lundi 27 avril 2009

QUESTION DE MESSAOUD OUL BOULKHEIR AU PRESIDENT DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

Bonjour,

J'ai trouvé très succulent ce message adressé au Conseil Constitutionnel par Mr Messaoud Ould Boulkheir, Président de l'Assemblée Nationale de La République Islamique de Mauritanie. Je suis très impatient d'en lire la réponse.

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République Islamique de Mauritanie
Honneur - Fraternité• Justice

Assemblée Nationale


Nouakchott, le 23 avril 2009

Le Président

à,

Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel
de la République islamique de Mauritanie à NOUAKCHOTT

Objet: demande d'un avis constitutionnel

Monsieur le Président,

Le 6 Août 2008, des Officiers Généraux conduits par le Général Mohamed O. Abdel Aziz se sont emparé du pouvoir par la force et ont déclaré avoir mis fin au pouvoir du Président de la République, démocratiquement élu 25 mars 2007 et investi le 19avril 2007, après avoir prêté serment devant votre auguste Conseil.

Au vu de ces événements, j'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir répondre à la question suivante:

Un tel coup d'Etat est-il un acte valide au regard de la Constitution du 20
juillet 1991, révisée le 25 juin 2006 et est-il susceptible de modifier en toute légalité ladite Constitution?

Veuillez, agréer, Monsieur le Président, l’assurance de mes sentiments respectueux.

Messaoud Ould Boulkheir

289 commentaires:

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Nasroun a dit…

ça c'est coup droit qui met l'adversaire ko!!! Je parie les 120 chamelles et la palmeraie de bebe ba que le Conseil Constitutionnel ne va pas répondre.

Mina a dit…

Nasroun, je pense aussi que le président du conseil constitutionnel ne va pas répondre à cette lettre de Messaoud mais de là à parier les chamelles et la palmeraie de bebe, je me méfierais quand même!!!

Anonyme a dit…

Ablye, I can swear that there will be no response

copiarpegar

Anonyme a dit…

Les étudiants de l'Université de Nouakchott saccagent le restaurant universitaire


Des sources médiatiques rapportent que les étudiants de l'Université de Nouakchott ont mis à sac aujourd'hui le restaurant universitaire. Assiettes, couverts et mobilier ont été la cible de la colère des étudiants qui entendent de cette façon attirer l'attention sur la précarité de leur situation et le retard de six mois qu'accuse le versement de leur bourse. Ils estiment que les autorités putschistes les mènent en bateau et ne s'occupent pas de leurs problèmes.

Il faut signaler que les étudiants avaient accueilli par des huées et des lancés de chaussures le Général limogé, il y a quelques semaines, quand ce dernier était venu, sur invitation du Président de l'Université, pour vendre, encore une fois, la rupture des relations avec israël.

Il est grand temps que les étudiants et avec eux les élèves et l'ensemble du personnel de l'Education Nationale, sachent qu'aucune politique de développement du secteur ne pourrait être envisagée valablement sous l'égide de la Junte. Elle n'en a ni la volonté, ni la légitimité ni les moyens. Il est temps qu'ils comprennent que leurs revendications catégorielles ne peuvent être satisfaites que dans le cadre d'un programme de développement économique global, mené par des autorités légitimes.



Source: For-Mauritania+Alem

copiarpegar

Ablaye a dit…

copiarpegar,
I think so, but Messaoud nous administre la preuve cinglante qu'il a le sens politique et le sens de l'État. Au pire, quand il rencontrera en privé le monsieur du Conseil Constitutionnel il y en aura un qui ne sera pas à l'aise et ce n'est pas Messaoud.
Bebe tu es donc tranquille pour tes chamelles et ta palmeraie qui ne risquent rien!

Rajel a dit…

Les jours à venir seront décisifs, le feu risque de prendre et je crois que le FNDD va marquer le coup. Je crois que ano et bebe ne vont pas tarder à réserver la case pour célebrer quelque chose de grandiose:

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Signature de la Charte de la Coordination des Forces Démocratiques

Le Président en exercice du FNDD, Monsieur Mohamed Ould Maouloud (au milieu), le Président de la coordination des Centrales Syndicales, Monsieur Mohamed Ahmed Ould Salek (à gauche) et le Président du Forum des ONG de la Société Civiles, Monsieur Sarr Mamadou Demba parafant la Charte de la Coordination des Forces Démocratiques (CFD) aujourd'hui à Nouakchott

Lors d'une conférence de presse organisée aujourd'hui au siège de l'UNAD, les trois composantes de la Coordination des Forces Démocratiques (CFD) à savoir la Coordination des Centrales Syndicales, le Forum des ONG de la société civile et de défense des Droits de l'Homme et le Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD) ont procédé à la signature de la Charte qui les lie et qui organise leur action contre le Coup d'Etat.
Une vue partielle de la conférence de presse à l'UNADMohamed Ould Maouloud, au nom du FNDD, Mohamed Ahmed Ould Salek pour les Centrales Syndicales et Sarr Mamadou Demba pour les ONG furent les trois signataires de cet acte de lancement du nouveau dispositif de combat dont l'objectif immédiat est la mise en échec du putsch de Ould Abdel Aziz.
Il est évident que l'éclipse de l'Etat de droit pénalise aussi bien les syndicalistes, les partis politiques et les ONG de la société civile.
A l'approche du 1er mai, l'entrée de plein pied des Centrale Syndicale dans la confrontation directe avec la Junte est attendue par plus d'un démocrates.
Aux côtés des syndicalistes, des ONG et des partis politiques, il y a encore la place pour les autres segments de la société mauritanienne. L'entrée, par exemple, des forces de la jeunesse, symbolisées par les élèves et les étudiants constituerait un autre palier qualitatif sur la route de la reconquête, par les Mauritaniens, de leur dignité et de l'exercice plein et entier de leur choix.
Source: For-Mauritania

Rajel a dit…

Ce Mekhalle est-ce celui qui avait trahi les ould Hanane?
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Vive tesion au sein de l'Armée et arrestation de deux officiers supérieurs

Des informations, encore confuses, provenant de l'intérieur de l'Armée font état de l'arrestation de deux officiers supérieurs à savoir le commandant de la base militaire de Jreïda, Mekhalla Ould Dellaly et le Commandant du Bataillon du Génie Militaire. Des sources concordantes évoquent des ordres que ces deux commandants auraient donnés sans en référer au Président du Haut Conseil de l'Etat par intérim, Ould Elghazouani qui est aussi chef de l’état major de l’Armées.
Les ordres invoqués consisteraient en la mise en alerte maximale et non justifiée de leur unité respective. Les deux officiers supérieurs auraient écopé de 25 jours de mise aux arrêts.
Le Général limogé compte mener une campagne électorale en grande pompe, diriger l'Etat et l'administration et continuer à commander une armée dont il ne préserve la loyauté qu'en maniant le bâton et la carotte. Au nom de quoi, au nom de quel obligation morale, les officiers de l'Armée mauritanienne continueront à se laisser piétiner par un mécanicien parvenu à coup d'intrigues de salon?
Source: For-Mauritania

Bebe BA a dit…

Nasroun, laisses ma dot tranquille, deh!

Le président du conseil ne repondra pas pour la simple raison qu'il n'a rien à dire, lol

c'est pas bien de poser des questions embarrassantes

Anonyme a dit…

Sgahir gah yansghou inchallah, il ne croit pas gagner l'élection, c'est pour ça qu'il demande un congé pour pouvoir revenir à son poste de médiateur? Le marchand de baccalauréat hahahah
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15:27

Presidentielle : Sghair Ould M’barreck demande un congé campagne

Sghair Ould M’barreck, candidat à l’élection présidentielle, a été reçu ce matin par Ba Mamadou dit M’baré, président de la République par intérim. Sghair Ould M’barreck, médiateur de la République, aurait demandé au président une mise en congé pour se consacrer à la campagne électorale.

La campagne pour l’élection présidentielle en Mauritanie débutera le 20 mai prochain. Le scrutin aura lieu le 06 juin 2009.

Outre Sghair Ould M’barreck, le général Ould Abdel Aziz, Kane Hamidou Baba et Ibrahima Moctar Sarr brigueront le suffrage des citoyens.

Khalilou Diagana
Pour Cridem

Anonyme a dit…

S'Ghair, houwa le général t'a donné kem? moor le marchand

Bebe BA a dit…

Laissez Sgair tranquille, il a bien le droit de demander congé aprés toutes ces années de dure labeur!
moi, je vais faire campagne pour lui!
D'ailleurs, il n'est pas le seul à avoir demandé congé.
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Lu pour vous sur Ani
Mise en disponibilité de trois ministres pour se consacrer à la campagne du candidat Ould Abdel Aziz


Des sources dignes de foi ont indiqué à l’ANI que trois ministres du gouvernement du Premier ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf ont bénéficié, à leur demande lundi, d’un congé afin de se consacrer aux tâches qui leur sont assignées dans le cadre de la campagne électorale du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz.

Ces ministres, affirment ces mêmes sources sont : Le ministre des Finances, M. Sid’Ahmed Ould Rais, qui a été nommé directeur national de la campagne, le ministre du développement rural, Massouda Mint Baham Ould Mohamed Laghdhaf, nommée directrice de campagne de la Commission des Femmes, et le Secrétaire général du gouvernement de Ba Othmane, directeur de campagne de la Commission des Jeunes.
Les trois ministres n’auront pas démissionné étant donné que le gouvernement auquel ils appartiennent est considéré comme démissionnaire et ne fait que conduire la gestion des affaires, d’où leur mise en disponibilité pour la campagne électorale du candidat Ould Abdel Aziz.

Bebe BA a dit…

Dans la série "Defection"

DEMISSION COLLECTIVE DE L’UFP AU PROFIT DE L’UPR

Des dizaines de cadres, d’élus municipaux (conseillers), Imams et notables de la commune de ‘’Lageylatt’’ dans la Moughataa de Monguel ont annoncé ce lundi leur démission collective de l’UFP de Ould Maouloud au profit de l’Union pour la République qui soutien la candidature de Mohamed Ould Abdel Aziz.
La cérémonie de démission marquant en même temps l’adhésion à l’UPR et à la candidature de Ould Abdel Aziz s’est déroulée au siège de l’UPR.
‘’Nous invitons l’UFP et le FNDD à de départir de leur égoïsme et de mettre l’intérêt supérieur de notre peuple au dessus de toute querelle ‘’ a indiqué au nom de ce groupe le député Hbibi Ould Jah.
‘’Nous apportons notre ferme soutien à la candidature de Mohamed Ould Abdel Aziz et demandons au FNDD de venir participer aux élections’’ a-t-il dit.
Les démissionnaires ont unanimement salué l’action ‘’salutaire’’ de l’ancien président du HCE et sa contribution à l’émergence d’une nouvelle mauritanien réconciliée avec son elle-même et respectueuse de son peuple.

visiteur a dit…

bebe si tu soutiens Sghair nous allons faire circuler une pétition pour que ano diminue le nombre de chamelles et pour qu'il remplace la palmeraie par un petit jardin

Bebe BA a dit…

Hé visiteur, tu viens de quelle galaxie?
De tous les candidats Sgair est le plus acceptable.

Sinon, c'est le Général.

Houwa,je ne peux pas faire campagne pour lui parce que mon chéri risque de faire une attaque, copiarpegar risque de me désavouer et Ablaye ne m'adressera plus la parole et pire que tt, je vais me retrouver au chomage.

Toute façon, laissez ma dot tranquille et toi tu ne seras pas invité au mariage!

Anonyme a dit…

chérie mon problème si tu soutiens le général c'est que je risque de te rejoindre te le jour du mariage on va nous jeter des pierres. Avec Sghair molli il n'y pas de chance de mettre les militaires hors circuit. Je sais que tu ne vas pas me faire le coup lol. Aneu ba'd je suis derriere toi towv.

Anonyme a dit…

lundi 27 avril 2009
Questions pour un fantôme
-
Pourquoi Messaoud ould Boulkheir interroge-t-il le Conseil constitutionnel ?
.

copiarpegar

La Marquise a dit…

Les gars, vous venez d'où? Je n'ai jamais vu dans notre société quelqu'un remettre en cause une dot!!! Sous quels cieux vivons-nous? Ne me dites quand-même pas que les Généraux vous ont transformés à ce point-là? Retrouvez vos esprits voyons!

Bebe BA a dit…

Wonni mon chéri!

Ma chère Marquise, côté mecs (à part mon chéri of course) on est vraiment lésé!

On devrait en importer, lol
Qu'en dis tu?

La Marquise a dit…

Non bebe vraiment merci s'ils sont tous comme ça autant papoter entre filles.
Eywa j'espère que tu ne fais pas partie de celles qui se sont fait matraquer par les flics lors de la manif de l'autre?

Mina a dit…

Salut les amies (les mecs pardon vraiment là!!!)

De toutes les façons au rythme où vont les choses plus rien ne nous surprend. Houma au lieu d'aller combattre Aziz ils envoient leurs femmes qui se font massacrer et ils n'ont même pas les... d'aller les défendre où laver l'affront. Il faut vraiment qu'ils prennent nos voiles et nous prêtent leurs pantalons et le problème sera vite réglé.

Rajel a dit…

Mina, bebe, la marquise, je vous jure que si vous goutez aux coups de matraque vous n'allez plus y retourner. Restez tranquilles chez vous et laissez nous gérer cette affaire et quand on rentrera à la maison vous pourrez nous faire des massages.

Bebe BA a dit…

Pas du tout, mon chéri n'acceptera pas, lol
D'ailleurs elle ne se sont pas fait matraquer mais malmener!

Ce qui est quand même trop, car ce n'est pas dans notre culture mais imagines avec ceux là qui veulent diminuer à tous prix ma dot, ce n'est pas étonnant, lol

Dépuis l'avenement du mouvement "rectification", on assiste à des pratiques qu'on aurait cru voir un jour en Mauritanie!

Anonyme a dit…

la constitution n'est pas le saint coran

c un vulgaire papier copier coller pour donner du travail aux politicards et aux intellos formatés en occident qui n'ont jamais pu en trente de tyrannie éveillé même une seconde le peuple

rien. ça palabre au sommet , ça s'invente des combats, ça cautionne l'infamie , ça se vend, ça trahi, ça se moque du peuple, ça profite sur son dos et ses malheurs et ça ne sert à rien

le général abdel aziz se bat lui sans verser une goutte de sang depuis 4 ans pour le pouvoir

il le mérite mieux que tous vos politicards et tous nos intellos réunis

le peuple l'aime que voulez-vous de plus?

vous dîtes il est populiste! la belle affaire! les politicards sont quoi sinon populeux!

il se bat avec les armes des politicards sur leur terrain et il gagne et il gagnera inch'allah!

j'attends avec plaisir sa victoire! inch'allah se sera la victoire de l'audace , du sang froid et du destin sur les rapaces, les impuissants et les beaux parleurs sans c. ni miroir

car avec des C on en serait ailleurs depuis longtemps et avec un miroir vous seriez morts de honte depuis des lustres du moins s'il vous reste un peu de dignité pour avoir un peu honte

la constitution mauritanienne ce n'est pas ce flan que vous croyez défendre , la constitution mauritanienne c'est l'espoir de voir aziz vainqueur!

le système de taya est là plus puissant que aziz et tous vos politicards seul un homme comme aziz pourra l'affronter personne d'autre et s'il ne le fait pas

là alors devra voir le jour une nouvelle génération de combattants pour la liberté par ce sac de bras cassés à force de porter le prix de leur trahison

le reste c du flan pour blablater

ablaye ton héro messoud comme tes autres amis du front sont des traîtres absolu

un traître pareil, le juda d'A.O.D, n'a aucun combat à mener

quand on trahi ses compagnons pour un poste minable de président de l'assemblée, on la ferme

d'ailleurs là-bas, il fit quoi?

rien, sinon apprendre à devenir un RV

il y a prit goût de là cette rage aujourd'hui car il sait qu'il est fini

vous autres du front, vous êtes des idéalistes et ça on respecte mais quand ces mêmes idéalistes défendent des traîtres pareils

on commence à mettre délà un pied hors de la tente

si en plus vous en faîtes des héros, là on fuit par respect et pour garder le silence

voilà

Bebe BA a dit…

Tiens un Kerch en herbe!

Anonyme a dit…

tu m'as eu bebe ba

c vrai que le mien a besoin de soin

inch'allah

Anonyme a dit…

tu veux que je dise un truc ma chère bebe ba, moi j'en ai marre de ce pays de petits fumiers

ici les griots, les minables, ceux qui n'ont honte de rien nous écrasent et nous totalement bloqués par notre éducation et nos envies on ne peut même pas devenir courtisans

c vraiment nul

imagine courtisan: tu passes ton temps à dire des trucs auquels tu ne croient guère, tu fais le mielleux, et ça roule pour toi

si demain ton maître tombe, tu t'en fout tu n'y croyais pas de toute façon car croire c pour les beaux esprits, alors tu t'en choisi un autre et pour lui faire plaisir tu attaques même en bon ingrat ton maître hier

c'est simple et tout roule

mais nous même quand on croit en quelqu'un on ne peut pas le crier sans l'ano car c'est honteux

c nul non?

Anonyme a dit…

ano de 23h55,
c'est toujours ça votre dada: mettre sur le dos des pratiques occidentales la démocratie! Que voulez-vous soutenir? Que les peuples de chez nous sont faits pour la dictature? L'avilissement? La vomissure? Le bâton? Les assassinats? La répression? Trouvez d'autres arguments! Votre héros à vous et un officier dont la parole ne vaut plus rien. C'est l'assassin des espoirs de démocratisation d'un pays. Et vous osez parler de RV?! Parlons-en! D'où lui vient sa fortune? De son salaire d'officier? Comment pouvez-vous prétendre qu'il fait avancer le pays alors qu'il à cassé la tire-lire des générations futures, c'est-à-dire l'argent que le pays avait réservé à vos enfants, aux miens...? Comment pouvez-vous parler d'amour du pays quand à cause d'un acte solidaire et insensé les investisseurs et les bailleurs fuient notre pays comme la peste? Quand des sociétés et des employeurs sont obligés de mettre au chômage leurs salariés parce que depuis neuf mois plus rien ne marche dans ce pays?
Quant à Messaoud de quelle trahison parlez-vous? De n'avoir pas soutenu Ahmed qui avait dans les rangs de son parti ce que vous appelez RV? Arrêtez vos mensonges! Vous choisissez d'aller avec ceux qui empêchent le pays d'avancer assumez-le mais on ne vous laissera pas inventer des arguments pour noyer des hommes d'honneurs qui se battent avec ceux qui acceptent de mourir debout plutôt que vivre couché et une matraque entre les fesses!
wala

kerch a dit…

Bebe,
je suis honoré et content de voir que quelqu'un ose venir écrire ces choses ici. Ano de 23h55 a parfaitement raison. Aziz va gagner et vous verrez où il conduira le pays. C'est grave que les Mauritaniens ne sachent même pas reconnaitre ceux qui leur veulent du bien. Ould Taya les a massacré depuis les kwars jusqu'aux islamistes en passant par nasséristes et ba'thistes mais tout le monde dans sa main. Aziz vous a débarrassé de lui et lui il est démocrate et les mauritaniens abusent. Il n'y a que le bâton qui marche.

Ablaye a dit…

Bonsoir l'ami ano de 23h55 au style inimitable!

Non! Je me m'invente aucun combat! Je te prie de croire que je pense sincèrement ce que je dis et je crois vraiment que nos peuples doivent avoir le choix de leurs destin et de leurs représentants. C'est ma vérité aujourd'hui et le jour où j'en arriverais à la conclusion contraire je n'hésiterais pas une seconde à le faire savoir de façon audible et intelligible. Je ne pense pas qu'on puisse réduire une Constitution à un vulgaire papier sans valeur aucune. Elle permet de fixer le cadre dans lequel nous évoluons de façon à protéger le faible du fort (tient pour cette fois ça n'a pas vraiment protégé le faible de sa propre force qu'il n'a su maîtriser pour éviter l'irréparable!). Si la Constitution n'était qu'un vulgaire papier pourquoi ton champion se donne autant de mal à essayer d'inscrire dans son cadre l'acte qu'il a commis un certain 6 août? Pourquoi s'encombre-t-il d'une élection?
Messoud n'est pas mon héros (j'en ai quelques uns mais ils sont soit morts soit à la retraite). J'ai trouvé très intéressante non pas la question qu'il pose mais la réponse qu'il attend. Je suis un homme libre et je n'ai pas de protégé (tu le sauras un jour quand ce combat d'éteindre et que s'éclaireront les coulisses). Le fait d'être dans le camp qui soutient le retour à la vie normale ne met pas à l'abri de l'obligation de rendre compte.
J'espère enfin que tu ne quitteras pas cette tente au moment où on s'apprête à célébrer l'union du plus chanceux des anos avec la plus engagée des blogguers!

Anonyme a dit…

écoutez-moi ça

ano de 00h20

j'ai pas le temps de prendre un à un tous ces vieux arguments d'idéalistes coupé de la réalité et capable de livrer notre pays à des civils corrompus et impuissants juste pour préserve la façade!

ce n'est pas avec vos incantations que nous allons avancer vous n'avez pas le monopole de la rage et du dégouts

on vit ici et on sait ce qui s'y passe

vous me dîtes aziz RV?

c'est vrai! c'est un RV si on estime que sa fortune présumée ne peut tomber du ciel

le problème est simple: les RV tiennent le pays et les honnêtes et pauvres diables font des incantations pour se défonler

la solution: elle ne peut venir que de l'intérieur

des voleurs il y en aura toujours comme partout dans le monde , allez donc voir en france et vous verrait ce qui s'y passe

ce que nous demandons c'est des voleurs responsables , des voleurs qui volent 20% et laissent 80 ou même 50 et nous laissent 50

pas ce que nous avons connu pendant trente ans des voleurs minables qui volent et ne laissent et ne font rien que dalle

quant à l'homme! parlons de Aziz et de l'armée!

la solution ne peut venir que de l'armée ! c'est l'armée qui offre la démocratie , c'est elle qui chassa le tyran, c'est elle qui peut essayer de faire avancer le rêve démocratique

cela ne se fera pas en une seconde mais je crois qu'aujourd'hui le vrai danger vient des civils

le système de RV qui tient le pays économique , tribalement ect c'est des civils, ils osnt partout

ces pas vos politicqards corrompus qui pourront y faire grand chose

j'espère et je croie de tout mon coeur que aziz et son équipe feront quelque chose

aziz nous a montré qu'il ne manque pas d'audace ni de sang froid

il joue le jeu démocratique, démissionne de l'armée et reste à la merci des ses compagnons d'armes

mais les politicards ont peur de lui car il sait aussi parler au peuple

vous dîtes que les caissent de l'état se vident et les dettes fuient

mais enfin on s'en sortira ça fait trente que tout est pillé

je préfère des bailleurs de fonds qui fuient jusqu'au revenir au bon moment que de rester là à financer des RV qui ne laissent rien!

enfin je suis fatiguer de répondre à des arguments juvéniles

je les respectent car ils sentent l'air frais de l'innoncence

hélas ce pays est dans un tel état que laisser le pouvoir aux innoncents c'est certainement nous condamner tous en livrant au système vicieux , fins et habitués à ballader les coeurs simples

sidi ente vem , sidi baba aussi

Anonyme a dit…

mon cher ablaye

je viens de lire ton commentaire

je ne puis y répondre

tu es dans les étoiles et moi dans la fange où tout se joue

alors c'est toujours avec plaisir que je lève les yeux au ciel mais la vie ,la nôtre se joue sur terre

au plaisir

Anonyme a dit…

P.S: toutes mes félicitations aux élus l'un pour l'autre et tout le bonheur pour eux pour la vie

inch'allah

Bebe BA a dit…

Je comprend pourquoi ce blog manque de sel, il manque seulement de putchiste, lol

Vous étes tous du même bord etvous étes d'accord sur tout, cela ne favorise pas la polémique!

C'est vrai que la constitution n'est juste qu'un papier, mais un peuple a approuvé ce papier là donc banaliser ce papier c'est banaliser ce peuple!
C'est la même chose en ce qui concerne Sidioca (punaise, voila que je suis d'accord avec vous)

Kerch,

Esperons que Aziz aura la décence d'aller au 2éme tour

Bebe BA a dit…

Lu pour vous:

La loupe du Rénovateur : L’argent de la campagne n’a pas d’odeur !

Après l’annonce des candidatures, l’heure est à la mise sur pied des directoires de campagne. La constitution des staffs techniques et politiques est l’une des épreuves les plus fatidiques à laquelle font face les candidats. C’est là où les intérêts peuvent se fausser compagnie et les alliances précaires voler en éclat.

L’ambiance se situe encore à une échelle réduite de décision, circonscrite aux contacts et discussions autour du fameux «donnant-donnant» et du «dis-moi qui tu es, je te dirai ce que tu vaux ». Mais, tout ce jeu est commandé par l’argent, le nerf de toute élection, peu importe l’enjeu est le résultat. L’argent a toujours coulé dans toutes les campagnes politiques.

Mais, personne et en premier lieu les candidats, ne diront, preuves à l’appui, d’où provient ce sésame, ni à combien s’élève-t-il. En Mauritanie, il y a toujours un tabou qui entoure cette question et en l’absence d’informations claires, c’est la rumeur qui se la coule douce.

Ainsi, toutes sortes de ch’tari circulent, depuis l’annonce des candidatures. Derrière chaque candidat, plane l’ombre de tel richissime homme d’affaires qui aurait déboursé tel montant. Mais, le secret le plus absolu est bien celui qui entoure comme un rideau de fer les fonds de campagne du candidat favori, l’ex-Général Aziz.

Personne n’est en mesure de dire si sa campagne est supportée par l’argent du trésor public ou de quelques hommes d’affaire de la tribu ou encore de l’étranger. Les estimations avancent que les fonds de campagne de Aziz s’élèveraient au bas mot à 5 milliards de nos ouguiyas.

De quoi créer l’affluence autour de son QG situé à l’hôtel Atlantic Ezza, où il réside depuis son retrait de la présidence. Les alentours de cet hôtel ne désemplissent pas de monde venu aux nouvelles du trésor caché dans les mallettes de Mohamed Ould Abdel Aziz.

Dans les autres Qg ce n’est pas la grande ruée. Mais les rumeurs font rage sur des prétendus fonds que les challengers de Aziz auraient obtenu pour battre campagne avec des moyens dignes de ce nom.

Combien coûtera la campagne de Kane Hamidou Baba, qui participe pour la première fois à une élection et que les classements placent en deuxième position en terme d’alliances politiques de taille. Il faudrait au moins tabler sur une enveloppe minimale d’1 milliard d’UM pour l’ex-vice président du Rfd pour son fonds de campagne.

Ibrahima Moctar Sarr ne serait pas en reste dans les extrapolations portant sur un gros chèque qu’il aurait reçu ou qu’il recevra dans les jours qui viennent. Mais, de la part de qui et pour quel calcul ?

Sghair Ould M’barek n’a pas échappé à cette rumeur. L’ex-premier ministre de Taya ne ferait pas sa descente sur le podium présidentiel, s’il n’avait pas eu toutes les garanties de financement de sa campagne politique qui ressemble plus à une participation électoraliste par procuration qu’à une candidature ambitieuse.

Une chose est sûre, l’argent qui sera déboursé pour organiser les élections ne provient pas de la fortune personnelle d’aucun des candidats en lice. Sur ce plan c’est toujours un black-out total.

CTD

Bebe BA a dit…

Chéri, tu vois que j'avais raison au sujet de Taqadoumy quand je disais que c'était un site à potins:

********
Lu pour vous:

Le site d'information TAQADOUMY publiait le 22 avril 2009 un article intitulé "La fortune soudaine de Ibrahima Moctar SARR" laissant penser que le candidat de l'Alliance pour la justice et la Démocratie /Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR) aurait accepté de participer à l'élection présidentielle du 6 juin 2009 en Mauritanie après avoir été soudoyé par les militaires. Ils évoquent son achat d'une villa à 30 millions d'ouguiyas et le paiement de six mois d'arriérés de loyer.


Ibrahima Moctar SARR rappelle aux instigateurs de telles rumeurs qu'ils devaient au moins savoir que son loyer est payé tous les mois par l'Etat – il est le Secrétaire Général d'un Ministère de l'Opposition. C'était 24 avril 2009 au siège de l'AJD/MR, devant un parterre de jeunes militants.

A la fin de son démenti des affirmations sans preuve de TAQADOUMY, il finit par cette phrase : « Je reviens à ceux qui ne veulent pas qu’on aille aux élections et qui nous accuse de légitimer ces élections et je leur dis que la crise qui existe actuellement c'est eux qui l'ont créée ».


Quotidien Biladi (26 AVRIL 2009): Selon vous qui sont derrière ces rumeurs qui
soutiennent que vous avez acquis une maison à trente-trois (33) millions, et quelles sont les raisons qui les ont poussés à les faire circuler?

Ibrahima Moctar SARR : Je pense que ce sont ceux qui sont contre la participation aux élections. Notre décision les gène, mais c’est notre décision. Nous l’avons prise en toute liberté et en toute indépendance comme en 2005 nous rejetions la transition des militaires et lorsque j’avais démissionné de mon parti pour ne pas cautionner cette transition. Nous avions appelé à boycotter la constitution révisée du CMJD et nous avions refusé de soutenir le candidat des militaires contrairement à toute attente. A l’époque ces décisions n’avaient soulevé aucun courroux.

Juste après la sortie de cette interview accordée à Biladi, TAQADOUMY sortait un nouvel article révélant cette fois-ci que le Président de l'AJD/MR recevrait 100 millions du Général pour couvrir ses frais de campagne. Donner de l'argent à un concurrent à une élection pour se faire battre, voilà la dernière trouvaille de Taqadoumy.

Pour conserver les visiteurs de leur site, ils trouveront certainement mieux après la parution de cette vidéo. Par exemple, la livraison sous 48 H par le Haut Conseil d’Etat, de tous les chameaux du pays à l'AJD/MR pour que ce parti puisse prêcher ses bonnes paroles dans tout le désert mauritanien. Pourquoi pas?


Le 27 avril 2009
SERVICE COMMUNICATION DE L’AJD/MR

Ɔopiarpegar a dit…

LES CHIFFRES QUI PARLENT : Le trésor en panne

Anonyme a dit…

lu pour ma soeur Bebe

Ibrahima Sarr choisis You Tube pour se justifier et Taqadoumy persiste
28-04-2009
Dans uns séquence d'environ une minute et demi, mise en ligne hier sur le site web d’hébergement de vidéos You Tube, le leader de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR) et candidat à la présidentielle du 6 juin 2009, répond à l'information publiée le 22 avril 2009 sous le titre "La fortune soudaine de Ibrahima Sarr".

Lire dessous son droit de réponse et, ensuite, la précision de notre rédaction :


Ibrahima Sarr répond à Taqadoumy

Le site d'information Taqadoumy publiait le 22 avril 2009 un article intitulé "La fortune soudaine de Ibrahima Moctar Sarr" laissant penser que le candidat de l'Alliance pour la justice et la Démocratie/Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR) aurait accepté de participer à l'élection présidentielle du 6 juin 2009 en Mauritanie après avoir été soudoyé par les militaires. Ils évoquent son achat d'une villa à 30 millions d'ouguiyas et le paiement de six mois d'arriérés de loyer.

Dans cette vidéo, Ibrahima Moctar Sarr rappelle aux instigateurs de telles rumeurs qu'ils devaient au moins savoir que son loyer est payé tous les mois par l'Etat – il est le Secrétaire Général d'un Ministère de l'Opposition. C'était 24 avril 2009 au siège de l'AJD/MR, devant un parterre de jeunes militants.

A la fin de son démenti des affirmations sans preuve de Taqadoumy, il finit par cette phrase :

"Je reviens à ceux qui ne veulent pas qu’on aille aux élections et qui nous accusent de légitimer ces élections et je leur dis que la crise qui existe actuellement c'est eux qui l'ont créé".

Quotidien Biladi (26 AVRIL 2009) : Selon vous qui sont derrière ces rumeurs qui soutiennent que vous avez acquis une maison à trente-trois (33) millions, et quelles sont les raisons qui les ont poussés à les faire circuler ?

Ibrahima Moctar Sarr : Je pense que ce sont ceux qui sont contre la participation aux élections. Notre décision les gène, mais c’est notre décision. Nous l’avons prise en toute liberté et en toute indépendance comme en 2005 nous rejetions la transition des militaires et lorsque j’avais démissionné de mon parti pour ne pas cautionner cette transition. Nous avions appelé à boycotter la constitution révisée du CMJD et nous avions refusé de soutenir le candidat des militaires contrairement à toute attente. A l’époque ces décisions n’avaient soulevé aucun courroux.

Juste après la sortie de cette interview accordée à Biladi, Taqadoumy sortait un nouvel article révélant cette fois-ci que le Président de l'AJD/MR recevrait 100 millions du Général pour couvrir ses frais de campagne. Donner de l'argent à un concurrent à une élection pour se faire battre, voilà la dernière trouvaille de Taqadoumy. Pour conserver les visiteurs de leur site, ils trouveront certainement mieux après la parution de cette vidéo. Par exemple, la livraison sous 48H par le Haut Conseil d’Etat, de tous les chameaux du pays à l'AJD/MR pour que ce parti puisse prêcher ses bonnes paroles dans tout le désert mauritanien. Pourquoi pas?


Le 27 avril 2009
Service communication de l’AJD/MR


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Mise au point de Taqadoumy :

Sans vouloir prolonger la polémique avec notre ainé, le Président de l'AJD/MR, Taqadoumy tien à apporter les trois précisions suivantes :

- Taqadoumy note que, dans sa réponse, le Président de l'AJD/MR ne conteste pas l'autre information selon laquelle des hommes d'affaires proches du Général auraient pris en charge une partie du coût de sa campagne, à hauteur de 100 millions d'ouguiyas. Il laisse cette tache à son service de communication qui s'en acquitte sur le mode de la boutade.

Taqadoumy se félicite d'avoir provoqué l'hilarité du Président et des chargés de la communication de l'AJD/MR mais rappelle que nous prenons ce type d'affaire très au sérieux et trouve le moment peu propice à l'humour.

- Si Ibrahima Moctar Sarr dit que l'Institution de l'opposition démocratique (IOP) règle le loyer mensuel de son domicile, alors c'est vrai. Cela dit, la propriétaire n'a pas été payée pendant 6 mois. C'est une personne connue à Nouakchott et elle confirme son témoignage. Sans supputer plus avant sur l'intégrité morale de l'honorable Président de l'AJD/MR, il faut croire qu'il avait, durant un semestre, d'autres priorités auxquelles il destinait l'argent de son loyer ;

- Concernant la villa à 30 millions, second objet de la polémique, Taqadoumy encourage le Président de l'AJD/MR à ester en justice où il trouvera devant lui un Procureur Général et un Procureur de la République qui ne manqueraient sans doute pas de lui prêter main forte et permettre ainsi d'accéder au cadastre de la Direction des Domaines.

