à la présidence

Le général Ould Abdel Aziz s'est dépouillé de l'habit militaire mauritanien qu'il portait depuis 32 ans mais conserve une allure martiale: il se présente à la présidentielle du 6 juin après avoir renversé en août dernier le chef de l'Etat dont il assurait la sécurité.

Depuis huit mois, les médias d'Etat n'emploient que des termes élogieux à l'égard de ce militaire de 52 ans, dont la moustache noire s'accorde à son austérité affichée.

Selon l'agence d'information officielle, qui l'appelle "le président des pauvres", des foules viennent l'accueillir à chacun de ses déplacements et lui rendent grâce pour son action de "président du Haut conseil d'Etat, chef de l'Etat".

Mais, pour ses opposants, Mohamed Ould Abdel Aziz n'est que le "chef des putschistes" qui ont renversé le 6 août le premier président démocratiquement élu du pays, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, au pouvoir depuis seulement 15 mois.

Depuis qu'il a pris les commandes du pays, ses adversaires l'accusent de pratiquer "un populisme éhonté" ou encore d'utiliser les moyens étatiques "au service de son ambition folle".

Le général, lui, assure avoir été contraint de renverser le président pour "sauver" le pays du chaos.

Auparavant très discret et réputé taciturne, il a surpris, en tant que chef de la junte, en multipliant les discours publics. "Avant le 6 août, nous vivions dans l'injustice et l'obscurité, mais aujourd'hui, nous avons pris nos affaires en main", lançait-il le 13 avril, à Nouadhibou (nord-ouest), en fustigeant "les tenants de la gabegie".

Né en 1956 à Akjoujt (au nord-est de Nouakchott), ce fils d'un commerçant établi à Louga (nord du Sénégal) est issu de la tribu maraboutique des Oulad Bousba, fortement présente en Mauritanie et au Maroc voisin.

En 1977, il endosse l'uniforme et suit une formation d'officier à l'académie militaire de Meknès (Maroc).

En 1987, il est l'aide de camp du président Maaouiya Ould Taya, qui a pris le pouvoir par un putsch trois ans plus tôt. Il dirige l'unité chargée de la sécurité du président qui le promeut colonel en 2004.

2005 marque cependant la fin du règne de 20 ans de l'autocrate Ould Taya (aujourd'hui en exil au Qatar).

Selon le journal indépendant Le Calame, les noms d'Ould Abdel Aziz et de son ami Mohamed Ahmed Ould El Ghazwani sont alors "les deux premiers qui circulent en tant que principaux responsables du putsch", mené sans effusion de sang.

Ould Abdel Aziz fait ensuite partie de la junte - menée par son cousin, le colonel Ely Ould Mohamed Vall - qui dirige le pays pendant la "transition vers la démocratie".

En 2007, alors que l'armée s'était engagée à ne plus se mêler de politique, il est de ceux qui soutiennent activement la candidature à la présidentielle de Sidi Ould Cheikh Abdallahi.

Ce président civil, élu en mars 2007, lui fait suffisamment confiance pour le nommer général et en faire son chef d'état-major particulier en 2008.

Mais, le matin du 6 août, le président décide finalement de limoger Ould Abdel Aziz et trois autres officiers à qui il reproche de manoeuvrer au sein du Parlement pour obtenir son départ du pouvoir.

Quelques heures plus tard, Ould Abdel Aziz le renverse.

A présent, démissionnaire de l'armée, il brige les suffrages du peuple auquel il promet une "Mauritanie nouvelle" et "la démocratie authentique".



© Copyright Cyberpresse

Bebe BA a dit…

Lu pour vous:

COUPS D’ETAT EN AFRIQUE: CONDAMNATIONS SELECTIVES ET HYPOCRITES DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE

A Madagascar, un changement de régime a eu lieu récemment. Il n’emprunte pas et c’est peu dire, aux modes opératoires prévus par la loi fondamentale. Il ne s’agit pas ici de revenir sur les arguments des uns et des autres par rapport à la légitimité ou non du changement.

En effet, même si les partisans d’Andry Rajoelina s’appuient sur le principe de la résistance à l’oppression pour affirmer la légitimité de leur prise de pouvoir (et que leurs contradicteurs répondent par des arguments aussi défendables sur la rupture de la légalité et de la légitimité constitutionnelle), nous laisserons ce débat-là de côté pour nous focaliser sur ce qui est devenu une tradition dans les répliques post-coups d’Etat de la part de la communauté internationale.

