jeudi 26 mars 2009

LE GENERAL VA À LA PECHE AUX VOIX ET TOUS LES MOYENS SONT BONS.

Le général Mohamed Ould Abdel Aziz vient de se donner en spectacle à Kaédi d’une de ces façons dont lui seul a le secret. Au prétexte de solder la douloureuse question des violations massives des droits de l’homme perpétrées sous le règne du Colonel Ould Taya qui lui a tout donné en contrepartie de bons et loyaux services, le général putschiste se lance dans un discours grandiloquent ou la fausse émotion le dispute à l’hypocrisie à peine feinte.

Le général putschiste fait croire à son monde qu’il fait dans l’innovation alors qu’il enfonce une porte largement ouverte : il ne fait que répéter ce qu’a déjà fait dans des circonstances moins intéressées le Président élu Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi dans son discours du 29 juin 2007. Celui-ci, fort de la légitimité que lui confère le suffrage universel a reconnu la responsabilité de l’Etat, demandé pardon avant d’engager le processus de retour des réfugiés et d’indemnisation des victimes des atrocités commises par le régime que le général a protégé toute sa carrière avant de poignarder celui qui l’a enfanté. Le Général ould Abdel Aziz n’a lui aucune légitimité pour engager la responsabilité de l’Etat et demander pardon en son nom. Qui l’a investi de cette mission ? Qui lui en a donné mandat ?

A bien des égards, l’attitude du général est malsaine, malheureuse et maladroite.

Malsaine parce qu’elle se sert de la douleur des victimes pour assouvir des desseins électoralistes. La coïncidence avec son agenda politique est frappante. En langage très simple c’est du populisme de bas étage. Le témoignage vaut ce qu’il vaut. Il y a quelques années, un ancien ambassadeur -qui occupe de très hautes fonctions dans l’actuelle administration- me confiait qu’il avait demandé au dictateur Ould Taya lors d’une de ses visites pré électorales dans la vallée de demander pardon pour les événements de 1989-1991. Le colonel lui aurait répondu que s’il le faisait dans ces circonstances il donnerait l’impression de chercher à marchander les voix de la vallée. Vrai ou faux ; sincère ou non la raison avancée n’est pas sans fondement.

Malheureuse parce qu’elle accroît la défiance du citoyen vis-à-vis du politique et sa répugnance de tout acte posé par les gouvernants (encore qu’il est très difficile de ranger le général dans la catégorie des politiques même s’il se donne beaucoup de peine à le devenir depuis qu’il s’est créé un bataillon de députés à sa solde qu’il a su actionner quand il l’a voulu).

Maladroite parce qu’elle fait mine d’ignorer les complaintes de plus en plus fortes qui épinglent certaines personnalités très haut placées aux côtés du général à l’Assemblée Nationale et au HCE (suivez mon regard). Il eût été sincère qu’il eut ordonné à l’armée -qu’il contrôle depuis plusieurs années- de restituer les dépouilles des victimes avant de demander à ses proches mis en cause d’aller s’expliquer devant les tribunaux, lui qui se veut intraitable justicier.

Enfin, si on doutait de la sincérité de l’acte que tentait de poser le généralissime, il suffirait de lire le dernier paragraphe de son allocution pour lever l’équivoque : évoquer les problèmes d’électricité et d’assainissement posés par l’édile de la ville hôte après avoir joué sur l’émotion de populations vivant depuis vingt années dans le souvenir douloureux des massacres des années de braise s’apparente à s’y méprendre à une instrumentalisation sentimentale. C’est d’une affligeante maladresse. Du Shakespeare le talent en moins.

Abdoulaye DIAGANA

France

www.souslatente.blogspot.com

82 commentaires:

Anonyme a dit…

il faut être clair mr diagana: même sans suivre votre regard on voit à l'assemblée nationale le colonel el arbi ould jideine et au hce ould meguett et ould baye. Tous les trois sont connus pour être des tortionnaires notoires. Un chat est un chat!

Bebe BA a dit…

C'est vrai, que c'est quand même bizarre cette manière d'aller demander pardon à des victimes tout étant accompagné de leurs bourreaux!

Bebe BA a dit…

Lu pour vous sur ANI

Signature d'une convention cadre pour le règlement du passif humanitaire


Le Palais présidentiel à Nouakchott a abrité la signature avec les organisations concernées par le dossier du passif humanitaire d'un document cadre qui a été échangé portant sur le règlement définitif de ce dossier, règlement aux termes duquel les ayant droit ou leurs représentants bénéficient d'indemnisations définies et satisfaisantes.

La commission chargée de ce dossier et qui a regroupé des Uléma et des personnes ressources ayant travaillé des mois durant sur le terrain, a fixé le nombre de bénéficiaires des indemnisations, au terme de ce document, aux héritiers et représentants de 244 personnes qui peuvent en profiter immédiatement.

Le protocole de cet accord consacre la volonté des pouvoirs publics d'oeuvrer à atténuer les souffrances des citoyens et à réaliser la réconciliation du pays avec lui-même conformément à ce qu'a exprimé le général Mohamed Ould Abdel Aziz, Président du Haut Conseil d'Etat, Chef de l'Etat aujourd'hui (mercredi, ndlr) à Kaédi traduisant ainsi entièrement l'esprit de tolérance et de fraternité dont notre peuple est connu et que reflète son comportement à travers les âges.



AMI

Bebe BA a dit…

Toujours sur ANI:

Le conseil constitutionnel en faveur du report du renouvellement du tiers du sénat.


Dans une lettre adressée au premier ministre, mercredi à Nouakchott, le Conseil Constitutionnel a émis un avis consultatif en faveur du report du renouvellement du tiers du sénat, dont l’échéance devrait s’organiser en mai 2009.


Cet avis du conseil constitutionnel intervient en réponse à une lettre du premier ministre demandant l’avis de cet instance concernant le report des élections sénatoriales de renouvellement du 1/3 de cette chambre pour une date qui devra intervenir après les élections présidentielles de juin prochain.

Anonyme a dit…

Excellent résumé mr diagana! cet apprenti politicien veut réinventer le fil à couper le beurre en pleine campagne pré électorale et il croit que les vraies victimes vont gober ça? Mon oeil!!!

Bebe BA a dit…

Ano,

Il n'y pas de vrai ou faux victimes!
Tout le monde est victime de près ou de loin.

Ceux que tu appellent faux victimes en sont aussi cnscient que toi, mais ils en ont marre de battre et cela ne fait pas d'eux des traitres à mes yeux!

Pour ce qui est de faire gober cela aux gens, personne n'est dupe.
Si le général croît qu'avec ce pardon (préélectoral) et ses indémnisations, il a gagné un électorat, il se fourre un doigt dans l'oeil!

Anonyme a dit…

ce groupe qui se présente comme representant des martyrs, veuves et orphelins des années de braise ne represente que lui même.
Peut il nous dire qui pardonner?Qu' il les nomme?
Pourquoi les bourreaux ne se decouvrent ils pas.
Nous avons besoin de les connaître?
Pourquoi ont il commis ce crime?
Ce groupiscule répondra devant l'histoire et la population de la vallée qui est martyrisée, bannie qu'il a vendu au prix d'une poignée d'ouguiya.
Il sera jugé le jour J.
On nous nous tue, humilie et ce petit groupe de renegats nous apporte la chair fraîche de ceux qui ont été sauvagement tués pourqu'on
la mange. Honte à vous

Anonyme a dit…

lu pour vous

Entre le coupable et la victime qui doit pardonner ?





LE RÉNOVATEUR


Le Général Mohamed Ould Abdel Aziz veut-t-il tout régler en même temps, dans la précipitation, sans se donner, ni les moyens, ni la démarche nécessaire de parvenir à ses fins? Il a laissé entendre là, où il passe qu’il transformera d’un coup de baguette magique la misère du peuple en opulence, et leurs prières en réalisations.

De quoi bien faire rêver un peuple qui a entendu tant dire que la Mauritanie est un pays aux richesses énormes mais mal gérées. Peut-être se diront les plus enthousiastes, que cet homme est un faiseur de miracles !

En tout cas, au triangle de la pauvreté, chacun croise les doigts et attend la suite des chapelets de promesses qui ont été égrenés par le général dans son discours. Autre visite, autre drame.


Les populations de la vallée se préparent à recevoir le président du HCE au cœur des abominations commises par les brigades de la mort, des viols, du pillage, des déportations massives de 1989 jusqu’en 1998. Chaque village a eu son lot de ce long cauchemar, auquel est venu s’ajouter simultanément, des exécutions extrajudiciaires qui ont endeuillé de nombreuses familles du Fouta Tooro, du Lao, du Bossoyyo, du Ferlo.

Cette vaste zone qui s’étend sur toute la bordure du fleuve, fut le théâtre d’atrocités indescriptibles et d’une barbarie inimaginable exécutée par des bases militaires qui agissaient comme en territoire conquis. Les Sudistes ont subi toutes sortes de supplices où les enlèvements de pauvres populations à qui on interdisait de sortir de leurs domiciles, ou de se rendre à leurs champs, étaient devenus une règle dans cette partie de la Mauritanie.

Des charniers ont été découverts à Fonde Bakaw (Boghé) à Sori Mallé, au Guidimakha, sans parler des destructions de villages entiers, de familles entières dont on peut en guise de rappel donner deux cas parmi des centaines d’autres qui ont été perpétrés par des unités dont les commandements tristement célèbres sont bien connus.

L’une de ces atrocités fut commise dans le village de Mouta-Allag au Guidimakha où tout le village fut encerclé, anéanti froidement et jeté dans des fosses communes. L’autre abomination fut commise contre la famille d’un paisible homme au nom de Adama N’Diaye à Gourel Mamadou Amadou près de Ould Yengé.

L’homme et sa famille furent abattus à l’aube par des militaires qui n’ont pas épargné un nourrisson né la veille. D’autres atrocités ont été commises à l’encontre de centaines de villages contraints dans le meilleur des cas de fuir. Ceux qui ont échappés à cette chasse à l’homme portent dans leur conscience les souvenirs de ce passé récent.

De tels crimes doivent –ils être pardonnés sans le consentement des ayant droits ? Pourquoi ne pas demander d’abord aux parents de victimes leur avis sur cette question de pardon et de l’oubli, au lieu de charger un petit groupe de personnes mandatés on non, on sait de quel droit pour régler une question aussi grave demandant un travail sérieux.

Les réparations à elles seules ne sauraient tenir lieu de solution définitive à un dossier aussi douloureux. Autant il est urgent de résoudre ce problème pour tourner la page d’un passé sinistre, autant il n’est pas acceptable d’amadouer les pauvres veuves et orphelins par des réparations, sans leur dire toute la vérité sur cette tragédie et lever le doute sur des militaires sur lesquels continuent de peser des soupçons. Il ne sert à rien de faire de ce dossier un fond de commerce politique à dessein électoraliste si l’histoire continue encore à demander aux criminels des comptes.

Cheikh Tidiane Dia

Bebe BA a dit…

Ano faut trop t'echauffer, c'est bon pour les nerfs!
Resires un coup, voila, et lis ça pour te detendre un peu!

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Lu sur Itvidar:

Visite du chef de l’Etat à l’intérieur du pays : les promesses des ministres seront-elles tenues ?


Au cours de sa visite à l’intérieur du pays, le général Mohamed Ould Abdel Aziz était accompagné par plusieurs ministres.
Parmi eux, Edi Ould Zeine, le ministre du pétrole et de l’Energie ; à le croire, toute la Mauritanie sera électrifiée, en moins de 20 jours.
Les ampoules de recharge, rivaliseront avec les robinets, dans tous les coins des foyers, dans les contrées les plus reculées de la Mauritanie.
Il se gratte la moustache deux fois, avant de parler devant la populace, comme s’il se préparait à un gros mensonge.
En tout cas, cette fois, il lui sera difficile de ne pas tenir promesse devant le général, qui ne badine pas avec les faux ministres. Vive le général pour trois mandats, successifs (deux prévus par la constitution et le troisième sera une exigence du peuple…). Taqadoumy, inti vem ?
Un autre monsieur-promesses est le commissaire chargé des droits de l’homme : le Nseirani-arrivage, Mohamed Lemine Ould Dadde, qui lui, trouva une astuce originale.
Ould Dadde dormait pendant les différentes interventions du général et il se réveille toujours à la fin, pour dire qu’il va réaliser telle ou telle chose, mais en collaboration avec tel ou tel ministre. Ley.
"Monsieur droits de l’homme", promet tout en une seule fois : de l’eau, du mais, du pain, des anticipées, l’alphabétisation des adwaba, etc. En tout cas, ces derniers l’attendent au tournant.
Un autre gros menteur est le ministre du commerce, de l’artisanat et du tourisme, monsieur Ould Dermane, ce fils de chauffeur de haye esakine.
Tous les forgerons l’attendent au virage, parce qu’il a promis des foires partout, même à Foum Gleita.
Un autre membre de la délégation qui aurait pu avoir beaucoup de chose à dire, parce qu’il a beaucoup de chose à distribuer réellement, est resté muet comme une carpe, durant toute la visite dans le triangle de la misère : vous avez deviné, parce qu’il s’agit bien du commissaire à la sécurité alimentaire et de la protection sociale.
En tout cas, ces ministres-promesses toutes faites, doivent savoir que la Mauritanie a changé ; ce n’est plus la période où on promet et on oublie avant de plier les tentes de l’accueil.
Une chose est acquise, cependant : les populations visitées demandent à Ould Abdel Aziz de se présenter et promettent de voter pour lui. Tiendront-elles leurs promesses dans ce triangle de la désolation ? Rien n’est moins sûr, étant donné la versatilité de nos gens. Vive le général Ould Abdel Aziz, pour trois mandats successifs ! Messaoud, inte vem ?
Publié par Lakhbaar Tebgue Vi Dar

Anonyme a dit…

Lu pour vous, le communiqué du collectif des victimes.

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Bebe, quand je parle des vraies victimes, je parle de ceux qui ont vécu ces événements dans leur chair et qui ont résisté pendant vingt ans. On les connait tous. je ne parle pas de ceux qui se sont cagoulés tout ce temps et qui sortent du bois pour créer des associations pourries et se vendre à un général qui offre l'hospitalité à des criminels.

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Coordination des Associations et Collectifs des Réfugiés Mauritaniens au Sénégal et au Mali: Aziz n’a pas le soutien des Réfugiés

Carte des réfugiés dans le monde. On distingue les points orange au Sénégal et au Mali
Les réprésentants des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali dénoncent, dans un communiqué paru aujourd'hui et dont For-Mauritania a obtenu copie, l'exploitation populiste éhontée de leur douleur et de la mémoire de leur disparus par la Junte putschiste et son Général limogé, Mohamed Ould Abdel Aziz. "Si le Général Aziz croit que les applaudissements et les discours lénifiants de quelques rapatriés suffisent à justifier leur adhésion à son soi-disant mouvement de rectification démocratique, il se trompe lourdement", affirment-ils.

Voici le texte de ce communiqué:

Coordination des Associations et Collectifs des
Réfugiés Mauritaniens au Sénégal et au Mali
(CACRMSM)
Communiqué : Aziz n’a pas le soutien des Réfugiés


En dépit de tous les efforts déployés par la Junte putschiste et ses suppôts, pour décrier le processus de rapatriement des réfugiés déportés mauritaniens de l’extérieur, en promettant de l’améliorer, il n’en demeure pas moins, que le CACRMSM continue de condamner, sans réserve, le coup d’état du 6 août 2008. Rappelons que cette condamnation s’est traduite par la Déclaration du 12 août 2008 appelant, entre autres, le retour à l’ordre constitutionnel, par le rétablissement dans ses fonctions du président de la république, son Excellence Mohamed Sidi ould Cheikh Adallahi, et, à la sécurisation des rapatriés mauritaniens du Sénégal dont le retour au pays qui s’inscrit dans la cadre des accords tripartites signés le 12 novembre 2007, par la Mauritanie, le Sénégal et le Haut commissariat des nations unies pour les réfugiés, avait débuté le 29 janvier 2008.

Il est triste de constater aujourd’hui, qu’un environnement socio-politique confus lié au coup d’état antidémocratique et anticonstitutionnel du 6 août 2008 perpétré par une junte militaire irresponsable a jeté le trouble non seulement au sein du peuple, mais aussi sur le bon déroulement du processus de rapatriement. Ainsi, de nombreux réfugiés qui étaient candidats au retour ont gelé leur rapatriement, malgré les promesses populistes d’une junte qui ne se limite pas à fustiger la gestion antérieure de l’Agence Nationale pour l’Appui et l’insertion des Réfugiés (ANAIR), sous le régime du président Sidi Mohamed ould Cheikh Abdallahi, mais prétend faussement, aussi, oeuvrer à l’amélioration de la prise en charge des rapatriés et se targue de l’octroi de pièces d’identité nationales qui tardaient à être remises, de droit, aux bénéficiaires.

Si le Général Aziz croit que les applaudissements et les discours lénifiants de quelques rapatriés suffisent à justifier leur adhésion à son soi-disant mouvement de rectification démocratique, il se trompe lourdement. Nous rappelons au Général Aziz, que ce sont nos associations qui ont contribué à organiser les rapatriés une fois de retour au pays. Nous savons de quoi nous parlons. Les réfugiés et les rapatriés n’accepterons jamais que la question du passif humanitaire hérité des années 1989-91-92, dans ses deux volets que sont les crimes de sang et ceux liés à la déportation, soient réglés en catimini et par marchandage. Il existe des recommandations démocratiquement adoptées au cours des journées nationales de mobilisation pour le retour des réfugiés et le règlement du passif humanitaire qui se sont tenues le 20-21-22 novembre 2007 à Nouakchott, ce sont les seules acceptables, pour les vrais démocrates de notre pays.