Mais il ne le fera pas, sachant pertinemment ce qu'il trouvera devant lui.


La Rédaction
taqadoumy.com

copiarpegar

Kerch a dit…

bebe c'est vrai que quand on défend la junte sous cette tente on est en minorité mais tout le temps que je suis ici tout le monde m'a tapé dessus sans pitié. Vous êtes tous allés chercher toute sorte d'arguments contre moi. Je vous avais promis que les pro viendront ici et que vous verriez alors que vous n'avez pas le monopole de la parole. ce pays appartient à nous tous et on a le droit de donner notre point de vue sur le meilleur homme pour l'avenir de la Mauritanie. Aujourd'hui tous les hommes sincères savent que le Général Aziz est le seul à même de sortir le pays de cette situation. Les civils ont montré leurs incapacités et leurs carences. Il nous faut un homme à poigne qui sache faire rentrer les gens dans les rangs. Si vous avez écouté les deux zouaves ould Amajjar et Ould Kebd sur Kassataya vous vous êtes rendus compte que Sidi était un homme faible et incapable. Sinon comment peut-il laisser la justice libérer les islamistes alors qu'il savait pertinemment qu'ils étaient dangereux? Il va nous parler d'indépendance de la justice quelle indépendance quand la sécurité est en danger?

Bebe BA a dit…

Kerch,

Je vais faire une rectification (pas à la Aziz, lol)

Personne n'a tapé sur toi. c'est tout à fait le contraire.
Si ton "vous pouvez crever, mais Aziz va gagner", n'est pas une attaque,
je me demande le jour où tu vas nous taper à ton tour, qu'est ce que ce sera, lol

Pour ce qui est de Sidioca, c'est vrai qu'il était manipulable, corvéable et "rectifiable" à souhait (même moi, j'en voulais plus) mais rien ne peut justifier un coup d'état!

ayn a dit…

CR met l'autre zozo out:
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CR qualifie la junte d’"embryon de dictature" et se sépare de Ould Dadde, son ex-Président Version imprimable Suggérer par mail
28-04-2009
Dans un communiqué publié ce matin à Nouakchott, l’organisation de gauche Conscience et Résistance (CR) engage ses militants à "se préparer au pire" et qualifie la présidentielle du 6 juin de "parodie de scrutin". Le groupe radical de gauche scelle, également, le sort de son ex-Président devenu membre du gouvernement de Moulaye Ould Mohamed Lagdhaf.

CR rappelle l’interdiction à ses membres de soutenir les putschs, sous peine de se faire congédier "de facto" ; plus loin, elle clarifie le statut, jusque là ambiguë, de Mohamed Lemine Ould Dadde, actuel commissaire aux droits de l'homme, à l'action humanitaire et aux relations avec la société civile.

Suite à sa nomination, ce dernier avait été déchu de son statu de Président de CR et perdu son siège de membre au Conseil d’Evaluation (CE), l’instance exécutive de CR dont il demeurait membre.

Le communiqué d’aujourd’hui le déclare définitivement exclu de l'organisation. Cette décision, selon CR, est sans appel.

Lire le texte intégral dessous :


Préparons-nous au pire !


Appel à l’action

Le dossier des candidatures ayant été clos par le Conseil Constitutionnel, l’élection du premier magistrat de la République, prévue le 6 juin prochain relève maintenant du fait accompli. La junte au pouvoir depuis le coup d’état du 6 août 2008, s’achemine donc vers le plébiscite de son candidat, le Général Ould Abdel Aziz, commandant du Bataillon de Sécurité Présidentielle (BASEP), position dont il a été limogé, quelques heures avant le putsch, par Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi.

Ainsi donc, ni les instances de la communauté internationale ni les initiatives intérieures de détente n’ont pu décourager ni même atténuer le processus de contrefaçon de la légitimité démocratique. Sous les apparences d’une démission du Haut Conseil d’Etat (HCE), le Général Ould Abdel Aziz s’obstine à utiliser sa mainmise sur les forces armées et de sécurité, pour obtenir, par la peur et la promesse, les suffrages des notables, directeurs de destin de l’électeur moyen.

Il s’agit d’une parodie de scrutin dénuée d’alternative et exempte de transparence. Son résultat, prévisible, viole la Constitution et conforte le système d’hégémonie tribale et de prédation dont l’impunité cristallise toutes les épreuves de la Mauritanie. En conséquence, Conscience et Résistance, par délibération de son instance exécutive, adopte la résolution dessous, en 4 points :

1/ Les membres de l’Organisation, dans les limites de la non-violence telle que définie par ses Statuts, sont tenus de prêter pleins concours et assistance aux efforts tendant à l’échec de l’élection du 6 juin 2009 ;

2/ Les militants doivent prendre, d’urgence, toutes les mesures pratiques d’une inscription, dans la lutte, durant une période indéterminée, sur la base de la qualification, du pouvoir actuel, en embryon de dictature ;

3/ De même qu’elle s’oppose de manière pacifique, CR s’interdit, dans le contexte présent, de contrarier la moindre entreprise d’insurrection contre l’ordre établi.

4/ L’appartenance minimale à Conscience et Résistance est incompatible avec le soutien au coup d’état militaire, Haut Conseil d’Etat et Général Ould Abdel Aziz indistincts. Les contrevenants à la règle de discipline ainsi réitérée depuis des mois, sont congédiés, de facto, à l’instar de l’actuel Commissaire aux droits de l’Homme, Mohamed Lemine Ould Dadde, ex Président de CR, désormais exclu, sans appel.


Conscience et Résistance
Nouakchott, le 28 avril 2009

Anonyme a dit…

Hankins : Aziz vendra l'ambassade US comme il a fait avec celle d'Israël Version imprimable Suggérer par mail
28-04-2009
Selon Dennis Hankins, chargé d’affaires de l’ambassade américaine à Nouakchott, "le Général Ould Abdel Aziz a vendu l'ambassade israélienne et il fera probablement de même avec celle des États-Unis". Et le diplomate américain, qui s'exprimait lors d'une rencontre avec les leaders de la Coordination nationale pour la sauvegarde de la démocratie de préciser que "le changement de la situation actuelle viendra de l'interieur de la Mauritanie, pas de l'étranger".

D'après Hankins, la présidentielle du 6 juin prochain ne précipitera pas le retour, tant espéré, à l'ordre constitutionnel. Pour lui, ce scrutin n'est rien de plus d'un énorme gaspillage de temps et de moyen.

Haskins assure la représentation de son pays en Mauritanie depuis le départ, à Washington, de l'ambassadeur Mark Boulware, quelques jours après le coup d'état.

Dès le début, l'administration Bush avait condamné le putsch du 6 août dernier. Cette position avait été réitérée lors de l'accession au pouvoir de son successeur Barack Obama.

Bebe BA a dit…

Lu pour vous:

Crise politique: Recul de la présidentielle, démission de Sidi, participation à l’élection, formation...

... d’un gouvernement de consensus… Peut-on encore trouver la troisième voie?


Le général démissionnaire Mohamed Ould Abdel Aziz l’a dit dans une récente interview: toutes les portes restent ouvertes au dialogue. Ceux du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) se déclarent prêts eux aussi à poursuivre le dialogue en vue de trouver une solution à la crise actuelle.

Le chef de file de l’opposition, président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) n’a pas refermé les portes du dialogue qu’il dit espérer. Sur le plan de l’atmosphère, deux nouvelles donnes qui encourage la reprise des médiations visant à trouver une issue acceptable pour tous: la démission du Général et les messages, désormais moins engagés, de la communauté internationale.

La première ouvre de nouvelles perspectives qui doivent être saisies. La seconde oblige l’opposition à revoir sa stratégie qui a basé jusqu’à présent son action sur la possibilité d’un encerclement de la junte à partir de l’extérieur.



Conséquences immédiates de ces donnes: le déploiement d’un nouveau dispositif à la tête de l’Etat et la reprise de l’initiative de manifester par l’opposition. Le Président de la République intérimaire l’a dit à ceux qu’il a reçus: il a la latitude et même l’obligation morale de chercher des solutions pour la crise.

Les Généraux Ould Abdel Aziz, démissionnaire, et Ould Ghazwani qui a pris la tête du Haut conseil d’Etat n’auraient opposé aucune réticence vis-à-vis de cette perspective. Ils l’encourageraient même. Quels schémas possibles? Le principe du recul de la date du scrutin peut être retenu dans le cadre d’une vision globale de solution.

Ce serait d’abord en contrepartie d’un engagement de toutes les parties à participer à l’élection. Il faudra ensuite réfléchir aux modalités de la transition: mise en place d’un gouvernement d’union ou de large consensus, consensus autour des institutions électorales…

Tout cela doit être accompagné – ou précédé – par l’apaisement des rapports entre les acteurs. Côté opposition, même si on parle de moins en moins de l’exigence du retour au pouvoir de Ould Cheikh Abdallahi, on s’en tient désormais à la «volonté de faire échouer l’agenda unilatéral».

Aux yeux des leaders du FNDD, l’échec de l’agenda commence par le recul de la date du scrutin. Ils se refusent à présent à aller au-delà. «C’est seulement après le report de la date que les discussions et le dialogue doivent être ouverts», précise un dirigeant du FNDD.

Côté RFD, on continue de poser la condition de la non-éligibilité des militaires et du Général Ould Abdel Aziz en particulier. Même si la rupture entre le RFD et le pouvoir n’est pas consommée, les relations sont au plus bas depuis les dernières sorties du Général et du chef de file de l’opposition. Rien ne va plus.
Du moins rien n’est plus comme avant.

Pourtant on parle aujourd’hui des propositions qui auraient été faites par le pouvoir au président du RFD pour l’amener à continuer sur la lancée de l’après-août. De sources dignes de foi, Ould Daddah aurait reçu la proposition de prendre à lui une part du gouvernement, notamment les postes de Premier ministre, de ministre de l’intérieur…

Les proches du Général disent que celui-ci aurait proposé à Ould Daddah «non seulement de composer le gouvernement qu’il veut, mais aussi la CENI qu’il veut et surtout l’obligation pour l’un et pour l’autre d’être impliqué dans la gestion de l’après élection».

En d’autres termes, celui qui perd est tenu de soutenir et même de servir la cause de l’autre. Côté pouvoir, on s’en tient au fait que toutes les portes restent ouvertes pour amener les parties à dialoguer. Seulement rien n’est fait concrètement.

Même si on avance que «depuis le début, le Général Ould Abdel Aziz a essayé de se faire accompagner par les acteurs politiques». Et de rappeler qu’au tout début le Haut conseil d’Etat avait été pensé comme une structure mixte (5 civils et 5 militaires). Puisque la mise en place du gouvernement a pris du temps, parce que les militaires avaient voulu impliquer franchement les formations politiques présentes. Tout cela n’a finalement servi à rien et la scène a été le théâtre d’un affrontement passionné. Pendant que les menaces pleuvaient de l’extérieur.

Aujourd’hui, la situation est toujours confuse, toujours porteuse de gros risques. Il y a lieu donc de se poser la question de savoir quelles opportunités pour les différentes intermédiations? Sur le plan national, l’initiative dite «Appel pour la sauvegarde de la Mauritanie» animée par Cheikh Sid’Ahmed Ould Babamine, Me Mahfoud Ould Bettah, Kane Bouna, Dahane Ould Ahmed Mahmoud… Cette initiative a jugé que ses appels au dialogue n’ont pas été écoutés après deux mois de contacts tous azimuts.

Selon les animateurs de l’initiative, «les parties prenantes et en particulier le HCE, actuel détenteur du pouvoir, doivent assumer devant l’histoire, la responsabilité des conséquences de cette situation pour la stabilité du pays». Il ne faut pas pour autant en tirer la conclusion de l’échec pur et simple. Parce que «seules des élections présidentielles organisées à la suite d’un consensus national peuvent constituer une solution à l’actuelle crise», il faut continuer à espérer que le dialogue en vue de cela continue.

Dans ce cadre, l’initiative engage “tous les protagonistes et l’ensemble des acteurs politiques à se ressaisir, pendant qu’il est encore temps, pour sauver le pays des risques majeurs qui le menacent dans sa pérennité“.La proposition développée par les animateurs de l’initiative s’articulait autour de la nécessité de trouver une solution politique comportant des réponses de droits.

Cela commence par la démission de Sidi Ould Cheikh Abdallahi et par son remplacement par le président du Sénat. La constitution d’un gouvernement d’unité et l’élaboration d’une transition consensuelle au terme de laquelle une élection ouverte à tous les prétendants va être organisée.

Sur le plan international, l’on comptait beaucoup sur l’initiative d’intermédiation du Sénégal. D’abord rejetée par le FNDD (à l’issue de la première visite du ministre sénégalais des affaires étrangères), elle a été acceptée comme ultime démarche. Il était même question d’un déplacement de Ould Cheikh Abdallahi ces jours-ci au Sénégal.

Seulement voilà que le président déchu renonce à ce voyage qui était perçu comme nouvelle opportunité. Prétexte invoqué : la présentation des lettres de créance du nouvel Ambassadeur de Mauritanie au Sénégal.

En effet c’est ce weekend que Sidi Ould Didi, habillé comme prévu dans la loi – depuis quelques décennies la tradition a été abandonnée -, a présenté ses lettres au Président Abdoulaye Wade. Ire dans le camp du FNDD qui y voit une disqualification de l’intermédiaire sénégalais.

Déjà, le Guide de la Révolution libyenne, Mouamar Kadhafi a été disqualifié aux yeux du FNDD par ses interventions multipliées normalisant les rapports avec la junte. «Nous n’accepterons plus de dialoguer sous les auspices de la Libye et surtout pas à Tripoli», déclarent certains grands leaders du FNDD. Alors comment faire si la présidence de l’Union Africaine est écartée ou éliminée de la médiation?

Le FNDD semble avoir trouvé la réponse dans l’action continue sur la scène nationale. Il a trouvé en Ahmed Ould Daddah un allié inespéré. Du coup les haches de guerre ont été enterrées. Les bons mots et les formules de convenances ont pris la place des méchancetés d’il y a peu. Mais jusqu’où cette alliance peut-elle fonctionner?

La confiance entre les hommes politiques de la scène nationale a été altérée par les comportements des uns et des autres vis-à-vis des uns et des autres. Même si en politique il ne faut jurer de rien, les divergences et les animosités restent profondes.

Les quinze dernières années ayant été marquées par les trahisons des uns, l’agressivité des autres. Mais au-delà de ces divergences qui restent profondes, il y a aussi les questions d’intérêt et de stratégie qui font que les partis politiques battant pavillon "Opposition", sont loin d’être condamnés à continuer ensemble une route qu’ils conçoivent chacun à travers son propre prisme.

Il n’y a que Ould Daddah parmi les leaders de l’opposition actuelle à pouvoir aspirer à accéder au pouvoir suprême. Les autres se savent condamnés à chercher à participer à un «pouvoir en place». L’attitude mental n’est donc pas la même. Autant le premier doit adopter l’attitude de rejet de tout ce qui peut gêner la conquête du pouvoir.

Autant les seconds chercheront toujours à s’inscrire dans la perspective de celui qui tire les ficelles. Ould Daddah est loin d’être pour eux l’homme idéal. Ce qui explique en partie toutes les divergences encore vivaces. On peut imaginer l’après-6 juin, un peu comme l’après-26 janvier 1992: une opposition qui refuse de reconnaître la légalité du pouvoir et sa légitimité, qui compte d’abord sur l’intransigeance extérieure, qui boycotte en conséquence la suite du processus électoral (mars-avril 92), qui s’isole sur le plan intérieur en attendant que le pouvoir normalise ses relations avec l’extérieur.

C’est ce qui a permis à Ould Taya de régner 13 ans de plus. Si le pouvoir issu du 6/6 décide de renouveler l’Assemblée et les conseils municipaux, qu’est-ce qui restera aux partis politiques qui contestent le processus initié par les militaires?

En participant, ils légitiment ce qu’ils rejettent aujourd’hui. En boycottant, ils se condamnent à rester à l’écart. Jusque-là, la classe politique a été incapable d’anticiper. Elle s’est contentée de réagir aux décisions du pouvoir. «Il faut amener nos hommes politiques à voir loin et juste et à agir en conséquence», disait récemment un observateur. Il en est temps.

Ould Oumeïr



Info source : La Tribune (Mauritanie)

Anonyme a dit…

Lettre à Messaoud Ould Boulkheïr / Ahmed Ould Cheikh
28-04-2009
Longtemps en froid avec le Calame, à cause d’un malentendu, datant de 1996, lorsqu’un de nos journalistes vous demanda si vous n’avez pas bénéficié d’un vote «identitaire», lors des législatives de cette année-là, vous ne vous êtes réconcilié avec notre journal qu’il y a quelques semaines. C’était à l’occasion d’une interview que vous nous avez accordée et au cours de laquelle nous avons décidé, d’un commun accord, de tourner la page du passé.

Etant donc redevenus amis, je me permets de vous écrire cette lettre pour rappeler à nos lecteurs quelques aspects de votre riche carrière politique – à elle seule, c’est un aperçu, détaillé, des événements qu’a connus le pays au cours des vingt cinq dernières années – et rendre hommage au combat que vous menez, contre l’arbitraire, notamment depuis le 6 août dernier.

Petit rappel historique, donc, pour commencer.

Vous fûtes le premier haratine à entrer en 1984 au gouvernement de la République islamique de Mauritanie, pourtant indépendante depuis 1960. C’était au lendemain du coup d’Etat qui avait porté Maaouya au pouvoir. Vous étiez alors wali du Gorgol, après avoir gravi tous les échelons de la hiérarchie administrative, non sans avoir connu quelques injustices, comme lorsque vous fûtes affecté au poste de… secrétaire d’un préfet, pourtant collègue d’une même promotion de l’ENA.

Vous êtes resté trois ans aux côtés du colonel. L’expérience que vous y avez vécue a permis de briser un tabou et de vous faire connaître du grand public. Vous avez, alors, pris goût à la politique. Et en décembre 90, vous vous lancez à la conquête de la mairie de Nouakchott. Un challenge que vous avez failli gagner, n’eût été l’intervention, flagrante, du pouvoir, en faveur d’un candidat autour duquel se sont également liguées les forces traditionnelles. Mais l’amertume de la défaite ne vous a pas découragé. Avec un discours centré sur les thèmes porteurs que sont les inégalités sociales, l’esclavage et l’injustice, vous êtes devenu un symbole pour la communauté haratine et pour tous les laissés pour compte. Vous n’étiez pourtant qu’au tout début de votre combat. En 1991, vous prenez une part, active, à la naissance du FDUC, le Front des Démocrates Unis pour le Changement, un conglomérat comprenant une aile du mouvement El Hor, d’anciens Kadihines, des Négro-mauritaniens et des personnalités indépendantes. Le Front réclame, ouvertement, la démocratisation du régime. Enorme, à l’époque, le pavé dans la mare. Ould Taya, échaudé par l’expérience malienne et craignant que son régime ne s’effondre, devant la pousse intérieure, annonce l’avènement du multipartisme, en avril 1991. Vous fondez, alors, avec vos amis du FDUC, l’Union des Forces Démocratiques, l’UFD, qui sera, pendant de longues années, le symbole de l’opposition au régime d’Ould Taya.

A la présidentielle de 92 et après de longs débats, parfois houleux, votre parti décide de se ranger sous la bannière du candidat indépendant Ahmed Ould Daddah, un fonctionnaire international qui venait de rentrer, de Bangui, pour croiser le fer avec Maaouya. Vous auriez voulu aller vous-même à la bataille mais la majorité de votre parti pensait que ce candidat avait les meilleures chances de battre Ould Taya. Vous vous êtes rangé derrière l’avis de la majorité, non sans quelques grincements de dents, mais, une fois engagé, vous avez mené, pour lui, une franche campagne, sans équivoque. Vous avez démontré, à cette occasion, d’énormes capacités de mobilisation. Votre style direct et vos phrases assassines, qui tranchent avec le style, aseptisé, des politiques, ont fait, de vous, un véritable pourfendeur du régime en place. Mais la lune de miel avec Ould Daddah, coopté, quelques mois après la présidentielle, pour diriger l’UFD, affublée, désormais, de l’appendice «Ere nouvelle», ne durera pas une éternité. Les mauvaises langues disent que vous ne lui pardonniez pas de vous avoir ravi la vedette, lors de la présidentielle. Toujours est-il que vous ne tardez pas à mettre en place, avec quelques uns de vos partisans, un comité de crise, au sein de l’UFD, avant de décider de plier bagage et de fonder votre propre parti, Action pour le Changement (AC). Première fissure, au sein du plus grand parti d’opposition : elle ne sera pas la dernière. Après l’interdiction d’AC, vous vous rabattez sur l’Alliance Populaire Progressiste (APP), un petit parti d’obédience nassériste qui vous accueille, à bras ouverts, et fait de vous son président.

A la chute de Maaouya, en 2005, alors que les partis politiques de l’ancienne majorité et de l’opposition se jettent dans les bras des militaires, vous réclamez, pour gérer la transition, un gouvernement d’union nationale. Et, au vu de la suite, vous aviez, parfaitement, raison. Les militaires, qui avaient décidé de ne pas se présenter, feront tout pour écraser les partis «fossiles», en encourageant les candidatures indépendantes, dont celle de Sidi Ould Cheikh Abdallahi à la présidentielle. Une situation que nous n’avez cessé de dénoncer, jusqu’à ce fameux jour de mars 2007 où, contre toute attente, vous appelez à voter pour Sidi, au second tour, contre Ould Daddah. La nouvelle fait l’effet d’une bombe. Comment un leader de l’opposition comme vous peut-il abandonner celui qui fut, pendant 16 ans, son compagnon de lutte, au profit d’un homme qu’il traitait, quelques jours auparavant, «d’homme de paille des militaires, soutenu par les symboles du régime d’Ould Taya»? Malgré tous les éclaircissements que vous avez, depuis, donnés, pour expliquer ce revirement, beaucoup de gens, y compris dans votre propre camp, n’arrivent pas à admettre que l’avenir d’un pays puisse se jouer, comme ce jour-là, sur un coup de tête ou une saute d’humeur. D’autres n’hésitent pas à vous faire partager la responsabilité de la situation que vit le pays depuis lors.

Toujours est-il qu’après la victoire de Sidioca, vous héritez du perchoir de l’Assemblée nationale, un poste qu’il vous avait promis, en échange de votre soutien, alors que vous n’aviez que quatre députés, sur 95, et lui, aucun. Nos militaires, piètres guerriers, se révélaient, ainsi, véritables stratèges, dans l’art des miracles en politique.

Arrive le coup d’Etat du 6 août 2008. Le président, à qui vous avez donné certains conseils pour gérer la crise et que vous avez mis en garde contre le limogeage des généraux, ne vous a pas écouté. Il en a fait les frais. Cela ne vous pas empêche pas de vous battre pour son retour, synonyme de légalité constitutionnelle. Le militant, qui hibernait, depuis 15 mois, à la tête de l’Assemblée, et qui commençait à prendre de «mauvaises» habitudes, se réveille, soudain. Et recommence à rugir. Si bien que les militaires concoctent un plan, avec le bataillon de députés dont ils disposent, à la chambre basse, pour se débarrasser de vous. Mais la couleuvre était trop grosse, pour le Conseil constitutionnel, qui en avalera, pourtant, une beaucoup plus volumineuse, quelques mois plus tard.

En tout cas, la manœuvre, était censée vous effrayer : elle vous aguerrit. Contrairement à votre collègue du Sénat, qui, dès les premiers coups de semonce, s’est dégonflé, comme une baudruche. Vous multipliez, alors, les sorties, virulentes, contre les militaires et n’hésitez plus à défier les forces de l’ordre, sur le terrain, en refusant de répondre à leurs injonctions. Tout le monde vous a vu, à la télévision, traverser un épais nuage de gaz lacrymogènes. Sans hésiter. Bref, vous êtes redevenu le Messaoud que les militants de l’opposition, les opprimés, les victimes d’injustice apprécient. Et qui se dit prêt à mourir, pour ses principes. Le Calame, en constatant la convergence de ceux-ci avec la ligne, ancienne et toujours d’actualité, du journal, prend-il partie? Ceux qui le croient s’aveuglent. Peu à peu, un mouvement, profond, réunit des forces éparses. Il se peut que les militaires gagnent leur ultime bataille, le 6 juin, ils n’auront pas, pour autant, gagné la guerre. «Un jour, le peuple veut la vie / Force est au destin de répondre / Aux ténèbres de se dissiper / Aux chaînes de se briser...». Gardez au cœur, Messaoud, ce poème d’Abou El Kacem Chaabi : il grandit, aujourd’hui, au cœur de chaque citoyen responsable, donnant corps à la «chose publique» mauritanienne, notre jeune République, bientôt adulte, enfin convaincue de ce que le droit doit commander, toujours, à la force…


Ahmed Ould Cheikh
Editorial, Le Calame n°685, du mardi 28 avril 2009


© Le Calame - Avril 2009

Bebe BA a dit…

Lu pour vous:

Mauritanie, Guinée… : Ces putschistes et faux démocrates qui défient l’Union africaine
(La Nouvelle Expression 27/04/2009)

A en croire les chefs des juntes militaires de la Mauritanie et de la Guinée, les élections présidentielles, dont l’un sera candidat après avoir prétendu le contraire et l’autre menaçant de le devenir, se tiendront dans leur pays respectivement le 6 juin et le 13 décembre 2009.

Le général Ould Abdel Aziz, le chef de la junte militaire de la Mauritanie depuis le coup d’Etat du 6 août 2008, a annoncé dans la nuit du mercredi 15 avril 2009 qu’il quittait le pouvoir pour se porter candidat à l’élection présidentielle fixée le 6 juin 2009. Militaire de carrière de 52 ans dont 32 passées dans l’armées, le général Mohamed Ould Abdel Aziz avait renversé Sidi Ould Cheihk Abdallahi, le premier président démocratiquement élu, en 2007, de la Mauritanie.

Dans le message adressé à la nation où il a décidé de démissionner de ses fonctions de président du Haut Conseil de l’Etat et de chef de l’Etat, il avait déclaré être animé par une “ volonté sincère d’édifier une nouvelle Mauritanie basée sur la justice, l’égalité et la liberté ” et dressé un très bon bilan de sa gestion du pays depuis sa prise de pouvoir.



Deux putschistes attachés au pouvoir

Le chef de la junte militaire de Mauritanie, qui avait pourtant dit qu’il n’entendait pas rester au pouvoir, s’était par la suite mis à critiquer sans ménagement ses adversaires politiques, les qualifiant de “ poignée de malfaiteurs ” et les accusant de vouloir “ affamer ” le pays en “ imposant un embargo ”. Coalition de partis, le Front national pour la défense et la démocratie (Fndd) a décidé de boycotter le scrutin présidentiel pour ne pas apporter sa caution au coup d’Etat.

Selon ce Front, la démission du chef de l’Etat n’est qu’une vaste comédie. Les responsables de l’opposition mauritanienne accusent le général-candidat d’être depuis des mois en campagne, aux frais de l’Etat, à travers le pays et d’avoir verrouillé l’issue de la compétition électorale. Le général Mohamed Ould Abdel Aziz a fait installer Ba Mamadou dit Mbaré, le président du sénat, comme “ président intérimaire ” par le Conseil constitutionnel.

Des parlementaires, députés et sénateurs , des deux groupes d’opposants au coup d’Etat, à savoir le Rassemblement des forces démocratiques (Rfd) et le Fndd ont organisé pour la première fois une action commune le 22 avril 2009, à l’Assemblée nationale. Ils ont organisé un sit-in doublé d’une conférence de presse devant le parlement, en guise de protestation, contre la répression policière à l’encontre des femmes parlementaires, dimanche 19 avril 2009 devant le portail de la représentation des Nations Unies, à Nouakchott.

Le président de l’Assemblée nationale Messaoud Ould Boulkheir a soutenu cette manifestation par sa présence et cette déclaration à la presse : “ C’est la première fois que je reviens dans ces lieux depuis la grande catastrophe. Ce lieu est le symbole de la République, de la justice. C’est tout ce que Ould Abdel Aziz a balayé comme il a balayé toutes les autres valeurs (…) La démocratie s’arrache et ne se donne pas. Je le dis aux parlementaires absents ou qui n’ont pas pu venir partager avec nous ce moment. Les vrais droits sont ceux que garantit la constitution. Je leur demande de venir nous rejoindre et de revenir à la raison pour se mettre sous la protection de la constitution (….) Ould Abdel Aziz ne garantit aucun droit à personne (…) Nous nous opposerons par notre sang, par nos vies à la mascarade d’élections (…)”, a conclu Messaoud Ould Boulkheir

En Guinée, le chef de la junte militaire, le capitaine Moussa Dadis Camara a menacé le même 15 avril 2009, à Conakry, d’ôter la tenue militaire pour se présenter à l’élection présidentielle annoncée pour le 13 décembre 2009. Au pouvoir depuis le 23 décembre 2008, peu après le décès du général-président Lansana Conté qui a régné sans partage pendant 24 ans, le capitaine Moussa D. Camara avait maintes fois déclaré qu’il ne serait pas candidat à l’élection présidentielle jusqu’à ce jour là.

C’était lors d’un meeting populaire dans un quartier de la capitale.

Il avait commencé par noter un acharnement des leaders d’opinion contre le Conseil national pour la défense et la démocratie (Cndd, la junte); puis il a lancé à l’assistance cette phrase : “ S’ils (les leaders) ne reconnaissent pas le Cndd comme nous les avons reconnus, s’ils ne mettent pas de l’eau dans leur vin, je vais ôter la tenue et je vais me présenter aux élections prochaines contre eux ”. Sous les applaudissements de quelques milliers de personnes venues l’écouter.

Le capitaine Moussa Dadis Camara avait ajouté ce qui suit : “ Ils veulent nous faire croire qu’ils sont supérieurs à nous tous, qu’ils sont tous bardés de diplômes internationaux,que nous ne sommes que des faire -valoir. Mais, nous leur prouverons qu’ils ne sont que des gouttes dans l’océan ”. Le chef de la junte militaire de la Guinée avait aussi souligné à l’endroit des hommes politiques qu’ils doivent savoir “ UN, que tous les citoyens ont le droit de se présenter à la présidentielle. Deux, que personne n’est né militaire. Donc, si je veux me présenter, personne ne pourra me l’interdire ”, avait-il conclu.



Le modèle ATT ne court pas les rues

Il est important d’observer que le capitane Moussa Dadis Camara de la Guinée a tenu ces propos au moment où en Mauritanie, le général Mohamed Ould Abdel Aziz annonçait sa démission de ses fonctions de chef de l’Etat pour se présenter à l’élection présidentielle anticipée du 6 juin 2009. Simple coïncidence ? On ne sera pas surpris demain d’apprendre que le chef de la junte de la Guinée est lui aussi finalement candidat à quelques mois ou semaines de l’élection présidentielle du 13 décembre 2009 dans son pays. Comment interpréter autrement cette autre réaction du capitaine Moussa Dadis Camara : “ Ils ont cherché le pouvoir pendant 24 ans sous le régime de feu le général Lansana conté. Ils ne l’ont pas eu. Maintenant que c’est à porter de main, ils se moquent de nous et veulent nous prendre pour des je-ne-sais-quoi ” ?

La date de l’élection présidentielle a été fixée par les autorités militaires, après approbation du calendrier électoral proposé par l’ensemble des forces vives de la nation guinéenne.

On peut se poser la question de savoir pourquoi, après les coups d’Etat, les militaires respectent difficilement leurs engagements de laisser le pouvoir aux civils au terme des transitions plus ou moins bien menées, visant à ramener le pays sur le chemin de la démocratie. Des exemples positifs semblables à celui du président Amadou Toumani Touré du Mali, qui avait renversé en 1991 le président Moussa Traoré pour instaurer un régime démocratique en prenant soin de ramener l’armée dans les casernes, sont vraiment rares.

Le modèle Att ne court pas les rues. Beaucoup d’“ apprentis sorciers ” et de putschistes faux démocrates continuent de narguer leur peuple et la résolution de l’Union africaine (Ua) qui interdit toute prise de pouvoir par des moyens anticonstitutionnels. Autrement dit les coups d’Etat. Il faudrait que l’Union africaine s’engage davantage diplomatiquement et surtout militairement, comme elle le fit en envoyant des troupes aux Comores en mars 2008, pour chasser du pouvoir dans l’île d’Anjouan le colonel Mohamed Bacar et y rétablir l’autorité du gouvernement de l’Union des Comores.

Edmond Kamguia K.

© Copyright La Nouvelle Expression

Bebe BA a dit…

Voila de quoi vous dégouter de boire du etay à la sauvette!

LA HONTE DE L’AFRIQUE


Pouvoirisme, affairisme, refus de l’alternance, coups d’Etat militaire, prise de pouvoir par la force, transmission du pouvoir par hérédité, éternisation au pouvoir, dictature , parodie de démocratie, républiques bananières, parricides, homicides, génocides commandités, intrigues de tout genre, coup bas, manipulation politique, démocratie de façade, mis en scène électorales, partage de pouvoir irrationnel et absurde (Zimbabwe, Kenya) « l’Afrique noir est mal partie » Disait René Dumont ou pour dire mieux « l’Afrique noir n’est même pas partie ».

De la Guinée en Mauritanie, du Congo, au Togo, du Zimbabwe au Soudan, du Kenya à Madagascar, de l’Est à L’Ouest, du Centre au Sud, c’est la cacophonie mêlée de violences. Est-ce une malédiction, un sort ou tout simplement le fruit du laxisme et de la démission de l’élite africaine ? L’élite, quelle élite ? La bourgeoisie nationale ou la ventrocratie politicienne ? Les profiteurs de la république, pilleurs et corrompus ? Les maîtres incontestés des cercles vicieux et occultes ?

Et les intellectuels où sont-ils ? Tous ou presque, prise en otage par le politique, ils ne parlent et ne respirent qu’au rythme du battement du cœur du chef suprême de la mangeoire publique. Partout c’est la désolation, la misérabilisation extrême des peuples. C’est une situation paradoxale pour un continent doté d’une si grande richesse naturelle, mais peuplé des familles les plus pauvres de la terre.