En effet, ces réactions sont souvent sélectives. Selon qu’on a intérêt ou non au changement de régime (ou plus encore qu’on a une « main » dedans), on les module. A l’occasion, comme ce fut le cas pour le renversement de Coumba Yala, on ouvrira à peine la bouche ; parfois, on criera comme des veuves effarouchées à la violation inadmissible de la Constitution mais sans plus.

Il y a beaucoup à dire et de pas très honorable pour la communauté internationale sur son attitude par rapport aux ruptures de légitimité démocratique. Elle trompe l’opinion mondiale en général et celle africaine en particulier, en donnant le sentiment d’une détermination à ne pas accepter le coup d’Etat alors que dans les faits, elle le valide, et même y encourage.

De fait, il ne sert à rien de condamner, d’exclure le pays victime de putsch, des instances internationales, de couper une partie de l’aide avec pour seule condition de rétablissement, « l’organisation dans les plus brefs délais d’élections pour revenir à la légalité constitutionnelle ». Voilà pourtant le nouveau « dada » qui fait rage chez les partenaires bilatéraux et multilatéraux, de l’Union africaine aux Nations Unies en passant par l’Union européenne !

La France ne fait pas exception. La preuve ? Les propos de Bernard Kouchner à notre confrère Jeune Afrique N° 2515 du 22 au 28 mars 2009 : «Le général Ould Abdelaziz doit démissionner au moins 45 jours avant l’élection présidentielle s’il souhaite s’y présenter. Le Président Ould Aballahi, qui est le seul légitime, doit diriger la transition tout en acceptant de passer ensuite la main ».

Non, foutaises que tout cela ! La démarche logique aurait été d’exiger qu’on rétablisse les autorités légitimes évincées. C’est clair comme de l’eau de roche. La seule et vraie réparation à l’ordre constitutionnel rompu, c’est celle-là !

En évitant d’adopter cette position conséquente, on aboutit à encourager, par des coups de gueule convenus, de pure forme, les putschs. On lance seulement un signal invitant à enrober dans les modalités de temps et de forme, l’atteinte à l’ordre constitutionnel sans trop faire saigner la constitution, et le tour est joué : « Oui, ne restez pas longtemps dans l’illégalité ; programmez très vite de nouvelles élections, gérez la période transitoire avec la société civile et les partis politiques ».

C’est tout à fait révoltant surtout de la part de pays qui avaient donné le sentiment de rompre définitivement avec les soutiens passés aux régimes « sécurocrates » mais aussi avec les réseaux qui soutiennent en sous main, les régimes non démocratiques ou pseudo démocratiques.

Et là, on pense en particulier aux USA d’Obama. Dans le cas malgache, il n’a fait que dénoncer le coup d’Etat et rompre une partie de l’aide mais on ne l’a pas entendu clairement exiger de revenir à la situation antérieure. Ce n’est guère mieux que la France avec la Mauritanie où d’ailleurs, le Général Aziz vient d’annoncer qu’il démissionnerait sous peu de son poste de chef d’Etat pour pouvoir briguer la magistrature suprême en juin prochain.

Si au moins, la réaction de la communauté internationale intervenait au cas par cas, et sur la base d’une appréciation selon des standards entendus d’un indice de pratique démocratique, on pourrait à la limite s’y reconnaître mais là, c’est la démission totale. Pas étonnant que les coups d’Etat refleurissent comme les roses au printemps sur le continent !

La Rédaction


© Copyright Sanfinna

Bebe BA a dit…

Listes des présidents et membres des commissions de la CENI à l’intérieur du pays


Le dernier conseil des ministres tenu le 15 avril 2009 avant la démission du général Aziz, a approuvé la désignation des présidents et membres des commissions de la CENI au niveau à l’intérieur du pays qui se présente comme suit :