Ceux qui veulent accompagner le général putschiste dans cette logique d’impunité qui constitue une menace pour la réconciliation et l’unité nationale vont devoir assumer, un jour ou l’autre leur complicité devant le peuple mauritanien. Accompagner le Général Aziz dans les élections qu’il veut organiser le 6 juin 2009, pour entériner son coup d’état du 6 août 2008, c’est faire le lit de l’impunité et se substituer à la volonté souveraine de notre peuple. Nous connaissons dans le milieu des réfugiés, ceux qui ont adhéré à l’agenda politique diabolique de la Junte, avec la complicité du consulat de notre pays au Sénégal. Nous savons que ces réfugiés traîtres à la cause nationale cherchent, avec le financement de notre consulat, à se rendre dans les camps de réfugiés, pour persuader ceux qui ont gelé leur rapatriement de se décider à rentrer. Nous avons appris de source sûre que ces mêmes traîtres envisagent d’accompagner notre consul du Sénégal dans la région du Gorgol, afin d’assister à la sensibilisation des habitants de la vallée sur la question des réfugiés et du passif humanitaire et telle que l’a initiée le Général Aziz qui est visiblement en campagne électorale, pour ses présidentielles du 6 juin.

L’intoxication, les manipulations du Général et de ses suppôts sont ridicules. En effet, il est ridicule de la part de la Junte et de ses suppôts de croire qu’il sera aisé de faire accepter à l’opinion, que le président de la république, Sidi ould Cheikh Abdallahi, suite à son discours solennel du 29 juin 2007, en direction du peuple mauritanien, de la communauté internationale et des partenaires au développement, aurait intérêt à négliger la réinstallation durable, dans la mesure où c’est lui qui s’est engagé à permettre le retour de ses compatriotes. Ces fossoyeurs de notre démocratie feignent d’oublier que le processus rapatriement de nos compatriotes est le fruit de concertations, de négociations ardues et d’entente entre un régime démocratique internationalement reconnu et des citoyens sincères qui ont voulu exorciser ce que le président de la république, dans son discours du 29 juin 2009, appelle les années sombres que notre pays a traversé ; ceci en référence aux violations massives des droits de l’homme liées au passif humanitaire, comme susmentionné. C’est dans le contexte d’un régime démocratique qu’il représente au plus haut niveau, que le président Sidi ould Cheikh Abdallahi exprime sa volonté profonde de réconcilier les esprits des mauritaniens et sa volonté d’instaurer un Etat de droit. C’est une volonté que le peuple mauritanien, la Communauté internationale et les partenaires au développement ont voulu accompagner et aider à se concrétiser.

Ainsi les partenaires s’étaient engagés à financer le rapatriement des réfugiés et leur insertion durable. Qu’en est-il après le coup d’Etat, quand on sait que la communauté internationale a condamné le coup d’Etat du 6 juin 2008 et demande le retour à l’ordre constitutionnel et brandit des sanctions contre les putschistes ? Quelque soit la réponse à cette question, il appartient à la communauté internationale de veiller à ce que la question des réfugiés mauritaniens ne fasse pas l’objet pas de chantage humanitaire ou de récupération politique, par la junte militaire en Mauritanie. Une méthode utilisée par Mugabe, au Zimbabwe et Oumar Béchir, au Soudan. Sinon fondamentalement, les réfugiés mauritaniens ne sont pas contre le rapatriement, mais exigent que la situation au pays soit stable pour l’envisager sereinement. Nous saluons la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’union africaine qui le 24 mars 2009 a maintenu ses sanctions contre la junte au pouvoir dans notre pays.

Pour conclure, nous appelons la communauté internationale à veiller à ce que les prisonniers politiques victimes du coup d’Etat du 6 août 2008 soient libérés. Il s’agit de la libération du premier ministre Yahya ould Waghef qui avait piloté avec succès le dossier des réfugiés mauritaniens et celle de ses compagnons.

Dakar le 25 mars 2009

Source:For-Mauritan ia

Bebe BA a dit…

Je t'avais déja répondu sur canalh, je te fais du copier coller:
*****
Parles pas de ce que tu connaît pas !
On ne peut taxer le collectif des veuves conduit par la vielle néné houleye Sall d'avoir créé une association pour toucher des sous en vendant la cause!
Elle a accpeté le pardon parce qu'elle en a marre de cette lutte qui finit pas!!!!

Balas a beau être ce qu'il est, il reste quand même une victime. Tout NKTT en est temoin.
Si Aujourd'hui, il a changé de bord, c'est son choix.

Moi, je ne vous dis pas de suivre Aziz pour la simple raison que je ne le ferais pas moi!
Mais, il ne sert à rien de cultiver la haine.

J'ajoute au sujet que que cette fameuse Coordination des Associations et Collectifs des Réfugiés Mauritaniens au Sénégal et au Mali, pour reste t-elle hors du pays au lieu de revenir et faire comme tout le monde: combattre sur le terrain?

Anonyme a dit…

Si tu as bien vu me post que j'ai envoyé sur canal en fait je voulais le poster ici mais c'est la même chose.
C'est injuste d'accuser les associations qui sont restées à l'étranger de fuir le combat de terrain alors que toi qui es sur le terrain tu sais que les conditions sont loin d'être réunies. On leur demande de se contenter de qu'il leur est donné en renonçant à leurs droits. Il faut discuter de tous les sujets avec tous les concernés. La démocratie c'est le meilleur rempart contre ces atrocités.

Bebe BA a dit…

Ano,

Je ne les accuses de rien!

quant aux conditions, pourquoi dis tu qu'elles ne sont réunies? On est plus au temps de Taya, qui embastillait tout ce qui bougeait. Sidi a tendu la main à tout le monde!

Qu'est ce qu'ils ont de plus que les autres qui sont là et qui ont sillonné toute la Mauritanie pour sensibiliser les victimes sur l'arnaque dont elles allaient être l'objet?

Comment peut on discuter de ses propres droits en restant à l'étranger?

Durant les années, ils étaient tous à l'étranger, mais ils étaient en même là, car même si on ne les voyaient pas, on les sentait!

Pourquoi cela a changé?
Et c'est la faute de qui?

Quant on se bat pour une cause qu'on juge juste, il faut s'investir, faire comme Ablaye, Pr Ely et consort (ce n'est pas des fleurs, c'est la réalité!

Il ne faut pas attendre qu'on te mette devant le fait accompli pour dire "je ne suis pas d'accord", pour la simple raison que t'étais pas au courant!!

Anonyme a dit…

Un leader du RFD accueille le Général, à Kaédi Version imprimable Suggérer par mail
26-03-2009
Hamidou Baba Kane, député du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et second vice-président de la chambre basse du Parlement figurait au premier rang de l'accueil du Général Mohamed Ould Abdel Aziz à Kaédi. Le geste intervient au lendemain de la publication, par son parti, d'un communiqué dénonçant la volonté, du Général, d'instrumentaliser le passif humanitaire à des fins électorales.

Selon nos information, l'élu aurait reçu l'assurance, de la part des militaires, d'occuper le perchoir de l'Assemblée Nationale une fois que les députés pro-putsch auraient réussi à trouver la parade juridique, pour en évincer Messaoud Ould Boulkheïr, son Président actuel.

La même source constate combien l’éventualité reçoit un écho favorable de la base du RFD, "satisfaite de venger l'affront subi en 2007, lorsque Ould Boulkheïr avait apporté un soutien décisif au candidat Ould Cheikh Abdellahi" contre Ahmed Ould Daddah, Président du Parti.

Plusieurs personnalités de premier plan du RFD se sont affichées aux côtés du Général Ould Abdel Aziz à la faveur de sa dernière tournée à l’intérieur du pays ; nous en citons, à titre d’exemple :

- A Aleg, Dah Ould Abdi, ancien ministre de Ould Taya et Mohamed Abdallahi Ould Haïbelti, ex-secrétaire permanent du RFD ;

- A Barkéol, le député Mohamed Ould Bebana et le sénateur Sidi Mohamed Ould Taleb Abdallah attendaient ;

- A Mal, le 1er vice-président Ismaïl Ould Amar a accueilli le Général qui l'à reçu en tête-à-tête ;

- A Ouad Naga, le maire Abdallahi Salem Ould Taghi, avait dressé des dizaines de tentes blanches sur une ligne rectiligne mais ce beau décor entre les dunes n’a finalement pas servi à grand chose puisque le Général l’a boudé ;

Dessous, la déclaration du RFD sur l’initiative du Haut Conseil d'Etat (HCE, junte) :




Déclaration


Le RFD a appris qu’une déclaration du Président du HCE sur le passif humanitaire serait faite le 25 Mars 2009, à Kaédi.

Le RFD tient, à cette occasion, à rappeler les points suivants :

1- Depuis 1992, le RFD a porté haut l’étendard de ce dossier d’extrême gravité tout en appelant l’ensemble des acteurs politiques et sociaux à s’impliquer dans son règlement dans un esprit de responsabilité et de sérénité ; il se réjouit aujourd’hui de l’avancée de sa juste position sur cette question au sein des franges qui lui étaient hier les plus hostiles ;

2- Les innombrables implications du passif humanitaire en termes de droits humains, sur l’unité nationale, la restauration de la cohésion sociale et la garantie de la paix civile exigent des solutions appropriées, justes et équitables ;

3- Le moment et le contexte de la grave crise politique et institutionnelle que traverse le pays risquent d’imprimer un caractère opportuniste et électoraliste à l’initiative d’un pouvoir en quête de légitimité politique et de légalité constitutionnelle.

En considération de ces différents points et conformément à ses principes et à sa position constante sur le passif humanitaire, le RFD :

I- Juge que ce dossier mérite d’être traité dans un esprit de sérénité, loin des calculs conjoncturels et des contingences politiciennes.

II- Appelle à un dialogue national impliquant les victimes, les ayants droits, les oulémas, les acteurs politiques, la société civile dans un contexte politique apaisé, emprunt de légitimité, de sérénité et de consensus national.

III- Considère que toute initiative partisane tendant à instrumentaliser ce dossier pourrait compromettre sa solution effective et durable au préjudice des intérêts des victimes, des ayants droit ainsi que de l’unité, de la sécurité et de la stabilité du pays.


Rassemblement des Forces Démocratiques
Nouakchott, le 24 mars 2009

Anonyme a dit…

ma chère bebe,
personne n'a dit qu'ils avaient quelque chose de plus que les autres mais on peut comprendre qu'ils disent attendre que les choses soient discutées et qu'il y ait de assurances avant de rentrer. Il y a beaucoup d'organisations qui luttent de l'étranger et ça donne des fruits. Les tâches doivent êtres également réparties: ceux qui sont à l'étranger continuent de maintenir la pression et restent vigilants ceux de l'intérieur collent au terrain et mènent le combat à l'intérieur. Même l'ANC a fait ça!

Anonyme a dit…

haaaaaaaaaa, le loup sort sa queue!!!
Quelques heures seulement après la prétendue demande de pardon le général convoque les électeurs. Tout est clair: les victimes ne sont que de la chair à élections:

La présidence du Haut Conseil d'Etat rend public un décret portant convocation du collège ...

...électoral pour l'élection du Président de la République.


La présidence du Haut Conseil d'Etat a rendu public mercredi soir un décret portant convocation du collège électoral pour l'élection du président de la République.

Le décret précise en son article 1er que le collège électoral est convoqué le samedi 6 juin 2009 et, en cas de second tour, le samedi 20 juin 2009, en vue d'élire le président de la République.

L'article 2 indique que pour l'élection du président de la République, les déclarations de candidatures sont déposées à compter de la date de publication du présent décret jusqu'au mercredi 22 avril 2009 à minuit.

Les déclarations de candidatures, précise le communiqué, sont reçes par le Conseil constitutionnel qui statue sur la régularité de la candidature et en donne récépissé.

Le conseil constitutionnel établit la liste provisoire des candidats à l'élection présidentielle et la rend publique le jeudi 23 Avril 2009.

Le droit de réclamation contre l'établissement de la liste provisoire des candidats est ouvert à toute personne candidate.

L'article ajoute que les réclamations doivent parvenir au conseil constitutionnel le samedi 25 avril 2009 au plus tard.

Le conseil constitutionnel statue sur les réclamations dans les 48 heures qui suivent sa saisine.

Le conseil constitutionnel arrête la liste définitive des candidats et la transmet au gouvernement au plus tard le jeudi 30 avril 2009.

L'article 3 souligne que la campagne électorale sera ouverte le jeudi 21 mai 2009 à 0 heure et close le jeudi 4 juin 2009 à minuit.

L' article 4 du décret précise que le scrutin sera ouvert à 7 heures et clos à 19 heures.

Dans l'article 5 du décret, il est souligné que toutes les opérations électorales relatives à l'élection présidentielle seront exécutées par l'administration sous la supervision, le contrôle et le suivi de la commission électorale nationale indépendantes, conformément à la loi n° 2009-017 du 5 mars 2009 portant institution de la commission électorale nationale indépendante.

L'article 6 indique que le conseil constitutionnel proclame les résultats définitifs du scrutin.

Enfin, l'article 7 précise que le ministre de l'intérieur et de la décentralisation est chargé de l'exécution du présent décret qui sera publié suivant la procédure d'urgence et au journal officiel de la République Islamique de Mauritanie.
AMI

Bebe BA a dit…

Ano,

tu dis:

"ceux qui sont à l'étranger continuent de maintenir la pression et restent vigilants ceux de l'intérieur collent au terrain et mènent le combat à l'intérieur"

On ne les a pas beaucoup quand le FONADH et ses ONG membres ont tiré l'alarme sur l'arnaque du siècle.
Au contraire, ils ont laissé le COVIRE faire ami ami avec les bidasses et discréditer le FONADH sans réagir!

Pourquoi?
Cela les arrageait peut être?

Beaucoup sont à l'étranger comme tu dis, s'il y'en a qui mettent la presseion parce qu'ils suivent l'évolution de notre pays de loin, c'est pas le cas de certains

QUI SE SENT BOUBOU SE GRATTE!!!!!!!!!!!!

Anonyme a dit…

J'avoue que je n'ai pas suivi la question de près. Si le covire a fait ami ami avec les soldats c'est pas bien. d'autant qu'on oublie vite que Sidi a pris des risques énormes en s'attaquant à cette question que Ely avait intelligemment évitée

Anonyme a dit…

franchement ce qu'ils ont fait mahou ma'qoul! C'est comme si quelqu'un vient te renforcer dans ta bagarre et que tu te mettait avec ton ennemi pour le combattre.

Bebe BA a dit…

Et voila!

Le covire a commencé par débaucher le REVE 89/91.
Du coup, il y'a 02 REVE.

Tu me suis toujours?

Aprés cela, ils sont allé Aziz qui leur a accordé certaines garanties et ils ont fait sortir un communiqué sur les bonnes intentions de la junte au sujet du règlement des problèmes non règlés depuis.

En riposte, le REVE (le vrai) qui était une des organisations membres du COVIRE a sorti un contre communiqué pour dénoncer cette prise de parti. parce qu'en du communiqué, il y'a la signature des présidents des ONG membres du COVIRE.

Du coup, pour riposter à la riposte (lol), le COVIRE a sorti un communique (encore une autre) pour dire "qu'un groupuscule du REVE, manipulé par le FONADH, par le biais de son SC Mamadou SARR", c'était leur propres mots et là j'ai riposter (eh oui, votre bebe nationale, lol).

La guerre est donc déclarée!

Un peu de serieux!!

Le COVIRE s'est rendu dans tous les sites avec le Colonel Dia, pour convaincre les victimes que si Aziz a fait ce coup d'état, c'était avant tout pour eux (je me demande comment) et qu'il est pour règler tous leurs problèmes.

Que les autres ONG voulaient vendre leur cause, qu'ils ne pourront rien règler, qu'ils vont avoir des problèmes s'ils les suivent, etc.

Et ils ont réussi!

Bebe BA a dit…

Lu pour vous sur Cridem alias nouvelle Agence Mauritanienne d'Intoxication (d'après mon pretendant):

Discours de compassion et prière de l’absent :

«Aucune indemnisation, aucune compensation n’équivaut à une vie humaine».

Les populations de la vallée ont accueilli hier le Général Mohamed Ould Abdel Aziz qui a débuté sa visite par la ville de Kaédi où il a prononcé un discours de compassion et d’affliction devant les populations de Gorgol avant d’assister à la prière de l’absent à la mémoire des victimes des drames qui ont endeuillé les habitants de cette partie sud de la Mauritanie durant les années de braise.

La cérémonie funèbre a vu la participation de certaines personnalités religieuses locales, des familles de victimes, des hommes politiques.

Dans une atmosphère de joie et de tristesse le décor fut planté pour le règlement de ce dossier par une démarche prise en commun accord entre le COVIRE et le HCE sous la bénédiction de quelques Imams.


Dans le discours qu’il a prononcé, Sy Abou président du COVIRE, s’est fait le messager des victimes dont il en est une. Il a rappelé la dure et implacable réalité vécue des années durant par les veuves, les orphelins, les rescapés.En revisitant cette page sombre, le président du collectif des victimes de la répression a exprimé sa reconnaissance à l’endroit du Général sur qui dit-il les familles éplorées fondent un grand espoir en lançant à l’adresse de Mohamed Ould Abdel Aziz que «c’est une main propre qui peut essuyer les larmes».

Il ne reste plus aux victimes des atrocités que de venir à bout de leur souffrance par le pardon et la foi. Sy Abou a invité toutes les personnes consternées par ces années de plomb à surmonter l’amertume et de dépasser par le courage et la tolérance ce passé mélancolique pour se tourner vers une Mauritanie réconciliée avec elle-même. Le général est monté à la tribune pour partager la tristesse avec tous ceux qui ont subi des atrocités que rien ne saurait justifier et que ni la religion, ni la morale, ni la loi n’autorise la mise en œuvre.

Les mots pour partager avec les victimes cette tragédie de l’histoire récente du pays résonnaient forts dans le discours et indiquent que le dépassement doit se faire par la foi la magnanimité et grandeur morale. Ould Abdel Aziz s’est consolé que les victimes aient «décidé de venir à bout de l’agression par le pardon». Mais reconnaît qu’aucune indemnisation, aucune compensation n’équivaut à une vie humaine . Le Général a prôné ainsi l’apaisement sans adresser de façon directe les excuses de l’Etat ni faire mention de la mise en lumière de cette passé ne serait-ce que par la création d’une commission d’enquête en vue de situer les responsabilité. Car le pardon ne se décrète pas. Le discours à lui seul tient –il lieu pour mettre un point final à cette page ?

