vendredi 8 août 2008

L’HEURE DE AHMED OULD DADDAH

Chers bloggeurs,

Les aléas de la vie m'ont éloigné de l'actualité et de l'activité cybernétique.
Je reviens vers vous en ces temps troubles pour vous livrer ma dernière réflexion.

Bonne lecture.

Les grands événements révèlent les grands hommes. Le chef de file de l’opposition statutaire a incarné pendant de longues années l’opposition tout court, expérimentant vexations, humiliations et brimades. Plus que tout autre, il sait quel prix payer pour accéder au club fermé des pays jouissant du privilège de désigner librement et démocratiquement leurs représentants. C’est donc tout naturellement que les regards se tournent vers lui quand l’avenir de la nation est tout entier hypothéqué par la gravité des moments que vit notre chère Mauritanie. L’élégance, la hauteur, le sens de l’Histoire et de l’Etat se liguent pour lui commander de monter au rostre et de sauver ce qui est plus grand que lui et que tous : la pérennité des institutions de la Mauritanie éternelle. Cet idéal va au-delà de la personne de son adversaire de naguère, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, président élu de la République Islamique de Mauritanie. Le combat n’est pas de défendre un homme, car le destin politique de Sidi Ould Cheikh Abdallahi compte si peu devant l’importance des enjeux. Il y a peu, j’évoquais l’attitude de Boris ELTSINE dans des circonstances quasi identiques (http://souslatente.blogspot.com/2008/07/allende-et-pinochetgorbatchev-et.html): une animosité profonde caractérisait les relations entre ELTSINE, président de la Fédération de Russie et GORBATCHEV Secrétaire Général du Comité Central du Parti Communiste, Président de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques. Pourtant, lorsque le second fut renversé et exilé en Crimée lors du putsch de Moscou en 1991, c’est bien son ennemi juré qui volera au secours…de la démocratie en rétablissant l’ordre constitutionnel, sans pour autant oublier son combat et ses objectifs. Quand le destin de la Nation est engagé, il faut savoir taire les ambitions personnelles. Et le peuple saura s’en souvenir.
Sidi Ould Cheikh Abdallahi porte certes une responsabilité importante dans le sort qui a finalement été réservé à notre démocratie, mais son interpellation ne pouvait-elle vraiment pas se dérouler dans le cadre défini par la constitution ? Il est peut être coupable. Admettons. Le seul combat à mener était alors de le contraindre à répondre de ses fautes devant les mécanismes constitutionnels : une haute cour de justice à lui imposer au besoin. Et si sa culpabilité est mise en évidence, on eut pu le démettre et laisser le président du Sénat assurer l’intérim le temps d’organiser de nouvelles élections. La procédure en eut gagné en clarté et en propreté et c’est le combat qui aurait dû être celui du leader de l’opposition. S’il croit vraiment aux règles du jeu démocratique, il se doit de défendre l’ordre constitutionnel ; et qu’il ne se berce pas d’illusions. La vie est impitoyable avec les rêveurs et le réveil risque d’être douloureux. Pourquoi ceux qui ont renversé Sidi après l’avoir fait roi épargneront-ils un autre qu’ils auront placé sur le capot de leur Jeep jusqu’au palais présidentiel ? C’est l’heure des choix : ou notre démocratie devient et demeure l’expression et le respect du choix souverain du peuple, à défendre au besoin par tous et par tous les moyens (si l’armée doit jouer un rôle dans la politique, puisqu’il ne peut en être autrement, ce doit être celui-là et celui-là seul) ou elle se place définitivement sous la tutelle de la caserne. Au garde-à-vous et en rangs serrés.

Abdoulaye DIAGANA
France
www.souslatente.blogspot.com
abdouldiagana@yahoo.fr

12 commentaires:

LM® a dit…

salut
tout à fait d'accord avec toi; mais malheureusement notre leader de l'opposition semble avoir raté son rendez-vous avec l'histoire.

vlane a dit…

Cher ami

Je crains de que ta dernière réflexion arrive à l’heure où A.O.D a déjà pactisé avec le CMJD ère nouvelle

C fait, il a estimé, tiens-toi bien qu’il « prend acte » ! tu connais la suite…la communauté internationale peut dire : après le silence de la rue, et les défilés, même le chef de l’opposition historique prend acte et négocie même ici et là pour savoir si les membres du conseils « haut conseil » auront le droit de se présenter aux futures élections
Tu te rends comptes