Wilaya du Hodh Charghi
Commission électorale centrale :
Président : Brahim Ould Jiddou
-Cheikh Elhacen Ould Mohamed Elhacen
Moughataâ de Néma
Commission electorale de la Moughataâ
Président: Dia Abdoul
Membre: Mohamed Lemine Ould Chewf
Moughtaâ d’Amourj
Commission electorale de la Moughataâ
Président:Demmba Djibril Soumaré
Membre: Ahmed Zein Ould Abdallahi
Moughataâ de Djiguenni
Commission electorale de la Moughataâ
Président: Mohamed Ould Cheikh
Membre:Ahmedou Ould Abdallahi Ould Leily
Moughataâ de Timbedra
Commission electorale de la Moughataâ
Président: Mohamed Ould Meiddah
Membre: Touré Ibrahima
Moughataâ de Bassiknou
Commission electorale de la Moughataâ
Président: Zein Ould El Arbi
Membre: Ousmane Ali Barry
Moughataâ de Oualat
Commission electorale de la Moughataâ
Président: Cheikhna Ould Elhoucein
Membre: Sid’Ahmed Ould Ahmed
Arrondisssement de Vassalé Néré
Commission electorale l’arrondisssement
Président: Moctar Ould Mohamed Alioune
Membre: Kébé Hammady Kata
Arrondisssement de Aweinatt Zbel
Commission electorale l’arrondisssement
Président: Mohamed Loughmane Ould Baba
Membre: Mohamed Lemine Ould Mohamed
Arrondisssement de Boustaila
Président: Sow Elhadj Dounia
Membre: Diagana Mohamed Tidjane
Arrondisssement de Adelbegrou
Président: Ahmed Mahmoud Ould Hawbette
Membre: Soumaré Elhadj
Wilaya du Hodh Elgharbi
Commission electorale centrale
Président:Ahmed Hamahoullah Ould Moulay
Membres:-Mohamed Ould Baba
-Ahmed Salem Ould Hay
Moughataâ d’Aïoune
Commission electorale de la Moughataâ
Président: Baba Ould Moulay Chérif
Membre: Mohamed Lemine Ould Ammar
Moughataâ de Tintane
Commission electorale de la Moughataâ
Président: Brahim Ould Ghah
Membre: Yahya Ould Ebnou
Moughataâ de Tamchekett
Commission electorale de la Moughataâ
Président: Mohamed Salem Ould Mohamed Sidina
Membre: Mohamed Ould Bedouâ
Moughataâ de Kobonny
Commission electorale de la Moughataâ
Président: Bouh Ould Ahmedou
Membre: Ahmed Ould Mahmoud
Arrondisssement de Twil
Commission electorale de l’arrondissement
Président: Salem Ould Sidi Mohamed
Membre: Sidi Mohamed Ould Mohamed
Arrondisssement de Aïn Varba
Commission electorale de l’arrondissement
Président: Mohamed Ould Souvi
Membre: Mohamed Ould Haiballa
Wilaya de l’Assaba
Commission electorale centrale
Président: Mohamed Elmoustapha Ould Didi Ould Abdelkader
Membres:-Mohamed Salem Ould Deyya
-Mohamed Ould Abdelkader
Moughataâ de Kiffa
Commission électorale de la Moughatâ
Président: Nima Ould Modiya
Membre: Chérif Ould Ely
Moughataâ de Guérou
Commission électorale de la Moughatâ
Président: Sidi Mohamed Ould Jeyyed
Membre: Mohamed Mahmoud Ould Dahane
Moughataâ de Kankossa
Commission électorale de la Moughatâ
Président: Niang Harouna
Membre: Sidi Ould Mohamed Vall
Moughataâ de Barkéol
Commission électorale de la Moughatâ
Président: Moctar Ould Jeilany
Membre: Amadou Tidjane Diallo
Moughataâ de Boumdeid
Commission électorale de la Moughatâ
Président: Ahmed Salem Ould Sidi
Membre: Ali Mohamed Ould Bouboutt
Arrondissement de Hamod
Commission électorale de l’arrondissement
President: Ahmedou Ould Khattry
Membre: Hacen Ould Hmeittou
Arrondissement de Lêweissy
Commission électorale de l’arrondissement
President: Mimoune Ould Karba
Membre: Souleymane Ould Mohamed Abdelvettah
Wilaya du Gorgol
Commission électorale centrale
President: Kane Ciré Elimane
Membres:-Gorgui Sarr
-Diakité Boubacar
Moughataâ de Kaédi
Commission électorale de la Moughataâ
Président: Yhefdhou Ould Sid’Ahmed
Membre: Brahim Ould Moctar
Moughataâ de Magahama
Commission électorale de la Moughataâ
Président: Thierno Moctar Bâ
Membre: Mohamed El Arbi Ould Taghi

Bebe BA a dit…

Paris : RIM / CD au Quai d'Orsay



Une délégation du RIME/CD, comprenant son Président, Monsieur Diawara Issa Manséga et d’autres membres du Bureau exécutif du mouvement, notamment Démine Ould Bahasker, responsable des relations extérieures, Yongane Jibril secrétaire à la coordination et Camara Simbara secrétaire aux projets et à l’action sociale, a été reçue hier au Quai d’Orsay, par Madame Sophie Villette du bureau de la sous-direction Afrique Occidentale en charge de la Mauritanie.