Réactions de partis et d’Ong.

C’est hier soir que le président du HCE est arrivé au chef-lieu de la commune de Maghama, dans la région du Gorgol, après une journée passée en prières et prosternations à Kaédi, à la mémoire des victimes des années de braise. C’est aussi à partir de cette Wilaya que le coup d’envoi des Journées nationales de réconciliation et de règlement du passif humanitaire a été donné. Des journées qui sont restées toujours pleines de lacunes et d’insuffisantes, notamment au cours des concertations de 2006 où les Ongs fortement impliquées dans ce dossier ont crié au scandale visant à enterrer sans procès la plus vile histoire dans cette terre d’Islam et de tolérance.

L’événement était grandiose pour les gens de la Vallée, lesquelles meurtries par des années de souffrances sans la moindre consolation ont salué la visite du président du HCE, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, dans l’espoir de caresser le rêve de la réhabilitation de la mémoire de leurs proches, tués sous les feux de la barbarie politico-ethnique. Dans les différentes allocutions, le ton était presque le même, imprégné d’émotion, de tristesse, de larmes, mais également d’espoir que justice soit faite pour les victimes orphelins, veuves et autres opprimés.

La visite du Général au triangle de la pauvreté, puis au Gorgol, pour donner l’impression à l’opinion nationale et internationale qu’il est sur la bonne voie pour traiter les nombreux problèmes liés à l’esclavage et au passif humanitaire, a suscité bon nombre d’interrogations auprès des partis politiques et de certains Ongs, qui voient dans la démarche une tactique d’ordre purement politicien.

Position du Rfd.

En réaction à cette visite, le parti d’Ahmed Ould Daddah a rappelé le combat historique qu’il n’a cessé de mener depuis 1992 pour que l’ensemble des acteurs politiques et sociaux soient impliqués dans le règlement de "ce dossier d’extrême gravité". Un règlement que ce parti appelle à être solutionné "dans un esprit de responsabilité et de sérénité". Selon le Rfd "les innombrables implications du passif humanitaire en termes de droits humains, sur l’unité nationale, la restauration de la cohésion sociale et la garantie de la paix civile exigent des solutions appropriées, justes et équitables".

Le parti d’ Ahmed Ould Daddah est convaincu que "le moment et le contexte de la grave crise politique et institutionnelle que traverse le pays risquent d’imprimer un caractère opportuniste et électoraliste à l’initiative d’un pouvoir en quête de légitimité politique et de légalité constitutionnelle".Le parti juge que "ce dossier mérite d’être traité dans un esprit de sérénité, loin des calculs conjoncturels et des contingences politiciennes" et appelle à "un dialogue national impliquant les victimes, les ayants droits, les oulémas, les acteurs politiques, la société civile dans un contexte politique apaisé, emprunt de légitimité, de sérénité et de consensus national".

Enfin, il considère "que toute initiative partisane tendant à instrumentaliser ce dossier pourrait compromettre sa solution effective et durable au préjudice des intérêts des victimes, des ayants droit ainsi que de l’unité, de la sécurité et de la stabilité du pays".

Réaction du Fndd.

Pour sa part, le Fndd estime que les voyages du Général au triangle de la pauvreté et dans la région du Fleuve sont une occasion pour lui "pour lancer sa campagne électorale". La coalition anti-putsch passe à un exercice critique des richesses du président du Général, pour attirer sur ce qu’elle semble présenter comme une duperie des populations en bonne et due forme. Le Fndd parle de détournements, du ranch du Général "équipé de nombreux sondages et d’une clôture grillagée de plusieurs dizaines de kilomètres" avant de s’interroger d’où "vient tout ce matériel ? N’était-il pas plus utile pour protéger des champs des cultivateurs et pour étancher la soif des localités visitées ? ". La coalition évoque également " le coût de ces déplacements de campagne, pour le trésor public et pour les citoyens".

A propos du passif humanitaire, le Fndd "s’interroge où se trouvait ce Général en 90-91? " avant de se demander s’il n’est pas "la même personne que celle qui reprochait au Président Sidi d’avoir prononcé son discours du 29 juin 2007 sans le consulter ? N’est-il pas le responsable, par l’absurde coup d’Etat qu’il a fait, de l’arrêt des financements extérieurs qui devaient servir à réaliser les programmes d’insertion durable en faveur des rapatriés et de développement au profit des habitants de la vallée? ".

Le Fndd dit rejeter "toute solution concoctée en catimini par des béni oui – oui et imposée aux ayants droit du passif humanitaire" et rappelle qu’il reste "convaincu de la nécessité de trouver une solution équitable et durable aussi bien pour le passif humanitaire que pour une insertion réussie des rapatriés". A son avis, "une telle solution devant obligatoirement passer par une large concertation avec les ayants droit, avec les organisations de la société civile impliquées, avec les partis politiques".

Le Csvvdhm dénonce.

Les Ong des droits de l’homme qui mènent sans équivoque le combat réel pour le règlement du passif humanitaire, ont exprimé quant à elles leur désapprobation totale de cette manière avec laquelle le Général agit en solo pour régler le passif humanitaire, un dossier très complèxe, confirment-elles. Selon Mme Lalla Aicha Sy, présidente du Csvvdhm, "les mesures que le HCE et son chef entendent mettre en œuvre relèvent d'une approche opportuniste et électoraliste" et "ne s'inscrivent pas dans une dynamique de construction d'une unité nationale prenant étroitement compte des exigences de vérité et de justice, et du devoir de mémoire".

Et d’ajouter " ces mesures ne sont pas seulement une violation du droit des morts et des vivants, mais (…) contribuent également à éloigner les chances de construction d'une Mauritanie unie, juste et égale". La présidente du Csvvdhm se demande à propos de "ce qui cimente l'unité et enrichit la conscience civique d'un peuple" qui à son avis, n’est autre chose que "la pleine connaissance des tragédies qui l'ont meurtri, l'appropriation par les uns des malheurs des autres, et la claire conscience que la vérité et la justice doivent s'appliquer aux crimes présents et passés, quels qu'en soient les auteurs".

Plusieurs Ongs, toutes membres du Fonadh ont cosigné avec le Csvvdhm le communiqué qu’il a rendu public dont l’Afcf, l’Amdh, Sos-Esclaves, le Gerdes, Reve, le Collectif des Rescapés Anciens Détenus Politiques Civils Torturés, la Ligue Africaine des Droits de l’Homme - Section Mauritanienne, les Collectifs Anciens fonctionnaires de la Police, l’ Enfance Sans Partage.

CTD et MOML

Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org

Anonyme a dit…

C'est un éclairage très édifiant bebe: comme quoi certaines associations n'hésitent pas à se couvrir de honte derrière leurs discours humanistes! C'est honteux de marchander sa souffrance et la mémoire des siens de la sorte.

Anonyme a dit…

Merci encore Ablaye (bebe te demande de rentrer en Mauritanie lol)

Mais qui est donc cet ambassadeur qui ose demander une chose pareille à Ould Taya?

Anonyme a dit…

Lu sur taqadoumy d'après la lettre du continent.

L'axe Paris-Tripoli en faveur de la junte Version imprimable Suggérer par mail
26-03-2009
Le Secrétaire Général de l'Élysée Claude Guéant a reçu deux envoyés spéciaux du Haut Conseil d'Etat, la junte au pouvoir en Mauritanie : Le Général Mohamed Ould Ghazouani, Chef d'État-major de l'Armée Nationale et le politiste Mohamed Mahmoud Ould Mohamedou, ministre des affaires étrangères.

L'entretien a eu lieu le 20 février et s'est déroulé en présence de Erard Corbin de Mangoux, Directeur Général de la Sécurité Extérieure (DGSE, renseignement extérieur) ainsi que de l'avocat Robert Bourgui.

Comme Guéant est en relation téléphonique régulière avec Kadhafi, surtout en ce moment à cause de la situation au Tchad, on peut en conclure sans trop de risque d'erreur qu'il y a bien une "concertation commune" sur la Mauritanie, entre la France et la Libye, en faveur du chef de la junte, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz.

Anonyme a dit…

ça sent le kaka!

Communiqué commun des ONG à Paris à propos du passif humanitaire

Démenti de l’AVOMM et de l’OCVIDH.


Une délégation de l’AVOMM et de l’OCVIDH conduite, respectivement par Ousmane Sarr et Soumaré Abdoul Aziz, séjourne à Nouakchott depuis une semaine. Mardi dernier, la délégation a été reçue par le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, président du Haut Conseil d’Etat.

Les discussions entre le chef de la junte et les responsables des deux organisations basée en France ont porté sur le processus de règlement du passif humanitaire engagée par les autorités mauritaniennes issues du coup d’Etat du 06 aout 2008. Il est prévu une seconde rencontre entre le général et les représentants des deux organisations.

Dimanche 26 mars, vers 14 heures, un communiqué signé par 06 organisations dont l’AVOMM ET L’OCVIDH, à propos du discours du président du HCE à Kaédi, fait état de « fausse émotion cohabitant avec une insupportable hypocrisie.»

Nous avons contacté Ousmane Sarr et Soumaré Abdoul Aziz qui se sont tous deux dits surpris par ce communiqué. «Nous tenons à faire savoir que nos organisations ne sont pas signataires de ce document.» ont-ils dit.


Ousmane Sarr a ajouté : « j’ai contacté le président par intérim de l’AVOMM, Abou Sarr qui se trouve actuellement en France. Il n’a pas signé ce communiqué au nom de l’AVOMM.»

Après leur seconde rencontre avec le général, les représentants de l’AVOMM et de l’OCVIDH tiendront une conférence de presse à Nouakchott.

Khalilou Diagana

Pour Cridem

Anonyme a dit…

Les organisations connues pour leur engagement depuis deux décennies désavouent les traitres.
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AVOMM, CAMME, CSDM, GREM, OCVIDH et OTMF: les ONG de Droits de l'Homme et representatives des victimes dénoncent l'opportunisme du Général en campagne

"dénonçons la honteuse manœuvre du général putschiste qui instrumentalise la douleur de pauvres victimes pour des fins électoralistes"

Les organisations de Droits de l'Homme les plus représentatives des victimes de l'épuration ethnique perpétrée par le dictateur Ould Taya et les principaux piliers de son régime, ont rendu publique une déclaration, dont For-Mauritania a obtenu copie, dans laquelle elles fustigent le cynisme et l'opportunisme éhonté du Général limogé. " Le général putschiste cherche désespérément à vendre l’idée selon laquelle il serait le bienfaiteur qui réglerait enfin le passif humanitaire" , affirment-elles. Ces organisations se déclarent outrées par l'instrumentalisati on de la douleur des populations de la Vallée à des fin bassement électoralistes et dénoncent la présence, dans l'entourage du Général, "d'officiers impliqués au premier chef dans les atrocités pour lesquelles il (le Limogé) fait mine de verser des larmes de crocodiles".

Voici le texte de cette décalration:

Communiqué


Le cynisme n’ayant pas de limites, les populations de Kaédi, et au-delà les mauritaniens dans leur ensemble, viennent d’assister médusés à un discours provocateur digne de ceux auxquels le général Mohamed Ould Abdel Aziz nous a habitués. Sur fond de réconciliation nationale suite à la douloureuse question des violations massives des droits de l’homme perpétrées sous le règne du Colonel Ould Taya -qui lui a tout donné en contrepartie de bons et loyaux services-, le général putschiste se lance dans un discours qui se veut historique où la fausse émotion cohabite avec une insupportable hypocrisie.

Le général putschiste cherche désespérément à vendre l’idée selon laquelle il serait le bienfaiteur qui réglerait enfin le passif humanitaire. Partant, il essaie d’effacer des mémoires le travail entamé par le Président élu Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi dans son discours du 29 juin 2007. Celui-ci, fort de la légitimité que lui confère le suffrage universel a reconnu la responsabilité de l’Etat, demandé pardon avant d’engager le processus de retour des réfugiés et d’indemnisation des victimes des atrocités commises par le régime que le général a protégé toute sa carrière avant de poignarder celui qui l’a enfanté. Cette manœuvre participe d’une tentative de rendre acceptable la haute trahison qu’il a perpétrée contre les institutions de la république le 06 Août 2008

Par conséquent nous organisations signataires :

-dénonçons la honteuse manœuvre du général putschiste qui instrumentalise la douleur de pauvres victimes pour des fins électoralistes.

-élevons une vive protestation contre cette provocation indigne de la part d’un général qui garde dans son entourage des officiers impliqués au premier chef dans les atrocités pour lesquelles il fait mine de verser des larmes de crocodiles.

-Rappelons qu’après vingt années de lutte acharnée contre l’impunité et l’oubli nous ne sommes pas disposés à solder notre cause pour des intérêts bassement matériels et pour conforter dans sa mauvaise foi un général en campagne électorale.

-mettons en garde les associations nées opportunément et les militants sincères contre cette tentative de récupération et d’instrumentalisatio n qui n’a pour objectif que de nous divertir et nous éloigner de notre combat légitime pour la lutte contre l’impunité et les injustices.

-maintenons que la douloureuse question du passif humanitaire ne peut être résolue sans (i) l’établissement de la chaîne des responsabilité s, (ii) l’interpellation et la mise hors d’état de nuire des criminels en vue d’une réconciliation durable. Toutes conditions qui ne peuvent être garanties que dans un cadre respectant la légalité constitutionnelle.



Fait à Paris le 26 Mars 2009

Les Oraganisations Signataires sont:

AVOMM (Aide aux veuves et orphelins de militaires Mauritaniens)
CAMME(Coordination des anciens militaires Mauritaniens)

CSDM (Comité de soutien aux déportés Mauritaniens

GREM (Groupe de réfléxion et d'etude sur la Mauritanie)

OCVIDH (Organisation contre les violations des Droits Humains en Mauritanie)

OTMF (Organisation des travailleurs Mauritaniens en France)

Bebe BA a dit…

Lu pour vous sur Taqadoumy (site à potins)

Coup de feu au Palais

Pour la première fois depuis la création du Bataillon pour la sécurité présidentielle (Basep, troupe d’élite prétorienne), un Chef d'Etat mauritanien se déplace, à l'intérieur du pays, sans cette escorte. Habituellement, des éléments de l’unité précèdent le Président pour sécuriser le parcours et le lieu de la visite ; d'autres l'accompagnent et se déploient le long de la route.

Mais, lors du voyage du Général Ould Abdel Aziz à Kaédi, le rôle a été rempli par le Gendarmerie et la Garde nationales, dans un chaos indescriptible, au milieu des membres de la délégation officielle qui s'empressent, chacun, d'avancer afin de régler son pas sur celui du Général dont la proximité garantit l’apparition enviée aux journaux de la télévision de Mauritanie.

Ce cafouillage a provoqué la surprise chez les populations locales, pourtant habituées à l'inévitable désorganisation des visites des Chefs d'Etat.

Le départ du cortège était initialement prévu jeudi matin mais le Général quittait Nouakchott mercredi, à 4h, pour rallier Kaédi sans s'arrêter une seule fois. Or, le cortège n'est arrivé qu'à 14h passée, c'est à dire avec quatre heures de retard. Le contretemps serait dû à l’abus de la technique de diversion dite des "cortèges de camouflage" ; elle consiste à lancer sur la route plusieurs véhicules officiels dont l'allure et l'apparence font croire à un arroi présidentiel alors que la cible en puissance d’une attaque les suit, à distance raisonnable, dans un véhicule banalisé.

Selon nos informations, de telles mesures - mise à l'écart du Basep, avancement de la date du départ, délégation fictives, etc – résulteraient d’un incident survenu, dans la soirée du dimanche 22 mars 2009: Un coup de feu mystérieux retentissait alors dans l'enceinte du Palais Présidentiel.

Aussitôt, le Général en personne ordonne une enquête ; à l'issue de son investigation, il aurait ordonné la mise aux arrêts d'un officier et de deux soldats, encore anonymes.

Anonyme a dit…

Quand même l'ambassadeur d'Allemagne commence à tenir un langage objectif à la junte...

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L’ambassadeur d’Allemagne à Nouakchott : la coopération entre l’Union Européenne et la Junte est à présent gelée

l’ambassadeur d’Allemagne, Monsieur Ebarhard Schanze. Les consultation avec l'Union Européenne sont closes

Dans une déclaration relayée par le journal « El Emel » d’aujourd’hui, l’ambassadeur d’Allemagne, Monsieur Ebarhard Schanze, dont le pays représente les intérêts de la République Tchèque qui préside l’Union Européenne, affirme que les consultations prévues par l’article 96 de l’Accord de Cotonou, engagée entre l’UE et la Mauritanie, sont closes depuis le 18 février dernier sans qu’aucun accord n’ait été obtenu. L’Union Européenne va signifier ces jours-ci, à la Junte mauritanienne, le gel de l’ensemble de la coopération entre les deux parties. L’ambassadeur souligne, par ailleurs, la détermination du Commissaire au Développement, Louis Michel, à faire jouer toutes les clauses de l’Accord de Cotonou.

L’ambassadeur exprime ses regrets devant l’incapacité des Mauritaniens à faire éviter à leur pays les sanctions internationales.

On rappelle que l’Union Européenne avait donné, à la suite d’un premier tour de consultation, un délai de deux mois à la Junte pour apporter des éléments de justification au renversement de l’ordre constitutionnel en Mauritanie et à la violation des « éléments essentiels » de l’Accord de Cotonou. La Junte avait utilisé ce délai et d’autres qui suivront pour essayer de consolider son coup d’Etat et mater son opposition.

Pour consulter l’Accord de Cotonou et notamment ses deux articles 9 et 96, suivre ce lien.

Source: For-Muritania

Anonyme a dit…

Le dossier est donc définitivement clos:circulez! Y a plus rien à voir!!!