Semez le chaos partout en Afrique, tyrannisez le peuple, appauvrissez, paupérisez, tuez, servez les intérêts supérieurs des métropoles. Mais, dirigeants africains, sachez qu’ « on peut tromper une partie du peuple tout le temps mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps ». Comme des abeilles sur une ruche mielleuse, les « détenteurs du bouton de mise à mort » ont pris les grands gisements africains en otage, au Congo (Katanga), au Niger, au Burkina Faso, les forêts de l’Afrique centrale.
Certains défenseurs de la médiocrité qui trouvent leurs comptes dans cette situation chaotiques, soutiennent que la même chose se passe en Moldavie, en Ukraine, au Bangladesh pour ne citer que ceux-là. Mais ils ignorent que nous n’avons ni la même histoire ni le même destin, leur révolte produisent le plus souvent des résultats (la révolution orange) tandis qu’en Afrique la révolte appelle toujours à une réplique militaro policière hyper violente.
Pendant ce temps les opposants où sont-ils, en tout cas le philosophe Nono Emmanuel soutenait l’idée selon laquelle « le mensonge des politiciens n’engage que ceux qui y croient »

Fuite des cerveaux, émigration clandestine accélérée, l’Afrique se vide de ses enfants les plus valeureux. Que vont-ils chercher chez les autres en si grand nombre ? Et si tout le monde s’en va qui va rester ? Qui viendra un jour résoudre les problèmes des Africains, lorsque tout le monde serait parti ? Peut-être donneront-ils le continent en location aux chinois qui sont en manque d’espace habitable et de débouchés ? Notre situation actuelle est-elle fatale ? Pourquoi tout le monde pense à s’en aller ? Aller où ? En occident. Pourquoi en occident ? Parce que l’occident est bien organisé, bien structuré, on y gagne un peu plus qu’en Afrique. Mais qui a bien organisé et bien structuré l’occident ? Est-ce l’occident qui viendra bien organiser nos sociétés ? Cette situation est la honte de l’Afrique.
Et l’élite extérieures ou la diaspora, que fait-t-elle ? Elle se cherche dans les méandres juridico-judiciaire et administratifs du séjour à l’étranger. La diaspora est à l’image de samba Diallo dans L’aventure ambigüe de cheikh Hamidou Kane. Elle est à la croisée de plusieurs problématiques à résoudre : elle navigue entre l’urgence de la survie personnelle à celle du maintien en métropole, elle s’efforce aussi de plus en plus dans le sens d’une organisation susceptible de faire rentrer des fonds pour l’assistance des familles laissez sur place et le développement du pays. Dans ce cas l’exemple du Mali a marqué les esprits par la quantité des fonds rapatriés au service du développement de leur pays.
Plusieurs révoltes, plusieurs révolutions, plusieurs contestations, les violences et même les guerres n’ont pu rien y faire car le système néocolonial est bien installé et bien huilé et surtout bien entretenu par les « meilleurs élèves ». Les peuples sur le continent noir crient, se plaignent, se lamentent, mais aucune issue favorable n’a encore été envisagée.

Heureusement, fort heureusement, que tout n’est pas que désolation dans ce continent séculairement meurtri par la haine des colons et néocolons agrippés à l’Afrique comme un champignon à son arbre tuteur.
Du point de vue politique, courageusement quelques rares Nations comme le Ghana, le Mali et l’Afrique du Sud tiennent le flambeau de l’alternance du pouvoir et sont en bonne voix dans la marche vers la démocratisation véritable.

Les ressources humaines sont de plus en plus qualifiées et nombreuses. Les nouvelles technologies sont de plus en plus maîtrisées faisant ainsi des formations à distances une réalité. On n’est plus obligé d’aller en occident pour se former comme ingénieur, pour avoir un Master ou un Doctorat. Les filières qui n’existaient pas sur le continent sont proposées aujourd’hui en ligne et les formations sont de haut niveau.

Au plan économique beaucoup reste à faire pour stopper ou réduire la saignée frauduleuse du sous-sol africain, du bois et des produits d’exportations. La résolution des problèmes de tutorat monétaire et des taxes du trésor français pour l’Afrique Francophone.

Dr Blaise HAMENI

Camerounlink Expert
Bertoua (Est - Cameroun )
24/04/2009

© Copyright Cameroun link

Bebe BA a dit…

Lu pour vous:

L'Edito de Biladi.

Il est de plus en plus clair que l’élection présidentielle pourrait ne pas se dérouleront le 6 Juin. C’est l’information qui circule depuis avant-hier à Nouakchott. Les amis du général Ould Abdel Aziz le disent déjà. Ses ennemis, n’en parlons pas.

Mais, il parait de toute façon évident que, si la date est maintenue, ces élections là n’auront aucune sorte de crédibilité. Car qui sera face au candidat super-favori ? Kane Hamidou Baba. C’est une création d’Ahmed Ould Daddah. Il a été choisi par celui-ci pour étre sa façade négro-africaine alors que beaucoup doutent même de sa ‘’mauritanité’’, (dixit Boidiel Ould Houmeid).

Il doit son poste de député au seul RFD (Liste nationale) et n’a aucune base politique quel qu’elle soit. Les dissidents du RFD qui le soutiennent le font sur ordre des autorités. Après avoir été une création de Ould Daddah, Kane Hamidou Baba a donc été recréé par le HCE. L’exemple classique du fantoche ! Mais bien sûr personne ne croit à lui, même pas les « dissidents » du RFD.



Sghair Ould Mbarek, un autre cas de candidat choisi par les autorités. Sghair, ancien ministre de l’Education Nationale (scandale du bac !), ancien premier ministre d’Ould Taya, n’a jamais respecté d’autre philosophie que celle d’appuyer les autorités en place.

D’ailleurs on l’a vu après le coup d’Etat de 2005 jurer fidélité à ceux qui ont déposé son chef. Il est habitué aux voltefaces. Ainsi alors qu’il a été député du PRDR (liste régionale, donc sans mener campagne comme son ami Kane Hamidou), il quitte ce parti qui aujourd’hui ne soutient pas sa candidature. On se demande aujourd’hui où Sghair puisera ses électeurs?

Ibrahima Sarr. C’est le candidat des négro-africains. Il l’était en tout cas en 2007. Aujourd’hui son parti souffre d’hémorragie interne grave. Son problème, même en cas de plein de voix, il ne pourra dépasser son score historique de 2007: 7%.

Ces élections donc, si elles se déroulent le 6 Juin, seront dénuées de toute crédibilité et elles ne serviront en rien. Ould Abdel Aziz, qui devra encore souffrir du mal du HCE: conflits politiques internes, non-reconnaissance de la communauté internationale, raréfaction des investissements extérieurs avec en plus les tensions sociales et politiques à venir.

Cela ne fait point son compte, tout comme il ne fera pas le compte du pays.


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org

Anonyme a dit…

Ces articles qui parlent de la démocratie ne sont de la crotte et rien d'autre. Il faut descendre sur terre et réaliser que ce problème majeur des peuples d'Afrique c'est la maladie, la faim, l'éducation... On n'a que faire de démocraties qui affament les gens. Le général Aziz qu'on le veuille ou non n'a jamais versé de sang. C'est un patriote qui a mis en danger sa vie pour sauver le peuple et les pauvres. C'est pour ça que tous les RVs sont farouchement opposés à lui. Il va gagner l'élection au premier tour et régler tous les problèmes du pays. Vous allez voir ce que vous allez voir.

Bebe BA a dit…

Vous étes tous invité!
Vous pourrez pour une fois gouter à de l'argent durement volé, lol


LA CEREMONIE DE PROCLAMATION DE LA CANDIDATURE DE ME S’GHAÏR OULD M’BARECK A LA PRESIDENTIELLE DU 6 JUIN, SERA ORGANISEE LE JEUDI PROCHAIN

Les organisateurs des préparatifs de la cérémonie officielle pour la proclamation de la candidature de Me S’Ghaïr Ould M’Bareck, ont adressé des invitations à des personnalités et à la presse pour couvrir l’évènement, et assister à la cérémonie de proclamation de la candidature de Me S’Ghaïr Ould M’Bareck à la présidentielle du 06 juin 2009. Cette cérémonie aura lieu le jeudi 30 avril 2009 à 16 heures à l’Hôtel El Khater

Bebe BA a dit…

Ano, on va rien voir du tout!

Espérons que ton général aura la décence d'aller au 2 éme tour!

kerch a dit…

Quel deuxième tour bebe? Tu crois que les mauritaniens sont irresponsables au point de ne pas donner la victoire au général Aziz dès le premier tour? Il faut voter utile et gagner du temps: votez Aziz dès le premier tour, les chantiers sont nombreux et énormes il faut se mettre au travail rapidement.

Anonyme a dit…

bissimila gah bebe et son ano: venez prendre de l'argent dignement et honnêtement gagné par les fils travailleurs du pays et qui aiment leur pays. Venez! Nous sommes très généreux par ici: ça peut même être l'occasion pour vous de préparer votre panier de mariage. Venez nous sommes généreux par ces temps durs!

Bebe BA a dit…

Kerch,

Toi et ton général, vous faites partie de l'héritage que nous a laissé Taya!

Quand vous volez, vous prenez tout et vous ne laissez rien pour le peuvre citoyen.
La, vous allez faire la même chose avec cette parodie d'élections.

Quant à toi qui nous propose si genereusement ta génerosité, mefie toi de mon chéri. Car, non seulement il a le sang chaud, mais il est incorruptible.

Bebe BA a dit…

Mon cher copiarpegar,
Je crois que ton AOD est en train de peter (sorry) les plombs

GRAVES ACCUSATIONS DE OULD DADDAH CONTRE LE FNDD ET L'AMBASSADE DES ETATS UNIS.

M . Ahmed Ould Daddah, président du RFD a accusé le FNDD, après la signature de la charte destinée à "faire échouer le coup d'état", de servir un agenda extérieur, en l'occurence dicté par l'ambassade des Etats Unis à Nouakchott.
Dans une interview accordée à l'Agence Nouakchott Information (ANI), Ould Daddah a indiqué que la charte signée lundi 27 avril par le FNDD, les centrales syndicales et les ONGs des droits de l'homme fixant les activités anti-putsch est venue de l'ambassade américaine''.
Plus grave, le leader officiel de l'opposition a révélé que '' « Cette charte nous a été proposée par l'ambassade des USA à Nouakchott et nous l'avons refusée. Nous refusons à ce que l'ambassade des USA ou celle d'autre pays s'immisce dans nos problèmes internes. Cette ambassade nous a proposé des incitations matérielles que nous avons déclinées, parce que, en tant que parti politique, la loi nous interdit de bénéficier de soutien matériel étranger et nous respectons la loi. Nous ne sommes pas des suivistes et nous sommes contre l'intervention de parties non concernées par le débat. Nous refusons d'accepter le retour de l'ancien président, pour cela nous nous sommes abstenus de signer cette charte et notre position claire au sujet à changement ».

Aussitôt la commission communication du RFD a réagi à ces propos en apportant un démenti catégorique à ces déclarations mais l'agence ANI persiste et signe affiramant qu'Ahmed Ould Daddah a bel et bien tenu ses propos et que l'enregistrement de l'interview est disponible et sera mis en ligne si cela s'avère nécessaire."

On rappelle que depuis le 6 aout 2009, le Chargé d'Affaire (DCM) Hankins a été particulierement actif contre le nouveau régime mauritanien, multipliant les contacts avec les membres du FNDD et se rendant à plusieures reprises à Lemden pour s'entretenir avec le président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi. De fortes rumeurs ont couru hier sur la possible convocation du Chargé d'Affaires américain par le Ministère mauritanien des Affaires Etrangères, cependant Masdar à pu confirmer que cette convocation n'a pas eu lieu.

Le résumé de l'interview ainsi que la réaction du RFD et celle de L'ANI son disponibles sur le site de l'ANI au lien suivant :
http://www.ani.mr/?menuLink=9bf31c7ff062936a96d3c8bd1f8f2ff3&idNews=4774

Bebe BA a dit…

Le régne de la terreur!
M'baré le mieux que tu as faire est démissionner et de les laisser dans leur merde!

******
Lu pour vous:

La police réprime un sit-in organisé par le RFD et le FNDD devant le palais de justice

La police a dispersé à coups de matraques et de grenades lacrymogènes, mercredi, aux environs de 13 heures, un sit-in organisé, conjointement par le FNDD et le RFD en solidarité avec Waghf et ses codétenus.


Selon le reporter de l’ANI la police a d’abord invité les manifestants à quitter les lieux, avant de faire usage des moyens de répression, faisant plusieurs blessés, dont les députés Bedr Dine, khadijiata Malik Diallo et le maire de Tidjikja Mohamed Ould Biha.
Au cours des affrontements ayant opposé unités antiémeute et manifestants, le député APP Khalil Ould Teyeb s’en est pris à l’inspecteur Ould Négib, lequel ne s’est pas défendu pendant que son assaillant le saisissait par le coup.
Le président du RFD était arrivé à la fin des escarmouches, au moment où les blessés étaient évacués sur l’Hôpital, quelques minutes avant le passage du cortège du premier ministre Ould Mohamed Laghdaf qui se rendait à la primature.
En marge de ce sit-in, le président en exercice du FNDD, Mohamed Ould Mouloud a déclaré, à l’ANI : « Nous estimons que le général Mohamed Ould Elhady est entièrement responsable de cette violence qui vient d’avoir lieu au vu et au su de tout le monde ».

Bebe BA a dit…

On s’étripe sur l’ouverture de la session parlementaire de mai : Bâ M’baré met...

...son veto contre Mohcen.



Décidément depuis le déclenchement de la crise politique il plus d’un an, nos juristes ne chôment pas et en en quelques mois notre pays va passer par tous les cas de figure qui demandent généralement sous d’autres cieux, des années de pratique de la démocratie pour les voir se réaliser et pour cause:

«Le Président du Sénat, Président par intérim de la République, M. Bâ Mamadou dit M'Baré…,» les medias officiels (radio Mauritanie, TVM et AMI) persistent à désigner ainsi, l’actuel locataire, même temporaire, du Palais présidentiel.

Le nouveau président de la République porté au pouvoir après la démission du général Ould Abdel Aziz en vertu de la mise en œuvre du mécanisme de l’article 40 de la constitution du 20 juillet 1991 peine à imposer son autorité de chef de l’exécutif.



Il semble cependant que sur au moins deux points, il a su imposer sa vision des choses. Cependant, l’appellation quasi-officielle, «Président du Sénat, Président par intérim de la République» devrait trouver ses limites dès le mois de mai prochain. En effet, l’article 52 de la Constitution dispose : «Le Parlement se réunit de plein droit en deux sessions ordinaires chaque année. La première session ordinaire s’ouvre dans la première quinzaine de Novembre. La seconde dans la première quinzaine de Mai. La durée de chaque session ne peut excéder deux mois.»

Suivant cette disposition, une session du Sénat sera ouverte la semaine ou se déroulera le premier tour des élections présidentielles et déjà une querelle de juristes pointe à l’horizon. Qui devra présider cette session ? Qu’aura t-elle à examiner ? Pour les tenants de l’orthodoxie actuelle, un scénario est déjà fin prêt.Et le premier problème à résoudre est celui de la présence des sénateurs de la série A qui aurait du voir leur mandat renouvelé, le précédent ayant expiré déjà, on ne sait pas trop comment justifier leur présence dans cette session.

Mais le problème qui est encore plus épineux est celui de la présidence de la session. Normalement ce rôle est dévolu au Président, et en cas d’absence ou d’empêchement, par les vices présidents par ordre. Or en vertu du principe sacro saint de la séparation des pouvoirs, Ba Mamadou dit Mbaré ne peut présider cette session puisqu’il est le chef du pouvoir exécutif.

C’est donc à son premier vice président de lui suppléer, seulement celui-ci est décédé dans un accident de la circulation et c’est donc le deuxième vice président, en l’occurrence le sénateur de Rosso, Mohamed El Hacen Ould El Hadj dit Mohcen qui devra trôner au perchoir. Seulement, Ba Mbaré ne l’entend pas de cette oreille, et il se serait juré d’empêcher Mohcen de présider la session.




Pour ce faire, il semble que l’idée de faire présider la session par un bureau d’âge commence à faire son chemin. Un moment on aurait pensé à faire faire un voyage au moment opportun pour laisser la troisième vice présidente chapeauter la séance.

Il faut dire que dans les schémas prévus, il s’agira tout juste d’ouvrir la session pour la suspendre aussitôt en attendant l’élection d’un président dela République. Il faut rappeler que le Conseil Constitutionnel saisi par le premier ministre, avait constaté la vacance du pouvoir au sommet de l’Etat…. Et avait désigné le Président du Sénat, Président dela République par intérim.




A cet égard l’article 27 de la constitution ne souffre d’aucune ambiguïté : «La charge de Président de la Républiqueest incompatible avec l'exercice de toute autre fonction publique ou privée.»?(Pas le président élu). On ne peut continuer à considérer Ba M’baré comme président du Sénat d’autant plus que, selon la Constitution, son mandat expire en Mai 2009.

Une interprétation extrême de «assure l'intérim du Président de la République pour l'expédition des affaires courantes» va-t-elle confiner le président de la République à la simple inauguration des chrysanthèmes … ? Ou bien le laissera t-on jouir pleinement des prérogatives qui sont constitutionnellement les siennes et qui ne sont limitées que dans trois domaines à savoir, le limogeage du gouvernement, la dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation d’un référendum ?

MSS

Kerch a dit…

bebe tu dis que nous volons de l'argent, où sont tes preuves? Tu fais-là des accusations gratuites et sans fondements. C'est de la diffamation et on va t'attaquer en justice. La police viendra te passer les menottes le jour de ton mariage. A moins que j'intervienne en ta faveur puisque je suis invité.

Bebe BA a dit…

Kerch,

Vous n'avez plus besoin de voler, puisque vous avez tout raflé, deja!
Now, l'étape suivante est "le vol du siécle": vos sois disantes élections présidentielles

Pour ce qui est de mon mariage, tu n'es pas invité et je te l'ai depuis que tu as insulté mon chéri!

Bebe BA a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Bebe BA a dit…

Si AOD pretend que le cfd est manipulé par les americains ou une celulle américaine, avant de dire qu'il invente n'importe quoi, demandez lui des preuves!

*****
Lu pour Rajel et copiarpegar sur cridem

Le mensonge mis à nu [Enregistrement sonore]

Ahmed O. Daddah dénonce l’ingérence de l’ambassade des USA avec le FNDD et les syndicats.


Voici un enregistrement qui ne pourra pas être démenti par Ahmed Ould Daddah. Le président du RFD affirme que:




"Cette charte signée par le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), les centrales syndicales et le Forum des organisations nationales des droits de l'homme (FONADH), nous a été proposée par l’ambassade des États-Unis à Nouakchott et nous l’avons refusée. Nous refusons à ce que l’ambassade américaine ou celle d'un autre pays s’immisce dans nos problèmes internes".

Il poursuivra: "Cette ambassade nous a proposé des incitations matérielles que nous avons déclinées, parce que, en tant que parti politique, la loi nous interdit de bénéficier de soutien matériel étranger et nous respectons la loi".



Et Ould Daddah d’expliquer: "Nous ne sommes pas des suivistes et nous sommes contre l’intervention de parties non concernées par le débat. Nous refusons d’accepter le retour de l'ancien président. Pour cela, nous nous sommes abstenus de signer cette charte et notre position est claire et elle n'est pas sujet à changement".


Le plus surprenant a été son démenti.

Bebe BA a dit…

Intox sur la charte de la Cfd : Israël refuse-t-il de consommer son expulsion ?

Etre au parfum des secrets des stratégies de guerre et de politique étrangère d’Israël depuis l’occupation des territoires occupés jusqu’à nos jours, c’est ne pas être surpris par les manigances diplomatiques de tout acabit que l’Etat hébreu peut prendre à l’endroit des pays où il pourrait se sentir humilier.

Tel-Aviv, dont l’Ambassade à Nouakchott n’a pas été seulement fermée, mais expulsée de manière peu orthodoxe par les militaires, pour faire plaisir au Guide libyen, semble refuser encore de se résoudre au fait accompli.

Intox ou non, Israël est aujourd’hui impliqué d’ingérence flagrante et grave dans les affaires intérieures du pays, en cherchant par mains interposées, de réussir son plan macabre de désobéissance civile, auprès des forces politiques opposées au coup d’Etat.



C’est en février dernier, que les diplomates israéliens accrédités auprès de notre pays, se sont vus signifier leur statut de persona non grata, avant d’être priés de plier bagages dans les plus brefs délais, quelques jours avant la visite du Guide libyen Mouammar El Kadhafi à Nouakchott.

A l’époque, rien n’indiquait les allures d’une expulsion irrévocable des diplomates israéliens, étant donné qu’entretenir des rapports tendus avec eux, ne fait que compliquer davantage les relations déjà très compromises entre le pays de l’Oncle Sam et Nouakchott. Mais début mars, tout commence à se préciser avec le départ de l'ambassadeur d'Israël, Michael Arbel et la fermeture des locaux de l'ambassade.

Presque deux mois après, les israéliens, qui refusaient de consommer leur expulsion, bénéficiant du soutien de quelques parties qui veulent garder l’incognito, suivaient avec intérêt l’évolution politique intérieure. Aguerris aux affres de la politique étrangères, ils attendaient le moment opportun pour faire l’assaut, comme ils savent le faire, quand il s’agit de faire entretuer des frères.

N’est-ce pas, cette image qu’ils donnent aujourd’hui à Gaza, en dressant les factions palestiniennes Hamas et Veteh, l’une contre l’autre. Cette expérience réussie, leur aurait-elle permis de tester le cas mauritanien, une autre Palestine dont les frères ennemis ne se fréquent pas, même quand il s’agit de sauver l’intérêt suprême de la Nation.

Ce qui fallait donc pour Israël, aux fins de prendre sa revanche sur les militaires qui l’ont humilié, c’était l’existence d’un front opposé aux putschistes, c’était d’appliquer le célèbre adage "l’ennemi de mon ennemi est mon ami".


Naissance de la charte de la Cfd


C’est en début de cette semaine que la Coordination des Forces Démocratiques avait organisé au siège de l’Unad, une conférence de presse, au cours de laquelle, a été parachevé la signature d’un protocole d’accord tripartite, appelé "charte de la Cfd". Le document présenté en trois copies, a été signé par les présidents du Fndd, des centrales syndicales et du Fonadh et portait, dans certains de ces aspects, aux préparatifs de la fête du travail du 1er mai, qui devra être célébré demain.

Commentant la signature de cette charte, certains observateurs politiques avaient laissé entendre que cette fusion à trois, pourrait inaugurer un regain plus soutenu des activités des forces politiques opposées au coup d’Etat du 6 août dernier.

Mise à nu ou intox ?


La nouvelle charte de la Cfd crée un terrain propice pour Israël, qui tout en suivant de loin ce qui se passe à Nouakchott, pouvait compter sur l’aide précieuse des américains, toujours présents, malgré le froid des relations qui caractérise leurs rapports avec les militaires.


L’Ambassade des Usa, toujours sise aux côtés du palais ocre, à cet endroit stratégique de la capitale, mais également le plus névralgique pour porter un coup dur à l’actuel pouvoir, continue d’appeler au retour à l’ordre constitutionnel. Mais, parallèlement, elle ne cache pas ses craintes de connaître le même sort qu’Israël, le cas échéant d’ être devancée par la France et les autres pays européens, aux positions plus assouplies à l’égard de la junte militaire.

Ainsi, Israël aurait promis d’octroyer, par la main interposée de l’Ambassade américaine à Nouakchott, d’importantes sommes d’argent aux forces politiques opposées aux militaires.

Des sources non encore confirmées, indiquent que ces sommes d’argent sont mobilisées par l’Etat hébreu pour le financement des activités opposées aux auteurs du coup d’Etat. Ces mêmes sources, expliquent l’interposition des américains, par le fait que traiter directement avec les forces contestatrices du putsch, pourrait indisposer ces dernières, étant donné, qu’elles avaient toujours lutté contre la normalisation des relations diplomatiques entre la Mauritanie et Israël.

En procédant de la sorte, sans se montrer, Tel-Aviv réalise de manière habile et insoupçonnée son objectif d’infliger des leçons inoubliables à Ould Abdel Aziz, l’homme qui a eu l’audace d’expulser son ambassade de Nouakchott. Du coup, Israël dissuadera aussi tout autre futur régime de prendre une décision pareille à son encontre.

Un pavé dans la mare


Le chef de file de l’opposition démocratique M. Ahmed Ould Daddah, qui aurait été approché par les américains, pour la signature de la dite charte de la Cfd, aurait refusé de cautionner un document, qui, selon lui, ouvre la voie à une ingérence extérieure dans les affaires nationales.

Les propos du président du Rfd, tantôt confirmées, tantôt infirmées, ont tout de même jeté un pavé dans la mare, dans ce qui semblait être du simple intox. Ould Daddah aurait confié avoir été invité à signer la dite charte, en vertu de laquelle (accord verbal ou oral), des montants seront débloqués pour les activités de son parti et des autres acteurs signataires, dont le dénominateur commun est évidement de faire échouer le coup d’Etat.

Ce triste portrait qui comporte encore de nombreuses zones d’ombre, n’est point reluisant pour un pays appelé à l’unisson. Malheureusement, la Mauritanie est considérée aujourd’hui par les états étrangers comme un gâteau succulent dont chacun doit avoir sa part. Le pays que nous devons sauver dans un sursaut général, est à la merci des Etats rapaces que sont la France, les Etats-Unis, le Maroc, la Libye et le Sénégal...

Mohamed Ould Mohamed Lemine
mdhademine@yahoo.fr

Anonyme a dit…

lu pour Bebe

La grippe mexicaine: que fait la Junte au pouvoir?

Alors que la pandémie s'étend, Aziz accélère sa campagne... électorale.


Pendant que la grippe mexicaine s'étend aux cinq continents et que les premiers cas mortels sont recensés en Espagne toute proche, la Junte Militaire qui a pris le pouvoir par la force des armes en Mauritanie, se désintéresse du sort de la population négligeant jusqu'au moindre effort de communication sur le danger qui guette chacun d'entre nous.

Mohamed Abdallahi Ould Syam, Ministre de la santé dans un gouvernement démissionnaire, pare au plus urgent à savoir se mobiliser et mobiliser les maigres moyens de son ministère pour tenir son rang dans la campagne électorale du Général limogé.

La grippe mexicaine, qui peut être transmise par le contact avec le porc vivant mais aussi par contact respiratoire d'homme à homme, est maintenant disséminée de par le monde. Ne pas manger de viande de porc ou ne pas être dans un pays d'élevage porcin n'en protège pas. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de rehausser son niveau d'alerte au niveau 5 sur une échelle qui en compte 6. Cela veut dire que cette autorité internationale est sur le point de décréter la fermeture de tous les lieux publics et le confinement des populations chez-elles pour ralentir la propagation. Les plans de défense civile doivent être vérifiés, les stocks de médicaments remis à niveau et la fabrication de vaccins planifiée.

Pendant ce temps la Junte du Général Aziz, ayant usurpé le pouvoir depuis 10 mois, planifie la répression des manifestants, des Parlementaires, des femmes, des étudiants et demain des travailleurs. Elle s'apprête à rôder les équipements de répression flambant neufs qu'elle vient d'acquérir aux frais du contribuable mauritanien et dépense des milliards d'ouguyas dans une mascarade d'élection que personne ne reconnaîtra.

Les ministres, et celui de la santé en tête, n'ont plus que cela à faire. Ils ont si peu à faire dans leur ministère qu'ils peuvent l'abandonner et le confier au voisin sans que cela n'ait de conséquences importantes sur le déroulement des choses. C'est en tout cas ce qu'expliquait Madame Messaouda Mint Bahham ould Mohamed Leghdaf, Ministre de l’Argriculture et du Développement Rural. Interrogée sur l'incidence de sa "mise à disposition" au service de la propagande du Général (elle y est chargée de mobiliser les femmes) sur le déroulement de la campagne agricole en cours, la Ministre répond que tout est déjà planifié et que c'est le Secrétaire Général du Ministère qui fait tout. Elle branche, en quelque sorte, le pilote automatique. Dans la pratique, c'est le Ministre des Pêches et de l'Economie Maritime, qui lui non plus ne semble pas débordé, qui cumulera la gestion courante de son ministère avec celle du ministère de l'Agriculture et du développement rural.

Pendant ce temps le virus H1N1 se propage et ne s'arrêtera pas à la frontière mauritanienne. La junte sera comptable de ses défaillances en matière d'information;

Pour palier la défaillance de l'Etat, For-Mauritanie met à la disposition des ses visiteurs ce lien qui donne quelques conseils pratiques et des réponses aux questions le plus couramment posées à propos de cette pandémie.
for-mauritania.org

copiarpegar

Anonyme a dit…

kerch

ente ech'halek?

copiarpegar

kerch a dit…

copiar, illa lkheir machallah,

Tous les fils du pays se mobilisent pour le meilleur d'entre eux, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, celui qui est venu nettoyer la maison et qui n'est détesté que par les jaloux et les RVs. Le pays ira beaucoup mieux après le 6 juin et on pourra organiser tranquillement le mariage de bebe comme on n'est pas rancuniers et qu'elle reviendra à la raison quand elle verra ce que fait le général. inchallah

Bebe BA a dit…

Kerch, l'espoir fait vivre

copiarpegar, mais qu'est ce qui se passe avec AoD?
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Coordination des partis soutiens du Général: «Ahmed O/ Daddah a fait preuve de grandeur d’esprit»

La coordination des partis de la majorité regroupant six formations politiques (UPR, PRDR, UDP, RD, Hatem et UPM) soutenant la candidature du général Aziz à la présidentielle du 06 juin, a organisé ce jeudi 30 avril à l’assemblée nationale une conférence de presse.

Objet: réagir après la diffusion de l’enregistrement de l’entretien accordé par le leader de l’opposition, Ahmed Ould Daddah au quotidien Akhbar Nouakchott (ANI). Pour les élus de cette coordination, c’est une situation «extrêmement grave, compromettante et inattendue.»

Avant le début de la conférence de presse, les responsables de la coordination ont fait écouter à la presse «un extrait de l’enregistrement.» La voix de Ahmed Ould Daddah a clairement résonné dans la salle au niveau du passage où il est «question de la proposition de signature de la charte moyennant motivation financière.»



Les responsables de la coordination ont ensuite fait état de leur refus «de ce genre d’agissements de quelqu’un (le chargé d’affaire de l’ambassade des USA Denis Hankes) qui prétend être diplomate représentant un pays important comme les Etats-Unis.»

«Nous refusons que des Mauritaniens soucieux de leur pays s’adonnent à ce genre de relations avec des puissances étrangères.» a dit un élu. Les élus de la coordination, satisfaits de «l’attitude» du leader de l’opposition, ont affirmé: «Ahmed Ould Daddah est un homme honorable. Nous pouvons diverger, mais il a fait preuve de grandeur d’esprit en refusant l’offre du chargé d’affaires.»

Pour Denis Hankes, les élus de la coordination ont laissé entendre: «Ce genre de diplomate ne peut plus continuer à exercer chez nous. La confiance est rompue.» Enfin, la coordination demande aux autorités d’ouvrir une «enquête rapide, large et impartiale pour faire toute la lumière sur cette affaire et en tirer les conséquences.»

Khalilou Diagana
Pour Cridem

kerch a dit…

bebe tu as raison l'espoir fait vivre, c'est pour ça que nous avons tenu 18 mois sous sidioca. Maintenant hamdoulillah le Général est venu pour régler tous nos problèmes.
Quant à Ahmed Ould Daddah, je lui reconnais parfois un peu de lucidité comme quand il refuse de s'alier au FNDD et aux USA dans leur folie contre le peuple mauritanien. Je salue bien bas le leader historique Ahmed Ould Daddah et l'invite à rejoindre son camp, celui de la liberté, de la démocratie, de la propreté, du bienêtre du peuple sous la direction éclairée du général Mohamed Ould Abdel Aziz

Bebe BA a dit…

Kerch,

En tout cas, pour l'instant ton général n'a rien réglé, au contraire!

Quant à AOD, je crois qu'il ne sait plus sur quel pied danser!
Il dénonce les textes du FNDD en disant que les américains y impliqués (il a peut être raison) et en même tps, il continu a manisfester avec le FNDD contre la junte!

Bebe BA a dit…

Je crois que le président de la Haute Cour de Justice est KERCH:

Président de la Haute Cour de Justice: "La crise est un nuage d’été et les élections sont la solution"

Le président de la Haute Cour de Justice, le député Sidi Mohamed Ould Maham a qualifié l’actuelle crise politique de "nuage d’été" et que par la victoire de Ould Abdel Aziz, dans les prochaines présidentielles, la situation politique serait différente, en raison de la légitimité de la majorité populaire et les capacités de l’homme.

Me Ould Maham a indiqué que la majorité ne cherche pas à censurer l’opinion de ses opposants, mais, croit profondément aux droits de la minorité à avoir un point de vue contraire aux opinions de la majorité, en plus de son droit à exprimer ses idées, dans le cadre juridique, référentiel défini par la loi et les constances nationales.

A propos du possible affrontement entre les deux parties sur l’arène politique, après les appels lancés par le Fndd pour faire échouer les élections, le président de la Haute Cour de Justice a dit: "nous n’entrerons jamais dans un affrontement avec un citoyen Mauritanie, dans quelque rue que ce soit, étant donné que cela ne relève pas de notre mission".



Et d’ajouter "à travers les moyens d’expression pacifique légalement disponibles, nous disposons du droit de faire entendre nos opinions, et croyons également qu’il en est de même pour la minorité. Tout citoyen mauritanien qui enfreigne les mesures légales pour exprimer son point de vue, abstraction faite de sa position au sein de la minorité ou de la majorité, rentrera en confrontation avec loi. C’est là une autre histoire et un autre langage".

Au sujet des grincements de dents au sein de la majorité, exprimés de manière spasmodique par les partis du Renouveau Démocratique et Hatem, Me Ould Maham a répondu: "nous considérons chacun de ces deux partis comme un partenaire fondamental et central au sein de la majorité ; et qu’ils se caractérisent, chacun en ce qui le concerne, par la vivacité et le dynamisme de leur action au sein de la majorité. Parler des garanties et dispositions particulières relatives à ce partenariat au sein de la majorité, je pense qu’il n’est pas de mon droit, ni du leur, de discuter de ces aspects à travers les organes d’information".

Source Alakhbar
Interprété par de Md O. Md Lemine

Bebe BA a dit…

Les bonnes vielles méthodes réssurgissent avec la bande de notre général bian aimé.

Lu pour vous:

Risques d’instabilité pendant la fête du 1er mai: Le HCE décide de mobiliser des milliers...

... des forces de l’ordre dans les rues.


Des sources d’informations d’origine arabe et locale rapportent que le Haut Conseil d’Etat, dirigé par le Général Mohamed Ould El Ghazouani, a décidé de faire descendre des milliers d’éléments des forces de l’ordre dans les rues, pour réprimer les possibles manifestations syndicales, dont certains observateurs parlent, à l’occasion de la fête du 1er mai du travail.