Cet homme comme tu l’as si bien brossé, n’avais plus aucune chance de devenir président et aujourd’hui le destin le place à un carrefour qui pouvait lui permettre d’ameuter tout le pays, même l’opinion internationale ect il est le chef de l’opposition bon dieu ! il pouvait tout bloqué, obligé les généraux a cherché une autre issue, rassembler le peuple berné derrière lui, sauver même le vieux, peut-être pas jusqu’à le remettre à la présidence mais enfin tout bloquer, il a toutes les grandes villes en que chef de l’opposition, il pouvait tout

Au lieu de ça, que fait-il, bon dieu, que fait-il ? il donne au coup d’état une légitimité inespérée, tu te rends compte, et s’en va tranquillement discuter avec eux, j’ai déjà écrit à ce sujet , j’arrête là , mais diable quelle folie s’empare de tous ces gens : ils ont tout pour réussir et il saute dans le vide sans que quiconque les pousse

J’arrête là, on a plus qu’à attendre la déclaration de conscience et résistance pour savoir , s’il reste un peu de raison quelque part

salut

Anonyme a dit…

Plus personne n'attend plus rien de Ahmed Daddah. C'est un raté qui pense que seul la présidence compte et peu importe comment y accéder. Vlane et LM ont tout dit. Je jure si un jour Ahmed devenait Président 'Allah nous en garde) et qu'il se faisait renverser je manifesterai pour même si c'est un militaire qui revenait au pouvoir. Cet homme n'a aucune dignité.

Khalil Balla Gueye a dit…

Le même quidam anonyme SAMIR qui s'en était pris à moi très violemment et déraisonnablement aussi sur Taqadoumy semble continuer à faire des siennes ,cette fois en s'en prenant à Diagana !
Mais j'avoue qu'il semble avoir pris des gants pour le faire avec Diagana alors qu'avec moi il a donné libre cours à ses déjections verbales outrancières et outrageantes!J'en suis presque blême d'envie!Jugez en plutôt:

4. 08-08-2008 09:21
Correction
"Une pensée à peu près dense ,un français pas laborieux mais qui reste complet.les expressions ne sont pas souvent inappropriées ,ni redondantes;les tournures ne manquent pas de naturel et la maîtrise de l'expression écrite ne ferait manifestement pas défaut;quant au contenu ,il ne s'assimilerait pas à un rabachage de louanges et de dénigrement et serait une analyse sérieuse;pour tout celà on ne ressent pas de la gêne en s'imposant de lire le texte.
Mais il n'y aurait point lieu de se décourager les prochains essais seront encore plus lumineux.Bonne chance."

NB:En mettant le paragraphe à la forme affirmative vous comprendrez mieux pourquoi Mr Diagana promène allègrement son encensoir d'un extrême à l'autre.
Il y a seulement une semaine ,il faisait les louanges des meneurs de la fronde ,âmes damnées et sbires des généraux ici même et sur son blog!Et celà à renfort de flatteries et de dithyrambes gratuits, du moins je l'espère pour lui!Jugez en de vous même c'est sidérant:

"Si nous connaissons (de réputation) le Mohsen Ould Elhadj opposant irréductible vivant à la lisière du dénuement pour rester en accord avec ses convictions, sous la dictature de Ould Taya, et si nous connaissons (de réputation) Me Sidi Mohamed Ould Maham, défenseur des persécutés sous le même dictateur (il a notamment défendu notre ami militant invétéré des droits de l’hommes, El Hacen Ould Lebatt, le bon),...etc" Dixit Diagana « Sidi et les quarante... »

On ne peut être au four et au moulin Mr Diagana ,avec les putschistes et contre les putschistes!On ne peut même pas "parer" votre consternante attitude des atours du contorsionnisme politico-intellectuel car manquant de souplesse ,de dexterité et d'élégance!Et avec cet article tout le monde aura aisément compris quelle camelote vous vous proposez de nous refourguer avec des arguments de courtier!Mais ,rassurez vous ,et au risque de vous décevoir:les bons produits se vendent tout seuls et la pacotille est toujours difficile à écouler quelque soient le talent et l'inventivité du démarcheur!
Toutes qualités que tout le monde vous reconnaîtra volontiers sans vous les disputer pour autant Mr Diagana!
Sans rancune et amitiés.
SAMIREcrit par SAMIR (Visiteur)

Boubacar DRAME a dit…

C'est dommage que l'opposant principal n'ait pas su prendre ses responsabilités en tant que républicain.

Par ailleurs d'aprés un article paru dans la presse sénégalaise entre causes de ce coup d'état figurez-vous que derrière toute cette histoire, il y a une femme… !

http://www.leral.net/-La-Premiere-Dame-et-les-Islamistes-avaient-usurpe-le-pouvoir-_a188.html

Dans ce cas, il faut dire que le général a sauvé votre pays !