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Le président du Haut Conseil d'Etat annonce le règlement définitif du "passif humanitaire" Imprimer Email
Le président du Haut Conseil d'Etat en Mauritanie, le général Mohamed Ould Abdelaziz, a annoncé, mercredi à Kaédi (430 km au sud de Nouakchott), que le dossier du passif humanitaire et des violations des droits de l'homme des années 90 a été "clos définitivement".

"(...) grâce à notre amour pour la patrie et à nos valeurs culturelles nous avons décidé courageusement de panser nos blessures encore béantes et de tourner une page faite à la fois d’atrocité et de grandeur d’âmes’’, a dit le général Abdelaziz, qui a participé à Kaéli, sur le fleuve Sénégal, à une cérémonie avec les familles des victimes des violations des droits de l’Homme.

Le Haut Conseil d’Etat avait promis de clore ce dossier en lui trouvant une solution acceptable avec les familles (veuves et orphelins).

"Une page où le pardon et la miséricorde l’ont emporté sur l’aveuglement et l’obstination. Aucune indemnisation, aucune compensation n’équivaudrait à une vie humaine. L’être humain est en effet irremplaçable dans son milieu’’, a-t-il souligné.

Il a ajouté que "si les ayants droit des victimes, à la mémoire desquels nous allons prier dans quelques instants, ont accepté la procédure proposée par la commission chargée de résoudre la question du passif humanitaire c’est parce qu’ils ont décidé de venir à bout de l’agression par le pardon et repousser le mal par ce qui est meilleur’’.

Une prière à la mémoire des disparus a été organisée après l’ouverture officielle des "journées de réconciliation et de règlement du passif humanitaire’’.

Accusés par l’ancien régime mauritanien de complot, plus de 400 militaires de la communauté noire africaine de Mauritanie avaient été tués durant les années 1990 et 1991.



MAP

Source info maroc news

Anonyme a dit…

Merci Mr DIAGANA pour la clarté et la pertinence du propos. Merci de toujours rappeler l'essentiel et de nous ramener sur terre. On pardonne des fautes qui n'ont été commises par personne et on nous demande de crier bravo?!

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L'AJD/MR demande l’extradition de Ould Taya Version imprimable Suggérer par mail
27-03-2009
Dans un communiqué publié hier à Nouakchott, l’Alliance pour la Justice et la Démocratie / Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR) salut "le courage du Général Ould Abdel Aziz" et note "le caractère historique de sa reconnaissance, lors du discours de Kaédi le 25 mars, de la responsabilité de l’État mauritanien dans les massacres de militaires durant la période de 1989 à 1991".

Et L'AJD/MR de noter que "la recherche du pardon ne doit pas être comprise comme un encouragement à l’impunité", tout en rappelant que le réglement du passif humanitaire "exige l’extradition de l'ancien Chef de l'Etat Maaouiya Ould Taya, principal responsable de ce drame et sa traduction en justice, lui et ses proches collaborateurs, afin que les familles des victimes puissent faire leur deuil".

Ould Taya est exilé volontaire à Doha, depuis sa chute en 2005.

L'AJD/MR est présidé par Ibrahima Moktar Sarr, candidat ayant réussi à totalisé près de 8% des suffrages, lors de la présidentielle de 2007.

Dessous, le communiqué de l'AJD/MR :




COMMUNIQUE


En reconnaissant solennellement le 25 mars 2009 à Kaédi la responsabilité de l’État mauritanien dans les massacres de militaires durant la période 1989-1991, le Président du Haut Conseil d’État a confirmé son engagement pour un règlement définitif du passif humanitaire pris pendant les États Généraux de la Démocratie. La prière collective en mémoire des disparus est venue donner une dimension morale aux réparations matérielles destinées aux veuves et orphelins de nos martyrs.

L’Alliance pour la Justice et la Démocratie / Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR) salue le courage des mesures annoncées par le Général et note leur caractère historique. Elles constituent un jalon important sur la voie de la réconciliation nationale et de la restauration de notre unité nationale qui a été largement compromise par le régime de Taya. Notre parti a toujours estimé que les militaires étaient les mieux placés pour solder ce problème dont ils sont les auteurs.

Cet important pas franchi crée un climat propice à la manifestation de la vérité sur les graves crimes commis, et cela dans un esprit d’apaisement pour une réconciliation sincère et durable.

En effet, la recherche du pardon ne doit pas être comprise comme un encouragement à l’impunité. Pour la mémoire de notre peuple, les bénéficiaires d’un éventuel pardon des victimes doivent être identifiés pour que l’Etat ne commette pas l’erreur de les honorer, ce qui pourrait réveiller certaines rancœurs et signifier un manque de respect des victimes.

De même que la volonté de régler définitivement ce problème, puisqu’il s’agit de cela, exige l’extradition de Taya, principal responsable de ce drame, et sa traduction lui et ses proches collaborateurs en justice afin que nos familles éplorées puissent faire leur deuil.

L’AJD/MR réitère ces encouragements au HCE et l’exhorte à aller plus loin en associant les organisations des victimes – militaires et civiles - et tous les partis politiques ayant milité depuis longue date pour la résolution de cet épineux problème afin qu’on puisse léguer aux générations futures un art du mieux vivre ensemble dans le respect et la tolérance.


Nouakchott le 26 MARS 2009
Le Bureau Politique

Anonyme a dit…

Dieu seul sait ce qui se prépare.

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Une base militaire française dans le nord de la Mauritanie Version imprimable Suggérer par mail
27-03-2009
Quand la France marchande avec les putschistes mauritaniens

La trentaine de militaires français débarqués le 21 mars à l'aéroport de Nouakchott sont partis dans le Nord du pays, en compagnie du Colonel Mohamed Ould Lehreitani, cousin du Général Ould Abdel Aziz.

Selon une source au haut commandement, ils prospectent le meilleur endroit pour y ériger une base militaire française.

Après deux jours d’inspection de la zone, les militaires français hésitent encore entre deux endroits, l'un proche de la cité historique de Ouadane et l'autre de Zouératt, la ville minière.

Le dispositif serait dédié à la surveillance des installations de prospection pétrolière par Total mais, officieusement, la France disposera, ici, d’un site d’observation des flux migratoire et du transit de drogue, grâce à une présence conséquente en plein désert jusque là terrain de repli privilégié de l’Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI).

En contrepartie, la France s'engagerait à soutenir, discrètement, le calendrier électoral du 6 juin prochain où, contre les résolutions de la communauté internationale et d’importante partie de l’opinion en Mauritanie, le Général Aziz devrait se faire élire.

Ce contrat tacite a été longuement négocié entre le Général Ould Ghazouani numéro deux de la junte et Erard Corbin de Mangoux, le patron de la Direction Générale de Sécurité Extérieure (DGSE, espionnage et contre-espionnage).

La dernière rencontre des deux a eu lieu le 20 février dernier, au Palais de l'Elysée et en présence du Secrétaire Général des céans Claude Guéant et du ministre mauritanien des affaires étrangères Mohamed Mahmoud Ould Mohamedou, comme le révèle le dernier numéro de la Lettre du Continent.

AQMI conforte une présente résiduelle mais soutenue sur le territoire français. Dans un entretien exclusif avec l'hebdomadaire parisien Le Point, Bernard Squarcini, le patron du contre-espionnage français confirme que cette organisation avait planifié un attentant contre l'immeuble de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

Cette entité, née de la fusion de la Direction de la surveillance du territoire (DST) et des Renseignements généraux (RG), regroupe l'ensemble des services à l’intérieur des frontières ; certains n'hésitent pas à la qualifié de "FBI à la française".

La DCRI se trouve, aujourd'hui, au cœur de la lutte contre le terrorisme.

Selon quelques observateurs autorisés, la France est tiraillée entre les exigences morales que lui dicte son statut de "Patrie des droits de l'homme" et la Realpolitik imposée par la géopolitique mondiale : Les impératifs de lutte contre le terrorisme, la drogue, l'immigration clandestine, de recherche de pétrole, de gaz et de l’approvisionnement en matières premières d’intérêt stratégique lui dictent une césure de moins en moins entre la vocation et la nécessité.

Sur la Mauritanie, l’embarras transparaissait dans les dernières déclarations du ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner et de son porte-parole, Eric Chevallier mais surtout le double langage du premier, lors de sa réponse à la question écrite d’un parlementaire.

Anonyme a dit…

ça va se gater:

La junte puise dans les réserves d’or de la Mauritanie (+DOCUMENT) Version imprimable Suggérer par mail
27-03-2009
Taqadoumy reçoit une alerte sous la forme d'un document, en provenance de la Banque Centrale de Mauritanie et qui met en évidence, chiffres à l'appui, le danger de l'utilisation excessive de la "planche à billet" par Sidaty Ould Benhmeïda, l'actuel Gouverneur.

Selon les prévisions de cette note, dans quelques semaines, l’euro se changera à 400 ouguiyas et dans quelques mois à 600 UM. Avant la fin d’année, le taux de change atteindra 1000 ouguiyas par euro.

Anonyme a dit…

la lettre de la bcm

Monsieur le responsable du site Taqadoumy
Nous vous informons que la situation financière du pays est catastrophique car le philosophe qui dirige la BCM est incapable de gouverner cette institution qu’il a quittée il y a 20 ans.
Les devises sont réservées aux transferts de la Présidence ; elles sont livrées au Général par des éléments du Basep, dans des sacs, très tard la nuit. Il les utilise, pour soudoyer les délégations étrangères et, plus grave, il a commencé à puiser dans les réserves d’or.
Actuellement la BCM a commencé l’impression des billets pour faire face au déficit chronique qui est la conséquence de l’embargo que vit le pays, à cause du coup d’état.
Voici nos prévisions : Dans quelques semaines l’euro se changera à 400 ouguiyas, dans quelques mois à 600 UM et avant la fin d’année il sera à 1000 ouguiyas.
C’est l’effet « planche à billet ». La situation pourra changer si on mettra quelqu’un de compétent au poste de Gouverneur.
Nous vous expédions ce tableau qui vous montre la gravité de la situation et la gestion chaotique de Sidaty Ould Benhmeida, qui n’a comme compétences que le lien de parenté ou de complicité avec son cousin, le Général Ould Abdel Aziz ; c’est ce qui facilite la livraison de devises et l’impression de milliards d’ouguiyas sans contrepartie, pour financier les promesses d’avant-campagne :
Date
Demande ($)
Offre ($)
Taux de satisfaction
02/03/2009
27 749 193
825 890
2,98%
26/02/2009
18 123 781
940 000
5,19%
25/02/2009
68 093 440
5 000 000
7,34%
24/02/2009
26 252 880
2 100 000
8,00%
23/02/2009
20 334 736
1 292 165
6,35%
19/02/2009
6 088 026
1 253 340
20,59%
18/02/2009
79 122 372
3 573 618
4,52%
17/02/2009
76 227 842
3 100 000
4,07%
16/02/2009
16 216 342
846 590
5,22%
12/02/2009
51 984 673
2 730 000
5,25%
11/02/2009
57 048 872
4 410 000
7,73%
10/02/2009
62 976 370
7 710 000
12,24%
09/02/2009
40 800 000
10 161 744
24,91%
05/02/2009
65 999 027
991 221
1,50%
04/02/2009
68 602 060
180 000
0,26%
03/02/2009
70 475 182
2 000 000
2,84%
02/02/2009
71 398 263
100 000
0,14%
29/01/2009
63 082 306
665 330
1,05%
28/01/2009
53 860 283
2 170 000
4,03%
Cumul
944 435 648
50 049 898
5,30%
23/03/2009 : EMISSION BON DE TRÉSOR PAR VOIE D’ADJUDICATION DU MARDI 24 MARS 2009 Le mardi 24 Mars 2009 à 15h00, il sera procédé à l'émission, par voie d'adjudication, de bons du trésor d' un montant global de 07,00 Milliards d' UM. 18/03/2009 : RÉSULTAT DE L’ÉMISSION DES BONS DU TRÉSOR RELATIVE À LA SÉANCE D’ADJUDICATION DU MARDI 17 MARS 2009 La séance d’adjudication des Bons du Trésor du mardi 17 Mars 2009, a donné les résultats suivants :  Montant des offres : 09,20 Milliards d’UM.  Montant adjugé : 09,20 Milliards d’UM. 16/03/2009 : EMISSION BON DE TRÉSOR PAR VOIE D’ADJUDICATION DU MARDI 17 MARS 2009 Le mardi 17 Mars 2009 à 15h00, il sera procédé à l'émission, par voie d'adjudication, de bons du trésor d'un montant global de 08,00 Milliards d'UM. 16/03/2009 : RÉSULTAT DE L’ÉMISSION DES BONS DU TRÉSOR RELATIVE À LA SÉANCE D’ADJUDICATION DU MERCREDI 11 MARS 2009 La séance d’adjudication des Bons du Trésor du mercredi 11 Mars 2009, a donné les résultats suivants :  Montant des offres : 07,10 Milliards d’UM.  Montant adjugé : 05,00 Milliards d’UM.
11/03/2009 : EMISSION BON DE TRÉSOR PAR VOIE D’ADJUDICATION DU MERCREDI 11 MARS 2009 Le mercredi 11 Mars 2009 à 15h00, il sera procédé à l'émission, par voie d'adjudication, de bons du trésor d' un montant global de 05,00 Milliards d' UM. 04/03/2009 : RÉSULTAT DE L’ÉMISSION DES BONS DU TRÉSOR RELATIVE À LA SÉANCE D’ADJUDICATION DU MARDI 03 MARS 2009 La séance d’adjudication des Bons du Trésor du mardi 03 Mars 2009, a donné les résultats suivants :  Montant des offres : 13,940 Milliards d’UM.  Montant adjugé : 13,940 Milliards d’UM. 02/03/2009 : EMISSION BON DE TRÉSOR PAR VOIE D’ADJUDICATION DU MARDI 03 MARS 2009 Le mardi 03 Mars 2009 à 15h00, il sera procédé à l'émission, par voie d'adjudication, de bons du trésor d'un montant global de 15,00 Milliards d'UM. 25/02/2009 : RÉSULTAT DE L’ÉMISSION DES BONS DU TRÉSOR RELATIVE À LA SÉANCE D’ADJUDICATION DU MARDI 24 FEVRIER 2009 La séance d’adjudication des Bons du Trésor du mardi 24 Février 2009, a donné les résultats suivants :  Montant des offres : 9,705 Milliards d’UM.  Montant adjugé : 9,705 Milliards d’UM. 24/02/2009 : RÉSULTAT DE L’ÉMISSION DES BONS DU TRÉSOR RELATIVE À LA SÉANCE D’ADJUDICATION DU MARDI 17 FEVRIER 2009 La séance d’adjudication des Bons du Trésor du mardi 17 Février 2009, a donné les résultats suivants :  Montant des offres : 2,20 Milliards d’UM.  Montant adjugé : 2,20 Milliards d’UM. 24/02/2009 : RÉSULTAT DE L’ÉMISSION DES BONS DU TRÉSOR RELATIVE À LA SÉANCE D’ADJUDICATION DU MARDI 10 FEVRIER 2009 La séance d’adjudication des Bons du Trésor du mardi 10 Février 2009, a donné les résultats suivants :  Montant des offres : 3,70 Milliards d’UM.  Montant adjugé : 3,70 Milliards d’UM.

Bebe BA a dit…

Lu pour vous sur Cridem alias nouvelle Agence Mauritanienne d'Intoxication, d'après mon pretendant (il est ou, d'ailleurs):


Boghé : démission collective de 120 membres de l’UFP

Au cours de l’étape de la visite du Chef de l’Etat à Boghé, nous avons rencontré un groupe de peuls qui se distingue des milliers de partisans du Général Mohamed Ould Abdel Aziz, par leur cris de colère ‘’ A bas l’UFP, vive le Président Mohamed Ould Abdel Aziz ‘’.

Leur leader, Marouf nous explique ‘’ nous étions membres de l’UFP depuis bien longtemps, mais maintenant, nous sommes convaincus par la Mauritanie nouvelle que le Général Aziz est en train de construire.

Nous déclarons notre démission collective et définitive de l’UFP, qui appartient au camp du passé, de la gabegie et de la souffrance du peuple. Nous sommes décidés et engagés avec le Président Mohamed Ould Abdel Aziz et nous voterons pour lui.’’.

Anonyme a dit…

bebe, ne te presse pas! Je sélectionne les meilleures chamelles du pays. je ne peux pas mettre n'importe quoi dans la cagnotte: pour une fiancée pareille si je ne peux pas aller cher l'alligator (ngori ngowli) je vais faire roggou pour être à la hauteur.
**

ce qui vient d'arriver à l'UFP me surprend parce que généralement leurs militants sont bien formés et conscients de leur engagement Mais il est vrai que maintenant plus rien n'est sur!
**

Ablaye, j'ai vu les attaques contre toi sur cridem comme les mots de soutien: ne change pas ta façon de faire. Même si c'est difficile combattre pour un idéal sans se vendre est quelque chose de très noble. Je suis sur que ce que tu cherches c'est l'intérêt des victimes. C'est l'intention qui compte. Peut-être aussi que c'est mieux pour eux comme ça, sans être dans le débat sur le coup d'Etat. Faut pas être dupe aussi en pensant que Aziz il a fait ça juste parce qu'il aime les victimes. Tout le monde a compris que c'est pour les élections qui viennent; La preuve: la convocation du collège électoral le même jour ou le lendemain.

Bebe BA a dit…

Merçi très cher!

Mais je suis sure que s'il s'agit "ngori ngowli" qui signifie " coq de ngowli" au lieu de ngarii ngawlé, t'auraus pas besoin de faire du Roggoo.

Mais dis moi, qui attaques mon cher Ablaye?
Ils vont voir de quel bois je me chauffe!!

Anonyme a dit…

Ah, non non non ma chère!!! Pas de coq!!! Un Alligator!

Pour Ablaye c'est juste quelques farçeurs corrompus cagoulés sur la nouvelle version de l'AMI que tu visites bien pourtant coco!!!

Anonyme a dit…

Le sénégal s'y met.