Cette nouvelle stratégie sécuritaire porte sur la mobilisation d’unités de la gendarmerie, de la garde et de l’armée dans les rues de Nouakchott, le jour du 1er mai, pour parer aux forts affrontements qui peuvent avoir lieu.

Il s’agit également d’empêcher l’opposition politique d’exploiter l’événement pour faire des pressions sur le HCE, aux fins que celui-ci renonce au pouvoir et pour qu’il procède au report des futures élections présidentielles de juin prochain.



Les autorités sécuritaires craignent que les centrales syndicales opposées au coup d’Etat, ne profitent de l’opportunité occasionnée par la commémoration de la journée internationale du travail, pour réaffirmer leurs positions politiques et pour recourir à des actes de nature à menacer la sécurité du pays, au cours de cette phase de transition, qui a commencé avec la destitution de président de la République par un coup d’Etat.

Il est rapporté dit que les autorités sécuritaires pourraient compter sur l’expérience de certains Etats voisins pour la répression des probables manifestations syndicales, dans le cadre de cette collaboration existante depuis quelques semaines avec des parties sécuritaires spécialisées.

Alakhbar
Interprété par MOML

Bebe BA a dit…

Cascade d’événements : signes précurseurs d’un mois de mai mouvementé


Les jours se suivent et se ressemblent, ainsi que les événements qui ne cessent de bouleverser un ordre sociopolitique déjà fragile.

Selon l’un de nos confrères de la presse électroniques, un rassemblement de l’entourage tribal du Général Ould Abdel Aziz, s’est tenu avant-hier, afin de déterminer les conditions spécifiques au bon déroulement des prochaines élections présidentielles du 6 juin. A l’issue de cette grande réunion, rassemblant plus de 200 participants, les modalités administratives, budgétaires et financières ont été décidées, toujours selon la même source.

Le déroulement de ce rassemblement tribal, d’une certaine manière, vient renforcer le processus électoral unilatéral déjà mis en place par le Haut Conseil d’Etat.

Nous pouvons désormais nous prononcer plus clairement sur la stratégie déployée par le Haut Conseil d’Etat, d’un côté, ils s’organisent pour s’assurer que les élections se tiennent bien le 6 juin prochain, de l’autre, ils pratiquent visiblement le jeu du chat et de la souris avec les différents courants de l’opposition.

En ce sens, le principe de la répression a été largement démontré depuis le lancement de la machine électorale, des derniers événements et ce, pas plus tard qu’hier.

Une manifestation « anti-putsch » a été une fois de plus, violemment réprimée par les forces de l’ordre mauritaniennes, les représentants de RFD et du FNDD étaient présents pour un bref point de presse, grâce auquel, ils ont pu afficher librement le maintien de leur boycott des élections du 6 juin prochain.

Depuis une semaine, nous avons constaté que plusieurs membres influents de l’armée militaire se trouvent actuellement « en arrêt », ces différents limogeages ne sont pas clairement « justifiés » vis-à-vis de l’opinion nationale

D’autre part, pour continuer cette liste exhaustive montrant la situation complexe dans laquelle notre pays est plongé, nous pouvons également faire allusion à la prise de parole de Mr Isselmou Ould Moustapha devant les caméras d’Al Jazeera concernant le rejet de son dossier de candidature aux élections.

En effet, celui-ci a déclaré que le rejet de son dossier par le Conseil Constitutionnel, était une décision totalement illégale, il a décidé de faire appel, de se référer au Président de la République par intérim pour la révision de son cas et quoiqu’il advienne celui-ci maintiendra sa candidature.

Il se serait passé selon cette même source, un autre fait marquant, un pilote français d’un avion privé a été arrêté sur le territoire sénégalais par les autorités nationales et a été accusé de collaboration avec des hauts responsables de la police mauritanienne dans le cadre d’un important trafic de stupéfiants.

Nous sommes actuellement en droit de nous questionner sur le futur proche de la Mauritanie, cette cascade d’événements ne fait que renforcer les incertitudes d’un peuple qui attend depuis maintenant trop longtemps que des mesures durables soient prises.

Comment dans ces conditions, que nous jugeons déplorables, des élections présidentielles transparentes et justes (requises, ne l’oublions pas, par la communauté internationale) pourront se dérouler ?

Si, évidemment elles ont lieu, car dans un pays comme la Mauritanie, aucune hypothèse n’est à rejetée, ou plutôt toutes sont envisageables à l’approche du 6 juin prochain.

SOS Abbere

kelkun a dit…

Oui bebe, il manifeste avec le FNDD juste contre la junte mais il est aussi contre Sidi. Ahmed comprend Ahmed mais Ahmed a du mal à suivre Ahmed.

Anonyme a dit…

Lu sur KASSATAYA.COM pour bebe ba et kerch (pour des raisons différentes)


KASSATAYA tente de mettre sur pied un dispositif lui permettant de couvrir les événements majeurs relatifs à la Mauritanie. C’est ainsi que nos relais essaieront de retransmettre en direct les manifestations du 1er mai 2009 dès 9h TU.

L’équipe.

Bebe BA a dit…

Mes soeurs mobilisons si nous voulons changer la situation politique de notre pays.
Nos soeurs Kenyannes ont déja commencé et les resultats n'ont pas tardé

Lu pour vous:

Les femmes font la grève du sexe, pour obliger les hommes politiques à réformer le Kenya

Des associations de femmes issues de la société civile kényane ont décrété une semaine d'abstinence sexuelle afin d'inciter les hommes politiques à régler leurs différends et réformer le pays. "Il y a un boycott national pour montrer que les femmes de ce pays ont décidé de faire avancer les réformes", a déclaré mercredi soir Rukia Subow, de l'association Maendeleo ya Wanawake appartenant au collectif G10.

Les initiatrices du mouvement estiment que les politiciens, dont l'égoïsme le dispute à l'ambition, ne devraient pas avoir le temps de se consacrer aux plaisirs de la chair compte tenu de la situation économique et politique critique du pays.

Prévoyant, le collectif a même indiqué qu'il paierait des prostituées pour se joindre à la grève.

"Nous voulons une solution urgente aux problèmes politiques du pays", a expliqué Mme Subow, appelant les épouses des politiciens membres du gouvernement de grande coalition à se joindre au mouvement.

L'épouse du Premier ministre Raila Odinga, Ida, a fait savoir qu'elle soutenait l'initiative.

"Cela ne doit pas être perçu comme une punition pour les hommes. C'est une mesure destinée à attirer leur attention sur les vrais problèmes", a-t-elle déclaré à l'AFP.

Patricia Nyaudi, directrice de la Fédération des femmes avocates, a assuré que l'appel dépassait le simple coup médiatique et visait à promouvoir un certain sens du sacrifice.

Le Kenya a connu début 2008 une crise post-électorales meurtrière (1.500 morts) à la suite de la réélection en décembre 2007 du président Mwai Kibaki, accusé alors par son rival Raila Odinga d'avoir fraudé l'élection.

Les deux camps ont finalement signé un accord de partage du pouvoir et M. Odinga est devenu Premier ministre d'un gouvernement de coalition empêtré dans les dissensions et qui tarde à adopter des réformes cruciales sur la terre, le chômage des jeunes ou encore un nouveau cadre constitutionnel.


© AFP - Mai 2009

Mina a dit…

Allez, l'occasion rêvé: après le traitement réservé aux femmes je propose qu'on décrète une grève illimitée jusqu'à la résolution de ce problème. Depuis neuf mois on ne nous parle que bolotik, généralat...
Je propose de demander à Takber de rejoindre le mouvement.

Bebe BA a dit…

ok! Mina, je connais qq qui la connait, je lui dirais d'essayer de la convaincre!

La Marquise a dit…

Bebe je suis partante pour le mouvement mais je te conseille de faire attention à toi: si jamais Aziz t'entendait il serait capable de t'arrêter pour atteinte à la sureté de l'Etat.

Bebe BA a dit…

Ma chère Marquise, n'aie aucune crainte pour moi!
Je suis connue pour être une vraie peste, Aziz ne recoltera rien de bon en m'arrêtant!
S'il le fait, c'est lui qui porte atteinte à la surêté de l'état, parce que nous, nous oeuvrons pour le bien de la mauritanie!

kerch a dit…

bien de la Mauritanie en appelant à briser les ménages?! Tu parles! Qu'est-ce qu'ils ne vont pas chercher pour arrêter le meilleur des fils du pays. Aziz tu as tellement d'ennemis que tu ne peux être que bon.

Mina a dit…

Je crois que bebe doit s'assurer que c'est une bonne résolution pour quelqu'un qui prépare le mariage!

Bebe BA a dit…

Kerch,

On parle entre nana, tu n'as rien à faire içi et ce n'est pour ton général seulement mais pour tous ceux qui ralentissent le pays!

Mina,

Je crois que le bien de la mauritanie va au déla de certaines
considèrations!
Quant à mon chéri, il comprendras!

kerch a dit…

les femmes qu'est-ce qu'elles font debout jusqu'à une heure aussi tardive? Allez dormir et occupez-vous de vos maris!

rectification a dit…

je crois que vous êtes entrain de jouer avec le feu: il y a beaucoup de filles qui attendent dehors et qui ne veulent que le mariage. Dès que le général gagne l'élection on va régler le problème des ménages où les femmes ne connaissent pas leurs vraie place.

Bebe BA a dit…

Kerch, on est en train de preparer notre campagne
Rectification, eh bien elles aussi vont rejoindre notre mouvement!
Dal, rien à craindre de ce coyé là!

Le torchon brule


MULTIPLICATION DES APPELS POUR EXPULSER LE CHARGE D’AFFAIRES AMERICAIN


Suite aux révélations faites par le Chef de l'opposition M. Ahmed Ould Daddah selon lesquelles c'est l'ambassade des Etats Unis d'Amérique qui est à l'origine de la charte signé le 27 avril par le FNDD, des syndicats et des ONGs opposés aux élections du 6 juin prochain, des appels se multiplient de partout pour exiger l'expulsion du chargé d'affaires américain M. Denis Hankis. Les derniers viennent du parti mauritanien de la justice et de la démocratie (PMJD) dirigé par le journaliste Mahmoudi Ould Boukhreiss et du député de la majorité Houssein Ould Ahmed El Hadi (député d'Aleg).
Le PMJD a simplement demandé au gouvernement de prendre une mesure d'expulsion contre le diplomate américain et d'ouvrir une enquête pour faire la lumière sur les financements des partis du FNDD de l'ambassade américaine.
Le député a, quant à lui, demandé au gouvernement l'ouverture d'une enquête sur les ''ingérences'' du chargé d'affaires américain dans nos affaires intérieures. Ould Ahmed El Hahi a estimé que les ''agissements'' du diplomate sont une violation flagrante des usages diplomatiques, des conventions internationales et une agression contre les relations mauritano-américaines.

Bebe BA a dit…

Les Echos de La Tribune : Les révélations d’Ahmed Daddah.

Le Front National pour la défense de la Démocratie, les centrales syndicales, le FONADH et l’ambassade des Etats-Unis se seraient livré à une compromission. Un appui financier du pays de l’oncle Sam au club des anti-putschs aurait fait l’objet d’un pacte. «J’ai refusé de signer un tel pacte», déclare le Président du RFD dans une récente interview sur un site électronique.

Le leader de l’opposition est revenu sur ses propos à travers un communiqué publié par le bureau exécutif de son parti. Le Communiqué a démenti cette déclaration.

Ce qui a poussé l’Agence Nouakchott Info (ANI) et d’autres sites électroniques à publier l’enregistrement sonore du leader de l’opposition. D’abord, on explique que la rédaction de Nouakchott-info a subi des pressions énormes pour que l’interview ne soit pas publiée. La rédaction se serait pliée à cette exigence.



Ensuite, après le démenti du RFD, le directeur de publication de cette agence a ‘diffusé’ l’enregistrement. Une autre partie de l’interview évoque que les services secrets de l’ambassade de France interviennent clairement dans les affaires du pays tout en influençant les décisions des pouvoirs publics français en faveur des autorités post 6 août 2008. Certaines versions doutent de l’authenticité de la voix d’Ahmed Daddah. Ce doute est fondé sur la capacité de certains individus à imiter les voix.

Toutefois, les observateurs et les analystes sont presque unanimes sur le fait que l’enregistrement sonore est bel et bien celui du leader charismatique du RFD et de l’opposition. En tout état de cause, l’interview a été mise en ligne par le site Taqadoumy et sur d’autres sites avant sa parution sur le site ANI. Par ailleurs, il est clair que la guerre entre les antagonistes mauritaniens se manifeste à traves les manifs et les déclarations. Le discours du moment devient de plus en plus alarmant. Ce qui sous-tend que ce qui est pris par la force doit être arraché, impérativement et par tous les mayens, par la force. Le FNDD, le RFD et des syndicats marchent ensemble contre l’ordre existant.

Le général démissionnaire arrive, quant à lui, à percer en s’abreuvant du fond politique du FNDD et du RFD. Il renforce, pour le moment, sa force par des ralliements par- ci et des retraits par- là. Le RFD et le FNDD sont affectés par le départ des députés et d’une partie de leurs cadres. L’AJD /MR n’est pas aussi à l’abri des départs de ses cadres. Ainsi, des partis et des coalitions viennent d’être constitués à l’instar d’Almithaque de Lemarabott Ould Sidi Mahmoud de l’époque de la transition du CMJD et d’Adil d’ Ould Waghef de la période de Sidi Ould Cheikh Abdellahi .

La toute fraîche coordination des partis de la majorité se positionne, désormais, sur l‘échiquier politique pour être décomposée et composée ultérieurement. Celle-ci est, présentement, l’alliée préférée du général Ould Abdel Aziz. Dirigée par Mohamed Ali Chérif et Yahya Ould Abdel Ghahar, de l’Union pour la République (UPR), Sidi Mohamed Ould Mohamed Vall dit Ghrini, président du PRDR, elle semble appuyer sans condition la candidature du général. Dans l’autre partie de la balance se trouvent le FNDD, le RFD et autres ONG qui militent à côté des partis politiques opposants.

En outre, un nouveau parti dénommé Rassemblement Du Peuple Mauritanien (RDPM) composé essentiellement des anciens indépendants se proclame du centre en adoptant une position intermédiaire. Il est fondé par Louleid ould wadad ancien directeur du cabinet de Maaouya Ould Sidi Ahmed Taya, actuellement député, Mohamed Ould Boucief et autres politiques de l’ancienne mouvance des indépendants. En fait, le nomadisme politique est l’une des clés de la compréhension des enjeux du pouvoir en Mauritanie.

La ‘caractériologie’ politique du pays est guidée par une instabilité de positionnement dans une seule coalition. Ce qui se traduit par des divisions au sein de l’opposition et de la majorité. En fait, les partis, les coalitions et les coordinations sont souvent conçues sur des convictions partagées. Tout simplement, les hommes politiques mauritaniens parviennent facilement à trouver leurs intérêts en dehors des structures typiquement organisées. Ce qui laisse le champ libre à la création des entités invisibles qui disparaissent et apparaissent sous d’autres formes, d’autres autorités.

Mohamed Fouad Barrada
m_barrada@yahoo.fr
Source : La Tribune n°'447

Bebe BA a dit…

LES DEGATS DE "LA BOMBE" QUE OULD DADDAH A FAIT EXPLOSER"

Les mauritaniens ne cessent de découvrir l'illimite de ce que la folie de certains politiciens peut atteindre pour parvenir à leurs fins. Les dégâts causés par l'enregistrement audio d'Ahmed Ould Daddah qui ne sont pas encore complètement connus, semblent en être une belle illustration. Les informations rapportées par le chef du RFD et de l'Opposition démocratique sont d'une telle gravité, au point de susciter émoi et indignation au sein de la classe politique et de l'Opinion publique nationale.
Les informations contenues dans cet enregistrement ont éclaboussé une partie de la classe politique, des organisations de la Société civile (ONG), et des centrales syndicales qui ont tous en commun d'être hostiles au changement du 6 août 2008, et de vouloir faire échouer l'élection présidentielle du 6 juin prochain par une campagne de désobéissance civile.
La réaction de l'opinion publique et celle des autres partenaires politiques ne s'était pas fait attendre et ceux-ci ont exigé l'ouverture d'une enquête pour déterminer le niveau d'implication des nationaux mauritaniens dans cette affaire, une implication qui s'assimile selon l'avis de certains à la haute trahison. Ils ont aussi formulé une demande pour la déclaration du chargé d'affaires de l'ambassade américaine à Nouakchott, Dennis Hankins comme persona non grata, compte-tenu de son rôle qui s'assimile à de la déstabilisation et à l'atteinte à la souveraineté d'un pays indépendant et libre, et pour avoir manqué à son devoir de réserve que lui impose son statut de diplomate, en menant des activités subversives par le biais de financements occultes.
Pour certains acteurs politiques hostiles aux supposées ingérences étrangères dans les affaires intérieures mauritaniennes, le chargé d'affaires américain est en train de pleurer à chaudes larmes, la rupture des relations diplomatiques avec l'Etat hébreux.


La perte en termes d'image pour le FNDD, les syndicats et les ONG qui sont affiliés à l'agenda du chargé d'affaires, est incalculable.
Selon certains analystes, ce lien équivoque entre l'ambassade américaine, des politiciens mauritaniens et des ONG qui prétendent défendre la démocratie a été très mal perçu par les mauritaniens qui pensent que l'opposition à la rectification du 6 août n'est ni objective, ni patriotique, et du coup ces activistes politiques qui complotent contre leur propre pays ont achevé de se compromettre et de ternir leur propre image.

En ce qui concerne le leader de l'Opposition Ahmed Ould Daddah qui a divulgué ces secrets d'alcôve entre le RFD, le FNDD et l'ambassade US, il n'est guère sorti regaillardi de cette épreuve, et les avis sont tout de même partagés. Si pour certains l'attitude du chef de file historique de l'Opposition inspire le respect dans cette affaire, et lui trouvent une certaine dignité, un sens de la responsabilité de honnêteté et un patriotisme indéniable en dénonçant le complot, d'autres commentateurs n'hésitent pas à juger qu'il est indigne de confiance en ce sens qu'il a trahi son camp et ses amis politiques avec lesquels il venait d'entamer un nouvelle lune de miel.

Bebe BA a dit…

Mamouny : Molesté pour avoir recueilli les propos d’Ahmed Ould Daddah

Mamouny, collaborateur de l’Agence Nouakchott d’information (ANI), a été molesté par quelques militants excités pendant la marche organisée par le FNDD et le RFD lundi 04 mai à Nouakchott. Le journaliste a été soustrait de la vindicte de ces militants par des responsables du Front anti putsch.

Les propos controversés du président du RFD, Ahmed Ould Daddah, rendu publics par le Site ANI ont été recueillis par Mamouny. C’est certainement pour avoir fait ce travail qu’il a été pris à partie par des militants.

Nous considérons ces agissements comme des atteintes à la liberté d’informer. Se battre pour la démocratie, c’est aussi expliquer aux militants que s’en prendre physiquement à un journaliste est une attitude antidémocratique.



Khalilou Diagana

Bebe BA a dit…

Lu pour vous:

LE MINISTRE ALGERIEN AUX AFFAIRES MAGHREBINES: "LES ELECTIONS DU 6 JUIN PERMETTRONT UN RETOUR A LA NORMALE"

Les élections présidentielles en Mauritanie prévues le 6 juin prochain permettront ‘’un retour à la normale’’ a souligné le ministre algérien délégué aux affaires africaines et maghrébines Abdel Kader Messahel.
Dans une déclaration à la Radio d’état algérienne M. Messahel a rappelé que l'Union africaine (UA) a encouragé, lors de sa dernière réunion, le processus de retour à la normale en Mauritanie, insistant sur le principe de la condamnation des changements politiques issus de processus non-constitutionnel.
"Nous avons insisté sur la recherche de solutions entre Mauritaniens eux mêmes", a-t-il dit, soulignant que les élections prévues le 6 juin prochain permettront un "retour à la normale".

visiteur a dit…

C'est bien fait pour ce monsieur. ça lui apprendra à s'en à faire les agents secrets.

Bebe BA a dit…

Quel monsieur? quelq*s agents secrets?

kerch a dit…

ça c des méthodes qui ne sont pas acceptables. Il faut faire régner l'ordre et la sécurité. A la violence il faut répondre par la violence.

visiteur a dit…

Je voulais dire il se prend pour un agent secret, le monsieur qui a manipulé Ahmed ould Daddah. C'est un crime.

Bebe BA a dit…

Les pro putsch sont aussi sanguinaires que les militants du RFD.

Mon Dieu, on va où?

Bebe BA a dit…

Visiteur,

Personne n'a manipulé AOD!
Ses déclarations, il les a faîte en toute connaissance de cause!

kerch a dit…

s'ils veulent la guerre ils vont l'avoir. On a trop supporté les conneries de ces irresponsables.

Bebe BA a dit…

Décidement, je suis entourée de sanguinaires, lol

Franchement les gars, pourquoi voulez vous plonger ce pays dans une guerre civile?

Vous trouvez pas qu'on souffre assez avec cette crise dont on voit pas l'issue?

Bebe BA a dit…

Croisons les doigts:

Médiation de la dernière chance : Ping et Tidiane Gadio pourrait débarquer à Nouakchott.

Il a fallu une déclaration du président sénégalais Abdoulaye Wade en marge d'un colloque islamique, ou de celle du Président de la Commission de l’UA pour remettre à l’ordre du jour la fameuse médiation sénégalaise dans la crise politique mauritanienne. Wade a voulu se démarquer en se déclarant "pour aucun des partis en conflit" en Mauritanie depuis le coup d'Etat du 6 août.

"Je ne suis d’aucun parti. Je suis du parti du peuple mauritanien. Et toute ma contribution ne doit être qu’un des moyens de parvenir à l’expression libre du peuple mauritanien qui doit choisir ses dirigeants", a insisté le chef de l’Etat sénégalais, qui, quelques semaines plus tôt, avait envoyé son ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidjane Gadio à Nouakchott pour tenter de renouer les fils du dialogue entre les différentes parties.

Le général mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, qui avait pris le pouvoir le 6 août, a depuis, démissionné de l’armée et de sa fonction de chef du HCE, Chef de l’Etat pour se présenter en simple citoyen à l’élection prévue le 6 Juin prochain. Seuls trois hommes politiques, ont accepté de jouer les challengers à ce scrutin qui, jusqu’ici, est boycotté par les constituantes du FNDD.



Le mois dernier, le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidjane Gadio, avait rencontré quelques uns des acteurs de la crise politique mauritanienne et il aurait en vain essayé de les réunir à Dakar. Dans un premier temps, le FNDD avait accusé le Sénégal de "partialité" en faveur du pouvoir militaire, avant d'accepter de rencontrer l’émissaire sénégalais auquel il a été demandé un recentrage de la position officielle de son pays.

Pourtant au lendemain de son départ de la présidence, le général Ould Abdel Aziz, à la faveur du décès de l’épouse de Karim Wade se rend à Dakar pour présenter ses condoléances et avoir des entretiens politiques avec les responsables sénégalais. En même temps on apprenait à Nouakchott que l’ex président Sidi Ould Cheikh Abdallahi devait lui aussi se rendre dans la capitale sénégalaise.Seulement deux jours plus tard, on apprenait le report sine die de cette visite. Sur les raisons de ce fiasco, les explications ne tarissent pas.

Tantôt c’est l’ex président, Ould Cheikh Abdallahi qui aurait exigé un accueil protocolaire de chef d’Etat avec la possibilité de prononcer un discours devant Assemblée nationale sénégalaise, tantôt c’est la remise la veille des lettre de créance de l’ambassadeur nommé par le nouveau pouvoir, qui a déclenché l’ire de l’ex président mauritanien, l’amenant à annuler purement et simplement son escapade dakaroise.

Depuis on pensait que s’en était fini de la médiation sénégalaise qui paraît avoir pris le même chemin que la libyenne. C’est pourquoi lorsque le président Wade, qui s'exprimait samedi à l'ouverture du "premier forum culturel islamique sénégalo-mauritanien, qui vise selon ses organisateurs, à "raffermir les liens de fraternité en Allah entre l'ensemble des foyers spirituels dans les deux pays", a parlé de sa neutralité, le FNDD a sauté sur l’occasion en estimant que toute initiative pour trouver une solution de sortie de crise doit passer nécessairement par la mise en échec du coup d’Etat du 6 août 2008.Mais le FNDD exige aussi l’arrêt du calendrier devant mener à la présidentielle prévue le 6 juin prochain, ainsi que la libération de l’ancien Premier ministre, Yahya Ould Ahmed Waghef et de ses compagnons de détention.

Le réalisme politique titille les esprits.

C’est dans cette optique que le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio dont on dit qu’il pourrait être accompagné de Jean Ping est attendu à Nouakchott pour, selon des sources concordantes présenter un plan de sortie de crise dont on espère qu’il pourrait recueillir l’assentiment de toutes les parties. Ce nouveau plan sénégalais s’articulerait autour de cinq points :

Report de l’élection présidentielle, à un délai raisonnable qui pourrait être de trois mois ;

Formation d’un gouvernement d’union nationale à compétences élargies nonobstant les dispositions constitutionnelles limitant ce pouvoir ;

Révision de la composition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et revue des Walis et Hakems afin de garantir la neutralité de l’Administration ;

Election présidentielle sous supervision de la communauté internationale, ouverte à tous les candidats et notamment le FNDD et le RFD ;

Démission de Sidi Ould cheikh Abdallahi au profit de la solution consensuelle.

Dores et déjà le général Mohamed Ould Abdel Aziz serait prêt à accepter ce plan tout en posant comme condition que les forces armées et de sécurité continuent à s’acquitter sans interférence de leur mission de sécurité. De même le FNDD serait lui aussi disposé à faire le deuil de l’ancien président Sidi Ould Cheikh Abdallahi pour sortir de la crise. Enfin Ahmed Ould Daddah serait lui aussi prêt à accepter la candidature du général Aziz ainsi il couperait l’herbe sous les pieds des dissidents qui ont voulu faire cavalier seul en passant outre la position de boycott du RFD. En tout état de cause et à l’entame de la dernière ligne droite, il semble que tout espoir d’aboutir à une solution consensuelle, n’est pas encore totalement exclu.

MSS

Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org

Bebe BA a dit…

Il y'a des problèmes au paradis, lol

Lu pour kerch, sur Taquadoumy alias site à potins

"Les rivalités entre Tawassoul et l'UFP risquent de miner l'unité du FNDD
06-05-2009
Selon Jemil Ould Mansour, président du parti Tawassoul (islamistes modérés) : "le communiqué publiée hier au nom du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) n'engage que son auteur. Les instances du FNDD n'ont jamais pris connaissance de ce texte".

Et Ould Mansour, qui s'exprimait sur l'agence Al Akhbar, de déclarer que le texte n'est "pas passé par le circuit habituel" ; "d'où la nécessité de cette mise au point".

Al Akhbar note que, selon leurs propres sources, la teneur a été conçue par Mohamed Ould Maouloud, président de l'Union des forces du progrès (UFP, centre gauche), sans concertation avec les autres leaders du FNDD.

L'agence précise que le texte comporte une charge virulente vis-à-vis de la France et des compliments exagérés envers les États-Unis, ainsi qu'un appel lancé, à la communauté internationale, afin de sauver la Mauritanie de la junte ; l’incitation a été comprise, toujours d'après Al Akhbar, en encouragement de l'interventionnisme.

L'UFP préside actuellement le FNDD. Cette charge est tournante entre les cinq formations du front anti-putsch, telles l'UFP, Tawassoul, mais aussi l'Alliance populaire progressiste (APP) de Messaoud Ould Boulkheïr, président de l'Assemblée nationale, l'Union nationale pour l'alternance démocratique (UNAD) de l'homme d'affaires Abdel Ghoudouss Ould Abeïdna, Adil, l'ex-parti au pouvoir, de l'ancien ministre Boïdiel Ould Houmeïd.

Anonyme a dit…

attention attention
Des militants anti putsch occupent en ce moment même l'ambassade de mauritanie à paris. Les manifestants ont procédé au remplacement du portait du général aziz par celui du président élu sidi ould cheikh abdallahi. La police est sur place mais tout a l'air de bien se passer.

Bebe BA a dit…

Forum des Organisations Nationales des Droits Humains

DECLARATION

Le lundi 4 mai 2009, le journaliste de l’ANI Mamouny Ould Moctar qui couvrait la marche pacifique organisée par les forces démocratiques opposées au coup d’Etat du 6 août 2008 perpétré par la junte a été malheureusement agressé par un groupe d’individus.

Il lui est reproché d’avoir publié une interview réalisée avec Monsieur Ahmed Ould Daddah au sujet de la Charte de la CFD.

Le FONADH, dont la mission est la promotion et la protection des droits humains en Mauritanie :
- s’insurge contre cet acte ignoble,
- condamne cette agression barbare que rien ne justifie,
- apporte sa solidarité agissante à Mamouny Ould Moctar,
- exige une enquête pour faire toute la lumière sur cette agression pour que de telles pratiques ne se renouvellent plus au cours des manifestations pacifiques organisées par la Coordination des Forces Démocratiques,
- demande aux organisateurs des manifestations la protection des tous les journalistes pour qu’ils puissent exercer librement leur métier dans la sécurité.

Nouakchott, le 05 mai 2009 Le Secrétaire Exécutif Mamadou Moctar SARR

Anonyme a dit…

lu pour my dear sister Bebe

Le Conseil de Paix et de Sécurité de l'UA: le Président démocratiquement élu doit participer à la recherche de la solution


For-Mauritania apprend de sources présentes à Addis abeba que le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union africaine vient de terminer sa réunion consacrée à la crise en Mauritanie. Le communiqué, qui serait publié tard dans la soirée, comporterait trois points:

1- il appelle à trouver une solution conforme à la constitution mauritanienne et aux décisions de l'Union Africaine;

2- il précise que le Président démocratiquement élu doit participer à la recherche de la solution;

3- il envoie une mission en Mauritanie dans 3 ou 4 jours pour trouver une solution à la crise. Si cette mission échoue, la liste des noms des sanctionnés sera immédiatement publiée.

Le CPS se réunirait dans quinze jours pour réexaminer la situation.
for-mauritania.org

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rendez-vous a dit…

Je salue l'efficacité des CRS de la France qui ont débarrassé la Mauritanie (l'ambassade à Paris) des vas-nu-pieds du FNDD qui sont venu vandaliser notre répresentation diplomatique à Paris. Ce ne sont pas ces methodes de délinquants qui permettront au FNDD de réussir ce qu'il n'a pu réaliser à Nouakchott. Vive le général Aziz

Bebe BA a dit…

RV,
La police française a attendu au moins 03h avant de réagir, pour la simple raison que cela s'est passé sans violence!

Now, tu pourrais faire appel pour leur demander d'intervenir içi parce que j'ai pas confiance avec ceux ci depuis qu'ils ont agressé Mamouny!

Lu pour toi:

La jeunesse du FNDD et du RFD s’engage à faire échouer les élections du 6 juin




Plusieurs centaines de jeunes sympathisants du FNDD et du RFD ont organisé, mercredi soir à Nouakchott une manifestation conjointe au cours de laquelle ils ont condamné énergiquement l’electio du général Ould Abdel Aaziz à la tête d’un parti politique et renouvelé leur engagement à tout mettre en œuvre pour faire échouer ce qu’ils ont appelé « la mascarade unilatérale du général ».

Au cours de cette manifestation autorisée, se déroulant sous l’œil vigilent des forces de l’ordre, les manifestants ont scandé des slogans contre le coup d’Etat du 6 août 2008 et réclamé vivement le retour du pays à la légalité.

A la fin de son parcours(Marché Lekbeid-Ancienne maison des jeunes), cette marche s’est transformée en un meeting, au cours duquel, des responsable de la jeunesse du FNBDD et du RFD ont, pris, tour à tour, la parole pour fustiger le processus électoral du 6 juin prochain, estimant qu’il s’agit « d’une comédie organisée par le général Aziz » qui, selon leur expréssion, a déjà commencé son « jeu », en se faisant élire à la tête du parti de l’UPR.

En marge de cette marche, un jeune homme, pour qui « la langue avait fourchu» en prononçant « vive Aziz », a évité de justesse de se faire lyncher par un groupe de marcheur courroucés. Après avoir reçu plusieurs coups de poings, l’intéressé avaient été soustrait au pire grâce à l’intervention des encadreurs de la marche.

Source: ANI

Bebe BA a dit…

Nos parlementaires manquent d'inspiratios, lol

Lu pour vous, même si vous ne méritez pas:

Les parlementaires du FNDD et du RFD devant le ministère de l’intérieur


Les parlementaires du FNDD et du RFD ont tenu, jeudi matin, à Nouakchott, un sit-in de protestation contre les élections du 6 juin prochain qui s’est achevé sans incident.


Au cours de ce sit-in les parlementaires ont invité leurs sympathisants à lire la fatiha à l’occasion du décès, ce jeudi, de l’imam Buddah Ould Bousseiri..
Le dirigeant RFD Mohameden Ould Babbah prendra la parole à cette occasion pour indiquer que : « Le combat du FNDD et du RFD, se poursuivra jusqu’à l’échec de la mascarade unilatérale du 6 juin ».