L’audience s’est déroulée dans un climat très détendu et a porté essentiellement sur l’évolution politique nationale.

D’emblée les membres du rassemblement ont tenu à souligner la différence prévalent entre le climat politique d’avant le 06 aout 2008, émaillé d’une grave crise institutionnelle, sociale et économique et celui de la situation actuelle, marqué à tous les niveaux, politique, économique, sociale, sur le plan démocratique comme celui de l’état des droits de l’homme et des libertés, par des améliorations et des réalisations révolutionnaires, grâce à la traduction en actes politiques des idéaux de la rectification.



Sur le chapitre de l’élection présidentielle du 06 juin 2009, la délégation a fait noter, le caractère pluraliste qu’il revêt, en raison des multiples candidatures annoncées ici et là, par des acteurs politiques d’envergure comme Kane Hamidou Baba du RFD et Sarr Ibrahima de l’AJD/MR pour ne citer que ceux-là.

Il a été question aussi de la démission prochaine du Président du HCE, et des conséquences juridiques qui vont en découler. L’accession à la magistrature suprême du président du Sénat qui en sera la suite logique, étant de nature à mettre l’institution présidentielle en conformité avec la constitution, scelle d’office le retour à la légalité. Les représentants du RIME/CD ont rappelé l’importance de ces éléments, en termes d’évolution démocratique et de garantie de transparence.

Au vu de ces éléments le RIME/CD a indiqué qu’il appartient dès lors à la France et à la communauté internationale, de prendre leurs responsabilités pour accompagner la Mauritanie dans la phase cruciale qui s’ouvre pour elle.

Madame Villette de son côté a salué la qualité de la coopération entre la France et la Mauritanie. C’est un ressort dit-elle qui amène la France à toujours suivre de très près, l’évolution de la situation politique de la Mauritanie.

Elle a rassuré que la France s’attèlera comme elle l’a toujours fait depuis le début de la crise à aider les mauritaniens pour sortir de la crise actuelle de la manière la plus positive. Elle s’est engagée enfin de transmettre au ministre des affaires étrangères français le dossier en 33 pages et le mémorandum qui lui a ont remis par la délégation du RIME/CD.

Voici joint ci-après Le mémorandum transmis au Ministre des affaires étrangères de la France.



*******************************************



MEMORANDUM sur la crise politique Mauritanienne



Monsieur le Ministre des affaires
Étrangères de la République Française

Monsieur le Ministre,

Depuis le 06 août 2008, la Mauritanie est dirigée par le Haut Conseil d‘État, avec le soutien de plus des 75% des parlementaires et l’écrasante majorité du peuple. Son intervention salutaire à plus d’un titre, est venue mettre fin à plus de quatre mois d’une grave crise institutionnelle qui avait bloqué le pays et menacé sa sécurité. Le mouvement de rectification a ainsi permis de sauver la Mauritanie d’une instabilité périlleuse et aux conséquences néfastes pour notre jeune démocratie.

Dans l’indifférence totale l’ancien Président, autour duquel s’étaient érigés des groupes qui se livraient à une guerre de position sans merci, l’intérêt supérieur de la Nation Mauritanienne était oublié.

Et au plan économique tout était artificiel, car l’activité reposait sur la finance mafieuse qui se reposait sur les narcotrafiquants et le trafic de toute sorte, qui prospérait à profusion. Combinée au laxisme et à la faillite de l’autorité Étatique, cette situation a favorisé les dangers les plus redoutés : l’insécurité et le terrorisme.

Dans les quartiers de la capitale, Nouakchott, et à l’intérieur du pays, le banditisme prospéra. Tous les jours, l’on enregistrait, ici et là, des abominables crimes, des assassinats d’une cruauté rare. Le pays allait mal.