Le Sénégal tente une médiation dans la crise politique en Mauritanie



APA: Le Sénégal a entrepris une médiation visant à dénouer la crise politique née du coup d’Etat du 6 août dernier en Mauritanie, a déclaré vendredi à la presse à Nouakchott, le ministre sénégalais des affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio.

« J’avais un message spécial du président Wade que j’ai délivré et que le président (NDLR : le général Mohamed Ould Abdelaziz, chef du Haut conseil d’Etat, au pouvoir) a très bien accueilli », a déclaré M. Gadio, à l’issue d’un entretien avec le général Aziz.

Selon lui, « le président Wade va continuer ses efforts de médiation, ses efforts de soutien et de solidarité au plan régional, continental et international ». « Vous savez qu’il (NDLR : Wade) reçoit à Dakar tous les acteurs de la politique mauritanienne ; le président Aziz trouve que c’est une très bonne chose que des frères mauritaniens, de toutes obédiences politiques puissent se rendre à Dakar pour discuter avec le président Wade après les efforts tentés par d’autres », a-t-il poursuivi.



Le chef de la diplomatie sénégalaise a rappelé que le président de l’Union africaine, le colonel « Kadhafi a séjourné en Mauritanie et qu’il a tenté des choses, ajoutant que le président Wade veut continuer parce qu’il pense que c’est un devoir et, même au-delà d’un devoir, c’est une obligation ».

Le Haut conseil d’Etat a renversé l’ex président mauritanien Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, retranché aujourd’hui dans son village natal de Lemden, 250 kilomètres au sud de Nouakchott.

« J’en ai tiré beaucoup d’enseignements et surtout j’ai gardé l’espérance, comme tous les Sénégalais, que la Mauritanie est un pays qui sait toujours rebondir après ses difficultés pour aller de l’avant », a aussi dit M. Gadio au sujet de l’entrevue avec le général Aziz.

Il a indiqué avoir « longuement discuté » de « cette rencontre historique de Kaédi et les différents actes qui ont été posés », dans une allusion claire au règlement du passif humanitaire en Mauritanie, annoncé mercredi dans cette ville riveraine du fleuve Sénégal.

« Franchement, j’ai rencontré un dirigeant qui a une forte préoccupation partagée par toute la communauté africaine et la communauté internationale de refermer les blessures du passé et d’encourager son pays vers une réconciliation totale pour que la Mauritanie, dans sa richesse, dans sa diversité, dans ses cultures millénaires et historiques, soit la grande Mauritanie que nous avions tous connue dans le passé et que nous avions tous aimée », s’est il félicité.

Pour lui, « le président (NDLR : Aziz) est déterminé, sa détermination est tellement forte que ça donne beaucoup de passion mais aussi beaucoup de sérénité ».

« Il nous a expliqué son engagement et il nous a même demandé que certains actes soient posés en rapport avec le Sénégal, par exemple la question de l’état civil, parce qu’il compte finaliser ce dossier là et il compte sur l’esprit de dépassement des mauritaniens, de tous les mauritaniens, sur la question essentielle du pardon et de la réconciliation », a précisé le ministre sénégalais.

M. Gadio a dit avoir « beaucoup apprécié » et « beaucoup appris parce que souvent on pense connaître la Mauritanie mais c’est bon d’écouter les Mauritaniens parler de la Mauritanie».

Anonyme a dit…

le FRD dit niet après avoir été cocufié.
***

Le RFD refuse les consultations pour la création d’une "CENI"

Le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) a refusé le 26 mars de répondre à l’invitation du Premier ministre de la junte Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf pour prendre part aux consultations entamées le 25 mars avec les partis politiques qui soutiennent le coup d’Etat du 6 août, en vue de former une Commission Nationale Electorale Indépendante (CENI) qui sera chargée de superviser l’élection présidentielle prévue le 6 juin par le Haut Conseil d’Etat (HCE-junte).


Les sources du RFD estiment que la CENI envisagée constitue «un jalon de l’agenda unilatéral que la junte tente d’imposer ».

Le Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD-coalition de partis anti-putsch) a également refusé de répondre à l’invitation du Premier ministre pour les consultations sur la création d’une nouvelle CENI que le front anti-putsch qualifie de «fuite en avant pour l’imposition de l’agenda putschiste».
Seuls des partis politiques insignifiants en plus de la mouvance des «Indépendants» ( plutôt dépendants des militaires) vont donc figurer dans la nouvelle CENI, à moins que le pouvoir ne se rabatte sur des personnalités plus ou moins indépendantes comme cela avait été le cas pour la supervision des Etats Généraux de la Démocratie (EGD) organisés entre le 27 décembre et le 6 janvier 2009 , lesquels avaient été boycottés par le FNDD et dont les résultats avaient aussi été rejetés par le RFD.

Anonyme a dit…

L'arroseur arrosé.
****

D'où tenez-vous toutes ces richesses, mon Général (limogé)?(images)
Photo 6 : Ranch du Général en Inchiri

Photo 6 : Ranch du Général en Inchiri

La Voix du citoyen

Citoyens, citoyennes,

La Voix du citoyen est heureuse de vous édifier sur des questions très sensibles de la vie nationale et pour l’avenir du pays. Ce sera pour nous le document d’une série d’autres qui auront pour objectif de présenter sous son véritable visage celui qui se présente comme « Le Président des Pauvres » et « Le sauveur du pays oubliant ou faisant semblant d’oublier qu’il a accumulé une fortune insolente, dont il sera difficile de convaincre l’opinion publique du caractère licite et surtout qu’elle ne provient pas d’une gestion très personnelle des ressources du Basep, qu’il a commandé jusqu’au 6 août 2008.

La Voix du citoyen donne des détails sur quelques possessions du champion de la lutte contre la gabegie
Foto Foto Foto

Les événements en images : cliquer sur une image pour visionner les autres( 5 images)

Episode I

1- Savez-vous que le Général Mohamed Ould Abdel Aziz est

- Un des plus grands transporteurs de personnes et de marchandises du pays ?

- Un des plus grands fournisseurs de bois (de la présidence)aux hammams et dibiteries de Nouakchott ?

- Un des plus grands fournisseurs de lait de chamelle du pays ?

- Propriétaire de la plupart des hammams de Nouakchott ?

2- Savez-vous que les courtiers du Général Ould Abdel Aziz sont

· M’Rabbih Rabbou Ould El Weli, Directeur de l’Etat civil ?

· L’homme d’affaires Med Lemine ould Bobate ?

· L’homme d’affaires Boubacar Ould Ghadour ?

· Le Directeur des Domaines Boumédienne Ould Bate

· En plus d’un staff de la Douane, de percepteurs au Port de l’Amitié(Nous reviendrons sur ce sujet) ?

3- Savez-vous que le Général Ould Abdel Aziz possède les richesses immobilières suivantes

· Plusieurs maisons au Maroc dont la villa de Ould Hormatalle très connue à Souissi (Rabat)

· Un immeuble situé sur la fameuse Avenue Moctar Ould Dadah, dont les formalités d’acquisition ont été effectuées par l’homme d’affaires et courtier du Général Med Lemine Ould Bobate, douanier de son Etat (voir photo 1)

· Deux immeubles jumelés, sis en face de la Clinique Hayatt, qui appartient aussi au Général (Photo5)

· L’immeuble situé au Nord de la fourrière(Carefour) en face de la station Total de Baghdad, démoli et reconstruit en quelques semaines (Photos 2 et 3)

· La bourse louée par Ould el Atiq à la Capitale, récemment mise sur le marché pour un prix de 52 millions d’UM

· Des dizaines de terrains à Nouakchott, gérés par son associé Boubacar Ould Ghadour

· Un marché de plusieurs boutiques au Ksar (près de l’école 2)

· Un ranch immense en Inchiri(entre Legareb et Benichab), gardé des éléments de l’armée (photo 6)

4- Savez-vous que le Général Mohamed ould Abdel Aziz possède les sociétés suivantes :

- La Clinique Hayat, gérée officiellement par le député de Tichit, proche de Mélainine Ould Ahmed( père de l’épouse du général)

- Les sociétés Brav’eau et El Gareh de distribution d’eaux…minérales

-

5- Savez-vous que le Général Ould Abdel Aziz possède :

- Des milliers de troupeaux de bêtes

- Un parc de camions à Arafat et un autre à Teyarett

- Plusieurs voitures dont é Touaregs et un Hammer

- Une série de hammams à Nouakchott

Citoyens, Citoyennes

Ce n’est qu’une infime partie de la fortune de moralisateur artificiel.

Sais-tu, Cher citoyen, d’où le Général « aux mains blanches » a acquis toute cette fortune ?

Sais-tu que la paye d’un officier ne lui permet même pas de construire une seule parmi les nombreuses maisons de Ould abdel Aziz ?

En votre nom à tous, nobles et honnêtes mauritaniens et mauritaniennes, nous saluons les officiers républicains de notre armée nationale, les officiers d’honneur et de loyauté, les officiers qui ont choisi la pauvreté à l’indignité, l’honneur et la fidélité à la Patrie à la tentation de la prévarication et de la corruption, les officiers qui forcent notre respect à tous et celui du monde entier.



Questions au Général Mohamed Ould Abdel Aziz

Vous êtes sommé, Général, de répondre à ces questions si vous voulez réussir à l’épreuve de difficile dans laquelle vous vous êtes engagés, à moins que vous n’y renonciez d’avance comme au Baccalauréat

1- Où sont partis les dizaines de milliards du Basep, vous qui avez à maintes reprise affirmé que l’armée nationale ne possède pas deux voitures (comme celles qui dorment dans votre garage)

2- Quel est le sort des groupes électrogènes que possédait le Basep

3- Qu’en est-il du groupe électrogène qui se trouve au domicile de l’ancien Premier ministre Sidi Mohamed Ould Boubacar et de celui qui se trouve dans la maison du Général Ghazouani ?

4- Quel sort a été réservé au mobilier de la Présidence de la République qui a traversé le fleuve à bord d’un véhicule particulier ?

5- Quand est-ce que vous avez visité, pour la dernière fois, en compagnie de votre confident Mohsen Ould El Haj, la modeste maison de la Socogim Ksar, pour oublier quelques soucis ?

Nous vous sommons, Général, de bien vouloir répondre à ces questions. Et en public, s’il vous plait, à la radio et à la télé et surtout devant les habitants de Kaédi, Boghé et Nouadhibou. Très difficile, n’est-ce pas ?

A bientôt, pour un autre épisode

Le 25 Mars 2009

Bebe BA a dit…

Lu pour vous sur Cridem alias nouvelle Agence Mauritanienne d'Intoxication (d'après mon pretendant):

Mauritanie : L’Union pour la République, un parti pour le général Aziz

Une demande d’agrément d’un nouveau parti politique, baptisé Union pour la République (UPR), a été déposée auprès du Ministère de l’intérieur par une quarantaine de députés indépendants, majoritaires dans les deux chambres du Parlement.

Cette nouvelle formation politique adhère à la ligne du « mouvement de rectification » (coup d’Etat militaire) mené par l’armée le 6 août 2008, qui a renversé le président élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.

Les initiateurs de l’UPR affirment déjà leur intention de soutenir la candidature du général Mohamed Ould Abdel Aziz lors de l’élection présidentielle du 6 juin prochain.


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org
*****

Apparement, rectification ne veut pas dire "redonner le pouvoir aux civils".

Ablaye, comment cela se fait il qu'on ne te lit plus?

Ablaye a dit…

Bonjour chère bebe,

c'est vrai que je me fais discret mais je suis là comme tous ces buveurs de thé en "self-service". Il y a que comme certains l'ont dit ici, quelqu'un est arrivé et a fait la lumière sous cette tente. De plus elle a plus de succès que moi qui, après plusieurs années de présence sur les sites et les blogs n'ai jamais eu de demande en mariage: donc je boude. En vérité, je me suis résolu à attendre que le "ngori ngawlé" soit ramené après le "roggou" pour faire l'Imam et sceller le mariage. Je lis tout et rigole quand Jaltaabe passe à deux doigts de faire fuir définitivement le courageux prétendant qui ne lâche pas l'affaire. Tu es plus neutre que moi de toutes les façons donc plus crédible, alors je me soumets.

Anonyme a dit…

Lu pour vous
**

Le Bureau Exécutif de l’OCVIDH désavoue l’initiative unilatérale de son Président

Dans une déclaration parvenue à la boîte postale de For-Mauritania, le Bureau Exécutif de l’OCVIDH fait part des messages relayés par une certaine presse faisant état de rencontres de son Président avec le Général limogé alors qu’il n’a reçu aucun mandat du Bureau Exécutif pour entreprendre une telle démarche.

Le bureau exécutif considère que cette initiative ne l’engage ni prêt ni de loin et qu’elle est nulle et non avenue.

Le Bureau exécutif réaffirme que son Organisation est bien signataire du Communiqué commun signé avec les ONG depuis Paris ce 26 mars 09 en réaction aux discours injurieux du Général limogé à l’endroit des martyrs.

Le Bureau Exécutif appelle à ses militants à vigilance !

Voici le texte de cette Déclaration :

DECLARATION
Le bureau exécutif de l'OCVIDH a remarqué depuis hier, un certain nombre de messages, faisant état de la rencontre de son Président avec le chef de la junte alors qu'il n'a jamais été
mandaté par son bureau ni par ses adhérents pour une telle démarche.
Aucune au sein de notre organisation n'a été prise pour une telle rencontre.
Le bureau exécutif informe par la présente déclaration à l'ensemble des membres de notre organisation, et à nos compatriotes qu'il n'est ni de prêt ni de loin associé à cette initiative unilatérale du président de l'OCVIDH et la juge nulle et non avenue.
Notre organisation est belle bien signataire du communiqué commun signé avec les ONG depuis Paris ce 26 Mars 2009 en réaction au discours injurieux du président à l'endroit de nos morts en conséquence, la position de l'OCVIDH est invariable et s'aligne avec celle des ONG des Droits Humains de l'intérieur comme à l'extérieur pour exiger d'abord, la vérité, la justice avant toute autre démarche ne réunissant ni la vraie réconciliation nationale, attendue ni une lutte implacable contre l'impunité.
Le bureau exécutif informe nos adhérents à la vigilance, en les informant que ni les démentis, ni les conférences en grande pompe ne sauront nous détourner de .l'essentiel de notre combat et se désengage de celle attitude solitaire.
Les individus restent libres de leurs actes mais une association se gére de maniére collégiale et il revient au bureau et aux adhérents, une tel virage jugé anachronique.
"A bon entendeur salut"

Pour le bureau exécutif de l'OCVIDH
Le Secrétaire Général Mr Diagana Mamadou Youssouf

Organisation contre les Violations des Droits Humains en Mauritanie
www.ocvidh.org/
ocvidh001@.. .
ocvidh001@.. .

Anonyme a dit…

Bon retour Ablaye,
on retient que l'Imam c'est toi.
On va maintenant chercher les témoins et les tuteurs.
**

A l'instar des Etats Unis, l'Union Européenne appuie les sanctions individuelles prises par l'Union Africaine contre la Junte

Le Commissaire Européen en Charge du Dévelppement, Louis Michel
Dans son journal de 19 heures, aujourd'hui, Africa N°1 rapporte que le Commissaire Européen en Charge du Développement et de l'Action Humanitaire, Monsieur Louis Michel, a affirmé que l'Union Européenne se félicite et appuie les décisions prises par le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union Africaine et qui ont consisté à confirmer les sanctions édictées à l'encontre de la Junte mauritanienne, de son gouvernement et de l'ensemble de ses soutiens.
L'Union Européenne se joint ainsi aux Etats Unis dont le porte parole du Département d'Etat avait déclaré hier que l'Amérique soutient l'Union Africaine et considère le coup d'Etat en Mauritanie comme étant grave et désastreux pour le Continent.
Il faut rappeler que l'Union Européenne est liée à la Mauritanie, en tant que pays membre des ACP (Afrique-Caraï bes-Pacifique) par l'Accord de Cotonou. Le Coup d'Etat du Général limogé viole des éléments "essentiel" de cet accord et a entrainé sa suspension.
Source: For-Mauritania

Anonyme a dit…

Quel menteur ou quel ignare ce Sarkozy!!!
**

Selon Sarkozy, il n'y a pas de parlementaires ni de manifestations anti-putsch Version imprimable Suggérer par mail
28-03-2009
Lors de sa visite au Niger, troisième et dernière étape de sa tournée africaine, le président de la République Française Nicolas Sarkozy est revenu sur les crises politiques qui secouent le Continent africain : "Franchement, le malheureux Contient africain, il en a connu, et pas simplement dans la période récente.

Sur la Mauritanie, vous connaissez bien ça, est ce qu'on a souvent vu un coup d'état sans manifestation et sans protestation, si ce n'est celle de la France ? Lorsque le président démocratiquement désigné [Ould Cheikh Abdellahi, ndlr] a été retenu, moi-même je l'ai appelé, moi-même j'ai exigé qu'il soit libéré mais enfin, force est de constaté qu'il n'y a pas eu un député ou un parlementaire qui a protesté et qu'il n'y a pas eu de manifestation.

Deuxièmement, sur Madagascar, j'ai qualifié l'arrivée du nouveau président [Andry Rajoelina, ndlr] de coup d'état, ça ne veux pas dire d'ailleurs, Monsieur, que je trouvais que le précédent président était parfait.

Et troisièmement, sur ce qui s'est passé dans d'autres pays, allons jusqu'au bout des enquêtes pour savoir ce qu'il en est, [...] vous le savez parfaitement bien, hein, tout ce qui se dit, y compris sur un certain nombre de mafia. Allons jusqu'au bout mais je ne croit pas qu'on peut faire l'amalgame, parce que chaque situation est particulière".


Propos recueillis, à Niamey, par Christophe Boisbouvier de RFI, journal du 27 mars à 18h, retranscription Taqadoumy

Ɔopiarpegar a dit…

Salut,

quelqu'un m'a dit que ma soeur Bebe Ba lahi tet'araç you have to wait me ba3d ga3

copiarpegar(je suis toujours f elbadiya)

Anonyme a dit…

bebe gah elle a tapé à l'œil de quelqu'un mais on n'est pas près de la laisser partir comme ça!!! Le prétendant promet une palmeraie et des chamelles laitières pour que copiar n'aie plus besoin d'aller à la badiya.