Bebe BA a dit…

C'est long mais vous n'avez qu'ç le lire en buvant votre étay:

LORSQUE "LES DEMOCRATES" AGRESSENT LA LIBERTE

L’agression dont a été victime notre confrère journaliste Mamouny Ould El Mokhtar, et qui a été perpétré par certains "organisateurs" de la marche conjointe du RFD-FNDD, fût sans conteste l’évènement saillant des trois derniers jours. L’incident a été l’occasion pour les gens de la profession, journalistes et hommes de communication issus de différentes organisations existantes, en plus des honnêtes organisations de droits, de personnalités nationales indépendantes, ainsi que des partis politiques, d’exprimer leur condamnation et leur vive réprobation d’un acte, dont le moins que l’on puisse dire, qu’il est barbare et qu’il constitue une souillure pour ceux qui prétendent être les défenseurs de la liberté, et qu’ils sont la référence dans la défense de la démocratie.
A ce sujet, M. Mohamed Ould Abdel Aziz fût le premier à condamner cet acte odieux dans un discours qu’il avait prononcé après son investiture comme président du parti de l’Union Pour la République (UPR). Il a prouvé ainsi comme il l’a toujours été qu’il fait partie des hommes politiques mauritaniens les plus démocrates et les plus grands défenseurs de la préservation des libertés publiques.
Dans les mêmes circonstances, le RFD où l’agression du journaliste s’était produite au sein de sa marche, au vu et au su de ses leaders selon des sources journalistiques concordantes, s’était suffi d’un communiqué dans lequel il s’est démarqué de toute appartenance des auteurs de l’agression à ses rangs. Le RFD avait qualifié les auteurs de simples "organisateurs" qui ne sont ni des adhérents, ni des militants, ni des sympathisants. Le communiqué était hautin et ne comportait pas le moindre regret ou la plus simple excuse, comme l’avait exigé l’association des journalistes mauritaniens, lorsque des dizaines d’entre eux organisent un sit-in de solidarité avec le confrère Mamouny Ould Mokhtar suite à une convocation de cette association, et au cours de laquelle les participant solidaires ont brandi des slogans condamnant l’acte d’agression contre leur collègue et le viol des libertés de communication.
Pour ce qui est du communiqué du FNDD, il était d’une plus grande bassesse, lorsqu’il a accusé ceux qu’il a appelé, "certains milieux affidés des putschistes qui ne cessent de colporter en les manipulant au gré de leur sombre dessein, des propos prêtés au Président du RFD"…
Le communiqué du FNDD qui était empreint de cynisme, de tromperie fourbe et d’intoxication, cherchait à nier de manière véhémente des faits indéniables, comme un enregistrement sonore dont même un bébé reconnaîtrait sans grande peine la voix de celui qui en est l’objet.
A contrario du communiqué attribué au FNDD, le parti du Rassemblement National de la Réforme et du Développement (RNRD) ou "Tawassoul" a condamné vivement l’agression contre le confrère Mamouny, et il a qualifié cet acte de procédé vil et scandaleux, tout en appelant les journalistes à supporter la responsabilité et à s’armer d’objectivité et d’éthique. Le communiqué conclut à la nécessité de respecter le "quatrième pouvoir", comme condition à l’ancrage de la démocratie.
Le communiqué imputé au FNDD qui chargeait la presse et ce qu’il a appelé la "Françafrique", avait eu des traces indélébiles sur la cohésion de cette alliance. Des divergences aiguës avaient en effet éclaté à cause de ce communiqué qui a été publié hier au nom du FNDD, et avait comporté des accusations immorales envers certains journalistes, et un hommage sans pareil rendu aux Etats-Unis et à leur gouvernement.
De ce qui vient de précéder, nous pouvons déduire que pour le bon sens et ses possesseurs, l’agression était inadmissibles et objet de condamnation et de réprobation unanimes, quant aux renchérisseurs de tous poils, il apparaît clairement que la liberté journalistique ne constitue pas le souci premier, ni leur plus grande préoccupation, on peut dire au contraire que la liberté de la presse et de la communication ne signifie pas grand-chose à leurs yeux.
Certains de nos politiciens doivent réaliser le fait suivant qui est de la plus haute importance, à savoir qu’ils n’ont pas le monopole des principes démocratiques et des principes moraux suprêmes, et que par ailleurs aucun homme n’a un tel monopole, et que la presse tente toujours d’accomplir son devoir dans les limites que lui trace la loi, et qu’elle n’est ni au service de X, ni de Y.
Ce qui rend l’acte incriminé encore plus grave, est qu’il intervient au lendemain de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, et que la victime est un sexagénaire, que ses agresseurs sont des jeunes dont-il pouvait être le père et qui prétendent être des démocrates ce qui montre le niveau de dégradation générale de la moralité. Pour toutes ces raison, l’impact symbolique de ce grave incident est très grave et au dessus de l’imagination et ses responsables ne doivent pas rester impunis et il en est de même de ceux qui sont derrière cet acte.
Et à la fin, il est de notre droit de se poser la question suivante; celui qui se comporte de la sorte alors qu’il n’est même pas arrivé au pouvoir, quel sera son comportement quand il arrivera au pouvoir?

Anonyme a dit…

ELLAHOUMA IR7AM Bouddah Ould Bousseiry WE EGHVIR LAHOU WE TEJAWEZ 3ANHOU WE ESKINHOU VESSI7A JANATIKA toutes mes condoléances à sa famille et au peuple mauritanien WE INNA LILAHI WE INNA ILEYHI RAJI3OUNE

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Bebe BA a dit…

Nasroun, lejuste, Kelkun, Rajel et les autres vous devriez avoir honte!

Lu pour vous:

Quand l’Opposition prône la violence comme discours :

L’intrusion à l’ambassade de la RIM n’est pas la prise de la Bastille ! L’échec de l’Opposition à rassembler la majorité des mauritaniens autour de ses idéaux réduit son discours à un appel et une pratique de violence contraires à nos mœurs.

Dans cette logique de confrontation avec les services de maintien de l’ordre, certaines formations n’hésitent pas à jouer à la provocation. Cette réalité à l’intérieur du pays est relayée à l’extérieur par des groupuscules qui vandalisent l’emblème national comme ils en ont fait la preuve hier en occupant l’ambassade à Paris.

Certaines forces politiques qui se sont délibérément exclues de l’agenda électoral ne reculent devant rien pour faire entendre leur voix. Cela aurait été tout à fait compréhensible, si ce n’était l’extrémisme mis en pratique par les segments de cette Opposition qui semble mettre ses intérêts au-dessus de ceux de la Mauritanie et des mauritaniens.



On ne peut que regretter le discours des leaders du FNDD qui cherche à alimenter cette expression par la violence.Ce discours prônant et suscitant la violence traduit une frilosité de ces formations incapables de convaincre leurs concitoyens de boycotter l’élection présidentielle du 6 juin à laquelle tout le monde appelle pour un retour à la normalité constitutionnelle.D’autre part, il justifie la thèse selon laquelle les opposants au putsch sûrs de perdre face à leurs adversaires n’ont plus d’alternative que de tenter de semer la zizanie et la discorde.

Quel programme ! La majorité des mauritaniens comprennent, et cela depuis longtemps, que les ténors de l’Opposition sont incapables de soutenir la contradiction apaisées des idées et n’ont d’autre programme que celui de faire main basse sur les deniers publics comme en témoignent les procès ouverts contre certains de leurs amis poursuivis aujourd’hui par la Justice pour mauvaise gestion et dilapidation des ressources nationales. Face à l’échec à défendre des idées, des programmes politiques, cette frange de la classe politique croit pouvoir croiser le fer avec l’Etat.

Or, l’Etat est le symbole et l’émanation de tous. L’action de contestation ne saurait donc se faire que dans les limites du droit. La liberté reconnue de protester ne devrait pas s’accompagner de violences gratuites préjudiciables à tout le monde. J’en appelle donc au bon sens de mes compatriotes pour faire valoir l’esprit du dialogue et de la concertation qui devraient placer les intérêts de la Mauritanie au-dessus de toutes les autres considérations.

Bebe BA a dit…

Je comprend pourquoi, vous n'êtes plus sur le Blog, vous étes en train de laver votre linge sale au Front!

Excusez pour l'accusation de boire du étay incognito, lol

Lu pour vous:

Encore des remous au sein du Fndd!



Il y eut d’abord l’affaire de l’agression physique contre notre confrère Mamouny Ould Mokhtar. Le RFD dont certains militants sont soupçonnés s’être attaqué au journaliste, qui couvrait une marche de l’Opposition, en fait porter la responsabilité aux organisateurs de la marche (FNDD).

Et comme cette affaire ne suffisait pas, une seconde dite du « communiqué du 5 mai » crée une atmosphère suspicieuse entre le parti de Tawassoul de Jemil Ould Mansour et l’UfP, qui préside le Fndd, à l’origine du communiqué indexant la françafrique dans l’avènement du putsch et ventant le «mérite» du diplomate américain en place à Nouakchott, qui s’y oppose encore. Les vieilles querelles idéologiques vont-elles refaire surface au risque d’affaiblir le Front?

Malgré le démenti de l’ambassade américaine disant que «l’Ambassade des Etats-Unis en Mauritanie (…) n’a jamais fourni d’appui financier direct aux partis politiques et aux organisations syndicales», déclaration faite en réponse aux révélations du leader de l’Opposition démocratique, Ahmed Ould Daddah, qui en faisait état dans un entretien accordé à Mamouny Ould Mokhtar, cette affaire continue d’attiser la discorde au sein de l’Opposition au putsch.

L’affaire alimente également des dissensions visibles sur la responsabilité de l’agression contre le journaliste en question. Les différentes parties (RFD et FNDD) se renvoient la balle.

Dans un premier communiqué sur cette affaire, le RFD récuse la responsabilité de certains de ses militants et parle d’un «organisateur » de la manifestation, c'est-à-dire le FNDD que préside actuellement l’Ufp. Mais ce n’est là que la partie visible de l’iceberg dans les incompréhensions qui semblent se dessiner au sein de cette Opposition au putsch.

En effet, le parti islamiste de Tawassoul ne s’est pas gêné de marquer sa désapprobation du communiqué du 5 mai publié au nom du FNDD accusant ce qu’il considère une implication des « réseaux de la Françafrique dans le coup d'Etat contre le Président démocratiquement élu » avant de se satisfaire de l’attitude de l’ambassadeur américain dans son Opposition au putsch du 6 août 2008.

Or, c’est sur ce dernier point que le parti islamiste, farouchement opposé au rôle de l’Administration américaine dans le monde, et plus particulièrement sous le mandat de Bush, semble être irrité par le communiqué dont le parti de Mohamed Ould Maouloud, président en exercice du Fndd, serait le rédacteur principal. L’Ufp n’en aurait pas référé aux autres formations du FNDD ; en tout cas pas au parti de Jemil Ould Mansour qui en conteste aujourd’hui le contenu.

Cette seconde affaire révèle le manque de coordination du Front national pour la défense de la démocratie sur des questions stratégiques comme les relations internationales. Tout comme elle révèle la disparité idéologique de ces formations malgré leur refus du putsch du 6 août 2008.

Si d’un côté, l’on y voit, d’une part, une accusation sans ambages contre la France et plusieurs pays africains accusés d’avoir même suscité le coup d’Etat en Mauritanie, une vision souvent défendue par le président de l’Ufp, Mohamed Ould Maouloud, la cour faite à l’ambassade des Etats-Unis à Nouakchott n’est pas, par ailleurs, du goût des Islamistes.

A ces anomalies, il faut aussi ajouter des déclarations contradictoires sur la presse en général dont le président du parti Tawassoul s’est démarqué estimant que la commission communication du FNDD ne fait pas porter à la presse la responsabilité des déclarations relayées au sujet de l’affaire de la tentative de l’ambassadeur américain de «financer» l’Opposition au putsch.

JD

Ablaye a dit…

L'imam Bouddah était un homme juste et pieux d'après ce que j'en ai entendu dire. Je présente mais condoléances aux mauritaniens et à la famille du défunt pour cette perte immense. Qu'Allah lui réserve le meilleur des traitements. Qu'il soit de la communauté de Mohamed SAW

nasroun a dit…

Moi je vous plutôt que les fumiers qui ont toujours travaillé pour les services de renseignements en se cachant derrière le titre pompeux de directeur de publication continuent leurs basses besognes: diviser, diviser et encore diviser par la calomnie les forces de l'opposition. Si vous pensez que ça suffira pour briser l'élan du peuple qui s'exprime à travers les actions du FNDD et du RFD c'est que vous êtes sourds et aveugles.

Rajel a dit…

Il est encourageant de voir comment le peuple se réveille et prend son destin en mains. Vraiment je dis que ces femmes font honneur à leur rang et à leurs maris;

Anonyme a dit…

Bâ Mbaré demande - et obtient - la tête d'un ministre (+DOCUMENT)
08-05-2009
Le ministre de l'environnement Mohamed Ould Ahmed Salem ne quitte plus son domicile. Il appelle ses proches pour dire qu'il est en mission à l'étranger. En réalité, il a été limogé par le premier ministre, suite à une plainte du Président de la République en intérim, Mamadou Bâ dit Mbaré.

Tout a commencé il y a trois mois, lorsque Bâ Mbaré demande le traitement d'une zone par des produits chimiques, pour les besoins des agriculteurs, alliés politiques et de la famille du Président du Sénat. Le ministre refuse, au motif écologique que le territoire est protégé et ne saurait subir certains intrants.

Dès que Bâ M'baré devient Président de la République par intérim, il réitère la demande au ministre mais ce dernier renouvelle son refus, de manière catégorique ; il prononce une insulte en Hassaniya, à l'endroit du Président de la République, croyant que ce dernier n’entendait cette langue.

Bâ Mbaré téléphone alors au premier ministre Moulaye Ould Mohamed Lagdhaf et lui restitue la conversation, y compris l'injure et sa signification en Français.

Puisque le gouvernement doit se limiter uniquement à l’expédition des affaires courantes, ni le premier ministre ni le Président de la République ne possèdent la faculté d’en limoger un membre. Dans un premier temps, Moulaye Ould Mohamed Ladhgaf demande, aux média de l'Etat, d'ignorer les activités du ministre, comme le rapportait Taqadoumy dans une dépêche.

La parade trouvée est un décret, publié au Journal Officiel suivant la procédure d'urgence. Il explique qu’en l'absence du Ministre Délégué auprès du Premier Ministre chargé de l'Environnement et du Développement Durable, l'intérim est assuré dans l'ordre suivant :

- Ministre de l'Industrie et des Mines : Mohamed Abdellahi Ould Ouda’a ;
- Ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement : Mohamed Lemine Ould Aboye ;
- Ministre des Pêches et de l'Economie Maritime : Hacenna Ould Ely.

Pour lire le décret, cliquer sur l'image et l'agrandir.

Le cabinet du premier ministre a appelé Ould Ahmed Salem pour lui signifier un congé illimité mais officieux ; ce dernier, d’embarras, se calfeutre chez lui, n'osant affronter ses proches ; il les appelle, pourtant, d'un numéro masqué et s’excuse d’être en mission. Las de ce vaudeville socio-professionnel, il quitte Nouakchott dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, à destination de Paris, porteur, précisions-le, d’un passeport diplomatique.
taqadoumy.com

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Anonyme a dit…

Le médiateur sénégalais travaille à un report de la présidentielle
09-05-2009
La médiation sénégalaise pour une sortie de crise en Mauritanie "travaille sur un report" de l'élection présidentielle du 6 juin pour offrir les conditions d'une participation de l'opposition qui a prévu de boycotter ce scrutin, a-t-on appris samedi de source diplomatique.

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, "travaille dans le cadre d'une feuille de route basée sur un report des élections pour offrir les conditions d'une participation de l'opposition à ce scrutin", a dit cette source diplomatique africaine à Nouakchott.

Cette feuille de route compte cinq points dont le report de la présidentielle et la constitution d'un gouvernement politique aux pouvoirs élargis, avec un ministère de l'Intérieur dirigé par une personnalité "consensuelle".

Elle prévoit aussi une amnistie générale et un "point qui concerne le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi", premier chef d'Etat démocratiquement élu de Mauritanie, destitué par le putsch du 6 août, selon la même source.

Le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), formé de partis opposés au putsch, a qualifié le scrutin de "mascarade aux résultats connus d'avance".

M. Gadio, à Nouakchott depuis jeudi dans le cadre de cette médiation entamée début avril avec l'accord de l'Union africaine (UA), a rencontré samedi M. Ould Cheikh Abdallahi dans son village natal de Lemden (250 km à l'est de Nouakchott).

Dans un communiqué publié samedi, le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi a fait part de "son souhait de voir s'ouvrir un dialogue national franc et constructif, impliquant la classe politique mauritanienne, et son appréciation (positive) pour toute contribution extérieure pouvant faciliter ce dialogue".

Il a "remercié" le président sénégalais Abdoulaye Wade pour les "efforts que le Sénégal déploie actuellement pour aider les Mauritaniens à trouver une solution de sortie de la crise politique que traverse leur pays".

Jeudi, le médiateur sénégalais avait rencontré l'ex-chef de la junte, le général Mohamed Ould Abdel Aziz qui a démissionné le 16 avril du pouvoir et de l'armée pour se présenter au scrutin du 6 juin. Il a également rencontré des responsables du FNDD.

Le général Aziz est donné vainqueur de cette élection pour laquelle quatre candidats sont en lice, dont deux Négro-mauritaniens et un ancien Premier ministre.


© AFP - Mai 2009
taqadoumy.com

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Anonyme a dit…

Bebe come back yekhti bientôt le mariage
eyh ano li3riss ente tu es où? wahay jay

Ablay, ¿que passa?

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Bebe BA a dit…

copiarpegar,

Je suis là, mais de grâce ne me parles plus de mariage.
J'ai décidé de faire comme tout le monde

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Lu pour toi sur Cridem:

Classe politique mauritanienne : Echec et mât !

Tous les malheurs de la Mauritanie, lui viendrait de sa classe politique. Ce n’est pas exagéré d’asséner une telle assertion au vu du parcours peu enviable de la plupart de nos hommes politiques, auxquels il faudra désormais ajouter nos politiques.

Ce constat est valable aussi bien pour les dirigeants politiques qui soutiennent les autorités actuelles que ceux qui sont à l’opposition. Tout compte fait, il s’agit du même moule qui se positionne au gré de ses intérêts particularistes et souvent égoïstes. Il est difficile d’avoir une grille de lecture objective pour faire une classification de nos dirigeants politiques qui tout de même partagent plusieurs points en commun.

La chose la mieux partagée entre eux, c’est leur refus obstiné à faire valoir leurs droits à la retraite. Depuis l’indépendance du pays, voire même avant pour certains fossiles politiques dignes d’être classés dans un mussé préhistorique, ce sont les mêmes hommes qui prennent le destin de la Mauritanie entre leurs mains. Qui prennent le pays en otage, serait plus exact.



Réfractaires à toute intrusion de quelque nature que ce soit, les membres de cette « caste », sont hostiles à tout rajeunissement de la classe politique. Ceux d’entre eux qui dirigent des partis politiques militent activement en faveur de l’alternance du pouvoir, mais au sein de leur propre formation s’opposent de toutes les forces qui leur reste, à tout renouvellement des instances dirigeantes de leur parti de crainte de voir leur pouvoir mis en cause.

La deuxième chose que l’on retrouve chez bon nombre des membres de cette classe politique c’est le manque de suite dans les idées. Il n y a pas à proprement parler d’idéologie qui animerait les démarches de cette classe politique ou qui édifierait sur son itinéraire ?

C’est le flou le plus artistique qui s’ajoute aux nombreuses contradictions de notre société mauritanienne. C’est pourquoi, des alliances contre nature se font et se défont sans aucune grille de lecture logique. Si aujourd’hui on observe la configuration de la scène nationale, on ne peut qu’être dérouté par ce manque visibilité.

Du côté de l’opposition notamment de la nébuleuse dite FNDD, on retrouve dans une sorte d’alliance sacrée des forces politiques dont les idéologies sont aussi contradictoires les unes que les autres. Par exemple, les gauchistes communistes de l’UFP filent le parfait amour avec les islamistes barbus du parti Tewassoul.

Dans le même bord, des frères ennemis qui tout au long de leur carrière politique se sont toujours jetés des peaux de bananes et des phrases assassines, se jettent aujourd’hui l’un dans les bras de l’autre à l’image de Boidel Ould Houmeid et Messoud Ould Boulkheir, deux hommes qui se haïssent… cordialement.

Au RFD, le vieil opposant Ahmed Ould Daddah a ouvert larges les bras à des hommes politiques qui lui ont fait pourtant souffrir le martyr à l’image de l’un des plus inamovibles ministres de l’intérieur de l’ancien président Ould Taya. Un ancien ministre qui avait ordonné son arrestation et que le patron du RFD avait accusé d’être à l’origine de manipulations électorales qui lui ont fait ravir sa victoire lors de l’une des précédentes élections présidentielles.

De l’autre côté, les contradictions sont aussi flagrantes. Ould Abdel Aziz est soutenu par certaines forces centrifuges contre lesquelles était dirigé pourtant le coup d’Etat d’août 2005. D’autres forces pourtant clairement visées par le combat sans merci que compte mener le candidat Ould Abdel Aziz contre la gabegie et la corruption, se retrouvent aux premières loges du soutien à ce candidat.

Autre similitude entre les uns et les autres, l’intérêt du citoyen lambda est relégué au second plan. Aujourd’hui que le niveau de vie des populations est hypothéqué par la hausse des prix, aucun membre de la classe politique de la majorité ou de l’opposition, ne prend la peine de le dénoncer. Les débats se situent ailleurs…

De fait, les « souteneurs » soutiennent pour avoir des dividendes de leur soutien (nomination, obtention de marchés publics, de licences de pêches ou tout autre prébende), les opposants « s’opposent » pour avoir été déboulonné de certains postes stratégiques d’où ils tiraient des profits substantiels parfois injustifiés. Aux uns et aux autres, nous disons mseykine Mouritani…

La Rédaction


Info source : Le Véridique (Mauritanie)

Anonyme a dit…

Bebe,dont worry les autres vont venir et eneu le simple copiarpegar je vais faire 4 fois minou par jour mais forget about lben I can not

first one
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Démarrage des opérations de distribution du matériel électoral dans le pays

M. Mohamed El Hadi Macina, secrétaire général du ministère de l'intérieur et de la décentralisation a supervisé ce samedi matin au siège de la direction de la protection civile à Nouakchott, le démarrage des opérations de distribution du matériel électoral aux 2400 bureaux de vote répartis sur l'ensemble du territoire national.

Cette opération s'inscrit dans le cadre des préparatifs en cours dans le pays pour la prochaine élection présidentielle du 6 juin 2009. Le secrétaire général a précisé à cette occasion, que toutes les mesures nécessaires ont été prises afin que la prochaine échéance se déroule dans les meilleures conditions possibles.

Le matériel à cet effet (urnes transparentes, scellés, isoloirs, encre indélébile, lampes électriques, batteries pour ces lampes et autres accessoires pour la gestion et l'administration des bureaux de vote) a été acheminé ce matin à l'intérieur du pays.

Le secrétaire général a relevé que ce matériel sera remis aux autorités régionales et locales en temps opportun et en présence des membres des commissions administratives et des structures déconcentrées de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) qui en constateront l'état, la qualité et la quantité.

Il a ajouté, s'agissant des circonscriptions électorales des mauritaniens résidant à l'étranger, que le matériel électoral sera remis au ministère des affaires étrangères et de la coopération qui se chargera de son expédition aux bureaux de vote concernés.

M. Lehbouss Ould El Id, membre de la CENI, a précisé que la Commission, en tant que partie chargée du contrôle, après un examen minutieux du matériel électoral, s'est assurée de la qualité du matériel qui a été acheminé aujourd'hui. Il a noté que les quantités expédiées sont également suffisantes ainsi que le nombre de voitures devant transporter ces équipements à l'intérieur du pays.

AMI
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kerch ente vem

copiarpegar

Anonyme a dit…

2end one
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Probable mandat d'arrêt international à l'encontre de l'ancien dictateur Ould Taya.


Les miltants e l'AVOMM en compagnie de Maître Mark Libert, avocat au parquet fédéral de Bruxelles. (image Avomm)

Le Président de l'association d'Aide aux Veuves et Orphelins de Militaires de Mauritanie (AVOMM), Monsieur Ousmane SARR, a été entendu, pendant cinq heures le 7 mai dernier, par la Police Fédérale belge à la demande du Procureur Fédéral du parquet de Bruxelles. Cette audition fait suite à la plainte déposée par Monsieur SARR et trois autres plaignants contre l'ancien dictateur mauritanien, aujourd'hui réfugié au Qatar, Moawya Ould Sid'Ahmed Taya. Un mandat d'arrêt international pourrait être lancé contre le Dictateur.

D'autres auditions sont prévues et qui concerneront les autres plaignants à savoir Madame Roughi Dia, Messieurs Kane Harouna et Sy Moussa.

Cette audition et le mandat d'arrêt qui en résulterait viennent rendre encore plus caduc le pseudo accord, signé en catimini, entre le Général limogé et une organisation autoproclamée représentant les intérêts des victimes des massacres de 89 à 91. Cet accord prévoit, en effet, que les victimes et ayant-droits renoncent définitivement à tout droit de poursuite contre les auteurs des assassinats et actes de tortures commis en ces années de braise.

Le Général Aziz ainsi que nombre d'officiers supérieurs qui l'entourent depuis le Coup d'Etat, appartiennent au premier cercle de décision du dictateur Ould Taya quand il planifiait et exécutait l'épuration ethnique que connut notre pays.

L'AVOMM et l'OCVIDH avaient vigoureusement dénoncé cet accord immédiatement après la publication de ses clauses secrètes et notamment celle qui prévoit l'abandon du droit de poursuite contre les bourreaux.



Source: For-Mauritania et Avomm

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Anonyme a dit…

Tidjane Gadio rencontre, pour une deuxième fois, Bâ M’Baré et la majorité rejette le report des élections


Le ministre sénégalais des affaires étrangères a rencontré, dimanche à Nouakchott, le président du sénat et président de la république par intérim, Bâ Amadou, dit M’Baré, dans les cadre de la médiation de son pays pour rechercher une issue à la crise politique en Mauritanie.


Au moment de sa sortie d’audience, l’émissaire sénégalais s’est refusé à tout commentaire concernant sa rencontre avec M’Baré.
La rencontre de Tidjane Gadio avec le président par intérim intervient après des rencontres qu’il a eu, au siège de l’UDP, avec des parlementaires des partis de la majorité en faveur du HCE, au cours de la quelle le chef de la diplomatie sénégalaise a évoqué les grandes lignes de l’initiative de son pays visant une sortie de crise en Mauritanie.
Au cours de cette même rencontre, les parlementaires ont fait savoir à leur interlocuteur sénégalais leur rejet de toute proposition concernant le report des élections prévues le 6 juin prochain.


Date publication : 10-05-2009 14:35:03
ani.mr

copiarpegar

Bebe BA a dit…

copiarpegar,
Tu sais quoi? je commence à en avoir marre de ces douches froides!
Pour ce qui est du Lben, t'en fais pas, on en trouvera autre part!

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Lu pour toi:

«Gadio» nie le report de l’élection du 6 juin : «Nous n’en sommes pas encore là»

Le ministre sénégalais des affaires étrangères en mission de médiation en Mauritanie a nié la soirée du 9 mai sur la chaîne sur «Al Jazeera» que les efforts qu’il entreprend aient déjà abouti au report de la présidentielle prévue le 6 juin et boycottée par l’opposition.

«Ce n’est pas vrai, nous n’en sommes pas encore là» a-t-il déclaré au micro de Mouheummeudheun Baba Ould Tchfaga correspondant d’ «Al Jazeera» en Mauritanie.

«Nous sommes revenus de Lemden et nous allons rencontrer le président Aziz et le président par intérim Ba Mbaré » a-t-il ajouté.




Info source : Tahalil Hebdo (Mauritanie)

Bebe BA a dit…

LA MAJORITE PARLEMENTAIRE OPPOSEE AU REPORT DE LA PRESIDENTIELLE

la majorité parlementaire en Mauritanie, qui soutient le HCE et le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz est opposée à l'idée d'un report de l'élection présidentielle du 6 juin proposée par la médiation sénégalaise, a déclaré dimanche son porte-parole.
"la date des élections a été décidée par les états généraux de la démocratie le 6 janvier dernier et adoptée par une déclaration du parlement, de ce fait son report devient impossible", a déclaré à Al Jazeera le député sidi Mohamed ould Maham.
la médiation sénégalaise pour une sortie de crise en Mauritanie, menée avec l'accord de l'union africaine (ua), travaille sur un report" de la présidentielle pour offrir les conditions d'une participation de l'opposition qui a prévu de boycotter ce scrutin, a-t-on appris samedi de source diplomatique.
"la question de la participation de l'opposition au scrutin peut être examinée dans le sens de la réouverture de la période de candidature et d'autres formes de garanties pouvant faire l'objet de consensus", a dit m. ould maham.
Par ailleurs, le Chef de la diplomatie sénégalaise Cheikh Tidjan Gadio a eu dimanche un nouvel entretien avec Mohamed Ould Abdle Aziz, président de l’UPR et avec le président du Senat.

Anonyme a dit…

Ablay,yaça7bi wassi 7alla m3a el khaima
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La Marche Blanche des Femmes Démocrates vient de démarrer.

Thème:Contre l'Agenda Unilatéral


Une Femme Démocrate. On lit: la mascarade d'élection ne passera pas, ou alors sur nos corps!.(image archive El Akhbar)

Les Femmes Démocrates, mobilisées sous les deux bannières du Front et du RFD, viennent de lancer une "Marche Blanche" qui prend son départ à la Place de l'Hôpital National pour se terminer aux Blocs Rouges. La consigne a été donnée de se vêtir en blanc ou d'arborer un brassard ou une étoffe blanche. Cette Marche Blanche, interpellant l'innocence assassinée, la jeune République brutalisée, est mise sous le thème général du refus de la mascarade électorale en cours.

Une correspondante de For-mauritania, vêtue en blanc et marchant parmi les marcheuses, rapporte que deux cortèges se sont formés avec à leur tête les grandes figures, maintenant coutumières de la lutte contre la Junte, à savoir: Nebghouha mint Mohamed Vall, Touttou, Maalouma Mint Bellal, Naha, Khadiata, Ezze, Maalouma, Habou Sylla et bien d'autres.

"Lutte sans merci ni répit", "Libérer nos valeureux fils", "Non à la mascarade électorale", "Oui pour une solution consensuelle" tels sont les principaux slogans portés par cette "Marche Blanche".
for-mauritania.org

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Anonyme a dit…

Démission du RFD du député de Barkéol Mohamed Ould Babana


Dans un contact téléphonique avec l’ANI, le député RFD de Barkéol Mohamed Ould Babana a affirmé avoir déposé sa lettre de démission auprès des instances dirigeantes du parti de Ould Daddah.


Ould Babana sera le deuxième député RFD, après Cheikh Ould Hamdi de Nouadhibou à faire défection des rangs du RFD depuis que cette formation politique a décidé de boycotter l’élection du 6 juin prochains.
Le président du RFD Ahmed Ould Daddah a, par ailleurs, décidé de geler la qualité de membre du RFD du député et vice-président de l’assemblée nationale Kane Hamidou Bbaba, quand ce dernier s’était opposé à la décision du parti concernant le boycott des élections de juin prochain.


Date publication : 10-05-2009 15:26:30

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Anonyme a dit…

Les leaders mauritaniens pourraient se rencontrer
10-05-2009
Les principaux leaders politiques de la Mauritanie pourraient se rencontrer la semaine prochaine à Nouakchott, a déclaré dimanche à la Pana dans la capitale mauritanienne, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères du Sénégal, M. Cheikh Tidiane Gadio, à l'issue d'une visite de quatre jours dans ce pays.

"Ce n'est pas encore totalement finalisé, mais on travaille autour de cette idée", a-t-il précisé, ajoutant que le président Abdoulaye Wade va prendre tous les contacts nécessaires, en rapport avec Jean Ping, le président de la Commission de l'Union africaine qui sera à Dakar, lundi ou mardi, pour ficeler cette rencontre.

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères était porteur d'un plan de sortie de crise élaboré par le président sénégalais Abdoulaye Wade.

Durant son séjour, il a rencontré les principaux acteurs politiques de la Mauritanie, notamment le président déchu, Mohamed Sidi Ould Abdallahi, qu'il a rencontré samedi à Lemden, à 250 km au sud-est de Nouakchott, le général Mohamed Adel Aziz, candidat à l'élection présidentielle, ancien président du Haut conseil d'Etat, qui a fondé l'Union pour la République (UPR).

Il a aussi rencontré M. Ahmed ould Daddah, président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) ainsi que les leaders du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), favorable au président déchu.

Le chef de la diplomatie sénégalaise a aussi des entretiens avec Me Sghaïr ould Mbarek, ancien Premier ministre, et candidat à l'élection présidentielle du 6 août prochain ainsi que les responsables de la coordination des parlementaires de la Majorité.

On rappelle qu'un processus avait été enclenché par le pouvoir militaire avec l'organisation des Etats généraux qui avait débouché sur la décision d'organiser l'élection présidentielle le 6 août prochain.

Ce processus a été dénoncé par les partisans du président déchu alors que d'autres forces estimaient qu'ils fallait revoir cette date, dans une volonté de conciliation et de dialogue national.

Pour le ministre Gadio, sachant un peu ce que cela pose comme problème dans les deux camps, notre suggestion a été de dire que ce n'est pas de l'extérieur qu'on choisit une date pour la Mauritanie, mais qu'il serait bien que ce point soit discuté directement entre les leaders politiques sans préalable pour qu'on aille à des élections consensuelles.

Autre point soulevé par la médiation sénégalaise, la création de la Commission électorale nationale démocratique CENI). "Organiser des élections consensuelles, cela veut dire aussi mettre en place une CENI de manière consensuelle et un gouvernement de transition", fait observer le ministre sénégalais des Affaires étrangères.

Il n'occulte pas aussi la question du président déchu. "Bien entendu, il faut réfléchir sur le statut du président Mohamed Sidi ould Abdallahi qui exerçait les pouvoirs de président de la République jusqu'aux événements du 6 août". L'affaire des détenus politiques après le coup d'Etat a aussi été au menu des discussions entre les médiateurs sénégalais et les leaders mauritaniens.

"Sur tout cela, nous avons discuté et nous n'avons pas rencontré un rejet quelconque des propositions qui ont été faites", a fait observer M. Gadio.

Cela n'a pas toujours été le cas. En effet, les trois premières visites du ministre sénégalais des Affaires étrangères se sont déroulées dans un climat tendu. "Dans les missions précédentes, beaucoup de nos interlocuteurs avaient insisté sur les préalables avant tout dialogue, mais cette fois-ci, les choses ont changé", a-t-il noté.

Cette fois-ci, il n'y a eu que "des suggestions destinées à créer un environnement propice au dialogue dans des conditions de confiance et apaisées".

M. Gadio, qui est reparti de Nouakchott avec beaucoup d'optimisme, a affirmé que le Sénégal continuera sa médiation "de manière obstinée jusqu'à la dernière minute".


© Pana Press - Mai 2009
taqadoumy.com

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Anonyme a dit…

Crise politique: Le NDI au centre de la polémique!

Le National Démocratic Institut, une Ong américaine, se trouve depuis le week-end dernier au centre d’une vive polémique pour son soutien «supposé » aux partis et syndicats de l’Opposition. Le NDI avait, en effet, proposé aux adversaires du putsch «un plan de communication » pour mieux passer leur message.

Mais cette affaire du NDI fait aussi suite aux révélations faites par Ahmed Ould Daddah concernant la tentative de certaines personnalités de l’ambassade américaine de soudoyer son parti. Un précédent dont le spectre a certainement enveloppé la formation en techniques de communication que propose le NDI à cette frange de la classe politique.

Le NDI est présent en Mauritanie depuis 2006 suite au coup d'Etat du 3 août 2005. L'ONG, basée à Washington, est présidée par l'ancienne secrétaire d'Etat américaine, Madeleine Albright. Sa mission, entre autres, est de renforcer la démocratie dans le monde.