Sur le plan social et politique le mécontentement était à son comble. Partout dans le pays, s’organisaient des manifestations, drainant des foules compactes et les partis politiques happés par le totalitarisme rampant qui caractérisaient le pouvoir d’alors peinaient à assurer un fonctionnement normal. Le tissu social était dangereusement exposé à la guerre civile. Tous les ingrédients étaient réunis pour cela. Déjà très éprouvés par cette crise multidimensionnelle, l’attaque portée par l’ancien Président contre le haut commandement de l’armée de manière inattendue n’a fait que renforcer chez les mauritaniens le sentiment que le pays courait à sa perte.

C’est dans ce climat de haute tension explosive qu’est intervenue, l’opération de rectification du 06 aout 2008.

Les forces armées mauritaniennes, qui avaient observé tous ces dérapages et toutes ces péripéties malheureuses, n’ont pas manqué, lorsque voyant que le pays allait sombrer dans une instabilité totale d’intervenir comme par devoir.

Ce scénario était le plus attendu des mauritaniens avertis ainsi que des observateurs politiques internationaux les plus alertes sur la situation de la Mauritanie.

A présent, des signes prometteurs donnent de l’espoir aux mauritaniens. Le processus de la rupture avec les pratiques de l’ancien système est devenu réalité. Il a produit des résultats qui sont entrain de lancer les bases du renouveau de la Mauritanie : La lutte contre la corruption est menée de façon implacable, la question des droits de l’homme, retrouve ses lettres de noblesse, avec un début de solution trouvée au passif humanitaire, relatif aux exactions des années 1989 à 1991 perpétrées sur les négro-africains. Les libertés sont mieux garanties qu’elles ne l’ont jamais été. En effet pas moins de 12 parties politiques ont été reconnues récemment.

Aussi les nouvelles autorités ont donné les recommandations les plus fermes pour la garantie de la liberté et de l’indépendance de la presse. Les populations quant à elles constatent à leur grande joie, l’augmentation de leur pouvoir d’achat, grâce aux mesures prises par le HCE, pour la baisse des prix des produits de première nécessité.

Certes que généralement la civilisation démocratique récuse tout pouvoir militaire. Mais il y a parfois des exceptions que l’on n’a nul besoin de rappeler la nécessité. Le cas mauritanien en est une au regard de la dangereuse situation qui prévalait à la veille du 06 aout 2008. En cela la communauté internationale, doit écouter l’appel à l’aide des mauritaniens sans que cela ne contredise ses principes.

Au niveau international la Mauritanie ne peut trouver meilleure ambassadrice que la France, pays ami avec qui elle a l’histoire et la culture en partage, pour expliquer et défendre la spécificité de sa situation.

Aujourd’hui la Mauritanie a besoin du soutien de la communauté internationale dans sa lutte contre les narcotrafiquants et les terroristes, deux menaces aux multiples ramifications également internationales. Elle a également besoin de l’appui des institutions internationales dans sa volonté de retour à un ordre constitutionnel.

Le soutien des grandes démocraties dans ce domaine, ce qui est le cas de la France est une nécessité impérieuse. Il permettra de restaurer l’autorité de l’Etat en mettant en place des structures capables de générer une vie démocratique saine, seul garant de l’enracinement de la Mauritanie dans la culture démocratique.

En tout cas toutes les actions et initiatives des autorités du HCE s’orientent vers la réalisation de cet objectif :

- Des états généraux de la démocratie, ayant rassemblé la majorité de la classe politique ont été organisés en vue de définir les institutions démocratiques de demain répondant au mieux aux aspirations du peuple.

- Une date pour l’élection présidentielle a été souverainement fixée par le peuple, et confirmée par le HCE, ceci pour revenir rapidement à un ordre constitutionnel..

- Une CENI indépendante a été créée et installée pour assurer la transparence et la régularité des élections.

- Les organisations internationales sont invitées par le HCE à envoyer des observateurs pour scruter les élections de l’amont à l’aval du processus.

- En matière d’éligibilité, le Président du HCE, s’est engagé à se conformer strictement aux dispositions prévues par la constitution.

- La décision du Président du HCE de démissionner dans un délai de 45 jours au plus tard avant l’échéance présidentielle et de laisser le Président du Sénat assurer la transition participe de la volonté des autorités du HCE, de créer les conditions et les garanties de la tenue d’une élection présidentielle libre.