Bebe BA a dit…

Lu pour vous sur masdar!

LA MAURITANIE PREND PART A LA REUNION DES MINISTRES DES AFFAIRES ÉTRANGERES ARABES A DOHA


La Mauritanie prend part à la réunion des Ministres des Affaires Étrangères arabes à Doha . Elle y est représentée par une délégation conduite par le Dr. Mohamed Mahmoud Ould Mohamedou, Ministre des affaires étrangères et de la coopération.
La Mauritanie prend part également à la réunion préparatoire au deux sommets arabe et arabe-Amérique latine et à la réunion des MAECs du Maghreb en marge de cette réunion, sous la présidence libyenne.
Rappelons que, le président du HCE avait reçu une invitation du Qatar remise par un envoyé spécial il y a quelques jours.

Bebe BA a dit…

Hé Ablaye, le ngari ngawlé, on n'en parle plus! tu sais bien qu'il n'existe pas.

Quant à JaltaaBe, il s'est autoproclamé Papa de Bebe Ba, mais il a intérêt à ne pas fuir mon fiancé, sinon!!!

Si je suis venu prendre du Etay sous ta Khaïma, c'est sur invitation de Ɔopiarpegar, donc c'est à lui que revient le rôle de tuteur, temoin !!!

Ablaye a dit…

Bon disons que pour ne pas rendre les choses compliquées on va dire que notre ano n'est pas hamet birom modi komé et que le seul ngari ngari ngawlé qui existait a été tué par lui! Donc papa Jaltaabe on va accepter la palmeraie et les chamelles dès que copiar se sentira prêt. Moi j'ai déjà mon chapelet et mon wird!
**
Je m'excuse pour cette petite absence mais il y avait tellement de choses à gérer (et toujours d'ailleurs!!!). ça va mieux: j'ai écouté du vieux Tupac et me suis défoulé un peu.
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Pendant ce temps-là les lignes bougent à Nouakchott et les organisations de défense des droits de l'Homme se crêpent le chignon au grand jour (OCVIDH et AVOMM). Quelqu'un a-t-il des nouvelles de la conférence de presse.

Bebe BA a dit…

Pas d'écho, Ablaye, les portables sont fermés et ils paraît qu'ils sont furax.

Ablaye a dit…

Qui est furax et pourquoi?

Mina a dit…

Salut bebe,
comment va le prétendant masqué? Aneu j'ai commencé à réserver des tentes et même "lune de miel" et "la case" parce que la tente ici elle va être trop petite.

eyweu c'est comment après keyheydi? Maintenant tout le monde est copain-copai avec tout le monde, C'est la fête? Tout le monde a pardonné? Tout le monde fait confiance à tout le monde? Et tout le monde va voter pour général?

Bebe BA a dit…

ma chère mina, j'attend juste qu'il finisse avec le Rogoo.

Ablaye,

Je crois cet article repond un peu à tes questions et celles de mina.
Le reste, je te l'envoi une fois au bureau. Je suis entrain de préparer une conférence de presse pour demain à midi.

Lu pour vous sur Cridem alias nouvelle Agence Mauritanienne d'Intoxication (d'après mon pretendant):


Rencontres AVOMM et OCVIDH / Général Ould Abdel Aziz

« Nous croyons en lui, nous sommes confiants. Nous pensons qu’il est sincère. ».

Les représentants de l’AVOMM et de l’OCVIDH qui séjournent en Mauritanie depuis une semaine ont rencontré le Président du HCE à deux reprises. Une fois avant le discours de Kaédi et une seconde fois après. Les entretiens ont porté sur le processus de règlement du passif humanitaire entamé par les nouvelles autorités.

A l’issue de ces deux rencontres, les représentants des deux organisations ont tenu une conférence de presse à Nouakchott pour rendre compte de leurs différentes démarches.

Avant l’entame de la conférence de presse, Ousmane Sarr de l’AVOMM a demandé à l’assistance lecture de la Fatiha à la mémoire des victimes. Il a ensuite rendu hommage à tous ceux qui luttent pour le rétablissement des droits des victimes.









«Nous avons été invité par le Général Ould Abdel Aziz pour apporter notre contribution au règlement de ce douloureux problème » a précisé Ousmane Sarr. Il a qualifié les deux entretiens avec le général de « directs et sincères sans politique politicienne. »

« Nous avons dit sans ambages, ce que nous pensons du règlement de cette question au général. » a ajouté Soumaré Abdel Aziz de l’OCVIDH. Il a ajouté, « le passif a été une tragédie pour la Mauritanie, une épuration ethnique pour laquelle il n’y aura pas de solution partielle ou superficielle. Nous pensons que ce problème ne peut être résolu sans une commune volonté. » Pour Soumaré Abdel Aziz « Nul ne peut se prévaloir seul de la légitimité à traiter de cette question. Chaque citoyen peut en faire son combat. »








Nous avons dit au général, a ajouté Soumaré, que la procédure doit comporter « la mise en place d’une commission nationale indépendante pour faire la lumière sur les faits, qu’il faut associer les ONG qui ont l’expertise par rapport à la question du passif humanitaire pour qu’elles prennent part au règlement. » Réponse du général : « la question concerne tous les mauritaniens et elle doit absolument être réglée. »

Le général a dit « qu’il ne peut pas accepter l’exclusion et qu’il veut la participation de tous. » Le président de l’OCVIDH a noté : « Quiconque propose de trouver une solution au passif humanitaire, trouvera en nous une oreille attentive. On aura la paix des cœurs en cas de règlement global. »

Les représentants de l’AVOMM et de l’OCVIDH ont dit avoir discuté franchement avec le général et avoir trouvé chez lui une disposition à régler définitivement le passif humanitaire.

Ils ont également demandé au Général d’associer les organisations non encore parties au processus actuel. Réponse du Général « Nous ne laisserons personne en dehors de cette recherche de solution. » Les représentants des deux organisations ont ajouté : « Nous croyons en lui (le général), nous sommes confiants. Nous pensons qu’il est sincère. »

Selon les deux organisations, le général a pris l’engagement d’associer ceux qui ne sont pas encore impliqués et de donner des instructions dans ce sens.

Au sujet de la sortie du général à Kaédi, Ousmane Sarr a dit : « C’est un bon discours et la prière à Kaédi est un geste fort, un premier pas. Il y a eu un engagement sincère. Nous attendons plus d’actes concrets.»

Au sujet du plan de règlement du passif humanitaire, Ousmane Sarr a noté « le général ne nous a pas donné un plan précis. Il a affirmé commencer par les veuves et les orphelins pour soulager leur douleur car ils sont les plus fragiles. »

Au sujet des ONG qui pensent que le général, pour avoir pris le pouvoir par les armes « est inapte à traiter du passif humanitaire, » Soumaré a donné la réponse suivante : « Notre rencontre avec le président du HCE a porté sur les droits de l’Homme. Le jour du coup d’Etat, le 06 aout 2008, nous l’avons condamné. Nous ne sommes pas venus voir le général pour lui parler de sa légitimité. Notre préoccupation, c’est le passif humanitaire qui nous fait souffrir depuis 20 ans. Pour le reste, chaque ONG a le droit d’avoir sa position. »

Pour Ousmane Sarr, le règlement de la question du passif humanitaire facilitera la prise en charge d’autres problèmes comme la cohabitation, les langues nationales, l’esclavage car ce passif « est le fruit d’une politique qui avait décidé que la Mauritanie devait appartenir à une seules composante. »

La démarche des représentants de l’AVOMM et de l’OCVIDH ne fait visiblement pas l’unanimité chez leurs amis restés en France. Le secrétaire général de l’OCVIDH, dans un communiqué rendu public le 27 mars, a écrit que « Soumaré Abdel Aziz agit en son nom et qu’il n’a pas été mandaté par l’organisation.»


Khalilou Diagana

Pour Cridem

Ablaye a dit…

C'est terriblement démoralisant mais hélas humain!!!

J'ai côtoyé ces gens-là de très près (surtout celui de l'OCVIDH) et j'avoue que quelque chose m'échappe quand je pense à tout ce qu'ils disaient il n'y a pas longtemps

Anonyme a dit…

Salut,

J'ai aussi connu les deux. Soumaré a toujours paru curieux: secret...
Il n y a pas longtemps, le 6 décembre 2008 lors de la journée des martyrs organisée à Massy, j'entendais Sarr de AVOMM dire qu'il ne fallait pas envoyer les sous collectés aux associations qui sont en Mauritanie parce que certaines ont trahi en allant avec le général Aziz. Il disait même que les gens du covire et certaines veuves sillonnaient la vallée avec le colonel Dia pour demander aux victimes de se mettre avec Aziz. Je le vois encore se disputer avec la femme qui collectait l'argent ainsi que avec Hapsa Sall. Et c'est ce monsieur qui vient nous dire aujourd'hui que Aziz mérite la confiance et qu'il faut le suivre?!!!

Nasroun a dit…

Moi, je crois que ce problème il faut le résoudre enfin une bonne fois pour toutes et passer à autre chose. Il faut accepter les solutions proposées par Ould Abdel Aziz sans le suivre dans sa tentative d'imposer "sa démocratie" et son calendrier au Mauritaniens. Il ne faut pas les victimes tombent dans le panneau: oui à la résolution du problème mais non quand Aziz veut s'emparer du pouvoir par la force à la place des mauritaniens.

Unknown a dit…

Bonsoir la tribu!
Comment vont les préparatifs du mariage de l'année?

M'excuse pour cette absence: comme copiar j'étais à la campagne et la tête pas trop au net.

Je trouve que la question des victimes est trop tragique et qu'on doit trouver une solution consensuelle qui soit vraiment indépendante des gouvernants. Il ne faut pas accepter de transformer cette question en un fonds de commerce ou en un instrument pour accéder à des objectifs cachés.

Anonyme a dit…

Lu pour vous, une autre facette du sarkoshow
***

Françafrique : Sarkozy fait le grand écart

La rupture, quelle rupture ? Avant son élection, Nicolas Sarkozy avait promis de tordre le cou à la «Françafrique» pour instaurer avec les anciennes colonies du continent noir une relation transparente et guidée par la seule défense des intérêts économiques. Mais, sitôt élu, il prononçait le discours de Dakar stigmatisant une Afrique à l’arrêt et se rendait chez «papa» Bongo, président du Gabon et fils aîné de la Françafrique.


Rénovation. Lors d’une mini-tournée de deux jours sur le continent, qui l’a mené de la république démocratique du Congo au Niger, l’escale de Brazzaville, l’ancienne capitale de la «France libre», était l’occasion d’évoquer une fois encore la nécessaire rénovation des liens entre la France et ses anciennes colonies. Mais comment changer sans rompre avec le passé ? Depuis des années, Paris a du mal à résoudre l’équation. A Brazzaville, l’exercice tenait même du grand écart. Fidèle allié de Paris, Denis Sassou-Nguesso est un ami personnel de Nicolas Sarkozy. Les deux hommes se connaissent depuis l’époque où Charles Pasqua régnait en maître dans les Hauts-de-Seine. Mais le président congolais est aussi l’une des figures de la Françafrique. Sassou-Nguesso est tout sauf un modèle de bonne gouvernance : il est soupçonné par les ONG d’avoir détourné à son seul profit la manne pétrolière - avec l’aide active de compagnies françaises -, laissant le Congo dans un état de pauvreté avancé.

A Brazzaville, Sarkozy a plaidé devant les parlementaires pour la tenue d’élections «régulières et transparentes» et pour le renforcement de la démocratie, gage - a-t-il dit - de «stabilité» et de «prospérité». Il a également tenu à rencontrer l’opposition congolaise et l’a fait savoir. Une première pour un chef d’Etat français. «Chirac ne l’avait jamais fait et Sassou-Nguesso lui-même n’a jamais daigné nous recevoir», notait Guy-Romain Kinfoussia, l’un des participants.

Lors de cette réunion d’une demi-heure, Sarkozy a incité l’opposition congolaise à ne pas boycotter les élections prévues en juillet, citant en exemple le Sénégal, où le parti au pouvoir vient de subir une défaite cinglante lors des municipales.

Hommage. A «Brazza», il a lancé : «La France ne soutient aucun candidat !» Mais, dans le même souffle, le président français a rendu un hommage appuyé à son homologue congolais pour avoir rétabli la «stabilité» dans son pays. La rénovation des liens entre la France et l’Afrique pourrait-elle aller jusqu’au refus de reconnaître les résultats d’une élection si elle est manifestement biaisée ? L’entourage de Nicolas Sarkozy dit exclure toute «ingérence» dans les affaires intérieures d’un pays.

Vendredi, à Niamey au Niger, lors de la dernière étape de son périple africain, Nicolas Sarkozy a souhaité que la France «reprenne toute sa place en Afrique sur de nouvelles bases». Mais il faudra plus qu’une rencontre avec l’opposition au Congo pour signer l’arrêt de mort de la Françafrique.

Libération

Bebe BA a dit…

Apparement c'est pas tout le monde qui trouve le général sympa!

Lu pour vous sur Cridem alias nouvelle Agence Mauritanienne d'Intoxication (d'après mon pretendant):

Adrar/politique : Le général Ould Meguett a transmis, rien n’a changé !!
A trois mois d’intervalle, Ould Meguett revient en Adrar pour transmettre aux populations les messages du HCE. Entre sa dernière venue en décembre 2008 et celle- ci, fin Mars 2009 qu’est ce qui a changé ? Pas en tout cas le décors général, encore moins les réalités sur le terrain.

Si changement il y’a eu, c’est au niveau de l’homme. Ould Meguett est, en effet passé du grade de Colonel à celui de Generali. Sa voix s’est transformée de timbrée aigue à grave tonitruante. Il a troqué sa tenue treillis, manches retroussées, épaulettes étoilées contre un boubou basin et keftane « ministre ».

Les élections présidentielles auront lieu le 06 juin.


« Nous avons pris au lendemain du 06 Août 2008, l’engagement d’améliorer les conditions de vie des populations et de faire au plus tôt des élections présidentielles. Nous avons respecté nos engagements ». Voilà développé en 15 minutes par l’inspecteur général des forces armées, le message du HCE.



Un discours populiste digne des Kadihines de Bedredine et Baathistes de Breidleille les années 70. « Au HCE dit-il ce qui nous intéresse ce sont les pauvres. Les masses déshéritées dans les baraques et bidonvilles. Ces gens qui sont dans le besoin permanent. La démocratie, c’est d’abord le peuple. Chaque personne une voix… Il n’y a pas de différence sur ce plan entre la voix du respecté Ely Cheikh O.Mommeu et celle de n’importe quel citoyen. Vous avez remarqué les mesures prises pour améliorer les conditions et cadre de vie des populations.

Les élections présidentielles auront lieu le 06 Juin 2009. Que ceux qui croient avoir le soutien du peuple se présentent à ces élections qui seront faites dans toute la transparence. Nous comptons sur vous, les gens de l’Adrar, vous qui étes toujours au devant des événements politiques pour participer massivement à ces élections ». Applaudissements instinctifs !!! Stop et fin.


Rien n’a changé !


L’assistance, constituée de 2/3 de femmes, mères de familles venant des quartiers populaires, de quelques anciens responsables des structures d’éducation des masses (SEM), d’une dizaine de hauts cadres en position « banc de touche » venus de Nouakchott, des élus locaux et hakems des Moughataas, ne compte pas de couches moyennes (chefs de services régionaux, fonctionnaires, monde du tourisme, enseignants, professeurs, jeunes etc..).

Elle s’attendait à l’ouverture des débats pour soumettre au membre du HCE les nombreuses doléances que chaque délégué de groupe ou segment de la société détient sous forme de lettre à lire devant le public ou d’enveloppe à remettre de mains propres à l’envoyé de là-haut. Ce dernier a eu certainement vent de ce que couve l’assistance car il ne tarda pas à lever la brève séance sans donner la parole aux demandeurs.

A la sortie du centre culturel communal d’Atar où se tenait la réunion, quelqu’un auquel on posait une question répondit : « Rien n’a changé ! Les membres du HCE sont toujours sur leur lancée aventurière. Ils ignorent toujours leurs adversaires politiques et promettent paradis sur terre alors que nous citoyens, continuons à nous débattre dans l’enfer d’une vie dont le bout du tunnel est loin de se faire voir ».

Ici en Adrar la plupart des gens ne souhaitent, avant et après l’arrivée de Ould Moguett que sortir de cette impasse politique . Pour ce faire ils se tournent vers Allah le Tout puissant et ne cessent de Lui demander que cela intervienne rapidement et dans la PAIX sociale.

Ely salem Khayar.


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org

Bebe BA a dit…

Conférence AVOMM/OCVIDH à Nouakchott, par Khalilou Diagana

Posté par Diko hanoune le 29/03/2009 00:36

Ne faites pas confiance aveugle à un faux général qui vous a jeté dehors
La solution ne viendra jamais de ce vicieux malhonnête qui vous a tant humilié.
Je suis vraiment surpris en sachant s'il a pris la peine de vous écouter,c'était juste pour mieux vous cerner.
Et si demain vous vous mettez à le dénoncer ,il pourra dire au monde entier qu'il a réussi à vous corrompre avec des sommes colossales.
Ni le discours du faux général à Kaédi que l'AJD/MR qualifie d'ailleurs historique ni les rencontres gauche à droite ne changeront son désir d'occulter les problèmes des noirs.
Ould Abdel Aziz était le cerveau du régime dictatorial de Ould Taya pendant des décennies.
En tout cas il savait et connaissait mieux qui-que ça soit le plan de dénégrification de la Mauritanie.
Il est membre fondeur du BASEP qu'il a consacré à la sécurité de Maouiya Ould Sid'ahmed Taya.
On retrouve beaucoup de tortionnaires dans son entourage qu'il considère comme le haut conseil d'état dirigeait actuellement par lui.
Vous savez lorsque ould Taya accéda au pouvoir ,il a procédé de la même sorte.
Il n'existait pas un Imam,un chef village ou un chef de famille qui m'avait pas cru à son discours de l'époque mais nous savons tous comment ça s'est terminé.
Bon courage pour le reste.