Anonyme a dit…

Mr Dramé,
j'avoue que je n'ai pas lu l'article dont vous parlez mais croyez moi, l'épouse du président est peut être coupable mais je vous assure que ce n'est pas ce qui a fait réagir les militaires. Ils sont plus voraces, plus cupides, plus gourmands que tout ce que vous pouvez imaginer. De toutes les façons quand une personne vole il y a des tribunaux, il ya la constitution, il y a les élus et la haute cour de justice; je vous demande: pourquoi l'armée et un coup d'Etat contre une démocratie saluée par le monde entier et qui était un symbole, un exemple, un modèle?
Il n'y a pas de mots pour qualifier cet assassinat

Boubacar DRAME a dit…

@ Mr Sidali,
Je suis tout à fait d'accord avec vous pour condamner ce coup d'arrêt à la démocratie. certes j'ai trop poussé jusqu'à dire dire que le général "a sauvé ...", mais je crains que l'entourage familial de nos "chefs" d'états Africains peut mettre à nu tous acquis démocratiques si on ne prend pas garde. Tel est le cas chez nous au Sénégal avec cette perspective à la "togolaise" !

Anonyme a dit…

monsieur drame, merci de l'intérêt que vous portez à notre pays

n'hésitez pas à passer aussi sur ce blog canalh.blogspot.com

c toujours intéressant d'avoir l'avis des amis du pays

bien à vous

Anonyme a dit…

Je tiens à apporter quelques précisions au sujet d'un précédent article (Sidi et les quarante...):

Je ne connais Mohsen et ould Maham que de réputation et à travers leurs activités publiques. Je ne leur ai jamais apporté quelque caution que ce soit. J'ai fondé mon jugement sur ce que m'en a dit un ami grand connaisseur de la scène politique mauritanienne. Me Ould Maham, aurait milité au PRDS et soutenu sans réserves le dictateur Ould Taya. Une bonne âme me l'a fait savoir après la publication de mon analyse. Je que je connaissais de lui c'est qu'il s'était proposé spontanément de prendre la défense de Haidallah et ses amis arrêtés en 2003 dont mon ami Ould Lebatt. Il aurait également pris la défense de Salah Ould Hanane lors du procès de Ouad Naga. C'est à cela que je faisais allusion mais, j'en conviens, ce n'est qu'une partie de la personnalité de l'intéressé.
Mohsen Ould Elhaj aurait milité au RFD qui serait la dernière formation qui lui est connue avant ADIL. Il aurait également appartenu un moment au PRDS. Dont act.
Je me garderais bien de donner un chèque en blanc à qui que ce soit. La lecture qu'il fallait faire de cette interpellation c'était que la suspicion couvrait leur action à l'apparition de certains noms. Ils ne pouvaient demander transparence et bonne gestion et faire route avec des compagnons aussi encombrants. C'est pourtant écrit clair. Je ne suis pas un homme de camp ou de clan si ce n’est celui d’un idéal républicain et démocratique. Je vis pour des idées et un idéal et me contente de vivre dignement de ce qu'Allah m'a accordé en gardant jalousement mon indépendance. Ceux qui se proposent aux faiseurs d’emplettes sont légion. Cherchez les ailleurs. Je n’ai pas appris à boire et manger dans le caniveau et les distributeurs de cadeaux ne sont pas dans le camp que j’ai investi. Il ne compte ni général, ni président. Je n’ai pas commencé à me battre avec le développement d’Internet et de la liberté d’expression en Mauritanie
Je m'étonne qu'un petit passage d'un article dont l'argument principal était autre soit mis en exergue avec autant de malveillance et de mauvaise foi. Pour ma part je tourne cette page et n’en parlerai plus inchallah.
Salam

Anonyme a dit…

Après relecture du communiqué du parti de Dadah, publié le jour du coup d’état, je me suis souvenu du Roman de Perec intitulé « La disparition ». Pour ceux qui ne le connaissent pas, cet écrivain français, a écrit un roman sans utiliser la voyelle la plus fréquente de la langue française : le « e » !

DECLARATION *

Ce jour, 06 Août 2008, la haute hiérarchie militaire a pris les leviers du Pouvoir Exécutif, sous la dénomination « Conseil d’Etat », suite à la grave crise institutionnelle que vit le pays depuis plusieurs mois.

Le refus obstiné du Président de la République de voir les problèmes politiques trouver leurs solutions dans un cadre constitutionnel régulier, la conception patrimoniale qu’il avait de la chose publique, l’incurie et la gabegie de son administration face aux graves défis qui interpellent le pays ont , parmi d’autres facteurs-,eu raison de l’espoir du Peuple mauritanien de voir s’instaurer le changement dont le pays avait besoin et qui était tant attendu au lendemain des dernières élections présidentielles, besoin de changement sur lequel s’accorde l’unanimité de la classe politique.