Il est important monsieur le ministre de savoir également que sur douze institutions constitutionnelles, seule l’institution présidentielle est anticonstitutionnelle,

Mais celle-ci sera, elle aussi bientôt rétablie, car l‘anticonstutionnalité de l’institution présidentielle prendra fin, avec l’accession prochaine du Président du Sénat à la magistrature suprême.

Au regard de la nature démocratique de ces décisions avec l’objectif affiché de rétablir la légalité, la communauté internationale n’a plus aucune raison de prendre des sanctions à l‘encontre de la Mauritanie.

Monsieur le Ministre ce Mémorandum vous est adressé, dans le but de mieux vous instruire sur la réalité de la situation politique de la Mauritanie.

source : RIM / CD

Anonyme a dit…

Lu pour vous
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Nouakchott Info: La psychose des voleurs


L'un des thèmes favoris de la théorie putschiste du Général limogé, Ould AbdelAziz, fondatrice de sa forfaiture est celui de l'insécurité. Le gouvernement légitime n'aurait rien fait pour éliminer et en aurait même été complice. Cet article paru dans Nouakchott Info N° 1713 DU JEUDI 16 AVRIL 2009 montre à quel point la propagande des putschistes est mensongère car depuis leur putsch, l'insécurité se généralise et s'installe durablement.

Cette propagande est d'autant plus ridicule que les responsables de la sécurité en première ligne n’étaient autres les généraux putschistes eux-mêmes et leurs hommes de main. Le Président de la République leur avait délégué tous les pouvoirs en la matière et n'a jamais interféré dans leur gestion de ces dossiers. Plutôt que de s'occuper de leur mission première, la sécurité, pour laquelle ils sont payés par le trésor public mauritanien, ces putschistes s'employaient à tuer dans l'oeuf l'émergence d'une Mauritanie démocratique et égalitaire qui échapperait à leur contrôle. Leurs partisans parmi les Parlementaires, censés pourtant oeuvrer pour l'enracinement de la démocratie, étaient mobilisés pour saper l'édifice d'un Etat de droit et ne manquaient pas de citer le thème de la sécurité pour justifier le coup d'Etat du 6 Août 2008 dont ils sont à la fois les outils et la caution "morale".

Cet article paru dans Nouakchott Info N° 1713 DU JEUDI 16 AVRIL 2009 montre à quel point la propagande des putschistes est mensongère car depuis leur putsch, l'insécurité se généralise et s'installe durablement.


Voici le texte de l'article:

"La psychose des voleurs

Depuis quelques semaines, on assiste à une recrudescence des
vols dans la Moughataa de Dar Naïm. Et aussi curieux que cela puisse paraître, le
quartier où se situe le commissariat de police n°I est le plus touché. Les voleurs
qui apparemment jouent le tout pour le tout ne se contentent plus de s'attaquer
aux boutiques et autres commerces, ils s'en prennent de plus en plus aux
domiciles. Au commissariat de police, les déclarations de vol se succèdent et la police n'arrive toujours pas à mettre la main sur les voleurs qui sévissent dans le coin. Avant-hier, plusieurs boutiques situées non loin du commissariat ont reçu la visite des voleurs. L'un des commerçants visités à l'aube a vu ces voleurs vidés sa caisse (70.000 UM) au moment où il était à la mosquée pour la prière du matin. Deux autres de ses voisins ont subi le même sort et avaient
perdu chacun un bon pactole. Les familles du coin n'étaient pas en reste et après le passage des voleurs, beaucoup d'objets ont été emportés (habits, argent, récepteurs télé, etc.). La recrudescence de l'insécurité dans cette zone s'explique par la proximité de la Gazra de Lemghaïty qui abrite la plupart des voleurs qui font régner la désolation dans les rangs des citoyens. Quoiqu'il en soit, la police qui jusque-là n'a pas réagi comme il se doit devrait le faire au plus vite pour mettre fin au calvaire des populations. "

Rappelons que la même psychose des voleurs envahit les autres villes du pays. C'est ainsi ces dernières semaines la ville de Kaédi a été le théatre de plusieus cambriolages: les boutiques et les habitations rien n'est épargné.
Le Général limogé et sa clique représentent la première insécurité pour le peuple mauritanien.

Source: For-Mauritania.