Diko hanoune
La vraie lutte continue.

*****

Je me suis deja opposé à Diko sur son intransigéance et ses propos incitant souvent à la haine.

Mais quant il dit:
"Et si demain vous vous mettez à le dénoncer ,il pourra dire au monde entier qu'il a réussi à vous corrompre avec des sommes colossales."

Il faut reconnaître qu'il y'a du vrai dans ce qu'il dit.

Mais life goes on!!

Anonyme a dit…

oui dicko a raison. Quand mouawiyya est arrivé au pouvoir tout le monde a applaudi et les imams du pays l'ont bénis surtout lekwars. Quand il s'est bien installé le criminel a massacré les noirs et les imams ont voulu le maudire:trop tard leurs bénédictions avaient déjà été acceptées. Ensuite le dictateur s'attaqué aux ulémas et aux prédicateurs et ce fut la fin. Certains sont entrain de refaire les mêmes erreurs. Un homme averti... La seule garantie contre tout ça c'est un pouvoir civil choisi par les urnes librement

Bebe BA a dit…

Et Voila! La guerre des plus "opportunistes que moi, meurt" a commencé!!!

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Lu pour vous sur Cridem alias nouvelle Agence Mauritanienne d'Intoxication, d'après mon pretendant

CAREMS : Mise au point

Des gens qui il y'a un an squattaient encore l'ambassade et le consulat de la Mauritanie au Senègal, nous taxent d'être de mèche avec le nouveau concile. Quelle ironie! Quelle malhonnête! Quelle hypocrisie!

Dècidèmment c'est le monde a l'envers. Ces individus qui se cachent derrière un pseudo association ont vraiment la mémoire tres tres courte. N'est ce pas eux qui, de jour comme de nuit et ceci sans gène, colportaient de fausses informations et les rapportaient au dernier consul. Ce sont ces memes gens qui battaient campagne pour un retour sans conditions des réfugies au bercail sous le règne du président SIDY.

Dans tous les camps de réfugies ou ils sont passés, ils ont etè copieusement insultés et parfois meme caillassés. Je prends pour témoins les réfugies du site de Dagana. En réalité cette coordination des associations des réfugies mauritaniens au Senegal et au Mali n'existe que de nom. Elle n'est composée que par deux(2) guignols. Aux dernières nouvelles l'un d'eux est retournè en Mauritanie (sage dècisition). Elle n'a ni siège ni bureau. Bref! c'est un tonneau vide.



Cette pseudo association se bat pour des raisons purement politiques: Depuis le changement du regime survenu au pays, leur ''president'' a changè de discours, il ne parle plus de retour et exclut toute rencontre avec les nouvelles autorités tout cela parceque leur bailleur de fonds YAHYA OULD AHMED EL WAGHEF (qui leur avait promis monts et merveilles) est en prison.

Voila la vèritable raison qui a poussè leur président a changer de discours. Les honnêtes réfugiés que nous sommes, ne rentrerons jamais dans ce jeux. Toute lutte sérieuse a une fin. Si les nouvelles autorités sont décidées a régler ce douleureux dossier, nous ne pouvons que les accompagner car c'etait le but de notre longue lutte.

Aujourd'hui, force est de constater, qu'elles (les autorités) ont franchi un pas déterminant vers la satisfaction de nos vielles revendication, entre autres le règlement du passif humanitaire: ce qui s'est passè a KAEDI le 25 mars l'illustre parfaitement: Pendant 20 ans,nous-nous sommes battus pour cela.

De grace, soyons serieux et ne prenons pas ces pauvres rèfugies en otage pour des questions purement politiques, continions a les accompagner pour qu'aucun d'eux ne soit lèsè une fois retournè en Mauritanie.

Les refugies ne sont ni avec SIDY ni avec le nouveau prèsident mais ils sont avec celui qui est pret a mettre un terme a leur long calvaire. Aujourd'hui, on peut se demander ou était la coordination des associations des refugies mauritaniens au Senegal et au Mali lorsque la police senègalaise nous interpellait a dakar pour avoir brandi des pancartes hostiles au president ELY OULD AHMED VAL.

C'etait au mois de mars 2006 lors de sa visite a Dakar. Et pourtant nous manifestions pour un retour digne de refugies. Le president de ce pseudo coordination dormait encore lorsque la meme police nous rouait de coups de matraque pour les meme raisons devant le siege de la RADDHO à DAKAR.

Apres toutes ces douloureuses épreuves vécues, nous pouvons affirmer que notre mouvement (qui a rencontrè le nouveau consul) repose sur le socle de le légitimité.

MOCTAR SY

Carems Dakar Senegal

Unknown a dit…

Bonjour chère bebe!

Tu qui es sur place et qui semble connaitre ces mouvements et organisations peux-tu s'il te plait nous expliquer ce qui se passe? A quoi correspond tout ça? Les victimes sont-elles toujours solidaires? Cherchent-elles vraiment à obtenir leurs droits ou y a-t-il de la récupération y compris de la part de certains dirigeants victimes qui voudraient vendre les leurs?

Bebe BA a dit…

Madame,

Je crois pas qu'on puisse désormais parler de solidarité entre les victimes!

Je t'en dirais un peu plus après la conférence de presse du FONADH, qui est prévue à 12h.

a+

Bebe BA a dit…

Ablaye,

Eclaires moi un peu, slp.
puisque tu es souvent sur canalh, tu dois savoir que je ne suis très futée (merçi de ne pas rire)!

Comment cela se faut-il que AVOMM france prétendent que ceux qui ont tenu hier la conférence de presse, hier, ne font plus parti du mouvement et leur site ne fait que la promotion (appelles cela comme tu voudras) de cette confèrence, là?

Merçi de me repondre!

Bebe BA a dit…

Les gars, j'en ai marre d'être toujours de garde, pendant que vous buvez le thé incognito.

Je suis sure que les filles sont en train de se reposer après une dure journée.

Du coup, je me casse!

Ablaye a dit…

Ma très chère bebe-loin-d'être-non-futée!!!
Tu n'es pas la seule à être complètement larguée dans cette histoire!!! Tout ce que je sais c'est que Ousmane Sarr n'est plus président de AVOMM depuis quelques temps déjà et que Abou Sarr, l'actuel président était à une manifestation tenue à la bourse du travail de Paris il n'y a pas longtemps au cours de laquelle il a rappelé la position de son mouvement qui condamnait sans réserve le coup d'État militaire et l'imposture du général. Je confirme que comme l'ano qui s'est prononcé sur la manif de décembre j'étais à Massy et ce que j'y ai entendu est à l'opposé de ce qui est professé aujourd'hui. Enfin quand on sait les liens qui unissent les Flam (viscéralement anti putsch) et AVOMM on ne peut que s'étonner de tout ça!!! De plus, jusqu'à preuve du contraire Ousmane Sarr est militant des Flam!!!
Certaines voies sont définitivement insondables!!!

Anonyme a dit…

Bonsoir:
Donc si on résume bien:
-Mr Ousmane Sarr n'est plus président de AVOMM bien avant sa venue à Nouakchott.
-Mr Ousmane Sarr est militant des Flam et de Avomm qui condamnent toutes les deux le coup d'Etat militaire.
A quel titre Mr Ousmane Sarr a-t-il donc rencontré le général dont il condamnait l'acte il n'y a pas si longtemps?
-Que vont faire maintenant AVOMM et les FLAM face à l'indiscipline de ce militant-girouette?

En attendant les Flam s'expriment sur le sujet:

***
Les "FLAM" contre la démarche de la junte au sujet du passif

Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Les Forces de libération africaine de Mauritanie (FLAM), une organisation de la diaspora opposée au coup d’Etat du 6 août 2008, dénoncent la promesse des réparations au profit des rescapés et familles des victimes du passif humanitaire faite récemment par la junte au pouvoir comme "une instrumentalisation du dossier à des fins électorales", dans une déclaration transmise à la PANA dimanche.

La promesse de règlement par "de simples réparations" constitue "une insulte" à la mémoire des victimes, selon la déclaration des FLAM.

Considérant que les faits à l’origine du passif humanitaire sous le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (renversé en 2005) "relèvent d’un plan d’épuration ethnique", la déclaration prône "un débat de fond sur l’avenir de la cohabitation entre les différentes communautés mauritaniennes" .

Pour le règlement définitif du passif humanitaire, le mouvement propose une solution tenant compte de plusieurs paramètres: "refus de l’impunité, exigence de vérité, de réparation et nécessité du pardon".

Le chef de la junte au pouvoir en Mauritanie depuis le 6 août 2008, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, a annoncé son intention de clore définitivement l’épineux dossier du passif humanitaire, dans une allocution prononcée mercredi dernier devant les populations de Kaédi (420 kilomètres au sud-est de Nouakchott).

Le passif humanitaire en Mauritanie est constitué par une série de graves violations des droits humains contre les populations noires du pays entre 1989 et 1991, selon les ONG de défense des droits humains.

Mais du côté de l’Etat mauritanien, on semble restreindre ces événements à plusieurs centaines d’exécutions extra judiciaires et des tortures dont ont été victimes des militaires négro-mauritaniens entre septembre 1990 et février 1991.

Anonyme a dit…

bebe la tjelej: faut-pas-facher, je suis-là! Ici-là! Je t'observe discrètement, virtuellement! je t'imagine l'esprit vif, l'analyse fine, le style pertinent déroulant avec une déconcertante simplicité les failles, les faiblesses...des stratégies concoctées prétendument par nos grands cadres cachés dans des cabinets ministériels. Après ça je ne peux que m'asseoir et boire jusqu'à l'ivresse tes mots: comment veux-tu qu'on ose s'exprimer à côté de ça?
Ton dévoué

Mina a dit…

Bonsoir,

Pour parler d'autre chose quelqu'un à Nouakchott peut-il nous dire que sont devenus les projets de développement dans tout ça? Que fait-on pour les pauvres? Comment se dérouille-t-on? C'est quoi la vie dans les bureaux depuis la crise politique?

Anonyme a dit…

Bonsoir,

Je sors de mon silence et vous adresse ce petit bijou succulent des ONG de terrain:

**






Ne tronquons pas le droit à la vérité et le devoir de mémoire contre le pécule !
Déclaration commune
Le 25 mars 2009, dans les locaux de la Présidence, à Nouakchott, une série de consultations confidentielles, entre des représentants de certaines associations de victimes, les pouvoirs publics et des sommités religieuses, aboutit à un protocole d’accord pour une réparation matérielle au profit de quelques centaines de personnes, particulièrement les veuves et les rescapés militaires, sur les milliers de négro-africains de Mauritanie, victimes de violations massives et graves des droits humains sous la dictature de Ould Taya. La partialité du geste, d’ailleurs négocié dans le secret et la clandestinité, pour exclure et d’isoler les ONG les plus actives dans la lutte contre l’impunité, consacre la volonté, par la junte sous la direction du Haut Conseil d’Etat, de diviser les rangs de la communauté nationale des Droits de l’Homme et d’annuler tous les efforts vecteurs du consensus exceptionnel des journées de concertation de novembre 2007.
Aujourd’hui, la mesure intervient dans le contexte d’attente de l’élection présidentielle de juin 2009 que les autorités militaires s’emploient à tenir, de manière unilatérale, contre l’opinion des citoyens non avertis et des instances régionales et internationales auxquelles la Mauritanie est partie ; elle relève d’une tentative de réduire l’enjeu, à une prière, non sur les tombes des victimes ni dans leurs villages respectifs ; une simple modalité de l’indemnisation, prive ainsi le peuple mauritanien, de la faculté de la justice et de vérité. Le devoir de mémoire, cède alors sous couvert de discours lénifiant sur la fraternité islamique et cache mal l’évidence de calculs, à la fois de circonstance et structurels :
- Le Général Ould Abdel Aziz, auteur d’un putsch et candidat de la junte, se présente au suffrage universel, sans tenir compte de ses compatriotes et de la classe politique. Il s’érige en sauveur de l’unité nationale, avec la bénédiction de présumés représentants des populations martyres dont l’ambition et l’esprit d’arrivistes n’est plus à démontrer. Après tant d’années d’occultation du crime collectif, par la négation systématique des faits et une loi scélérate d’amnistie des coupables pourtant connus de tous et listés, la raison d’état planifie l’impossible amnésie.
- La nature de la compensation, parce qu’elle se restreint au maniement des symboles et à la trivialité de l’argent, sauve l’essentiel du système de domination, c'est-à-dire l’immunité des tortionnaires, derrière le bouclier du pardon décrété. En somme, le tri des interlocuteurs influençables et la manipulation des hommes religieux dans le traitement d’un dossier qu’ils ne maîtrisent pas réconfortent, aujourd’hui, la faiblesse de prétendus délégués de la communauté négro mauritanienne ; le sommet du pouvoir militaire se dédouane, à peu de frais, et préserve sa force de dissuasion, c’est à dire la garantie du potentiel de récidive;
- L’option d’un règlement « en famille » mine la cohésion des Mauritaniens parce qu’elle s’emploie à évacuer la compétence universelle et son corollaire, le refus de l’oubli; elle vise à contourner les prescriptions de notre sainte religion et du droit international, au service des tentations internes, de se soustraire et de soustraire les auteurs de sévices, de déportations et d’homicides, à une légitime exigence d’équité.
La caution de notables religieux et d’intellectuels organiques et statiques, souvent utilisés dans les services de renseignements de la dictature, offre à l’essai, une touche de cynisme toute locale : Les discours de Kaédi, le rassemblement populaire et la cérémonie de prière pour l’apaisement des défunts, dévoilaient, par la composition de l’auditoire et la distribution des rôles, un exercice consommé de confusion. Les ayant droits des disparus, d’authentiques survivants, des élus et imams hier stipendiés par la Direction de l’Etat civil et de des Populations applaudissaient le Général et se congratulaient dans une commune inclination à étouffer le cadavre. Une marche de soutien du faible au fort viendra conclure le marchandage, devant les grilles du Palais Présidentiel.
Face à la regrettable dérive où s’entremêlent la mesquinerie individuelle d’une poignée de pseudo-militants et la crédulité d’innocentes veuves, nous, associations signataires du présent témoignage, réaffirmons :
-Notre attachement aux recommandations de la commission africaine des droits de l’Homme et des peuples d’Avril 2000, lors de sa session d’Alger et à celles, encore plus explicites, du comité des Nations Unies pour l’élimination du racisme et de la discrimination (CERD) de septembre 2004, puis des conclusions de son rapporteur spécial en 2007 ;
- La souveraineté du droit international face aux stratégies d’auto amnistie que les autorités militaires s’escriment à ériger en directives pour le règlement du passif humanitaire, dans le but de prescrire l’action de la compétence universelle et la mise en œuvre d’une justice transitionnelle, toutes gesticulations au motif, inavouable, de protéger le coupable, de la rigueur de la loi;
- Notre volonté et appui à l’application du processus des Journées de Concertation Nationales du 25 novembre 2007, comme cadre consensuel approprié à la réconciliation nationale, sur la base d’un débat public, de la diffusion de la vérité et de l’assainissement de l’administration et de l’appareil militaire et de sécurité, loin de l’emprise des exécutants et instigateurs d’assassinat et de violences à visée raciste et xénophobes ;
- Notre appel, aux défenseurs des droits de l’Homme et de l’égalité citoyenne, à se mobiliser contre l’impunité et toute action non concertée, avec tous les acteurs, pour le règlement du contentieux pénal, civil et administratif, afin d’éviter, à la Mauritanie, le péril de l’amputation de la mémoire, source de frustration, de revanche et d’encouragement aux discriminations et à la validation du crime organisé.
Nouakchott, le 29 mars 2009
- Association Mauritanienne des Droits de l’Homme : Me Fatimata M’Baye, Présidente
- Association des Femmes Chefs de Famille : Aminétou Mint Ely, Présidente
- SOS Esclaves : Boubacar Messaoud, Président
- Conscience et Résistance : Elarby Ould Saleck, Porte-parole
- Initiative Citoyenne pour la Démocratie, Aïssata Satigui Sy, Coordinatrice

Anonyme a dit…

En attendant le retour de bebe je vous invite à lire ce document: ablaye dis à tes amis de t'accompagner chez Bouamatou prendre ce qu'il y a à prendre, la Mauritanie ne vaut pas tout ce que vous menez comme combats!!!
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Ould Bouamatou distribuerait des sommes faramineuses en liquide, à Paris Version imprimable Suggérer par mail
29-03-2009
Selon une source à Paris, le milliardaire mauritanien Mohamed Ould Bouamatou séjourne actuellement dans la capitale française où il tente, avec quelque succès, d'amener la France à soutenir le processus électoral de la junte. Pour cela, il compte sur l'aide de deux hommes d'affaires : le franco-libanais Abass Jaber et l’avocat sénégalo-libanais de droite, Robert Bourgi.

Les trois intensifient leur entregent auprès des faiseurs d'opinions et des décideurs à Paris, dans la continuité du lobbying, déjà révélé par La Lettre du Continent, avec le concours de Karim Wade, fils du président Abdoulaye Wade.

Selon notre source, l'actuelle visite, à Nouakchott, de Cheikh Tidiane Gadio, le chef de la diplomatie sénégalaise, entre dans le cadre de ces efforts, tout comme la présence, il y a deux jours au Mali, du fameux Bourgi.

Ce dernier est le fils du richissime homme d'affaires sénégalo-libanais Mounir Bourgi, de nationalité française. Abass Jaber est lui aussi très présent au Sénégal où il possède, entre autres, une part majoritaires de la Société Nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (SONACOS), l'un des plus importants exploitants des huiles de palmes et d'arachides.

Pendant ses séjours de plus en plus fréquents à Paris depuis le coup d’état du 6 août 2008, Ould Bouamatou procéderait à la distribution d'importantes sommes, en liquide, à toutes les personnes susceptibles de l'aider à faire reconnaître le pouvoir de son cousin, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de la junte au pouvoir à Nouakchott.