Mais cette affaire de l’assistance à une partie de la classe politique mauritanienne projette l’Ong à la Une de l’actualité dans notre pays. Le NDI traverse-t-il pour autant une mauvaise passe qui pourrait affecter sa crédibilité?

La question mérite dorénavant d’être posée. Si du côté des bénéficiaires (CFD) il s’agit là d’un non événement et d’une formation entrant dans le canevas des prérogatives de l’Ong, les autres commentateurs adverses ne s’embarrassent guère d’indexer cette Ong américaine de «vouloir embraser » le climat politique déjà tendu dans notre pays.

Certains d’entre eux ne vont d’ailleurs pas par quatre chemins pour accuser l’Ong NDI «d’ingérence politique dans les affaires intérieures » du pays et l’accuse même de ne pas détenir une convention d’établissement avec les pouvoirs publics nécessaire à son activité dans le pays. Loin donc d’apaiser le climat politique, l’intervention du NDI semble attiser les clivages entre les pro et les contre-putsch.

Au début une formation ciblée

C’est donc dans un courrier largement diffusé, en date du 4 mars 2009, que le NDI précise que «dans le cadre d’appui aux efforts entrepris par la Coordination des Forces Démocratiques (CFD) pour le retour à l’ordre constitutionnel en Mauritanie, le NDI propose aux partis politiques et organisations membres de la Coordination une série d’ateliers en techniques de communication ». A ce niveau, les observateurs notent trois faits.

Le premier se rapporte à une prise de position de NDI en rapport aux événements politiques survenus en Mauritanie, c'est-à-dire faire échec au putsch militaire du 6 août 2008.

Le second fait, conséquence directe de ce positionnement, tient à l’exclusivité de la formation aux partis et syndicats membres de la CFD qui militent contre ce putsch. Et un troisième fait, le plus important, le NDI ne cherche pas à jeter les ponts d’un dialogue entre les protagonistes.

Aucun autre parti ou organisation de la société civile pour ou neutre, dans cette bipolarisation de la scène politique, n’est associé à cette formation «en techniques de communication ». Si l’on peut s’expliquer la non-invitation de la majorité politique soutenant le putsch, il n’en est pas de même des autres organisations encore indécises sur cette question.

L’engagement favorable à la CFD a certainement irrité les pro-putschs déjà abasourdis par les révélations de Ould Daddah sur le «financement» proposé des activités anti-putsch par certaines personnalités de l’ambassade américaine à Nouakchott.

Il n’en fallait donc pas plus pour que ce camp crie au scandale d’autant plus que loin de favoriser le dialogue entre les parties prenantes à la crise, l’action de NDI est assimilée à une prise de partie flagrante dans le débat politique mauritano-mauritanien.

L’attitude du NDI, condamnant le putsch militaire dans lequel elle voit « une régression démocratique », avait été pourtant annoncée par L. Campbell, directeur régional pour le Maghreb et le Moyen-Orient, le 17 mars dernier.

Mais tous avaient cru y voir une condamnation verbale qui n’aurait aucun pendant d’activisme. Le mystère n’a donc pas duré longtemps et NDI a voulu par cette formation «renforcer » le camp des anti-putsch.

Nous avons essayé de prendre attache avec cette Ong (samedi) et notamment avec Jane Hurtig directrice NDI-Mauritanie pour d’amples explications mais personne n’était au bout du fil. L’explication de ce silence de NDI tient probablement au fait que samedi, c’est le week-end pour cet organisme.

Nous y reviendrons.

JD
cridem.org

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Anonyme a dit…

je ne suis pas fatigué ekhbari now I'm gonna sleep bismillahi natra7 ewssad'ti we eçoul bonne nuit ba3d

tomorrow will be another day

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Anonyme a dit…

eçba7 elkeir Bebe Ba et les autres amigos lu pour vous

Les NFC appellent à « resserrer les rangs autour du candidat de l’espoir Mohamed Ould Abdel Aziz »


Les Nouvelles Forces du Changement(NFC) ont organisé dimanche soir à Nouakchott un dîner-débat consacré au thème : « Comment assurer la réussite des élections du 6/6 ? », au cours duquel plusieurs cadres de cette mouvance ont nourri les échanges à travers des interventions axées sur cette problématique.


Ce débat qui a été marqué par la présence du coordinateur de campagne du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz, ainsi que celle de plusieurs dizaines de cadres , universitaires, hommes d’affaires et personnalités du monde politique, a été initié et dirigé par le consul général de Mauritanie à Dakar et secrétaire général des NFC Cheikhna Ould Nenni.
Ce dernier procédant à l’ouverture des débats a d’emblée rappelé que les NFC qui soutiennent le candidat Ould Abdel Aziz ont un parcours marqué par le combat pour le changement. Elles ont été, dira-t-il, à l’avant-garde du changement dont le pays est entrain de cueillir les fruits.
La parole sera alors donnée au Dr Mohamed Lemine Ould Kettab qui reviendra longuement sur le combat des NFC, retraçant toues ses étapes. Il indiquera que les NFC constituent un rassemblement de cadres et hommes politique mus par le souci de préserver l’intérêt supérieur de la Mauritanie et dont l’action vise à instaurer un changement positif et de contrecarrer les « Roumouz elvessad » qui, de tous temps ont cherché à détourner le pouvoir politique pour le mettre au service de leurs intérêts égoïstes.
Le Dr Kettab rappellera que c’est dans cet esprit de changement et prise en compte des problèmes réel du peuple que les NFC se recoupent avec les initiateurs du « mouvement de la rectification du 6 août 2008 ».
Plusieurs autres intervenants prendront la parole pour abonder dans le sens du soutien réel que ces forces devraient apporter au candidat « de l’espoir Mohamed Ould Abdel Aziz », ainsi que l’action à mener pour garantir et sécuriser le processus électoral du 6 juin prochain.
Les intervenants ont été unanimes sur l’impérieuse nécessité de resserrer les rangs autour du candidat Ould Abdel Aziz qui, selon eux, a déjà mis en place les jalons d’une politique caractérisée par la prise en compte réelle des problèmes du citoyen et une implication efficiente des cadres dans les mécanismes de la décision.
Ils ont également exprimé leur rejet de toute idée de report des élections du 6 juin prochain.
A l’issue de ce débat, les NFC ont rendu public un communiqué dans le quel elles ont retracé le cheminement de cette tendance qui, au vue de « la dérive du régime issu des élections de mai 2007 » et à l’éclatement de la crise politique dans le pays, a toujours appelé aux solutions démocratique et concertées.
Dans ce même communiqué, les NFC disent avoir compris la réaction des forces armées quand « elles ont été décapitées de leur encadrement et ce dans des conditions pour le moins obscures et par des actes contestables », comme un acte de rectification et de redressement.
Elles ont également souligné leur appui au bilan « positif » de la dernière transition, avant de lancer un appel à la contribution responsable à la campagne prochaine et au travail pour relever les nombreux défis qui attendent le candidat élu.



Date publication : 11-05-2009 09:13:52
ANI.MR

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Anonyme a dit…

Bebe Ba you know what? I like him this Cheikhna Ould Nenni

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Bebe BA a dit…

copiarpegar,

Qu'est ce qu'il a encore fait, à part promettre des salaires imaginaires?

Anonyme a dit…

Bebe BA, nothing ella il bosse beaucoup etfou etfou machallah machallah we il fait le thak boulot

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Anonyme a dit…

Les Echos Par Mohamed Fouad Barrada : Crise politique sans issue !

Le Sénégal visiblement appuyé par l’UA et l’UE, joue aux bons offices en Mauritanie. Des parlementaires du parti du général Oud Abdel Aziz excluent tout report des élections alors que l’opposition favorise un arrêt immédiat du calendrier du 6 juin 2009 des prochaines présidentielles.

Les antagonistes mauritaniens demeurent divisés. Le général démissionnaire et ses alliés politiques sont plus proches des Français. Quant au camp anti-putsch (le Front national pour la défense de la Démocratie et le RFD) il s’est aliéné sur la position des Etats-Unis et des organismes internationaux, notamment l’Union européenne, l’UA et NDI etc. .).

Ce qui laisse penser que le conflit politique tend à être internationalisé, si ce n’est pas le cas. Sur le plan strictement conflictuel, la crise politique mauritanienne peut être appréhendée sous deux angles. Un angle interne qui refuse toute ingérence étrangère. Et un deuxième qui s’impose par le biais de l’immixtion des pays étrangers dans la politique interne. Il s’agit là d’un paradoxe.

Ce paradoxe ne peut être évoqué loin de son aspect pragmatique qui se transforme suivant le contexte à une réalité manifeste. Le paradoxe n’est, en ce sens, qu’«une double assertion dont les termes sont contradictoires ; il est aporétique et signale un seuil critique : une limite absolue, infranchissable, et pourtant à franchir nécessairement». (Note de l’universitaire tunisien Mohammed Kameledine Gaha).

A titre d’illustration, le parti islamiste mauritanien qui est partisan d’un retour à l’ordre d’avant le 6 août 2008, est obligé pour le moment de cohabiter avec des forces faisant appel à la puissance américaine alors que les américains sont les partenaires stratégiques préférés des israéliens. Ces derniers ont été expulsés du pays par le Général Ould Abdel Aziz. C’est pour cela que dans l’imaginaire des sympathisants du parti Tawassoul et le simple citoyen toute alliance avec les américains est mal perçue. Car elle cache une autre alliance indirecte ou directe avec l’Etat hébreu.

Ce qui n’est pas tout à fait exclu. Ainsi, le RFD qui se déclare contre toute ingérence des pays étrangers se positionne, actuellement, après avoir été l’allié du Général, dans le même camp du FNDD. Puisque, politiquement, le RFD rejette catégoriquement l’option unilatérale du général qui fait que les élections seront organisées le 6 juin 2009 et que les militaires sont éligibles. Pour ce qui est des frondeurs pro-putschs, ils sont contre toute ingérence américaine dans les affaires internes de la Mauritanie alors qu’ils négligent l’ingérence Française dans les affaires politique du pays.

En attendant une acceptation d’une solution poussant les antagonistes à se mettre d’accord sur un consensus national, des politiques, qui se proclament du centre, croient fort que toute solution est typiquement interne. Ce qui n’est pas évident. A cet égard, dans tout confit politique interne, il y a des enjeux alimentés par des intérêts stratégiques, économiques et culturels qui influencent la position des antagonistes nationaux. En toute vraisemblance, les politiques mauritaniens savent pertinemment que le contexte économique mondial n’est pas favorable à la pérennité de la crise politique. La responsabilité est, dans cette lancée, partagée.

m_barrada@yahoo.fr
cridem.org

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Bebe BA a dit…

Et voila Boidiel Ould Gargantua, qui ne veut pas se faire oublier!

Copiarpegar, lis pour toi:

Collectif des défenseurs de Boidiel Ould Houmoid: «Il n’a pas payé, il a consigné le montant…»

Le collectif des avocats défenseurs de Boidiel Ould Houmoid a tenu jeudi 07 mai une conférence de presse à Nouakchott. Ils envisagent l’enclenchement d’une procédure pénale dans l’affaire opposant Ould Houmoid à l’Inspection générale de l’Etat (IGE).

«Je me battrai pour que justice soit faite dans cette affaire.» C’est la dernière phrase de la déclaration du trois avril 2009 de Boidiel Ould Houmoid, ex ministre de Ould Taya et de Sidi Ould Cheikh Abdellahi.

Ould Houmoid, dans cette déclaration, s’expliquait sur l’enquête de l’Inspection générale de l’Etat (IGE) clôturée le 13 janvier 2009. L’enquête portait gestion de la caisse nationale d’assurance maladie dont Boidiel était directeur. Après avoir reçu une mise en demeure de l’IGE, Ould Houmoid a versé 102 millions d’ouguiyas à l’Etat.

Ce paiement, dans une atmosphère de lutte contre la gabegie engagée par les autorités issues du coup d’Etat du 06 août 2008, avait été interprété comme une sorte d’aveu de culpabilité. Les opposants au coup d’Etat, eux, ont parlé de règlement de compte politique sous couvert de lutte contre la gabegie. Comme il avait promis de se battre, Boidiel est passé à l’offensive.

Il a désigné un collectif d’avocat pour sa défense ou son attaque. Ce collectif, composé du bâtonnier de l’ordre national des avocats mauritaniens, Me Bouhoubeyni, de Me Lo Gourmo Abdoul, de Me Moulaye El Ghaly Ould Moulaye Ely et de l’avocate sénégalaise Aissata Tall Sall, a tenu une conférence de presse jeudi 07 mai à Nouakchott vers 22 heures.

«Ce dossier est emblématique des injustices commises depuis un certain temps et pose le problème de la liberté de chacun. Il ne sera pas difficile pour nous de démonter sa manipulation pour un objectif déterminé qui n’est autre que la liquidation d’un adversaire politique» a dit Me Gourmo dès l’entame de la conférence de presse. Pour lui le dossier Boidiel/IGE ne peut être saisi que par le bout de sa dimension politique.

Me Gourmo a noté que l’IGE, Ould Ahmed Deya, était dans la fronde ayant abouti au coup d’Etat et Boidiel dans le gouvernement contre lequel cette fronde était dirigée. «Boidiel est ciblé parce qu’il a refusé d’aller à la soupe des militaire et l’enjeu de cette affaire est la liberté de choisir sa famille politique.» a renchéri Me Aissata Tall Sall.

Ensuite, est tombée la question que tout le monde se pose: Si Boidiel n’est pas coupable, pourquoi il a payé les 102 millions ? Réponse de Me Moulaye: «Il n’a pas payé. Il a consigné le montant dans un compte. C’est une consignation avant jugement. S’il est condamné, le montant revient au trésor public. S’il est acquitté, l’argent lui sera restitué. Ce n’est donc pas un aveu de culpabilité d’autant plus que le versement de cette somme était accompagné d’un écrit adressé à l’IGE et contestant la mise en demeure.»

Les avocat de Boidiel ont expliqué que leur client ne s’est rendu coupable ni de faute de gestion ni de détournement car « les personnes ayant bénéficié de l’argent de la CNAM était assurées ».

Qu’est ce que les avocats de Boidiel feront face à un dossier qui, pour eux, est vide ? Réponse de Me Aissata Tall Sall: «Nous avons deux voies. La première, c’est le recours hiérarchique. Il a été introduit pour dire que l’IGE n’a pas compétence à mettre en demeure. Ce recours est encore sans réponse. Si les obstacles persistent, nous envisageront la seconde voie en demandant l’enclenchement de la procédure pénale.»

Khalilou Diagana
Le quotidien de Nouakchott

Bebe BA a dit…

Lu sur ANI

Ould Bedredine : «Les parlementaires du FNDD et du RFD ont décidé d’organiser un sit-in dans la salle des plénières de l’Assemblée nationale»

Selon le reporter de l’ANI, présent sur les lieux, le député Moustapha Ould Bedredine vient de déclarer que les parlementaires du FNDD et du RFD ont décidé d’organiser un sit-in dans la salle des plénières de l’Assemblée nationale en signe de protestation contre la situation qui prévaut dans le pays.

Ould Bedredine a également ajouté que ce sit-in sera ouvert et que son objectif n’est pas de créer la pagaille.
Il est à noter que les députés du FNDD et du RFD avaient un peu plus tôt empêché le premier vice-président de l’Assemblée nationale, El Arbi Ould Jedein, de lire son discours à l’ouverture, ce matin, de la session ordinaire du parlement.

Anonyme a dit…

lu sur Taqadoumy

Les anti-putsch en sit-in "pour 24 heures" dans l'Assemblée
11-05-2009
Une vingtaine de députés mauritaniens opposés au coup d'Etat militaire du 6 août ont débuté lundi un sit-in dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale en exigeant que la session soit consacrée à l'examen de la crise politique, a-t-on appris auprès de l'un d'eux.

Munis de quelques provisions, ces élus ont affirmé qu'ils s'installaient "pour 24 heures" au sein de l'assemblée.

"Nous sommes entrés dans la salle, nous avons exigé que la session qui s'ouvre aujourd'hui soit consacrée à l'examen de la crise politique, mais les autres (députés de la majorité, ndlr) s'étant retirés, nous avons décidé de rester sur place pour 24 heures" a affirmé à l'AFP le député Jemil Ould Mansour, dirigeant du parti islamiste Tawassoul.

"Nous avons alors confié la présidence de la séance à l'un des vice-présidents de l'Assemblée et avons entamé les débats autour de la crise" a ajouté M. Ould Mansour.

En réaction, le porte-parole de la majorité (pro-putsch) à l'Assemblée nationale, Mohamed El Moctar Ould Zamel, a vivement critiqué ce sit-in, en affirmant qu'il s'agissait d'un "procédé anti-démocratique et peu respectueux de la sacralité des lieux".

Selon M. Ould Zamel, "malgré le brouhaha" suscité par les opposants qui tapaient des mains sur les tables, le "vice-président de l'Assemblée a pu faire son discours d'ouverture et lever la séance".

Lundi, les forces de l'ordre ont sensiblement renforcé leurs positions autour du bâtiment, au sein duquel l'atmosphère était tendue selon des journalistes mauritaniens interrogés par l'AFP.

Depuis neuf mois, les députés affiliés au Front national pour la défense de la démocratie (FNDD, coalition de partis anti-putsch) boycottent toutes les sessions, dénoncées comme "illégales".

Mais les partisans du coup d'Etat sont majoritaires au Parlement.

Le fossé entre anti-putsch et pro-putsch s'est encore accentué depuis que la junte a prévu d'organiser le 6 juin une élection présidentielle anticipée que l'opposition boycottera.

Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, à la tête des militaires qui avaient renversé le président élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi, est donné vainqueur de cette élection, face à trois candidats de moindre poids qui n'ont pas condamné le coup d'Etat. M. Ould Abdel Aziz préside depuis la semaine dernière un nouveau parti, l'Union pour la République, qui compte 83 des 151 parlementaires.

La majorité parlementaire a publié lundi un communiqué dans lequel elle menaçait les auteurs du sit-in "de mesures disciplinaires", sans en préciser la teneur.

Evoquant l'action des anti-putsch, le texte assure que ce "genre de comportements contraires aux lois" n'empêchera pas la majorité d'aller aux élections pour un "retour à une situation constitutionnelle normale".


© AFP - Mai 2009
TAQADOUMY.COM

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Anonyme a dit…

lu pour Bebe Ba

Urgent: Les Forces anti émeute répriment sauvagement des milliers de manifestants venus soutenir les Parlementaires


Les Députés: Ould Bedredine, Ould Mini, Ould Sbaii et Ould Sidi Mahmoud à l'intérieur de l'Assemblée lors du sit in d'aujourd'hui (image Elakhbar)

18:00

Les forces de police et de la garde répriment sauvagement les manifestants civils venus témoigner leur solidarité aux parlementaires du FNDD et du RFD. Des milliers de militants avaient en effet commencé à converger vers l'Assemblée Nationale dès l'annonce de son occupation. Plusieurs blessés sont déjà arrivés aux urgences de l'hôpital National. Parmi les plus graves on peut, pour l'instant, citer M. Moctar employé administratif au parti ADIL.

Par ailleurs, les parlementaires du FNDD et du RFD continuent leur travaux dans la sérénité à l'intérieur de l'hémicycle. Il y a moins d'une heure, M. Moustapha Ould Bedreddine s'exprimant, par téléphone, sur la chaine France 24 réiterait la détermination des élus à continuer leur travaux et à faire face à la répression le cas échéant.

Notons qu'un communiqué des élus est attendu dans les toutes prochaines minutes.

APPEL POUR LE SOUTIEN DES PARLEMENTAIRES

En protestation contre la situation anticonstitutionnelle que vit notre pays depuis le coup d'Etat du 6 août 2008, les Parlementaires du FRONT et du RFD ont entamé, depuis quelques heures, un sit in ouvert à l'intérieur de l'Assemblée Nationale après avoir obligés le vice président de l'Assemblée, les Parlementaires pro putschistes ainsi que leurs ministres à quitter la salle empêchant de la sorte la tenue de la session ordinaire de l'Assemblée Nationale.

Pour soutenir les Parlementaires dans leur combat pacifique et démocratique, l'ensemble des militants et sympathisants de la Coordination des Forces Démocratiques ainsi que ceux de toutes les forces démocratiques sont instamment appelés à rejoindre l'Assemblée Nationale. Des signes très nets montrent que les autorités putschistes ont décidé de violer l'immunité parlementaire des Députés en les évacuant par la force armée.
for-mauritania.org

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Anonyme a dit…

Les putschistes perdent leur sang froid : arrestation de journalistes et siège des élus du peuple


Face à la détermination des élus du FNDD et du RFD, et devant la mobilisation des foules venues leur apporter son soutien, la junte putschiste se comporte de manière de plus en plus irrationnelle. Ainsi des journalistes travaillant pour le compte de chaines étrangères et venus couvrir l’événement sont actuellement arrêtés et interrogés par des éléments de la garde présents dans l’enceinte du Parlement. En outre, et malgré l’état de santé de certains élus, les forces de police et de la garde maintiennent la fermeture de la buvette parlementaire et empêchent l’accès de nourriture et de soins. La junte putschiste ne recule pas devant le crime.

En effet, quatre journalistes dont MM. Ahmed Ould Taleb, producteur au bureau nouakchottois de la chaine Al-Arabiya et Salek Ould Maouloud, cameraman au même bureau, ont été appréhendés par des éléments de la garde présents à l’Assemblée. Le seul grief qui semble être retenu contre eux est celui d’informer le monde et de relayer, en professionnels, l’occupation de l’hémicycle. Au moment où nous écrivons ces lignes, un groupe de parlementaires dirigé par M. Moustapha Ould Bedreddine tente d’empêcher les gardes d’entraver la liberté des journalistes et d’éviter leur éloignement de l’hémicycle.

Par ailleurs, après avoir fermé la buvette de l’Assemblée où quelque nourriture était préparée pour les élus, les forces de police et de la garde empêchent l’accès de nourriture et de soins provenant des familles des élus. Rappelons que parmi ces derniers, plusieurs souffrent de diabète et d’hypertension. Leur privation de médicaments et de nourriture pourrait avoir des conséquences dangereuses.

For-Mauritania tient le général limogé et les membres de sa junte pour seuls et uniques responsables des conséquences de ce siège sur la vie et la santé des élus.

Pour soutenir les Parlementaires dans leur combat pacifique et démocratique, l'ensemble des militants et sympathisants de la Coordination des Forces Démocratiques ainsi que ceux de toutes les forces démocratiques sont instamment appelés à rejoindre l'Assemblée Nationale. Des signes très nets montrent que les autorités putschistes ont décidé de violer l'immunité parlementaire des Députés en les évacuant par la force armée.
for-mauritania

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Bebe BA a dit…

Copiarpegar,

For mauritania ou Taqadoumy ne peuvent en aucun cas être objectif en ce concerne la junte ou HCE. En fait, c'est tout à fait le contraire.

Pour ce qui est des parlementaires du FNDD, ils devraient reflechir aux conséquences, avant d'engager certaines actions.

Lu pour toi sur ANI:

Le FNDD accuse les autorités d’empêcher le médecin de voir ses députés en sit-in

Dans une note de presse diffusée par le FNDD et dont copie est parvenue à l’ANI, cette coalition contre le coup d’Etat du 6 août dernier affirme que «les autorités putschistes empêchent le médecin des députés en sit-in d’accéder à l’Assemblée nationale» où leurs députés sont en sit-in de 24heures.

Et la note de préciser: «Dans une démarche encore plus cynique, le restaurant de l’Assemblée a été fermé, ses employés renvoyés et même molestés pour certains et les familles des députés n’ont pas été autorisés à leur apporter de la nourriture, ni de l’eau, ni des médicaments pour ceux qui suivent un traitement médical.»

Il est à noter que dans une communication téléphonique avec l’ANI, le député Moustapha Ould Bedredine avait indiqué que ses collègues élus et lui ont été informés, hier soir, par le commandant de l’unité en faction à l’Assemblée nationale, qu’il est interdit de leur faire parvenir à boire et à manger et que celui d’entre eux qui voudra sortir ne sera autorisé à entrer à nouveau dans les locaux.

Bebe BA a dit…

Copiarpegar,
sorry, but le désossement du RFD se poursuit.

Lu pour toi:

LE RFD EXCLUT SON CHEF DE SECTION DU KSAR, MOTIF; IL EST FAVORABLE A LA PARTICIPATION AUX ELECTIONS


le chef de la section RFD du Ksar Hamoud Ould Nabbagha a déclaré à certains médias locaux que la décision de son exclusion par son parti, est le résultat de son appartenance à un courant qu’il a qualifié de large au sein de ce parti, qui refuse de boycotter les élections présidentielles prochaines, et pour lesquelles il supporte la candidature du vice-président Kane Hamidou Baba.
Ould Nebbagha a aussi expliqué que la décision d’exclusion qui lui a été signifiée officiellement hier, intervient après sa réussite dans sa campagne visant à polariser plusieurs responsables et militant du RFD, vers la tendance participationniste dans les wilayas du Tiris Zemour et du Tagant, au cours de visites qu’il a effectué durant les deux dernières semaines, à la tête d’une mission appartenant à ce courant.
Il a aussi fait savoir que le RFD connaît actuellement une lutte sans merci qu’il a qualifié de conflit de générations, estimant que la choix de la participation acquiert l’approbation de la majorité au sein des instances du parti, et cette tendance sera plus explicite si ces instances sont convoquées pour en débattre.

Anonyme a dit…

Bebe BA lu por toi sur Taqadoumy

L'Edito du Calame : Le bout du tunnel ? / Ahmed O. Cheikh
12-05-2009
Après une cascade de mauvaises nouvelles sur l’échec de la médiation sénégalaise, due, selon une rumeur qui n’a cessé d’enfler, au cours des derniers jours, au refus du général Ould Abdel Aziz d’accepter le report de la présidentielle du 06 juin prochain, les choses semblent s’arranger, petit à petit.

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, délégué par son président comme médiateur dans ce capharnaüm qu’est devenue la crise mauritanienne, a déclaré à ses différents interlocuteurs que son plan avait été accepté par toutes les parties.

Un plan qui prévoit, notamment, le report de l’élection présidentielle, un gouvernement d’union nationale, la libération des prisonniers «économico-politiques», une administration territoriale et une CENI consensuelles, et un statut particulier, encore à définir, pour le président Sidi. Après avoir tenté le forcing pour faire passer son agenda unilatéral, au risque de plonger le pays vers des lendemains incertains, Ould Abdel Aziz serait-il revenu, subitement, à la raison? Ses soutiens lui auraient-ils fait comprendre qu’il serait suicidaire de se présenter à une élection gagnée d’avance et dont personne ne reconnaitra les résultats? A-t-il, enfin, compris que le pays ne peut se passer de l’aide internationale et que les problèmes économiques – comme l’inflation et la dégringolade de l’ouguiya, qui a déjà commencé – consécutifs aux sanctions, seraient fatals à son pouvoir?

La donne est pourtant simple : ou les militaires continuent dans la voie qu’ils se sont tracée, sans tenir compte des menaces de la communauté internationale et de la pression intérieure, qui s’accentue, à mesure qu’approche la date fatidique du 6/6. Avec des risques, certains, de dérapage ; ou ils jouent franc-jeu, en acceptant une sortie de crise consensuelle. Cette dernière hypothèse, porteuse de risques énormes pour le général, qui va se retrouver face à des poids lourds dans une compétition ouverte, a, néanmoins, l’incommensurable avantage d’éviter au pays l’isolement et les sanctions. Elle offre, en plus, à Ould Abdel Aziz, le privilège, en cas de victoire, de ne pas être «mal-élu» ou président au rabais. Le pays pourra, ainsi, tourner définitivement cette page douloureuse de son histoire. A la classe politique, à présent, de tirer les leçons de ses errements passés. Le président Sidi, qui a fait montre de beaucoup de fermeté et de sagesse dans la gestion de cette crise, leur a déjà montré la voie, en affirmant : «son engagement à mettre en œuvre, dans le cadre du respect de la Constitution mauritanienne, dont il est le garant, les conclusions auxquelles le dialogue entre les différentes parties aboutirait». Autrement dit : qu’il accepterait de démissionner «pour le pays». Bel exemple de sacrifice.

Le bien commun. Voilà toute l’affaire. Un jour ou l’autre – et le plus tôt c’est, bien sûr, le mieux, mais mieux vaut tard que jamais – on s’aperçoit qu’on ne peut pas, tout seul, le définir ; il faut négocier, argumenter, se taire, écouter, peser, s’abstraire parfois même, avant de le voir apparaître, ce bien si précieux, qu’occultaient de trop partisans points de vue et de trop obtuses convictions. Nos hommes politiques sont-ils, enfin, assez mûrs pour céder la place «pour le pays»? Laisser gagner le bien commun, en acceptant qu’un seul d’entre eux y préside, pour cinq ans, au terme d’une compétition franche et saine, sous l’égide d’une Constitution fermement enracinée? Réussir, enfin, ce qu’ils n’ont pas su ou osé réussir en 2007? On ne leur pardonnerait plus de gâcher, à nouveau, une occasion qui ne se renouvellera pas de sitôt.

Mais en est-on vraiment là? Le général n’a pas, formellement, accepté le plan d’accès à cette sortie de crise, on n’est donc pas à l’abri d’une énième désillusion. Et, au ras du sol, on en vient, fatalement, à se demander : et si tout cela n’était qu’une mauvaise comédie, pour faire gagner du temps à Ould Abdel Aziz? Mais du temps pourquoi? A moins que le temps ne s’arrête le 6 juin, au soir, il y aurait, de toute façon, des lendemains à l’ivresse de la conquête...


Ahmed Ould Cheikh
Le Calame n°687, du mardi 12 mai 2009


© Le Calame - Mai 2009

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Anonyme a dit…

DECLARATION : La folie de l’argent sale, le désarroi de l’idéologie sectaire et le génie dormant
12-05-2009
Isselmou Ould Abdelkader
du néocolonialisme en Afrique ont, le 6 août 2008, utilisé des officiers sans grande expérience et vraisemblablement de bonne foi, pour instaurer en Mauritanie un pouvoir politique qui promet d’être un des plus dangereux.
Cette tentative insensée a incontestablement échoué et il ne sert plus à rien pour les forces opposées à ce putsch, de s’accrocher à un objectif réalisé pour l’essentiel. Cet échec était prévisible car au pays des Almamy, des Oulémas et des grands guerriers, il restera toujours de la morale, de la tolérance et de la noblesse, des racines suffisamment fortes pour obvier au danger de la folie.

Grâce au courage du peuple mauritanien, à la détermination de la communauté internationale à protéger le processus de démocratisation du continent et à la sagesse de certains officiers des Forces Armées Nationales, la Mauritanie peut, aujourd’hui, être sauvée de la dérive.

Le Général Mohamed Ould Abdel Aziz a eu le courage et le mérite de démissionner et ne peut plus intervenir directement dans la gestion du pouvoir ou de l’Armée sans se donner davantage l’allure d’un BOB DENAR piétinant aussi bien sa propre légalité que celle tirée de la constitution. Cependant, le général démissionnaire ne semble pas mesurer le danger d’organiser des élections qui sont rejetées par la grande majorité de la classe politique et d’installer ainsi son pouvoir sur une marre de sang et de pus.

Son entourage s’oppose à tout report de la date des élections pour permettre au pays de sortir de la crise parce qu’il craint de donner à leur otage l’occasion d’avoir de meilleurs alliés à la faveur de la recomposition du paysage politique que provoquera nécessairement une solution négociée de sortie de crise.

Les détenteurs des capitaux blanchis et leurs complices d’ailleurs, ont également peur d’une solution négociée car ils estiment à tord, que Ould Abdel Aziz peut leur servir d’instrument et que tout autre pouvoir consensuel s’attaquerait à eux en premier lieu, pour assainir l’économie qu’ils ont sciemment ruinée.

Les officiers restés au pouvoir sont dans un dilemme effroyable en étant obligés soit de réprimer les forces vives du pays et de subir un sort aussi cruel que tous ceux qui ont insulté l’histoire, soit de livrer le pays à une anarchie susceptible de libérer bien des génies malfaisants.

C’est donc une situation grave où nous devons faire appel à toute notre sagesse et saisir l’occasion que nos frères sénégalais nous offrent en intervenant pour nous aider à nous entendre et accepter de reporter les élections. Ce report indispensable nous donnera le temps d’aller aux urnes dans un climat paisible et nous évitera de subir une dérive fatale qui finira inéluctablement par une solution négociée. Si d’ici là nous existons.

Si la majorité du peuple mauritanien choisit Mohamed Ould Abdel Aziz, dans la transparence et sans aucune interférence du pouvoir, ce sera, pour chacun de nous, un devoir sacré de l’aider à réaliser son projet. Mais si le peuple décide autrement, le Général Ould Abdel Aziz sortira par la grande porte en ayant toujours la possibilité de revenir et, en tout état de cause d’échapper au malheureux sort de Caen.

Agir autrement et continuer à fuir en avant en n’acceptant de faire la compétition électorale qu’avec soi-même, c’est engager la Mauritanie sur l’autoroute de tous les dangers.



Satigui Ba Mamadou Mbaré, président de la République par intérim, le Général Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ould Ghazouani et Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz doivent prendre leurs responsabilités pour nous éviter, ainsi qu’à nos innocents enfants, toutes les souffrances auxquelles la présente situation prédispose notre pays.




Isselmou Ould Abdelkader

Ancien ministre, ancien wali


Spécialiste de la Mauritanie
taqadoumy.com

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Nasroun a dit…

bebe,

qui est objectif alors, Radio mauritanie? Tele Mauritanie? cridem-AMI? ANI?

Il vaut mieux être subjectif en s'opposant à une prise anti constitutionnelle du pouvoir qu'objectif en la soutenant. Devant certaines causes il n'y a pas lieu d'être neutre, indifférent, objectif ou que sais-je encore; Quand une fillette ou une femme mature est violée je ne vais pas m'abstenir de dénoncer le crime au prétexte que le violeur va m'accuser de ne pas être objectif.

kerch a dit…

son excellence le général vient de publier la liste de son équipe de campagne et il n'y a que des personnalités respectables. Pas comme ces Rv qui ont pillé le pays comme Boidiel.
Bientôt tout rentrera dans l'ordre et le pays viendra bien inchallah malgré les mécontents.

Anonyme a dit…

La police de la Junte vient de lancer une violente attaque contre les Femmes du Front et du RFD au Campement de la Démocratie..

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Anonyme a dit…

Une ONG dénonce la réhabilitation des présumés tortionnaires O. Jiddeïne et O. Hadi
13-05-2009
Dans un communiqué publié hier à Paris, la Coordination des des anciens militaires mauritaniens en exil (Camme) rappelle que, depuis 1991, plusieurs ONG de droits de l\'homme citent les Colonels El Arby Ould Sidi Ali Ould Jiddeïne (matricule 73162) et Mohamed Ould Cheikh Ould Hadi (matricule 75461) comme présumes tortionnaires lors des purges ethniques des années de braise (1986-1991).