Le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) avait, à plusieurs reprises, tiré la sonnette d’alarme au sujet de cette attitude et de l’engrenage négatif qu’elle pouvait engendrer pour le pays tout entier. Mais en vain.

Aujourd’hui, le RFD prend acte de la nouvelle situation tout en lançant un appel pressant à toutes les forces politiques et à toutes les bonnes volontés afin que s’instaure rapidement un débat national responsable, franc et sincère dans le but d’assurer un retour rapide à une vie constitutionnelle normale, en évitant tous les dérapages préjudiciables à l’unité de notre pays et à la pérennité de l’Etat.

Nouakchott, le 06 août 2008

Le Comité Permanent

(*) source : le site de du RFD http://www.rfd- mauritanie. org/fr/document. jhtml?id= 1732

Rien ne vous choque dans cette déclaration ?

Outre le fait qu’elle ne condamne pas le coup d’état, pire elle le justifie :

« la haute hiérarchie militaire a pris les leviers du Pouvoir Exécutif, sous la dénomination « Conseil d’Etat », suite à la grave crise institutionnelle que vit le pays depuis plusieurs mois. » !

« Le refus obstiné du Président de la République de voir les problèmes politiques trouver leurs solutions dans un cadre constitutionnel régulier »

Cette dernière phrase est encore pire que la précédente, car elle dit en claire que LA SEULE SOLUTION ETAIT DE RESOUDRE « les problèmes politiques » EN DEHORS « d’un cadre constitutionnel régulier ».

Autrement dit : UN COUP D’ETAT !

La phrase suivante suggère que Dadah a participé au coup d’Etat (en tout cas il aurait souhaité), et en gentleman avait fait les sommations d’usages :

« Le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) avait, à plusieurs reprises, tiré la sonnette d’alarme au sujet de cette attitude et de l’engrenage négatif qu’elle pouvait engendrer pour le pays tout entier. Mais en vain. »

La quatrième phrase est une révérence, en règle, faite aux putschistes :

« Aujourd’hui, le RFD prend acte de la nouvelle situation… »

Autrement dit :

Bravo les généraux !

Revenons à ma question de départ :

Rien ne vous a choqué dans ce communiqué ?

Lisez-le une seconde fois …

N’avez-vous remarqué que le mot « DEMOCRATIE » n’y figure pas ?

En ce jour ou l’événement politique le plus important était la violation de notre DEMOCRATIE , de nos Institutions ,

de notre Constitution,

la négation du choix du Peuple ,

Grave encore, faire table rase du parcours démocratique long de plus de 3 ans,

Parcours qui a mobilisé les énergies de tout un peuple, toute une administration, toute la classe politique et intellectuelle …

Parcours suivi de bout en bout, par tous les citoyens de ce pays et dans lequel ils fondaient tous leurs espoirs !

En bref, parcours qui donné naissance à une Mauritanie Démocratique dans tous les sens du terme :

- Des représentants du peuples élus démocratiquement (Président, députés, sénateurs, maires)
- Une liberté d’expression totale pour les citoyens
- Une opposition libre
- Une presse libre

Tel le magicien, Perec, Dadah à fait disparaître, ce jour là de son discours, ce mot, pour résonner (et raisonner), à la même fréquence que les militaires !

Nous avions une démocratie donnée en Exemple dans le monde arabe, musulman et dans le reste du tiers monde,

C’était une singularité dans le monde Arabe !

Nous tous Mauritaniens, étions fières de dire que notre Pays était démocratique, que c’est le seul dans le Maghreb et le monde arabe. Que même le Sénégal (notre voisin), réputé être démocratique depuis plusieurs décennies, ne l’est pas aussi bien que nous !

Que penseront de nous Les marocains, tunisiens, algériens, tchadiens, ivoiriens, gabonais, burkinabais, égyptiens … et autres citoyens de pays avec régimes dictatoriaux ?

Nous serons, c’est sur, leur risée !

Dadah, aveuglé par l’appât du gain (avec cette fois-ci, une salive dégoulinante pour bien lécher et astiquer les bottes des militaires), espérant de leur soutien lors « des hypothétiques prochaines présidentielles », n’a pas voulu prononcé ce mot « tabou » … qu’est « démocratie » !

Son porte-parole, est allé encore plus loin, en déclarant à la presse : « ce coup était plus justifié que celui du 3 aout 2005 » !