Anonyme a dit…

Lu sur Taqadoumy, ould kaige répond à Sarko
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Un diplomate français écrit au Président Sarkozy suite à ses propos sur la Mauritanie Version imprimable Suggérer par mail
29-03-2009
Permettez-moi - vous ayant écouté sur les ondes, tandis que vous donniez avec votre homologue nigérien une conférence de presse conjointe - de vous informer plus précisément, au moins sur la Mauritanie que j'aime et pratique depuis quarante-cinq ans (mon service national comme professeur l'ENA locale en fondation alors) et dont je connais aujourd'hui et depuiss longtemps les principaux personnages, dont notamment le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, Ahmed Ould Daddah, son compétiteur de 2007 et Messaoud Ould Boulkheir, président de l'Assemblée nationale.

La France a-t-elle été assez ferme contre les putchistes de Nouakchott, et ceux-ci n’ont-ils pas donné l’exemple à Bissao, à Conakry et à Tananarive ?

LE PRESIDENT – Ce n’était pas une question, c’était une fresque !

[...]

Sur la Mauritanie, vous connaissez bien cela, est-ce qu’on a souvent vu un coup d’état sans manifestation et sans protestation, si ce n’est celle de la France ? Lorsque le Président, démocratiquement désigné, a été retenu, moi-même je l’ai appelé, moimême. j’ai exigé qu’il soit libéré, mais force est de constater qu’il n’y a pas eu un député, un parlementaire qui a protesté et qu’il n’y a pas eu une manifestation.

De fait, votre premier communiqué, au moment-même du coup du 6 Août 2008, était informé, de principe, et excellent. Quand il est apparu qu'au Quai d'Orsay et à la Coopération - certaines déclarations de M. Joyandet, employant par avance les termes exacts que vous avez eus hier matin - la position de la France paraissait plus émolliente, vous avez fait savoir que c'est vous qui décidez. Qu'allez-vous décider ? à la veille de la réunion du groupe de contact et à la suite du communiqué du Conseil de Paix et Sécurité de l'Union africaine ?

Factuellement, à vous entendre hier et à vous lire aujourd'hui sur le site de l'Elysée, vous avez été "désinformé".

Permettez-moi de vous rappeler que vous n'avez jamais parlé au téléphone avec le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, ni pendant qu'il était au secret au palais des congrès de Nouakchott depuis le 6 Août, ni ensuite dans son village de Lemden où il est assigné à résidence. Ou alors, vos services vous ont passé quelqu'un d'autre... je vous donne les téléphones de votre homologue : 00 222 401 (***) ou 00 222 406 (***) - son secrétariat personnel 00 222 412 (***) (1).

Dès l'après-midi du coup,

1° le président de l'Assemblée nationale a protesté solennellement, a déclaré illégale toute session à venir de l'Assemblée et du Parlement, et persévère depuis par des réunions publiques, par un tour d'Afrique en début d'année et une venue en France, à l'automne, notamment reçu par son homologue à l'hôtel de Lassay (2).

2° un Front national de Défense de la Démocratie s'est constitué, comprenant nombre de parlementaires entre autres personnalités.

Dans la semaine suivant le coup, importante manifestation de l'opposition : réprimée. Puis, très durement, le 6 Octobre. Depuis le début de l'année, il ne se passe pas de semaines sans manifestations.

A l'Assemblée nationale, la junte n’a pas la majorité constitutionnelle : 67 députés sur 95 le 13 Août, mais plus que 56 le 20 Août & 39 sénateurs sur 56 le 13 Août et 37 le 20 – effectif évolutif selon le cours des événements – les résultats du vote de confiance au "gouvernement" de Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, nommé par la junte, n’ont pas été publiés : en séance 57 députés, le 20 Septembre. Depuis, aucun scrutin (s’il y en a eu) n’a donné lieu à publicité. - Ce qui rend illégal le referendum projeté pour le 20 Juin. La persévérance des putschistes à organiser le plébiscite du 6 Juin prochain, a réuni en un seul front les légalistes - voulant la reprise des fonctions du président de la République légitime - et ceux qu'on aurait pu appeler les opportunistes parce qu'ils ont dit "comprendre" le coup militaire.

Votre secrétaire général a reçu à plusieurs reprises, et la dernière fois, il y a un peu plus d'un mois à ma connaissance, le numéro deux du régime. M° Robert Bourgi qui a l'amabilité de s'entretenir de confiance avec moi, a fait l'intermédiaire, mais sans assister à la dernière conversation. C'est le général El Ghazouani qui la lui a résumée. Sauf démenti, il semble que le scenario des putschistes - cosmétique - ait été agréé : le général-candidat défroque quarante-cinq jours avant le scrutin et le président du Sénat fait l'intérim (non de Sidi Ould Cheikh Abdallahi mais de Mohamed Ould Abdel Aziz).


Bertrand Fessard de Foucault
Diplomate et universitaire français


________________________________________
1- Bien que transmis au cabinet du Président Sarkozy, les numéros ont étaient effacés par notre rédaction ;
2- L'hôtel de Lassay est un hôtel particulier situé rue de l'Université dans le 7e arrondissement de Paris. C'est l'actuelle résidence du président de l’Assemblée nationale française.

kelkun a dit…

Ablaye le communiqué des ONG de terrain reprend en partie ce qui disait ton article. Tout est clair maintenant: les vrais sont très vigilants et ne se laissent pas berner par une petite somme d'argent (par une grosse somme non plus d'ailleurs).

Bebe BA a dit…

Kelkun,
Ils sont Furax parce qu'ils n'ont pas été associés par Aziz et les Autres,we towf.

kelkun a dit…

bebe
ya'ni si on les avait invité ils auraient rejoins aussi?

Bebe BA a dit…

Kelkun,

C'est vrai que la méthode Aziz n'est pas la bonne et qu'ils ont choisi parmi les plus manipulables.


Ce que je veux dire que si ces associations crient c'est parce qu'elles n'ont pas été associées.

Ces Associations ne sont contre le fait le fait règler ce problème avec les autorités, mais ne veulent règler avec ses autorités là! elles pretendent que travailler avec eux equivaut à leur octroyer une certaine légitimité.

Donc, "Dire, on ne veut cotoyer ses gens" et dire après qu'ils veulent bacler ce règlement, c'est faire preuve (excusez moi) de mauvaise foi.

Du coup, maintenant ils se sentent frustrés.

Anonyme a dit…

Ablaye, si tu as le communiqué de messaoud peux-tu le mettre en ligne s'il te plait?

Bebe BA a dit…

Voila

Communiqué du président de l’Assemblée Nationale, M. Messaoud Ould Boulkheir



J’ai été, ces derniers jours, assez surpris par des propos attribués au Président de la République française, Monsieur Nicolas Sarkozy, qui répondait à une question relative à la crise mauritanienne, lors de sa visite au Niger, le 27 Mars 2009, propos qui ont été vite repris, interprétés et brandis par la junte militaire comme une volte-face de la France.

N’eût été mon absolue certitude que la France d’aujourd’hui du président Sarkozy où se réaffirme sans cesse sa volonté d’éviter la réactivation des réseaux de la France d’hier, victime des tractations et des manipulations d’une certaine Françafrique, qui bien qu’obsolète et anachronique, ne désespère toujours pas de renaître de ses cendres, j’aurais été profondément dubitatif, à l’instar de nombreux de mes compatriotes, quant au sens à attribuer à de telles affirmations.

Ma surprise est d’autant plus fondée que la résistance (en question) au coup d’Etat a été immédiate, forte, et continue. Dès le premier jour, un Front national anti-putsch, regroupant les principales forces vives a vu le jour en Mauritanie ; cas unique en Afrique !

J’ai moi-même, dans une déclaration solennelle devant la presse nationale et internationale, exprimé mon rejet catégorique du coup d’Etat, en soulignant, loin de toute considération personnelle, le danger qu’il constitue pour la stabilité, le développement et l’image de la Mauritanie. Depuis cette date, je n’ai cessé de parcourir le monde, de Paris à Johannesburg, passant par de nombreuses capitales africaines. J’ai été reçu par plusieurs Chefs d’Etat et par le Président de la Commission de l’Union Africaine, Monsieur Jean Ping et j’ai partout plaidé la résistance au coup d’Etat et la nécessité d’un retour à l’ordre constitutionnel en Mauritanie, sous peine de constituer un précédent dangereux pour le Continent tout entier et même pour le Monde.

A l’étape française, j’ai été reçu officiellement et avec les honneurs au Palais Bourbon par mon collègue le Président Bernard Accoyer, avec qui j’ai eu des entretiens fructueux. Nous avons été, ma délégation et moi, conviés à un déjeuner au Palais de l’Elysée, qui a été l’occasion d’un échange profitable avec de Hauts responsables de la Présidence française. J’ai eu, par ailleurs, l’occasion de m’adresser à la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée Nationale française devant laquelle j’ai fait un exposé détaillé sur la crise née du coup d’Etat du 6 août 2008.

Je dois signaler également que des délégations de parlementaires opposés au putsch ont sillonné, à leur tour, le monde, y compris la France et d’autres pays européens pour les sensibiliser sur la nécessité de faire échouer le coup d’état.

Il va sans dire que notre action à l’extérieur s’est accompagnée à l’intérieur d’une lutte courageuse et continue contre le coup d’Etat : des meetings, des manifestations durement réprimées, des sit-in et d’autres formes de protestation de masse, nonobstant la férocité de la machine répressive des putschistes (le Premier ministre et certains hauts responsables du Front anti-putsch sont toujours en détention). Après toutes ces visites et ces actions, il nous avait semblé, qu’une fois pour toutes, la cause avait été entendue et bien entendue, notamment par la France qui est notre principal partenaire européen le plus à proximité et donc censé être le plus au courant de ce qui se passe chez nous.

Les ambiguïtés que les putschistes entretiennent aujourd’hui autour de la position française et l’exploitation qu’ils en font au plan intérieur, en invoquant tantôt des intérêts économiques (exploration pétrolière dans le Nord de la Mauritanie), tantôt des impératifs militaires (installation d’une base militaire française), rappellent malheureusement les méthodes désuètes d’un passé que tous les démocrates et tous les progressistes du monde doivent s’empresser d’oublier définitivement. Pour toutes ces raisons, et compte tenu de la situation dangereuse que traverse mon pays, j’estime de mon devoir de demander à la France et à son Excellence le Président Sarkozy, de faire lever toute équivoque s’agissant de leur position à propos du coup d’Etat en République Islamique de Mauritanie.

Le coup d’Etat du Général Mohamed Ould Abdel Aziz qui méprise les intérêts bien compris de la Mauritanie et défie la Communauté Internationale, commence malheureusement à faire école dans le Continent. Il appelle de la part de la France un traitement particulier, qui découle de son rôle historique de Grande Nation démocratique et des idéaux censés fonder son action en Afrique et son rayonnement dans le Monde.

Les démocrates et les progressistes de Mauritanie, d’Afrique et du Monde attendent de la France et du Président Nicolas Sarkozy d’appuyer fermement les décisions pertinentes de l’Union Africaine, saluées et soutenues par la Communauté Internationale dans son ensemble.


Nouakchott, le 29 Mars 2009
Messaoud Ould Boulkheir

Ablaye a dit…

Bonjour messieurs et dames,

La preuve que si vous voulez quelque chose sur ce blog vous devez vous adresser à la bonne personne, son excellence bebe ba alias madame ano!

Je vais donc mettre le texte comme post

Bebe BA a dit…

Lu pour Kelkun:

Le Fonadh explique les raisons de sa marginalisation par le HCE
on Mon, 30/03/2009 - 10:32



Il les incrimine aussi de vouloir passer outre les décisions qui ont été entérinées à l’occasion des Journées Nationales de Concertation au mois de novembre 2007 sur le retour des déportés et le règlement définitif du passif humanitaire pendant le magistère de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.

Le Fonadh tient toujours à la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour faire la lumière sur les faits …

Cette organisation continue à faire de la mise en place d’une commission d’enquête indépendante un préalable pour le règlement du passif humanitaire. Aussi, le Fonadh dit niet à toute solution qui ne tiendrait pas compte de cette exigence. A ce sujet, le Fonadh persiste et signe. Pour le secrétaire général du Fonadh, la mise en place de cette commission est primordiale. "Pour qu’une telle situation ne se répète plus, il faudrait que les coupables et les bourreaux soient jugés. Quand on dit juger, on ne dit pas couper la tête car nous sommes contre la peine de mort", explique-t-il.

Au sujet des indemnités et des réparations promises par le général aux victimes lors de son déplacement à Kaédi, le Fonadh a souligné que cela ne règle pas définitivement cette question d’autant plus que cela n’est qu’un aspect du problème. "Si on concentre tout sur la réparation, cela veut dire que nos martyrs sont partis pour rien", a déclaré Mamadou Sarr. "Aujourd’hui, la seule promesse que nous avons, c’est qu’on va donner de l’argent et des terrains", poursuit-il.

Le Fonadh s’est élevé contre la présence on peut plus opportuniste de certains hommes religieux utilisés dans le règlement du passif humanitaire "Ces marabouts là qui en parlent, où étaient-ils pendant 89-90-91 ? ", s’interroge Mamadou Sarr. "Aujourd’hui, tout le monde est prêt à venir dire que la Charria a dit ceci ou cela, constate-t-il. Nous pensions, que c’est à cette époque-là, qu’ils devaient réagir."

La crainte, note le Fonadh, est devoir les victimes se diviser, si cela n’a pas déjà eu lieu et ce, en raison de l’opacité qui entoure ce dossier vieux de presque 20 ans. Cette organisation met en garde l’actuel pouvoir de vouloir profiter de la naïveté des victimes pour bâcler cette question.

Le refus de la marginalisation

Le Fonadh est revenu sur sa position au sujet de la question du passif humanitaire en réaffirmant qu’elle était sans ambiguïté. Cette organisation digère mal aussi que les pouvoirs publics les marginalisent à cause de leur position intransigeante vis-à-vis du coup d’Etat du 6 août 2008. "Aujourd’hui, parce que le Fonadh est opposé à la prise du pouvoir par la force, il est considéré comme une officine politique", fait remarquer Mamadou Sarr en regrettant le que le HCE veuille "escamoter" le dossier du passif humanitaire.

Il ne partage pas non plus la démarche proposée, à Kaédi, par Mohamed Ould Abdel Aziz qui pense que la première des choses est de soulager les victimes en les indemnisant pour occulter les autres aspects de la question. "Cette façon de traiter cette question ne la règle pas. Au contraire, elle ne fait que reculer l’échéance. Ce qui est sûr, d’autres problèmes vont se poser si on ne prend pas le taureau par les cornes", a-t-il averti.

Les pouvoirs publics, poursuit-il, doivent cesser leur chantage au sujet du passif humanitaire. En plus, le Fonadh considère que la démarche exclusive entreprise par le HCE est impopulaire. "Il faudrait que les autorités se résignent et sachent que le problème du passif humanitaire ne peut être réglé que de façon consensuelle et que tous les acteurs soient invités autour d’une table. C’est à ce moment qu’on pourra trouver une solution consensuelle s’il y a une volonté politique", rappelle-t-il.

Le Fonadh a aussi tenu à rappeler qu’il n’a jamais été associé à une quelconque démarche visant à trouver une solution au passif humanitaire. Mieux encore, il n’a jamais été informé ni contacté.

"Le Fonadh n’a jamais refusé le dialogue"

Aux yeux de Boubacar Messaoud, le règlement de la question du passif humanitaire passe par son dépassement, tout en accordant aux victimes une position prépondérante dans la recherche de solution qui exige beaucoup de temps et surtout de sérieux. A ceux qui les accuse de ne pas avoir droit de regard et d’implication à ce sujet, il lance : "Nous sommes compétents pour parler de la question du passif humanitaire".

Il a laissé entendre que le colonel Dia Adama , chargé par Mohamed Ould Abdel Aziz d’établir des contacts avec les associations nées des événements de 1989-90-91, ne les a jamais contactés au sujet du passif humanitaire. "Si nous étions partis à Kaédi, on aurait pris la parole pour dire ce que nous n’acceptons pas dans cette affaire. C’est pour cela, on ne nous a pas appelés. Nous ne sommes pas des valises qu’on porte quand on veut partir. Nous savons que nous allons répondre de nos positions", a déclaré Boubacar Messaoud.

Lui emboîtant le pas, Sarr Mamadou a soutenu que le Fonadh n’a jamais refusé le dialogue autour de cette question. "Mais, on ne nous a jamais associés à aucune recherche de solution dans le cadre du règlement du passif humanitaire", précise-t-il sur une pointe de regret tout en laissant entendre que son organisation est disposée toujours au dialogue.

Même si le Fonadh ne reconnaît pas le régime issu du coup d’Etat du 6 août 2008, les portes du dialogue, pour autant, ne sont pas fermées. Pour autant, le Fonadh s’est voulu aussi clair par rapport à cette question. "Aujourd’hui, nous ne reconnaissons pas le gouvernement. Mais n’empêche, pour nous, au sujet du règlement du passif humanitaire et les autres violations des droits de l’homme, que nous sommes disposés à rencontrer n’importe qui sur cette question. Il ne faut pas faire la confusion ", explique Boubacar Messaoud.

Le colonel Dia Adama, a révélé Boubacar Messaoud, aurait même tancé Me Fatimata Mbaye. Selon lui, rapporte-t-il toujours, il aurait soutenu que le Fonadh est illégitime pour parler de la question du passif humanitaire. "Nous ne comptons pas sur eux pour régler le problème du passif humanitaire parce que nous considérons qu’ils sont incapables de les régler. Nous estimons qu’ils sont là et ce qu’ils font, nous l’observons", a éclairé Boubacar Messaoud.

Pour lui, la démarche du HCE qui les a disqualifiées dans le cadre d’une recherche de solution au sujet du passif humanitaire ne fera qu’accroître le problème. Du côté du Fonadh, on reste septique sur les chances de succès de la démarche du HCE.

Babacar Baye Ndiaye