Le premier est actuellement vice-président de l\'Assemblée nationale et le second, promu Général, est Directeur générale de la sûreté nationale (DGSN). La Camme dénonce également la réhabilitation, par la junte au pouvoir, de présumés auteurs d\'actes de barbaries et de crime contre l\'humanité.

Lire le communiqué dessous :


Les Colonels impunis récidivent à Nouakchott


Dans une déclaration parue le 23 juillet 2008 ,juste à deux semaines du coup d\'état militaire du 06 Aout 2008, la CAMME avait atttiré l\'opinion nationale et internationale, sur le cas du présumé tortionnaire Elarby Ould Sidi Ali Ould Zidéin matricule 73162, c\'était au moment ou la junte avait préparé trés methodiquement ces frondeurs pour pouvoir argumenter leur forfaiture du 06 Aout 2008 sous le vocable de la correction et rectification .

En toute connaissance de cause avec des preuves à l\'appui ,en l\'occurence nos procédures contre le colonel ( voir sous dessus en piéces jointes), nous avons signifié à tous la grande responsabilité hiérarchique du colonel Elarby Ould Sidi Ali matricule 73162 , vice président de l\'assemblée nationale ,lors des purges ethniques au sein de l\'armée , plus précisément à Jreida dont il avait le commandement en tant que commandant de la 6éme région militaire par intérim, en l\'absence du Colonel Sabar à l\'époque évacué sanitaire pour des raisons de santé en Algerie.poste qu\'il occupa alors en plein temps et avec hargne.

Malheureusement, aujourd\'hui, nous sommes face à des récidivistes, le tandem, Elarby ould Sidi Ali de l\'assemblée nationale et Mohamed Cheikh Ould ElHadi matricule 75461 directeur de la sureté nationale n\'est qu\'une révélation du retour à la case de départ, c\'est à dire de l\'oppression, de la barbarie et d\'autres violations humiliates et dégradantes pour le peuple mauritanien dans toute sa diversité,Faut il attendre un nouveau drame pour le décrier si violemment?

Il est a rappellé que le directeur de la sureté promu au grade de général ,Mohamed Cheikh ould El Hadi matricule 75461 est le prototype du colonel Elarby, tous accusés d\'être des présumés auteurs de tortures, et des traitements inhumains et dégradants à l\'endroit de leurs fréres d\'armes en 1990 et 1991 dans les casernes précisément à jreida et à l\'état major national.

Nous vous informons que les noms de ces récidistes existent dans toutes les listes des présumés tortionnaires établis en bonne uniforme par les victimes et les ONG depuis 1991.
La CAMME condamne avec véhémence ces agissements irresponsables des colonels impunis depuis environ 20 ans.

Elle éxige l\'obrogation pure et simple de la loi scélérate d\'amnesty du 14 juin 1993 afin de traduire tous les criminels , de surcroit récidivistes devant les judictions nationales.
Elle appelle, l\'opinion nationale et internationale à la vigilance face au cas mauritanien qui risquerait de déraper incessamment.

Elle demande à ce qe les auteurs de matraquages aveugles , disportionnés des manifestations anti putschistes soient identifiés et poursuivis pour violation à la constitution .\"le droit de manifester etant une loi fondamentale\"


Fait à Paris le 12 mai 2009
Dia Ousmane Samba, Président de la Camme
taqadoumy.com

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Bebe BA a dit…

Nasroun,

Kassataya est objectif et moi aussi je le suis, lol.
Mais ce qui n'est pas le cas de Taqadoumy, for mauritania ou toi!

Kerch,

Donnes moi un seul qui soit juste dans cette équipe. j'ai beau à parcourrir cette, mais je n'en vois aucun, comme tu le pretents!

Bebe BA a dit…

MALGRE LA CRISE, LA MAURITANIE CONNAIT UNE VIE DEMOCRATIQUE INCONTESTABLE


Après un boycott de l’hémicycle de l’Assemblée nationale et de toutes les séances des sessions ordinaire et extraordinaire - boycott qui a duré près de 9 mois - les députés du FNDD et du RFD font montre subitement d’un engouement et d’un intérêt grandissant pour les locaux de l’Assemblée nationale. Ils les ont boudés pourtant tout ce temps passé en manquant à leurs responsabilités et à la mission pour laquelle le peuple mauritanien les a élus dans leurs circonscriptions respectives.
La première fois que les députés FNDD-RFD sont revenus à l’Assemblée nationale s’était il y a deux semaines, quand ils y ont fait une rentrée fracassante en drainant avec eux beaucoup de personnes qui ne sont pas des élus et qui ont fait irruption dans la grande salle de la plénière et l’on occupé pendant quelques minutes, le temps pour les médias de prendre quelques photos et de tourner quelques séquences télévisuelles.
L’incident avait suscité en son temps quelques remous, et quelques interrogations. Etait-il normal de faire entrer des personnes - même sous le couvert de la contestation - non élus parlementaires, et de leur permettre de faire irruption dans un local d’une institution qui est normalement destinée uniquement à accueillir les élus du peuple, comme il s’était passé à l’Assemblée nationale? Qui en portait la responsabilité, est-ce que ce sont les élus, les personnalités ou les leaders politiques?
Bref, beaucoup de questions qui sont restées pour l’instant sans réponses. L’incident a fait l’objet d’une certaine désapprobation au sein de la classe politique et de l’élite. La majorité favorable à l’agenda électoral et au maintien de la présidentielle en sa date du 6 juin, avait vivement critiqué et condamné à travers une conférence de presse et un communiqué à l’appui, ces agissements qualifiés de "chienlit", par ledit communiqué.
La deuxième fois que les parlementaires de l’opposition ont manifesté leur vif intérêt pour leur institution, est survenue ce lundi 11 avril lorsque la vingtaine de députés FNDD-RFD fait de nouveau irruption dans l’hémicycle de l’Assemble nationale. Objectif de cette nouvelle démonstration de force, obliger le bureau de l’Assemblé à inscrire la crise politique à l’ordre du jour de la session ordinaire qui s’ouvre, sinon, empêcher à tout pris l’ouverture de cette session, et qui n’a pas pu finalement se tenir. Devant la turbulence des députés et leur vacarme assourdissant, leurs collègues de la majorité ainsi que les ministres présents pour l’ouverture de la session, n’eurent d’autres choix que de se retirer, le premier vice-président El Arbi Ould Sidi Ali - qui dirige les travaux de l’Assemblée depuis le boycott de Messaoud pour son perchoir suite au coup d’Etat du 6 août - suspend la séance et se retire à son tour.
Les députés de l’opposition vont maintenir leur mouvement d’occupation de l’hémicycle pendant 24 heures, avant de lever le camp le lendemain.
Toutes ces belles manifestations attestent d’une vie démocratique saine, ne gênent personne et sont à saluer et à encourager, même si le groupe de députés en question est très minoritaire, et qu’il ne doit pas entraver les activités de la grande majorité, et le bon déroulement des travaux de l’institution.
Ce qu’il faut éviter par contre, c’est d’établir des connexions entre ce qui se passe intramuros, et ce qui se passe sur la place publique, entre ce mouvement d’une élite institutionnelle et la rue, car c’est de la rue que peuvent survenir tous les risques et tous les périls.
Ajoutez à cela que bon nombre de citoyens ne cessent déjà depuis quelque temps de se poser un certain nombre de questions du genre; jusqu’à quand nos politiciens maintiennent-ils cette crise qui n’en finit apparemment pas? Pourquoi ce blocage, puisqu’ils sont une élite intellectuelle pourquoi ne s’entendent-ils pas et trouvent une solution en faisant des concessions? Pourquoi nos politiciens, tous des hommes mûrs et expérimentés agissent-ils sous le couvert du droit, en ne tenant pas compte du pays, des intérêts de ses populations, de la réalité de sa situation économiques, de sa fragilité?
L’autre remarque qui ne contribue pas forcément à l’apaisement et à la sérénité, et ne verse pas dans la recherche d’une solution consensuelle à la crise, c’est le discours du FNDD et du RFD qui n’est pas du tout conciliant avec l’autre partie et qui continue à être un discours irresponsable et incendiaire, qui ne peut porter en aucun cas en raison de son caractère provocateur.
De leur côté, les députés de la majorité reprochent à leurs collègues de l’opposition d’être enfantins et anarchiques, de ne pas se comporter en hommes et femmes mûrs, et de ne pas être sincères dans la recherche d’une solution consensuelle. Ils rejettent aussi sur leurs collègues opposants, la responsabilité de l’échec de toutes les médiations et de toutes les initiatives y compris le non aboutissement jusqu’à présent de la dernière en date, celle du Sénégal.

LA REDACTION

Bebe BA a dit…

Alors les enfants, qu'est ce que vous en dites:

Ould Abdel Aziz parle de la nécessité de faire participer, à tout prix, l’opposition aux élections prochaines


Selon des bien informées, le candidat aux présidentielles prochaines Mohamed Ould Abdel Aziz, affirmé au cours d’une rencontre avec des parlementaires de la majorité, qu’il tient beaucoup à ce que le FNDD et le RFD puissent être associés au processus électoral prochain.


Ces mêmes sources ont affirmé qu’Ould Abdel Aziz, a répondu à des parlementaires qui demandaient le refus du report des élections du 6 juin prochain, qu’il avait rencontrés, ces derniers jours, qu’il estime nécessaire de faire participer l’opposition à ce processus. Il a, selon ces sources indiqué que l’opposition fait partie du paysage démocratique

Anonyme a dit…

L'Agenda électoral du Général limogé est abandonné, un premier pas vers la mise en échec du Coup d'Etat.


L'objectif est la mise en échec du Coup d'Etat.

Des sources propres à For-Mauritania rapportent que le Général limogé va faire dire par la prétendue "Commission Nationale Electorale Indépendante" (actuellement en réunion), que les élections qu'il prévoyait organiser unilatéralement le 6 juin et que les barons de ses soutiens parlementaires qualifiaient de "sacrées" et de "ligne rouge" seront reportées d'au moins un mois.

Ces élections constituaient le noyau dur de l'Agenda que la Junte tentait d'imposer, à marche forcée, aux Mauritaniens et à la Communauté Internationale. Il a fallu attendre qu'il y ait des dizaines de blessés, des citoyens et surtout des citoyennes tabassés, des élus malmenés pour que le Limogé se rende compte de la difficulté d'imposer son fait accompli à notre peuple. Preuve de l'irresponsabilité et du caractère capricieux et quelque peu puéril du Général.

Cette annonce, faite à la veille de l'arrivée à Nouakchott d'une délégation de la Communauté Internationale, est censée permettre au Général de se présenter sous des traits plus conciliants. Il n'en demeure pas moins que le but des combattants pour le retour à l'ordre constitutionnel demeure la mise en échec du Coup d'Etat. Cet abandon de l'Agenda électoral de la Junte est un pas important dans ce sens. Il en faudra bien d'autres.
for-mauritania.org

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Bebe BA a dit…

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Je vois mal le général reporter les élections, alors que son staff a deja commencé à s'activer!
On fait un pari?

Anonyme a dit…

Bebe BA, be sure that the I'm winner eiwa prépare moi 1KG min oumeneyja elma3louma

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Bebe BA a dit…

copiarpegar,

Traduction, please

Anonyme a dit…

1kg du bon tabac wekhlass

I mean I'm the winner and j'ai toujours été un winner since my childhood

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Bebe BA a dit…

pas de problème, je m'y connais en tabac, lol
But, if I won, tu m'aideras à convaincre les autres de me laisser faire la campagne pour S'ghair!

Anonyme a dit…

alright les autres ga3 mneyn? je vais faire avec toi la campagne pour Sghair (2 voix ba3d you and me houwa il votera pour Aziz)

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Anonyme a dit…

Rififi dans le bâtaillon parlementaire: le Député El Ghacem Ould Bellal démissionne.


Elghacem Ould Bellal démissionne du Groupe des Indépendants.

Le Député El Ghacem Ould Bellal, membre actif de la Fronde Parlementaire que la paire de Généraux, Ould Abdel Aziz et Ould Elghazouani, avaient déclenchée en préparation de leur coup d'Etat, vient de démissionner du Groupe Parlementaire des Indépendants. "Plusieurs déclarations et prises de positions de grand intérêt national ont été prises sans concertation, par le groupe dirigeant des députés indépendants", aurait-il déclaré faisant allusion aux déclarations empressées de Ould Maham et de Ould Zamel relatives à l'impossibilité supposée de reporter les élections du 6 juin prochain.

Le cas de Ould Bellal est loin d’être isolé. Un déboussolement général est en train de s'installer dans le camp des putschistes. Deux semaines sans Conseils des Ministres, sans nominations et voila que l'échéance du retour de la sinécure commence à s'éloigner. Le doute sur la solidité de l'échafaudage commence à gagner plus d'un putschiste civil et militaire.

Déjà trois partis politiques, de a mouvance des indépendants ont déclaré prendre leur distance et demandé ouvertement le report des élections. Il s'agit du Parti de Louleid Ould Wedda, du Pari Elbedil et du Parti Démocratique du Centre.

Le Général limogé essaye d'éteindre l'incendie. Il réunit, en ce moment, ses troupes dont il a, évidemment, exclu les trois partis frondeurs.

Pendant ce temps, le Front et le RFD déroulent leur programme de lutte et de contestation pacifiques.
for-mauritania.org

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kerch a dit…

bebe, on va faire l'inverse: cite-moi un seul qui n'est pas objectif. Il n'y a que des cadres de haut niveau, compétents et soucieux de l'avenir du pays.
Quant aux doux reveurs qui pensent que le général va reporter les élections ils peuvent aller se gratter.

Nasroun a dit…

Le report de cette élection est indispensable. Aziz ne peut pas organiser des élections au cours desquels ses adversaires font campagne pour lui. Il n'aura aucune crédibilité ni en Mauritanie ni devant ses pairs étrangers.

Ablaye a dit…

Salut les amis,
copiar, bebe et les autres buveurs anos de thé (y compris moi qui les imitais),
si l'information du report des élections se vérifiait ce serait un grand pas vers la sortie de crise. Je pense que le général ferait mieux d'écouter pour une fois une voix qui offre une solution qui sauverait la face à tout le monde. Il ne lui servirait à rien de gouverner un pays bloqué, paralysé et profondément divisé. Les positions se sont radicalisées ces derniers jours et il voit lui-même ses partisans d'hier et d'aujourd'hui émettre des signes de lassitude sinon de défiance. Alors en bon militaire il doit savoir s'arrêter avant que les choses ne lui échappent définitivement.

Bebe BA a dit…

Kerch,

On ne repond pas à une question par une autre, on a bien dû te l'apprendre à l'école, lol.
Il faut reconnaître que chez le général vous avez le sens de l'esquive.

Ablaye, Nasroun,

Bien vrai que le report de l'agenda serait un pas, mais comment ce fait il qu'on ne demande pas l'avis des autres candidats?

Bebe BA a dit…

Pourquoi faut il que je perde tojours mes paris?

Lit pour copiarpegar:

Aziz rencontre les partis de la majorité…On parle du report des élections pour trois semaines


Mohamed Ould Abdel Aziz a tenu, mercredi soir, une réunion élargie avec l’ensemble des partis de la majorité représentés au parlement, en présence de l’état major de campagne du candidat et de quelques parlementaires UPR.


Cette réunion à laquelle ont pris part Messieurs Ghrini Ould Mohamed Vall , Saleh Ould Hanenena , Moustapha Ould Abeiderrahmane, Sangott Ousmane, a été, selon une source présente consacrée à la médiation sénégalaise.
Deux tendances ont marqué les discussions, d’une part il y celle du refus catégorique de toute idée de report des élections, prônant des réaménagements à apporter sur certaines dispositions de l’agenda, notamment la réouverture des candidatures. D’autre part il ya la tendance qui fait prévaloir l’assouplissement estimant qu’il est temps de faire des concessions, surtout que le fait d’organiser ces élections à la date du 6 juin ne serait pas efficient, ni crédible. Cette dernière tendance a demandé à ce que tous les efforts soient déployés pour obtenir la participation de l’opposition en consentant l’assouiplisement de la position nécessaire à cela.
Les participants aux débat ont convenu qu’il demeure, pour le moment, envisageable, de faire preuve de disposition à accepter le report des élections présidentielles prochaines, avec l’idée de constituer un gouvernement d’Union Nationale et la révision de la composition de la CENI.
Selon un participant, ce report reste conditionné par l’engagement de l’opposition à participer aux élections, ainsi que celui de la communauté internationale à apporter son appui et à mettre en place des observateurs.
Ce report dont parle cette partie de la majorité reste limité pour trois semaines au plus, à un moment où certains milieux de l’opposition parlent d’un report de six mois.
Il reste tout de même probable à ce que cette opposition accepte un report pour une durée de trois mois.

Bebe BA a dit…

Ya latif!
Je suis en train de perdre mon pari et personne ne réagît.
Kerch, à l'aide

Lu pour copiarpegar:

OULD ABDEL AZIZ DEVANT LES DIRIGEANTS DE SON PARTI; "JE NE SERAIS PAS UN OBSTACLE DEVANT TOUTE SOLUTION, ET L’INTERET DE LA MAURITANIE EST AU DESSUS DE TOUT"

le président de l’Union pour la République (UPR), Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré au cours d’une rencontre qu’il a eu hier soir avec la direction de son parti, qu’il ne sera pas un obstacle à toute solution, et d’ajouter que l’intérêt de la Mauritanie est au dessus de toute considération, et même si cela devra demander de grandes concessions.
L’intervention de Ould Abdel Aziz avait suscité quelque réactions, dont certaines n’avaient pas caché leur préférence frisant le fanatisme pour la date du 6/6. Mais Ould Abdel Aziz a vite fait de calmer et de rassurer tout le monde, en leur demandant plus de patience et de sagesse.
Dans un cadre connexe, le député Mohamed Yahya Ould El Kharchy du parti UPR avait précisé que la majorité ne constituera pas un obstacle à une solution consensuelle.

Bebe BA a dit…

copiarpegar,

Mon très cher ami, j'ai gagné mon pari!

Lu only for you:

Urgent: Ould Abdel Aziz, après sa rencontre avec Abdoulaye Wade : Il n y aura pas de report de l’élection présidentielle »

Mohamed Ould Abdel Aziz vient de s’entretenir pendant plus d’une heure tente avec le président sénégalais Abdoulaye Wade à Nouakchott. Le Général Ould Abdel Aziz, après avoir raccompagné Me Wade à la sortie de l’Hôtel, a été assiégé par des journalistes.

Dans une bousculade monstre, le général a juste déclaré: "il n’y aura pas de report de la date de l’élection présidentielle prévue 06 juin 2009". La médiation sénégalaise entreprise depuis quelques semaines par Cheikh Tidjane Gadio tournait autour d’un probable report de la date de cette élection.

Avant de rencontrer le général Ould Abdel Aziz, Abdoulaye Wade s’est entretenu pendant deux heures avec le président renversé le 06 août 2008, Sidi Ould Cheikh Abdallahi.


Info source : Khalilou Diagana / Pour Cridem

kelkun a dit…

bebe tu penses vraiment que les autres candidats existent? Tu penses à qui?
Quant a ton pari ne crie pas victoire trop vite.

Anonyme a dit…

dear Bebe Ba wait ch'wey

lu pou toi

Annoncé partant, Wade reste ce soir à Nouakchott
14-05-2009
Le président sénégalais Abdoulaye Wade a finalement décidé de rester à Nouakchott, le temps de présider la table ronde qui doit réunir les trois protagonistes de la crise mauritanienne, en l’occurrence, les pro et anti-putsch et l'opposition démocratique.

Wade est arrivé, il y a quelques instants, au Palais des Congrès de Nouakchott qui doit abriter la rencontre. Il est accompagné de Mamadou Bâ, Président de la République par intérim.

Pendant ce temps, les trois protagonistes sont entrés, chacun de son côté, dans une série de réunions afin de choisir les six membres de chaque délégation ainsi que les propositions de sortie de crise.
taqadoumy.com

Anonyme a dit…

last comment j'ai oublié de signer

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Anonyme a dit…

RFD - FNDD : Communiqué


Par sa déclaration publique faite aujourd’hui indiquant son refus de renoncer à son agenda unilatéral, le général Mohamed Ould Abdel Aziz dévoile son intention de saboter la médiation sénégalaise et de l’Union africaine.

En conséquence, le RFD et le FNDD, qui ont démontré leur disponibilité au dialogue et à l’élaboration d’une solution consensuelle, considèrent que l’échec éventuel de cette initiative relèvera de l’unique responsabilité du général Mohamed Ould Abdel Aziz.

Nouakchott, le 14 mai 2009

Les Directions de la Communication du RFD et du FNDD



Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org

Info source : RFD - FNDD via Limam Ahmed
cridem.org

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Anonyme a dit…

14.05.2009 20:53:06

Des tracts à Nouakchott dénoncent le trio Antona-Aziz-Bourgi

Les réseaux de la Françafrique dénoncés à Nouakchott


Des tracts dénonçant l'implication des réseaux de la Françafrique dans la gestion de la crise mauritanienne ont fait leur apparution aujourd'hui dans les environs de l'Ambassade de France à Nouakchott. Ils sont distribués par des groupes de jeunes très mobiles, rapporte le correspondant de For-Mauritania à Nouakchott citant une source qui préfère garder l'anonymat. Ces tracts, rédigés en arabe et en français portent les photographies accolées du Premier Secrétaire de l'Ambassade de France, Monsieur Jean-Michel ANTONA, du Général limogé AZIZ et de l'avocat franco-libanais Robert BOURGI.
Plusieurs sites d'informations en ligne avaient rapporté, ces derniers jours, l'implication probable du Premier Secrétaires de l'Ambassade de France, Monsieur Antona, dans le pilotage de la stratégie du Général Aziz pour légitimer son coup d'Etat. Ce serait Antona qui avait conseillé à Aziz de démissionner 45 jours avant la date des élections. Ce serait lui aussi qui lui suggérait de tenir tête à la Communauté internationale et de se faire élire le plus vite possible. Ce diplomate serait le représentant de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGSE, espionnage français).

Robet Bourgi est l'un des pivots de la Françafrique. La Françafrique est un ensemble de réseaux d'affairistes, soit-disants spécialistes de l'Afrique et qui usent de leur influence auprès des chefs d'Etats africains pour exercer une diplomatie parallèle à celle de la France. Il y eut un temps où la Françafrique fomentait des coups d'Etat. Depuis quelques temps elle se reconvertit en leur légitimation. D'après des sources médiatiques, Robert Bourgi aurait tenu une réunion, le 16 avril dernier, avec AZIZ, Karim Wade et Ould Bouammatou à Dakar en marge des obsèques de l'épouse du fils du Président sénégalais. La stabilisation puis la légitimation du Coup d'Etat aurait été à l'ordre du jour.
for-mauritania.org

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Bebe BA a dit…

Les gars, soyez beau et restez cool, le pari, je l'ai gagné!
Wada est reparti la tête basse!

Kelkun, les autres candidats, même s'ils ne sont que des marionnettes, ont quand même un mot à dire.

Anonyme a dit…

Bebe Ba

eiwa on va faire la campagne de Sghair hawn f el khaima(Ableye ente em3ana)

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Anonyme a dit…

lu pour Bebe

Le chef de la diplomatie sénégalaise rencontre des délégués du RFD et du FNDD


Selon le reporter de l’ANI, le chef de la diplomatie sénégalaise Cheikh Tidjane Gadio a tenu vendredi, aux environs de 13 heures une rencontre avec le vice-président du RFD Mohamed Abderrahamane Ould Moine et le dirigeant du FNDD Moussa Fall.


Les deux hommes sont mandatés par le FNDD et le RFD pour mener des pourparlers avec le responsable sénégalais et de chercher des explications à propos des déclarations de Abdoulaye Wade relatives à la durée de la transition.
Au moment où les deux hommes arrivaient sur le lieu de la rencontre, la délégation libyenne dirigée par le secrétaire d’Etat libyen aux affaires africaines Adessalam Triky et le représentant du Secrétaire général de l’ONU Said Jinnit se sont retirés pour aller dans une direction inconnue.


Date publication : 15-05-2009 15:02:00
ani.mr

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Bebe BA a dit…

copiarpegar,
la tente, on va la planter devant la maison du général pour lui montrer notre force et notre determination.
D'ailleurs, faut qu'on aille à Bassikounou convaicre les demissionnaires du RFD de nous rejoindre, lol

Lu pour Rajel:


DEMISSION COLLECTIVE DU RFD AU HODH CHARGHI

Des informations concordantes, dans la wilaya du Hodh Charghi, rapportent que la moughataa de bassiknou vient de connaître une démission collective au sein de la section du RFD dans ladite moughataa.
Il s’agit plus précisément de la coordinatrice des femmes de la section du parti du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), et du rapporteur de la section en plus de dizaines de militants au sein de la section en question.

Bebe BA a dit…

Désolé, les enfants, mais il paraît qu'il y'a (snif) au paradis!

Lu pour vous

Urgent : Des divergences au sein du FNDD

Des divergences couveraient présentement au sein du FNDD entre d’une part le parti ADIL et d’autre part l’APP et l’UFP. Ces divergences ont pour sources la manière avec laquelle Sidi Ould Cheikh Abdellahi le président renversé par putsch avait géré le 14 mai sa rencontre avec le président Wade à laquelle avait assisté seulement des représentants du parti ADIL.

Des sources bien informées affirment que certaines formations du FNDD - notamment l’APP - n’étaient pas favorables à la médiation sénégalaise estimant que ce pays est disqualifié parce qu’il a déjà pris position en faveur du coup d’Etat du 6 août par ses positions et l’accréditation d’un ambassadeur nommé par la junte.

La semaine dernière de tiraillements avaient opposés Tawassoul (Islamistes) à l’UFP (ex-maoistes, reconvertis en social-démocrates) sur une question stupide relative à des expressions utilisées dans une déclaration du FNDD.



Info source : Tahalil Hebdo (Mauritanie)

Ablaye a dit…

copiar et bebe je vous aime bien y'ghair faire campagne pour qui déjà? Alors là!!!

Bebe BA a dit…

Ablaye, tu as vraiment un mauvais fond.
un pari est un pari, we toff

Bebe BA a dit…

URGENT: Imminent un accord cadre politique pour la sortie de crise en Mauritanie



Imminent un accord cadre politique pour la sortie de crise en Mauritanie

Selon une source proche, de la médiation sénégalaise, confiant au reporter de Points Chauds sur place, les trois parties ont convenu avec le médiateur sénégalais, a un accord cadre politique pour sortir de crise. L’accord cadre politique, qui est actuellement en cours d'élaboration entre les différents protagonistes va permettre a l’ouverture d’un dialogue politique direct et sérieux. Ce dialogue qui devrait commencer cette nuit, prévoit notamment un compromis qui envisage comme basse de départ
1 - l'arrêt de l’agenda unilatéral,
2- la libération des prisonniers considérés comme des prisonniers d'opinion et
3- la l’éligibilité des Militaires au processus électoral
Selon le reporter de Points Chauds sur place, le chef de la diplomatie sénégalaise Cheikh Tidjane Gadio, est entré en réunion il y a de cela 20mn avec les représentants des trois parties pour faire les dernières retouches, sur l’accord cadre politique ,avant une déclaration, a la presse, prévue ce soir ou demain matin en compagnie des différentes partie dans la crise.
Cette déclaration a la presse aura pour objectif d’annoncer les couleurs de cet accord cadre politique , qui constitue un nouveau départ dans le cadre d’une solution de sortir de crise qui secoue la Mauritanie depuis 8 mois
L’accord cadre politique actuellement en cours d'élaboration entre les différents parties de la crise en Mauritanie,


les délégations qui participeront à un formulaire sur les négociations, comme suit:

Pour la partie du Général Ould Abdel Aziz:
Sid Ahmed Ould Rais
Ould Etomi
Sidi Mohamed Ould Maham
Diop Abdelahi
Comba Ba

Pour le FNDD
Khalil Ould Teib
Moussa Fall

Pour le Le RFD
Sidi ould Salem
Abdelrahmane Ould Moine

Bebe BA a dit…

Attendez vous à un dementi!

Lu pour vous sur ANI:

Porte-parole du Quai d'Orsay à propos de la médiation sénégalaise: «Le travail du président Wade dans ce contexte nous paraît utile »


(…) A propos des élections présidentielles en Mauritanie. Le président Wade était à Nouakchott hier. Aujourd'hui se tiennent des pourparlers entre les protagonistes locaux sous la supervision de l'Union africaine et de l'ONU. Quelle est la position de la France vis-à-vis de ces pourparlers et de cette médiation sénégalaise ? Est-ce que vous soutenez la médiation sénégalaise ?)

Oui, nous pensons que la contribution du président Wade peut être utile. Nous sommes attachés à ce que les élections permettent une large participation permettant l'expression des différents courants politiques. Le travail du président Wade dans ce contexte nous paraît utile.

(Si les élections sont maintenues le 6 juin, il n'y aura pas la participation de principaux acteurs car seuls les représentants de la junte se présenteront comme candidats. Avez-vous un commentaire à ce sujet ?)

Nous pensons qu'il est important que ces élections se tiennent et qu'elles soient inclusives. La France, mais aussi la communauté internationale dans sa grande majorité, estime que la tenue de ces élections est essentielle pour la Mauritanie.

Source :Quai d’Orsay(point de presse du 15 mai)

Bebe BA a dit…

My dear copiarpegar,
J'ai comme impression que votre Taqadoumy est infiltré

Lu pour toi:

L'ambassade américaine donne 720 millions au front anti-putsch

Selon un document publié par un proche du Général Ould Abdel Aziz, l'ambassade des Etats-Unis à Nouakchott a distribué 2.400.000 dollars (720 millions d'ouguiyas) aux principaux leaders du front anti-putsch. Le document note le nom de chaque dirigeant ainsi que la somme perçue, selon le tableau suivant :

- Mohamed Ould Maouloud, président de l'Union des forces du progrès (UFP), 200.000 $ ;
- Messaoud Ould Boulkheïr, président de l'Alliance populaire progressiste (APP), 400.000 $ ;
- Mohamed Ould Rzeïzim, ancien ministre, 300.000 $ ;
- Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, 300.000 $ que son épouse, Khatou Mint El Boukhary, est venue récupérer, de Lemden ;
- Nahah Ould Mohamed, leader syndicaliste, 300.000 $ ;
- Boïdiel Ould Houmeïd, 300.000 $ qu'il l'auraient aidé, selon le texte, à compenser la perte due aux remboursements réclamés par l'Inspection Général de l'Etat (IGE) ;
- Khalil Ould Tayeb, député APP, 200.000 $ ;
- Omar Ould Hamadi de l'initiative For-Mauritania, venu de France, apparemment pour raisons familiale mais en réalité aux fins de récupérer la somme des mains d'Ahmed Ould Samba, porte-parole de Ould Cheikh Abdellahi ;
- Ahmed Ould Sidi Baba, ancien ministre, 100.000 $ ;
- Jemil Ould Mansour, leader du parti Tawassoul (islamistes modérés), 100.000 $ ce qui explique, selon le document, son chahut à l'Assemblée nationale, pendant la lecture du Coran suite au décès des érudits Bouddah Ould Bouseïri et Mohamed Salem Ould Addoud ;

Selon le tract, le financement est distribué par The National Democratic Institute (NDI), via Dennis Hankis, chargé d'affaire de l'ambassade américaine à Nouakchott et gardien des intérêts israéliens en Mauritanie, depuis que le Général Ould Abdel Aziz a exigé le départ de l'ambassadeur de l'Etat hébreu à Nouakchott.

Le NDI est dirigé par Madeleine Albright, ex-Secretaire d'Etat dont le texte souligne l'origine juive et en conclut qu'elle est militante sioniste.

Le texte note que la répartition du montant est confiée à Dennis Hankis qui aurait remis sa part à Ould Boulkheir, officiellement en qualité de président de l'Assemblée nationale mais, en fait, pour encourager les nasséristes de l'APP à vouloir le retour de l'ambassadeur israélien.

Enfin, le texte note que le NDI a délégué, à Nouakchott, deux responsables, John Hartung et Leslie Campbell, dont il précise les noms et les numéros de téléphone, au demeurant publics. Leur objectif consisterait à former la mouvance anti-putsch à la contestation et aux affrontements, avec les forces de l'ordre, durant les manifestations. Les deux experts portent des titres de voyage des Etats Unis et du Canada mais seraient, en réalité, des ressortissants israéliens.

La deuxième page du tract (ci-contre) représente Ould Cheikh Abdellahi au milieu d'une étoile de David, entouré de Mohamed Ould Maouloud, Messaoud Ould Boulkheïr, Jemil Ould Mansour, Boïdiel Ould Houmeïd, Ahmed Ould Sidi Baba, Nahah Ould Mohamed et Abdel Gouddous Ould Abeïdna.

A part le dernier, homme d'affaires prospère et leaders de l'Union nationale pour l'alternance démocratique (UNAD), tous les autres sont soupçonnés d'avoir reçu une subvention du NDI.

Ɔopiarpegar a dit…

Lu pour Bebe

Médiation Wade-Kadhafi : Attention, danger ! / Mohamed Mahmoud O. Maloum
16-05-2009
Neuf mois après la forfaiture du Général et après avoir constaté sur le terrain, le refus du pays de ce plier a sa volonté suicidaire, il appel au secour son ami Wade. Depuis un mois il tente a travers une prétendu médiation de neutraliser l'opposition au putsch aidé en cela par un Kadafi et une françafrique tapis dans l'ombre.

Ce scénario fut scellé (d'après la confidence d'un proche de wade) en marge des funérailles de la belle fille de Wade, auxquelles avaient participé le Général Aziz, Albert Bourgi, Bouamatou et karimm wade...

Oui,l'espoir d'épargner la Mauritanie d'un chaos dont seul le général est responsable, ne doit pas nous pousser à tomber pieds et mains liés dans un piège tendu par le général a travers une personnalité réputé, a tort, respectable sur le continent.

Disons le de suite: la "médiation" wade vise trois objectifs tactiques :

1- Casser la dynamique des forces démocratiques: C'est comme dans un match de football ou lorsque la pression s'accentua sur son camp, l'entraîneur procède a des changements cosmétiques dont l'unique objectif est de ralentir la pression voir la casser.

Wade en bon coach du Général, est venu l'aider a sortir de cet impasse dans laquelle la francafrique l'a plongé. Lui faire passer le cap du 06/06 équivaudrait à déplacer le champ sémantique et politique de la contestation d'un général putschiste a un dictateur civil "démocratiquement élu", comme la plus part des chefs afro-arabes. Autrement l'opposition au "président" Aziz sera comparable a celle menée contre Ben Ali, Compaoré, Biya et beaucoup d'autres "despote élu" avec les quels la communauté internationale a finit par traiter.