Selon Dadah, le dictateur Taya, etait, « plus démocrate » que le président élu, Ould Cheikh abdallahi ?

Dadah, se moque de nous, comme il l’a toujours fait !

Nous n’avons été pour lui que des « faire-valoir », dans sa marche vers la présidence !

Après une énième lecture du communiqué, j’ai remarqué, que la seule allusion à la démocratie se trouvait dans le nom du parti de Dadah (Union des Forces Démocratiques) . A vrai dire le lecteur après une premiere lecture, considera que toute recherche du mot « democratie » dans ce communiqué serait vaine).
Cependant, nous avion déjà vu ce terme, ailleurs, comme dans les noms des anciennes « démocraties communistes », telles que La RDA ou plus proche de nous, la RDC (république « Democratique » du Congo) !

Désormais, le terme « démocratiques » dans le nom du parti de Dadah (RFD), s’apparentera à celui qui figure dans le nom du Parti du dictateur Tunisien, Ben Ali (Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD)), ou celui du dictateur Gabonais Bongo (Le Parti démocratique gabonais (PDG)) !

Bientôt, la naissance de la Republique Democratique de Mauritanie, avec à sa tete, notre president, « démocratiquement désigné», par un conseil militaire arrivé au pouvoir par « un Putsch, démocratique » !

Ce président, ne sera autre que Dadah, President du Rassemblement des Forces « Démocratiques », le seul parti, « démocratiquement autorisé », en Mauritanie.

Ne souriez pas !

La réalité, dépasse parfois la fiction !

Nous espérons se réveiller un jour et dire que tout cela n’était qu’un mauvais cauchemar …

Salam
Alchimiste ( http://non-a- ould-dadah. blogspot. com/ )

Anonyme a dit…

Je ne suis pas trés persuadé que cela soit nécessaire à dire mais je pense que certains bloggers, en particulier ceux qui s'investissent dans le dénigrement d'AOD, vivent dans leur petit monde tellement petit que les pauvres risquent l'asphyxie...

Connaissant relativement bien mon pays je pense que les gens cultivés, je n'utiliserai le terme d'intellectuel, quelque soit par ailleurs leur origine social ou ethnique se doivent de changer d’attitude pour la survie du pays.
La Mauritanie est devenu malheureusement suite à une serie noire de comités militaires, une poubelle à ciel ouvert...

Nous avons soit disant un Etat qui n'en a pas les fondements, des gouvernements qui ressemblent plus à des groupes mafieux qu'à des responsables chargés de mettre en ouevre une politique (qui n'existe d'ailleurs pas), et des "institutions démocratiques" que nous a legué la "Tayatie"...

Chaque mauritanien se doit de comprendre que sa contribution au progrés social du pays, commence par une lecture réelle de la réalité quotidienne du pays et de ses populations. A partir de là, chacun se doit au quotidien de contribuer à sa façon au développement harmonieux du pays dans le cadre de son travail et de ses rapports sociaux. Nous pouvons et nous devons laisser ceux parmis nous qui en sont capables, de diriger intelligemment le pays au bénefice de toutes les couches sociales et à leur émancipation.
La classe politque actuelle est une poubelle de l'histoire de la "Tayatie" qu'il faudrait nécessairement évacuer en vrac....
pour laisser place à plus de représentativité des populations par des gens normaux et représentatifs des communautés...


Essayons de comprendre le fait que le pays est toujours sous la tutelle de l’armée nationale étant entendu qu’aucun parti politique n’a jusqu'ici la representativité et l’organisation nécessaires à assurer sa gouvernance.

Les Roumouz El Vessad ont essayé avec YAOW de revenir au mode de gestion de la Tayatie. Arretons de croire toutes histoires chiffrées ; les recensements de la population depuis 1988 ont toujours étaient peu fiables et permettaient l’enrichissement du Ministre du Plan dont le pourvoyeur attitré est le Directeur de la Statistique. Tous les chiffrages en Mauritanie, quelque soit l’entité qui les donne, sont faux et nous devons l’accepter et considerer les ordres de grandeur simplement.

La démocratie constitue d'abord un état d'esprit et je ne pense pas que les petits "esprits" puissent l'appréhender à sa juste valeur.
L'armée nationale n'est pas outillée pour nous apprendre les abc de la démocratie, ce sont les politiciens et les leaders d'opinion qui doivent s'exercer à des pratiques de gestion plus démocratiques au niveau de leur structures aussi bien qu'au niveau de leur rapport avec la force publique (l'Etat) pour qu'à terme la pratique démocratique s'incruste dans les meurs.

Anonyme a dit…

je pense sincerement que vous suivez la pierre au lieu de demander des explications à celui qui la jeté.

sy A.