2- aider le général aziz a "jouer les prolongations" : autrement lui donner le temps pour ouvrir la campagne de sa mascarade d'élections avant que l'UA ne prenne des sanctions devenues une véritable arlésienne a forces d'être reculés.

3-déplacer l'enjeu stratégique de la lutte :

D'une lutte de démocrates contre un putsch des plus stupides de l'histoire, à une bataille autour d'une élection. donc une reconnaissance implicite de la forfaiture du 08 août. Dans la foulée la retour de sidi, pourtant seul véritable bouclier contre la reconnaissance du Général, est passé insidieusement par pertes et profils.

Revenez aux différentes déclarations de wade ; en plus de sa discrète tentative, avortée, d'amener un des nouveaux leaders de l'opposition au putsch a participer au 06/06 et vous sentirez que le "messie" attendu ni en réalité qu'une "messikh".

Et puis un "njombor", comme l'appellent ses compatriotes, ne changera pas d'avis du jour au lendemain. il était le premier a soutenir le Putsch sur le perron de l'Elysée après s'être assuré de la complicité de la francafrique a l'issue d'une audience avec le secrétaire générale de l'Elysée, nouveau parrain des réseaux parallèles de la France.

Quant a Abdessalam Triki, hadith wala haraj,personne ne doute de sa mauvaise foi, c'est quand même l'homme de confiance de Kadafi depuis 40 ans...

Vous verrez qu'une fois la "médiation" achevée, une déclaration émanant des "parrains" en fera supporter l'échec, pourtant programmé, a l'opposition et nous auront perdu une a deux semaines précieuses dans une course contre la montre avant le 06/06.

Et puis, a quoi bon négocier quand on sait que le général demeure toujours le chef d'un BASEP qu'il n'hésitera pas a utiliser pour remettre les compteurs a zéro a chaque fois que son unique objectif, s'installer au palais, sera menacé.

Enfin, notre seul salut réside dans le retour aux fondamentaux : l'agitation permanente jusqu'à la prochaine et ultime "rectification".


Mohamed Mahmoud Ould Maloum
taqadoumy.com

copiarpegar

Ɔopiarpegar a dit…

Allal O. Hadj et O. Brahim Khlil à l'origine du tract contre le FNDD
16-05-2009
Selon nos sources, le document accusant les leaders du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) d'avoir bénéficié de financements américains a été préparé par l'équipe de campagne du Général Mohamed Ould Abdel Aziz et tiré sur les presses de l'imprimerie nationale.

Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khlil et Allal Ould Hadj ont supervisé l’opération de propagande. Le premier est responsable du volet médiatique de la campagne du Général. Le second est le frère cadet de Mohcen Ould Hadj, vice-président du Sénat et proche cousin du Général.

Le document a été tiré à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires, à Nouakchott et dans les principales villes du pays.

Plusieurs jeunes de la campagne du Général distribuent le document, en plein jour, devant les témoins et les forces de l'ordre. Les militants en ont placardé également des copies sur les principales artères des villes touchées par la distribution. Allal lui-même y prend part.

Rappelons que Mohcen Ould Hadj, peu après son élection de sénateur à Rosso, a été au cœur d'une controverse médiatique parce qu’il venait de participer à un diner de gala, à Washington, en commémoration du 60 ème anniversaire de la naissance d'Israël.

Mohcen et Ould Brahim Khlil incarnent les deux pôles antagonistes de la mouvance pro-putsch. Depuis sa démission, le Général leur aurait ordonné de taire leurs rivalités, en attendant le 6 juin, date de son triomphe annoncé.

Mohcen, en particulier, se fait rare sur la scène politique nationale, depuis que Taqadoumy a révélé qu'il a tourné une vidéo à caractère pornographique, dans lequelle une députée pro-putsch est fimée dans une situation compromettante.

Anonyme a dit…

pardon Bebe thak last copiarpegar (Taqadoumy.com) emmolli

Bebe BA a dit…

Pour bien débuter la semaine (pour ceux qui sont en Mauritanie, of course), un peu d'humeur!

Lu pour vous sur Itvidar:

Crise Politique : Les mauritaniens sont-ils allergiques à l’ingérence sénégalaise ?

Le Président sénégalais monsieur Abdoulaye Wade aura tout fait, pour amener les mauritaniens à dépasser leurs contradictions politiques internes et sortir en fin de la crise qui secoue leur pays depuis le 6 Août 2008, et qui risque d’aggraver encore les choses .

Dans le sillage de la recherche d’une solution inclusive à cette crise, le Président sénégalais et la délégation qui l’accompagnait (Jean Ping, Triki etc…), ont rencontré les différents protagonistes, un en un.
D’ailleurs, son ministre des affaires étrangères a fait, depuis un mois, la navette entre Dakar, Nouakchott et Lémden.
On dit toutefois, que Jean Ping, Triki et le représentant du secrétaire général des Nations Unies, n’ont pas mis tout leur grain de sel, dans cette médiation.
Mais, l’aspiration de maître Wade à régler la crise mauritanienne, serait-elle entravée par une répulsion naturelle des mauritaniens, à voir le Sénégal s’ingérer dans leurs affaires intérieures ?
S’ajoute à cela, le fait qu’un Etat frontalier, n’est pas conventionnellement, le mieux indiqué pour la médiation.
De toutes façons, la Mauritanie semble partir pour l’agenda électoral du H.C.E et Jean Ping très détendu pendant son week end à Nouakchott, a dit, lors du premier round des négociations, pendant le déjeuner avec SIDIOCA que, « vive le général pour trois mandats successifs (deux prévus par la constitution et le troisième sera une exigence de maître Wade). »

Bebe BA a dit…

Esperons qu'ils vont se facher pour de bon.

Lu pour vous:

La Coordination des partis de la majorité parlementaire déçue d’avoir été marginalisée de la réunion tripartite d’hier soir


Selon une source dirigeante de la Coordination des partis de la majorité parlementaire, regroupant le PRDR, l’UDP, le RD, Hatem et l’UPR et qui soutient l’ancien président du HCE Mohamed Ould Abdel Aziz, cette coalition est déçue par sa marginalisation, hier soir, de la réunion tripartite qui avait réuni les camps pro et anti coup d’Etat du 6 août et le RFD avec les médiateurs dans la crise politique qui secoue le pays et au cours de laquelle le camp de la majorité était représenté par membres de l’UPR.


Cette même source a indiqué que les leaders de la Coordination des partis de la majorité parlementaire avaient tenu, cet après-midi à Nouakchott, une réunion où l’UPR (parti présidé par le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz, ndlr) était représenté par le président du groupe de la majorité parlementaire Mohamed Aly Chérif.
Au cours de cette réunion le député Mohamed Aly Chérif leur a transmis un message de l’ancien président du HCE dans lequel ce dernier leur réaffirmait tenait toujours à ce dont ils ont convenu lors de leur rencontre la veille de l’arrivée, jeudi dernier de la délégation internationale dirigée par le président sénégalais Me Abdoulaye Wade. Rencontre où, ils l’avaient mandaté pour négocier en leurs noms, acceptant ainsi l’éventuel report des élections du 6 juin prochain «dans les limites de la constitution», la formation d’un gouvernement d’union nationale, la modification de la CENI, tout cela à condition d’abord que l’opposition participe à ces élections présidentielles à venir, que la communauté internationale reconnaisse ces élections, les supervise et les soutienne.
Le député Mohamed Aly Chérif, les a informé que le président de l’UPR, le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz se réunira avec eux demain dimanche à Nouakchott, indique cette même source qui ajoute que le rejet du report de l’élection présidentielle du 6 juin prochain est une position interne à l’UPR et non une position officielle de la Coordination des partis de la majorité parlementaire.
Il est à noter que des militants de l’UPR ont organisé, cet après-midi, à partir du palais des congrès où se tenait un meeting de soutien à la candidature de Ould Abdel Aziz, une marche de protestation contre le report des élections présidentielles du 6/6, au cours de laquelle ils ont brandi des posters de leur candidat, l’ancien président du HCE.

Bebe BA a dit…

Lu pour vous:

LE REPORT DES ELECTIONS POSE UN PROBLEME JURIDIQUE


en dépit des rumeurs persistantes sur l’échec des efforts de médiation entre les différentes parties de la crise politique mauritanienne, il convient de signaler qu’aucune réaction n’était venue pour étayer ces informations.
Selon des déclarations recueillies par masdar au sein de la majorité favorable à l’ancien président du HCE et chef de l’Etat démissionnaire, on juge qu’il est encore trop tôt pour condamner cette médiation à l’échec.
Cependant, il semblerait que les deux exigences avancées par le FNDD et le RFD poseraient un certain nombre de problèmes.
A ce sujet, on attribue à certaines sources émanant d’une des chancelleries occidentales à Nouakchott, déclarant que le report des élections présidentielles pose un nouveau problème juridique, étant donné que la question qui se pose est désormais ; Qui est habilité à reporter ces élections prévues le 6 juin prochain, ou procèder à la libération des prisonniers ?
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz étant démissionnaire et désormais candidat, n’a pas la capacité juridique pour prendre de telles décisions, le rôle du HCE se résume aux questions sécuritaires, et le président de la République par intérim, Bâ Mamadou dit M’Baré n’est pas constitutionnellement apte à prendre de telles mesures.
Pour ce qui est du gouvernement de Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf, il n’a plus d’attributions pour prendre une telle décision étant donné que ce gouvernement est désormais confiné dans un rôle d’expédition des affaires courantes.
Selon cette vision donc, la question du report des élections est devenue juridiquement impossible du point de vue de certains analystes juridiques, étant donné que cette éventualité intervient tardivement, selon les mêmes analystes juridiques

Bebe BA a dit…

Et si la médiation sénégalaise réussissait, malgré tout ?

Bien des observateurs restent sceptiques quant aux chances de succès de la médiation actuellement entreprise par le Président Wade. Ils ont, pour justifier leur scepticisme, bien des arguments :

- Cette médiation est conduite par un pays voisin dont le Président n’a jamais véritablement réussi à cacher, plutôt que son soutien au putsch, son hostilité à sa victime, le Président Ould Cheikh Abdallahi ;

- Elle intervient à un moment très délicat : le chef du pouvoir putschiste est «symboliquement» hors du Palais (et du pouvoir), mais il tient le pays. Situation paradoxale dont il n’arrive pas à cacher l’incongruité, ce qu le dessert chaque jour un peu plus. Il est don très pressé de retrouver sa place et plus confortablement.



- L’UA y «participe», par libyens interposés. Prétexte pour que Kadhafi, celui qui a saboté sa propre médiation, en fasse autant de celle de Wade. Ne sont-ils pas complices pour aider Ould Abdel Aziz à vaincre la résistance à son putsch ? Beaucoup de signes le laissent penser, à commencer par le fait que ni l’un ni l’autre n’ont manifesté, jusqu’à présent, un enthousiasme sincère pour le rapprochement des mauritaniens. Les libyens accepteront-ils que les sénégalais réussissent là où ils ont échoué eux-mêmes ?

- Elle cherche à rapprocher des points de vue très divergents. Surtout en ce qui concerne les second couteaux de la crise : il y a, autour de Aziz, une meute d’opportunistes dont le sort est lié au putsch et à la consécration de son pouvoir. Ils vendraient la Mauritanie toute entière pour les avantages qu’ils possèdent ! Il y a au RFD et au FNDD autant d’opportunistes et de brebis galeuses de la démocratie. Ils feraient tout pour remplacer les autres et leur arracher la sucette de la bouche et ils n’accepteraient pas moins que cela !

Mais si, contre toute attente, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, Messaoud Ould Belkheir et Ahmed Ould Daddah étaient soudain pris d’un instant de pitié pour leur peuple et pour les dangers qu’il encourt si cette crise ne prenait pas fin, vous les verrez courir l’un vers l’autre, de concession en concession déjouant le cynisme des deux médiateurs, neutralisant les égoïsmes de meurs lieutenants réciproques et ouvrant la voie à des élections consensuelles libres et transparentes. Et si la médiation sénégalaise réussissait malgré tout ?

Kadiata Ousmane Ba, pharmacienne

Bebe BA a dit…

Mohamed Ould Abdel Aziz : Favorable à un report de la présidentielle.


Des sources bien informées laissent entendre que le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz est favorable à la libération des responsables politiques du FNDD et au report de la présidentielle de 3 mois.

Ces deux décisions doivent être prises par décret par le président intérimaire Bâ Mamadou dit M’Baré. Un report de la présidentielle et une libération des responsables du Front National pour la Défense de la Démocratie, traduiraient une décrispation de la situation qui prévaut dans le pays et un début de solution à la crise.

En dépit des apparences, les soutiens du candidat, eux, resteraient farouchement opposés à toute remise en question du calendrier électoral issu des Etats Généraux de la Démocratie.


Info source : Biladi (Mauritanie)

Bebe BA a dit…

La Haute cours examinera, lundi le recours en cassation dans le dossier"AIR MAURITANIE"


La Haute cour de justice devra tenir, demain, une audience consacrée à l’examen du recours en cassation introduit par la défense dans le cadre du dossier « Air Mauritanie », pour voir les possibilités de remise en liberté de Ould Waghf et de ses codétenus, apprend-t-on, dimanche,à Nouakchott de sources bien informées.


La défense de Waghf et de ses codétenus avait auparavant fait recours au pourvoi en cassation pour obtenir la remise en liberté des détenus sans payement de cautions jugées trop lourdes.

Bebe BA a dit…

Des dirigeants du FNDD et du RFD estiment le lundi 18 mai sera une journée décisive pour l’évolution de la crise politique


Selon des cadres du FNDD et du RFD, la journée du lundi 18 mai courant sera une journée décisive pour l’évolution de la crise politique que connaît le pays depuis le coup d’Etat du 6 août 2008.


Ces dirigeants du camp contre le coup d’Eta ont expliqué à ANI qu’ils ont déjà suspendu leurs activités de contestation pendant 48 heures, exprimant leurs bonnes intentions pour les prochaines étapes du dialogue et qu’ils s’attendent à ce que le camp du général puissent donner des signes positifs ; dans une allusion à la satisfaction de certaines revendications de leur camp.
Ces dirigeants ont indiqué que leur camp prépare une marche « gigantesque », dont la nature se définira en fonction des réactions positives ou négatives de l’autre camp.

Bebe BA a dit…

Allez les buveurs de thé, RV sur Kassataya, au lieu de dormir!

A ne rater sous aucun prétexte: Boidiel Ould Hoummeid s'exprime au micro de KASSATAYA. www.kassataya.com

Contentieux avec l’Inspection Générale de l’Etat
Combat du Front National de Défense de la Démocratie
Médiation sénégalaise
Boydiel Ould Hoummeid s’exprime sur KASSATAYA ce dimanche à partir de 19h GMT soit 21h à Paris dans l’émission En Roue Libre.
Rejoignez-nous sur www.kassataya.com

Posez vos questions direction sur le site ou par skype en appelant le pseudo KASSATAYA.

Ɔopiarpegar a dit…

Taqadoumy publie le rapport controversé du Bâtonnier de l'ONA
17-05-2009
Maître Ahmed Salem Bouhoubeyni, Bâtonnier de l’Ordre National des Avocats (ONA) publie le rapport mensuel de son institution. Très à charge, ce document suscite une vive polémique à la Chancellerie où l'ONA est accusé de partialité.

Taqadoumy publie ce rapport, en exclusivité. Pour le lire, cliquer sur ce lien PDF :

Rapport mensuel du Bâtonnier sur l’Etat de la justice.

taqadoumy.com

Anonyme a dit…

Appel à signatures pour un soutien à la médiation sénégalaise


Depuis quelques semaines, le Sénégal, avec l’appui de l’Union Africaine, entreprend une démarche très salutaire qui consiste à instaurer un climat de dialogue pour un règlement définitif de la crise politique que traverse notre pays, la Mauritanie et ce, depuis plusieurs mois.

Nous, soussignés, citoyens mauritaniens soucieux de l’avenir et la stabilité de notre pays apportons notre soutien à la démarche sénégalaise et appelons tous les protagonistes à se mettre autour d’une même table pour trouver une solution acceptable pour toutes les parties.

Pour signer l’Appel, prière d’envoyer votre nom, prénom, titre et pays de résidence à : appelrim(at)gmail.com

Les signataires

1. EL Hassen OULD AHMED, Pennsylvania State University, USA
2. Mohameden OULD AHMEDOU, Professeur d’Université, Allemagne
3. Mamoudou BA (Ama), Météorologue, USA
4. Mohamed BABA, Professeur d’Université, France

5. Abdoulaye DIAGANA, Consultant, France
6. Toka DIAGANA, Professeur d’Université, USA
7. Ahmed OULD EL MOCTAR, Professeur d’Université, France
8. Youssouph D. KAMARA, Informaticien, Mauritanie
9. Ahmedou OULD TAJIDINE, Consultant NTIC, Mauritanie
cridem.org

copiarpegar

Bebe BA a dit…

Qu'est ce qui se passe?
Ce n'est pas serieux de nous seuls, copiarpegar et moi, sous la tente.
Nous aussi, on peut faire la grève, lol! mais on est conscient de la gravité de la situation, ce qui ne semble pas être votre cas!

*******

Lu pour copiarpegar:




APRES AVOIR SUSPENDU LEURS MARCHES ET LEURS SIT-IN POUR DEUX JOURS, LES ACTIVISTES DU FNDD ET DU RFD MENACENT DE REPRENDRE LEURS ACTIVITES HOSTILES AUX ELECTIONS

les leaders du FNDD et du RFD ont déclaré hier dimanche leur intention de reprendre leurs activités hostiles aux autorités et au calendrier électoral. Ces leaders ont appelé leurs militants et sympathisants à organiser une marche conjointe pour exprimer leur refus de l’organisation des élections présidentielle du 6 juin prochain, et exiger son annulation.

Des sources médiatiques proches du FNDD, ont affirmé que le FNDD et le RFD prévoient d’organiser une marche autorisée qui partira de la Maison des jeunes pour aboutir sur la place des anciens blocs.
Il est prévu aussi que les leaders de l’opposition fassent une déclaration à partir de cette place, et à travers un meeting oratoire, dans laquelle il annonceront leur position par rapport aux derniers développements de la crise politique mauritanienne.
Selon la même source, on apprend aussi que les parties opposées aux élections du 6 juin ont déjà commencé la mobilisation pour ces activités.Ces menaces de faire recours à la recrudescence, viennent au moment où un deuxième round de discussions mauritano-mauritaniennes, devait être ouvert normalement ce lundi à Nouakchott, sous l’égide des médiateurs, sénégalais, africain et onusien.

Bebe BA a dit…

Le jeudi prochain, une date fatidique pour la médiation sénégalaise


De sources bien informées, ont affirmé à l’ANI que le ministre des Affaires étrangères sénégalais Cheikh Tejan Kadio, qui sera aujourd’hui à Nouakchott, apportera de nouveaux détails relatifs à la médiation de son pays, qu’il soumettra à l’ensemble des protagonistes lesquels seront contactés par le président Wade avant la reprise des rencontres.


Ces mêmes sources ont ajouté que les médiateurs cherchent à pousser les parties à parvenir à un accord, au plus tard jeudi prochain, date d’ouverture de la campagne électorale, indiquant que, dans le cas contraire, le temps sera laissé à la préparation pour le début de la campagne et l'organisation des élections à la date prévue initialement ; c'est-à-dire le 6juin.
Une source proche de la médiation sénégalaise a affirmé que les pourparlers menés par le président sénégalais Abdoulaye Wade avec les principales parties concernées par la crise, le jeudi à Nouakchott, avaient, essentiellement, porté sur le report de la prochaine élection présidentielle, y compris pour une durée de 5 à 6 mois, comme le demandent certains partis d'opposition. Ces sources ont également indiqué que la médiation sénégalaise se prononcerait plutôt pour un report de quatre semaines, avant d’ajouter que les déclarations faites par le président sénégalais, avant de quitter Nouakchott ont été une allusion claire pour le faire. Me Wade avait alors « conseillé » aux mauritaniens d’organiser les élections avant l’hivernage qui serait une saison difficile. Il avait également expliqué que, vu la sensibilité de la situation, le pays ne pourra pas supporter le vide du pouvoir aussi longtemps.

Bebe BA a dit…

Parfaitement d'accord avec eux!

Lu sur le site à potins:

CR regrette le temps où Lô Gourmo était un compagnon de lutte et réaffirme son "ni ni"

Dans un texte dont une copie est parvenue à Taqadoumy, El Arby Ould Saleck, Porte-parole du mouvement radical de gauche Conscience et Résistance (CR) répond aux accusations, par Maître Lô Gourmo. Ce dernier déclare, dans une interview accordée au journal sénégalais Le Nouvel Horizon : "certains analystes de la situation politique mauritanienne pensent même, qu’au-delà de sa prise de position en faveur des militaires, Conscience et Résistance serait l’inspirateur du coup".

Lire la réponse du Porte-parole de CR dessous :



Dans le malentendu, il y a du "malécouté"

Rappel à un compagnon de lutte


Dans un entretien accordé au journal sénégalais "Le Nouvel Horizon", en date du 7 mai 2009, Monsieur Gourmo Abdul Lô, l'un des leaders de l’Union des Forces du Progrès (UFP) tient une appréciation mitigée de Conscience et Résistance (CR) à laquelle il impute la préméditation du coup d’état du 6 août 2008 et une certaine ambigüité depuis ; le journaliste et lui, d’une connivence implicite, tiennent, pour acquise, la présence de CR au gouvernement de la junte, se fondant ainsi sur la nomination de Mohamed Lemine Ould Dadde, au poste de Commissaire aux Droits de l'Homme, à l'Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile. De telles allégations appellent, de notre part, la mise au point dessous :

- Conscience et Résistance, depuis l’entrée au Gouvernement civil, des partisans du dictateur Ould Taya, rompit immédiatement avec le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, à la faveur d’une déclaration intitulée, non sans prémonition, "La trahison qui finira mal". Dès lors, l’Organisation engagera ses modestes capacités d’influence, à susciter une crise au sommet de l’Etat, par la démission du Président de la République, sous la pression de la fronde parlementaires et de la rue. Aujourd’hui, CR ne conçoit aucun doute sur la pertinence rétrospective d’un tel choix. A aucun moment, il n’a été question d’un coup d’état militaire, donc, non plus d’un concours à ce dessein.

- Mohamed Lemine Ould Dadde, au lendemain de sa désignation, a été déchu de la charge de Président de Conscience et Résistance, le 2 septembre 2008, par communiqué du Conseil d’Evaluation (CE), l’instance exécutive du Mouvement. Le surlendemain de la candidature du Général Ould Abdel Aziz à la magistrature suprême, CR, en délibération unanime exclut Ould Dadde de ses rangs, au motif de sa collusion aggravée avec la junte.

- Les actions entreprises par l’Organisation, aussi bien sur le terrain que par ses réseaux hors du pays, attestent une détermination constante à faire échec au putsch. La nature sensible de certaines initiatives ne s’accommode la publicité, d’ailleurs malvenue quand prime la préoccupation de l’efficience.

- Soit Monsieur Gourmo Abdul Lô manque d’accès privilégié à une certaine qualité d’information et là il devrait s’en expliquer avec son parti. Soit, à l’inverse tient-il pour mineure sinon négligeable l’effort de CR dans la lutte multiforme afin d’éradiquer l’actuelle tentative de spoliation de la démocratie sous la contrainte armée ; le cas échéant, il serait plus inspiré de nous gratifier d’un qualificatif plus éloquent que le sous-entendu de la duplicité. Conscience et Résistance, en vertu de sa vocation d’avant-garde, revendique, sur le mode explicite du défi, l’irrévérence envers les idées reçues, les tabous, la morale du préjugé et l’onctuosité électoraliste. Elle ne court derrière nulle popularité et se limite, encore, en cercle restreint, à l’exercice de la pédagogie, pour secouer les consciences et se dresser, toujours, devant les censeurs, les professeurs de prudence, de sagesse et de réalisme, vecteurs immémoriaux du déshonneur.

N’ayant jamais su cultiver le souci de plaire ni au puissant du jour ni parmi le troupeau applaudisseur, CR ne sème l’équivoque. Nous voilà déterminés contre le Général Ould Abdel Aziz et sa garde prétorienne mais ne saurions admettre que les mécaniciens et appariteurs zélés de la dictature de Ould Taya nous reviennent par la grande porte, encore moins d’entre les interstices d’une persienne. Dans les deux camps, l’on croise encore cette gent nocive que deux décennies de népotisme gras ont enracinée en la "Mauritanie des Profondeurs". Frayer avec l’espèce élastique devrait revêtir toutes les répulsions de la honte. Il fut un temps où Gourmo Abdul Lô et nous traquions la même nuisance.

Nous n’avons renoncé.

Les jours nous apprendront qui finira par entériner le fait accompli, sous le prétexte - devenu réflexe - de préserver la paix civile, même au prix, "graduel", de la résignation "consensuelle et processuelle".


Elarby Ould Saleck, Porte-Parole de Conscience et Résistance
Paris, le 16 mai 2009

visiteur a dit…

El ghacem qui va faire la campagne de Kane Hamidou Baba à la demande du général: les mauritaniens sont des cons...

Bebe BA a dit…

Visiteur, tu es sur une mauvaise pente. Faut pas nous traiter de cons.
********

Croisons les doigts (peut être que ça marche, lol)

Lu pour vous:

Reprise du dialogue inclusif : Une journée cruciale.

Après avoir réussi à mettre autour de la même table les différentes parties à la crise politique mauritanienne, le ministre sénégalais des affaires étrangères, Cheikh Tidjane Gadio, les réunira une deuxième fois, ce lundi 18 mai à Nouakchott. Ces négociations qui reprennent à trois jours du début de la campagne pour la présidentielle sont cruciales.

L’enjeu des débats, c’est le report de la date de l’élection présidentielle prévue le 06 juin 2009. Cette nouvelle rencontre entre le RFD, le FNDD et les représentants du général Ould Abdel Aziz est décisive. Elle a lieu à trois jours du début de la campagne pour l’élection présidentielle.

En guise de bonne volonté, les opposants au coup d’Etat (FNDD et RFD) ont mis en veilleuse leurs activités de protestation pour faciliter la médiation sénégalaise. Du coté des soutiens du général, l’attitude par rapport au report de la présidentielle est encore floue.



Au moment où des militants de l’UPR (parti présidé par le général Ould Abdel Aziz) manifestent pour le maintien du calendrier et de la date du 06 juin, des parlementaires expriment leur disposition à accepter ce report. Sur la chaîne de télévision Medi sat, le député d’Aleg, Houcein Ould Ahmed Hadi, cité par Tahalil Hebdo, a déclaré :

«Par principe nous ne sommes pas contre le report, mais nous estimons que l’élection doit avoir lieu avant le début du mois de juillet. Les autres parties le savent et le Sénégal aussi. La saison d’hivernage débute juillet ce qui rend impossible l’organisation d’une élection car des zones de notre territoire deviennent coupées du reste du pays à cause des eaux».

Un report qui n’irait pas au-delà du début de l’hivernage. C’est qu’avait dit, le président Abdoulaye Wade avant son départ de Nouakchott, jeudi dernier. Les soutiens du général Ould Abdel Aziz, si l’on en croit le député d’Aleg, seraient donc disposé à accepter un report d’un mois.Un mois, est-ce suffisant pour refaire la commission électorale nationale indépendante (CENI), mettre en place un gouvernement d’union nationale, rouvrir les dossiers de candidatures à l’élection présidentielle… ?

Du coté du FNDD et du RFD, depuis l’annonce du 06 juin date de l’élection présidentielle, il a été ajouté aux priorités «la mise en échec de l’agenda électorale des putschiste.» Pour ces deux parties donc, le principe du report serait une demi victoire. Les discussions sous l’égide de Gadio et de Triki pourraient porter sur la recherche d’un calendrier consensuel.

Le but visé à travers le report est de permettre aux formations politiques membre du FNDD et au RFD de présenter des candidats à l’élection présidentielle. Depuis le coup d’Etat du 06 août, le général Ould Abdel Aziz a mis a profit neuf mois pour battre campagne sur presque toute l’étendue du territoire. Le général a été porté à la tête d’un parti (UPR). Plusieurs autres partis (UDP, HATEM, PRDR…) soutiennent sa candidature. Six mois de préparation seront-ils suffisants pour espérer le battre ?

Cette question et d’autres seront décisives quant à l’issue de la médiation sénégalaise. Et cette journée du lundi 18, à trois jours du début de la campagne, est cruciale. C’est le moment où jamais. Autrement, quand les quatre candidat (Aziz, Sarr, Kane et Sghair) commenceront à battre campagne, il n’y aura plus place pour négocier un quelconque report et la crise entre anti-putsch et pro putsch reprendra de plus belle.

Khalilou Diagana

Bebe BA a dit…

La haute cour s’apprête à rendre son verdict dans le dossier « Air Mauritanie »


La haute cour de justice a tenu lundi, dans la matinée, une séance, dirigée par le président de cette instance Mohamed Ould Hannani, consacrée à l’examen du recours en cassation dans le dossier «AIR MAURITANIE» introduit par la défense.


Ladite cours vient de rentrer dans la phase des délibérations, et l’on s’attendrait, dans les milieux judiciaires à ce qu’elle prononce, incessamment, son verdict en faveur de la remise en liberté, sans caution, de Waghf et ses codétenus.
Par ailleurs, le FNDD et le RFD auraient, au cours des pourparlers supervisés par les médiateurs sénégalais, demandé, maintes fois la libération des accusés dans le dossier « AIR MAURITANIE », comme signe de bonnes intentions avant la reprise du dialogue.

Bebe BA a dit…

URGENT : Liberté provisoire pour les détenus des dossiers Air Mauritanie et Procapec

La Cour Suprême vient d'accorder une liberté provisoire aux détenus d'Air Mauritanie et Procapec. Yahya Ould Waghf, Didi Ould Biyé et Moustapha Ould Hamoud doivent, chacun, payer une caution de 10 millions d'ouguiyas au lieu des 100 réclamés par la justice, dans un jugement précédent.

La caution d'Isselmou Ould Khatry et Ahmed Ould Khatry, elle, est fixé à un million chacun.

visiteur a dit…

les mauritaniens tous des cons pour s'être laissés embarquer dans cette histoire aussi bien par Sidi que par oueyziz.

Anonyme a dit…

hahahah
les amis, entoum si quelqu'un s'absente vous ne demandez pas s'il est mort, malade ou en prison?
En tout cas je reviens au bon moment parce que la situation va s'arranger et on pourra faire le mariage.
Chérie tu m'as beaucoup manquée ali moulaneu

Bebe BA a dit…

Sorry, très cher!

Mais j'attend l'avis de mon tuteur copiarpegar!

Quant un fiancé disparut ainsi, on est en droit de se demander ce qu'il fera une fois marié?

Anonyme a dit…

j'avais je ne 'éloignerais de ma femme méhou vali

Bebe BA a dit…

Je sais que tu n'as été arrêté, parce j'ai fait des recherches.
Alors pourquoi n'as tu prevenu de ton depart?
De tte façons, on en parlera avec copiarpegar et les filles quant elles seront là!

Va chercher Ablaye, je suis sure qu'il te trouvera une circonstence attenuante, il est très inspiré ces tps çi!

Lu pour toi:

LE MAE SENEGALAIS M. GADIO SE DIT OPTIMISTE

Nouakchott, 18-05-09- le ministre sénégalais des affaires étrangères Cheikh Tijane Gadio s’est dit optimiste quant à une sortie de crise consensuelle.
Gadio a fait cette déclaration après une réunion avec les deux opposants Ahmed Ould Daddah et Mohamed Ould Maouloud du FNDD.
‘’ je suis optimiste quant à une solution de la crise politique mauritanienne’’ a-ti-l précisé.
‘’ je rente à Dakar pour se réunir avec les responsables de l’union africaine en vue de préparer une initiative de sortie de crise’’ a indiqué Gadio . Affirmant qu’il retourne demain à Nouakchott pour réunir les protagonistes autour de la même table de négociations.

Bebe BA a dit…

Ils ont payé et ils sont sortis!
Où va se foutu pays où on relache les voleurs?

REMISE DU MONTANT DES CAUTIONS FINANCIERES POUR LES DETENUS DE L’AFFAIRE AIR MAURITANIE A 10 MILLIONS D’OUGUIYAS


Nouakchott, le 18-05-2009
la Cour suprême vient de rendre un jugement ce dimanche qui ramène le niveau de la caution financière pour les détenus de l’affaires Air Mauritanie et qui permettra aux détenus qui s’en acquittent d’être relaxés, à un montant de 10 millions d’ouguiyas. Ces détenus qui sont considérés par le FNDD comme étant des leaders politiques, sont aussi poursuivis par la justice depuis quelques mois pour motifs de gabegie et détournement de fonds publics et faillite préméditée de la compagnie aérienne nationale, Air Mauritanie.
Parmi les détenus, figure Yahya Ould Ahmed El Waghef, le dernier premier ministre du règne du président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi qui a dirigé la compagnie en question trois anciens collaborateurs, dont un ancien DG de la compagnie, et un ministre du temps du président déchu.
La Cour suprême avait tenu aujourd’hui une séance ordinaire dans laquelle elle a examiné entre autre, le recours soumis par la défense des quatre détenus de l’affaire Air Mauritanie contre le montant de la caution financière que les détenus avait refusé de payer en décembre dernier pour recouvrir leur liberté provisoire, et qui était de 100 millions d’ouguiyas, soit 400.000 dollars.
La Cour a donc décidé de libérer les quatre détenus sur simple acquittement du nouveau montant de la caution. L’autre détenu Isselmou Ould Khattri et qui a dirigé la compagnie, est astreint à s’acquitter d’une caution d’un (1) million d’ouguiyas, soit 4.000 dollars, pour recouvrir sa liberté.
Les quatre détenus sont, Yahya Ould Ahmed El Waghef, ancien premier ministre, Didi Ould Biyé ancien ministre, Moustapha Ould Hammoud , ancien ministre et Isselmou Ould Khattri ancien DG de la compagnie, et leur dénominateur commun est d’avoir géré les biens de la compagnie.
Les quatre accusés ont été arrêtés au mois de novembre dernier, et ont été l’objet d’accusation d’avoir mis en faillite la Compagnie nationale Air Mauritanie, accusation que le FNDD qualifie de politique en raison de leur opposition aux autorités du FNDD.
Des informations circulent actuellement dans les coulisses de la politique et rapportant que la médiation internationale cherche à libérer les quatre détenus, parce que cette libération fait partie des exigences posées par l’opposition comme condition de l’amorce de quelconques négociations.

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